[Divagation] Les courants d'air

Ce sont les choses les plus futiles, les plus insignifiantes qui sont également les plus importantes : elles sont ce qui -en toutes situations- nous font rester humains et nous rappelle ce que nous sommes : des êtres de chair et d'esprit.

Demain il faudra arrêter de me chercher. Je ne serai plus ce même homme, j'en serai un autre.

Le passé nous rattrape toujours. Pourquoi devons-nous alors le regretter ?
Je préfère en jouer, en rire. Je préfère revenir.

Devrais rester seule. Devrais arrêter d'idéaliser. Devrais se boucher les oreilles. Devrais fermer les yeux. Devrais se lier les mains. Devrais se briser les cordes vocales. Devrais, simplement, tout simplement, dire ce que je pense.

Bon, faudrait ptete penser a se bouger !
Ou alors ne pas s'en plaindre. Je sais pas.
A moins que je ne sois le seul a m'en plaindre. Noooooon. Quand même pas.
Je me plains jamais moi :°

Bonne Année, bande de nains.
Coeur

T'es fini !

T'es rien !

t'es finistérien !

Des fois dans les réveillons surprises où tu débarques sans trop savoir pourquoi ni comment, tu te dis que, bon, voilà, tu vas te faire chier entre petits fours et coupettes de mousseux, tu vas passer, cette année encore, un premier de l'an crapuleux, et tu espères qu'il y aura suffisamment d'alcool pour rendre supportables les sourires forcés, la bonne humeur de mise et les amorces de conversations vouées à l'échec.

Et puis des fois... c'est pire que tout !

- LES SIRENES DU PORT D'ALEXANDRIIIIIIIIIIIIIIE...
- stoi le porc
- LES PAPILLONS DU PHARE D'ALEXANDRAAAAAAAA !
- stoi le péon
- HEY ! c'est l'heure ! 10...9...6...4...
- BONNE ANNEE !
- 5...4...
- Ouai bonnannéééé !
- 10...9...
- Ouai beaux nénés !!
- 38, 39, 40, 41, 42,
- Ouai bonne santééé !!!
- 2...1 !
- Hey bonne année machin... c'est quoi ton nom déjà ?
- "T'auras oublié dans un quart d'heure"
- ouai euh... bonne année Ricardo !
- ya pas un clocher dans le coin ?
- Euh si si ! Ya du Malibu, du whisky-coca et de la vodka !
- bonne année !
- Bon... minuit déjà ! c'est bon, ça c'est fait. Première bonne résolution de l'année : jme casse !
- hey ! c'est comment ton nom déjà ?

Franz est en train de crever.
Bonne année !

Bonne année !

[Divagation] Les courants d'air - Page 11 Memories-of-Murder_press08

Perdre, par choix ou par fatalité, c'est toujours Perdre...

Des amis, Un ciné, Un pub irlandais, Une bière.
=)

You're living in a lie, this is bio-mecanica deep inside
"What you have ? You know what I also got !"
Simple bot : think a lot before you act and you talk
Simple man, you say that you do what you can ...

Il n'a connu, personne, n'a aimé personne. Il se donne l'image d'un Amnésique, il est Amnésaire. On le surnomme . S .

Et sa peau brûle, brûle et brûle encore. Elle brûle d'un désir qui ne peut s'arrêter, qui ne peut s'oublier ... A quand le bonheur ?

Nightmare Before Christmas... J'adore la BO bien plus que le film qui est pourtant génial... Comme quoi, le bonheur c'est simple parfois...

J'ai peur. Cela n'était pas arrivé depuis longtemps mais j'ai peur. Très peur.

Lis dans mes pensées et viens, viens me chercher... J'ai trop peur de moi.

Un avatar ridicule, ça décrédibilise n'importe quel propos. Choqué

Je te promets Haldim que c'est pas contre toi, mais ça m'a sauté aux yeux là.

Un de mes voisins du bas n'est qu'une triple idiot...
Qu'elle idée de laisser son clébard seul dans un appartement vide...
On se croirait dans une église tellement ça résonne!
Ca réveille, ça donne la migraine et fout de mauvais poil...
Ca effraie le chat qui semble totalement perdu...

Je hais les chiens... Burn it! Demon oui

Envie que la nouvelle année m'inspire plus en GFX (et me fasse rallumer Photoshop)

J'ai comme l'impression que la zone RP a besoin d'un coup de dépoussiérage Très Heureux

Attention, j'arrive !

Heureux soient les fêlés, ils laisseront passer la lumière.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Ou le bonheur de retrouver l'ennui, le doute et les carapaces sans intérêt chaudes à l'extérieur, froides à l'intérieur.

Il y a dans l'air froid de novembre des gouffres qui vous ouvrent le cœur en deux et vous laissent haletant et terrifié sur le bord du trottoir. La ville aux abords de l'hiver est une main noire, gluante. Son hésitation perpétuelle entre brouillard et pluie tue tout repère et vous voilà qui trébuchez, hagard, dans une flaque de solitude déchirante. Vos appels rebondissent contre les visages fermés de l'asphalte et du béton : ils n'ont plus rien à vous dire ; la ville en hiver appartient au silence. Les passants ont brandi parapluies et manteaux comme des pièces d'armures. Chaque sortie est un combat ; contre le froid ; contre l'absence ; contre l'appel de retour au foyer. L'ascétisme frigide ramène le regard vers l'essentiel. Vers ce qui compte vraiment.

Le pire étant de ne pas réussir à mettre le doigt dessus.

"Le Cœur supplicié."

[Divagation] Les courants d'air - Page 11 Vrouwt10

"Tu me disais hier avec un doux sourire :
« Oh ! oui ! puisqu’il est vrai que mon amour t’inspire,
« Je m’en vais t’aimer plus encor !
« Que pour toujours alors, poète qui m’embrases,
« La fleur de l’idéal embaume tes extases
« Dans un brouillard de nacre et d’or ! »

— Et moi, je savourais tes paroles sublimes,
Mon âme s’envolait dans les airs, sur les cimes,
Et l’énigme se dévoilait.
L’étang pour ma pensée étoilait ses eaux mornes,
Et fraternellement la stupeur des viornes
Avec la mienne se mêlait.

Alors, je comprenais le mystère des choses.
Ce verbe de parfums que chuchotent les roses
Vibrait tendre dans mes douleurs ;
Ce qui pleure ou qui rit, ce qui hurle ou qui chante,
Tout me parlait alors d’une voix si touchante
Que mes yeux se mouillaient de pleurs."

Maurice Rollinat.

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