[Divagation] Les courants d'air

Je me suis un peu perdue. A un moment, l'herbe a remplacé les pavés, je n'ai rien vu venir. J'ai relevé la tête, alors, et je n'ai plus vu ni bornes, ni traces, ni route. A peine aurais-je pu dire quel bout d'horizon m'avait vue surgir. Mes deux mains se sont crispées au rythme inquiet de mon sang, derrière mes yeux la brume menaçait d'invasion. Je n'ai pas vu les fleurs s'ouvrir, je n'ai pas prêté l'oreille aux murmures des ruisseaux qui, comme autant de rubans dans l'air, traçaient des chemins sans ligne d'arrivée. Au quatre coins de la terre. Je n'ai rien vu ; mes mains ont caché mes yeux derrière la peur et j'ai pleuré.

Je n'ai pas pleuré la fin des pavés garde-fous ; j'aime courir et tomber n'importe où. Je n'ai pas pleuré l'horizon nouveau ; je saurai mettre des noms sur ces terres inconnues. Je n'ai pas pleuré par peur ; la peur met des couleurs sur nos jouets les plus précieux.

J'ai pleuré pour ne pas voir l'étendue de votre absence – je suis déjà trop seule lorsque vous m'entourez.

Je me suis un peu perdue. Et puis complètement. Je m'ennuyais de vous, alors de ma solitude j'ai fait un chant. J'ai inspiré la brume qui troublait mon regard ; au chaud dans ma poitrine je l'ai brodée de vos rires. Doucement, de la pointe des lèvres, j'ai chanté.

Vous avez répondu.

Le temps d'un nouveau départ.

je saiT que ce ner pas fassille et je conprenT que Tu Te senT Tray noTre isToire né pa finiT jai conprie des chosse et je faiT rien pour que Tous sarenge

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Je veux du silence, pour écouter en repos cette musique. Elle est de celle qui me cueille le cœur avant de l'étreindre dans la voix grave et riche de Brel. Ou bien elle pose des mots au fond de mon crâne qui divaguent en même temps que la voix.

J'aime Brel parce qu'il m'enchante, parce qu'il me mets en transe, que sa voix m'emporte dans sa musique. J'aimerais le mettre le plus fort possible. Afin que sa voix résonne une fois pour toute dans le silence glacial d'une pièce immobile. Je serais à ce moment-là au milieu, comme souvent dans mes rêves, seule et en boule par terre, entourée de coton blanc. Peut-être que cette prison de rêves me sera épargnée par cette voix ou quelqu'un d'autre.

Si quelqu'un un jour me voit me rouler en boule dans mon lit avant de me tapir contre le mur. Je supplie ce quelqu'un de me prendre dans ses bras. Pour que ça s'arrête.

En ce moment, je bouffe de la bio. Oui ça peut paraitre bizarre, mais les cellules et l'ADN sont une source d'inspiration intarissable pour nous autre material ingenieurs.
Et j'ai appris un truc aujourd'hui.

Les hommes ont 46 chromosomes.
Les chats 36.
Les dindes ... 82 !

Il se passe des trucs chelou dans la nature vraiment.

La meilleure façon de vivre aujourd'hui est de s'assurer qu'on mourra heureux demain

Des histoires qui font sourires et des souvenir de doux moments passés,

Des pensées de futurs hypothétiques aux relents doux-amers,

Des rêveries partagés et des instants chers,

Il ne restera que ça : un rêve inachevé par négligence.

Citation :: G'ai pas de doubl contes, c'ai mon prinssipale, mes je ves me prêsenté de se pas !
(c mie la?)

21 ans ??
C'est du foutage de gueule dans les graaaaaaaandes largueurs. Wow.
Si au moins il ou elle avait eu l'honnêteté de donner son âge réel, je serais plus indulgent sur cet illettrisme volontaire.

Pourquoi les plus absents sont les meilleurs floodeurs du topic des Absences?

Que le monde aille se faire foutre !
Tous, vous qui me lisez, ceux qui ne me liront pas, ceux qui sont trop cons pour lire, et ceux qui lisent de la connerie, c'est à dire ce que j'écris, au final.

Je vous zute,sincèrement et le plus franchement du monde, vous et cette journée merdique.

Un peu d'stress, de psoriasis, voir un temps d'orage, passe encore, j'ai vu pire... Mais y'a des jours où il faut vraiment rester dans ses draps... Tenez vous le pour dit !

Les miens m'ont viré du repos salvateur que je tentais de prendre après une nuit de travail jusqu'à 6h du matin. Des démangeaisons horribles que je tiens depuis un mois m'ont tenues éveillé jusqu'à 9h, et quelle joie de découvrir de nombreuses marques rouge-sang à force de m'acharner !

La douche ravive les blessures déjà présentes, tandis qu'une toux glaireuse me rappelle que je ne suis pas au mieux de ma forme. J'ai l'impression d'avoir deux trois vaisseaux sanguins de pétés tant mes yeux sont rouges, et on pourrait loger quelques poilus sous mes yeux vu le champ de bataille qu'est mon visage ce matin. Passes encore, y'a eut pire.

Tentant vainement de me recoucher après quelques heures à supporter ce sentiment de " c'est pas ma journée"

Je retourne voir morphée, mon amant, qui me quitte à deux reprises. L'une pour apprendre de mon père qu'un des repris de justice qu'il garde en séjour de rupture s'est fait la malle à Brest, la deuxième pour qu'une personne me crache à la gueule "tu sors de ma vie" pour une raison qui prouve que, parfois, l'amitié, c'est aussi creux qu'une émission à la "carré-viiip".

L'orage gronde, et la pluie tombe. J'attends avec un soupçon d'anxiété qu'un appel m'apprenne la mort d'un proche, tant qu'on y est ...

DONC.

OUI ce que je vis est risible, OUI y'en a qui vivent une infinité pire que ma petite existence semi bourgeoise dans un monde occidental industrialisé où on peut se permettre d'acheter 3 bigs macs et de les foutre à la poubelle sans trop de remord. Je n'ai ni de gros handicap,ni de maladie grave, j'ai une situation stable,enviable probablement aux yeux de milliers de gens du tiers monde.

OUI ce coup de gueule est parfaitement égoïste, primate, puéril, et surtout absolument inutile pour l'ensemble de l'univers. Car au fond, je ne suis qu'une larve qui rampe sur son petit coussin brodé aux lettres françaises, et qui ne comprend probablement pas grand chose à la vie. Et vous ? Vous êtes mieux ?

Alors voilà, une gueulante, bien comme il faut, car je dois sortir ça, le miauler quelque part et à plein poumons (ironique pour un texte écrit... 'fin bon),et le cracher à une s****e de névrosée bipolaire qui donne des claques et des caresses avec une impartialité digne d'un officier allemand du 3ème Reich.

Je dois être sûrement bien hypocrite, comme tout le monde je présume, à rire lorsque tout va bien, et cracher sur la vie en général lorsque quelque chose me contrarie... mais bon en tout cas, j'espère que ça aura au moins servit à aller mieux, et à pas me ronger dans mon coin à le garder pour moi.

Maintenant, un dernier message à la vie et son lot d'emmerdes et de joies:

Je t'aime, garce

(ca allait bien avec la situation)

Oh moi aussi j'ai le truc des démangeaisons.
Comme si un truc te courrait sous la peau.
Je finis avec les jambes lacérées et les ongles rouge.
Il parait que c'est le stress.
Il parait.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Omagad, je commence rpiser. Mais, genre, vraiment, quoi, avec entrain, puis ça m'amuse, j'aime vraiment ça. Et puis, TA, si on oublie certains humour un peu foireux sur les bords et les doubles-comptes qui commencent à être écœurants tellement y'en a (et soit dit en passant je n'en vois pas l’intérêt à part faire chier les autres), donc, TA, je disais, m’intéresse de plus en plus. J'aurais presque une envie de m'investir réellement et d'être utile, si ça continue, faites gaffe.

Laissez-moi agoniser parmi ces vibrations si douces. Laissez-moi me sentir vivant, libre. Ne me réanimez pas.
J'agonise enfin, le temps est révolu. Je mourrai dans d’atroces souffrances. Mes oreilles saigneront et mon esprit s'envolera en paix, et mon corps se décomposera en notes.

...

Achevez-moi !

Il parait que c'est le stress, il parait.
Il parait qu'en Europe, la France est le premier consommateur d'anti-dépresseurs, il parait.
Il parait que dans notre société, nous sommes face à une crise existentielle, à être trop nombreux, on se sent inutile, il parait.
Il parait que les démangeaisons sont le reflet de notre désir refoulé d'auto destruction, il parait.

Il parait que les ragots courent ces temps ci, mais que certains sont plus vrais que d'autres, il parait.

Une chanson pour remplacer mes mots :

Felipecha - De fil en aiguille

J'ai le cœur qui devient de plus en plus petit.
Mon âme est en congé, en douleur, en voyage.
Je n'sais plus où trouver mon p'tit coin d'paradis.
Je suis plus fatiguée que si j'n'avais pas d'âge.

Très au fond, tout au fond, je sens bien qu'il palpite
Ce petit cœur malade qui veut plus respirer.
C'est pas sa faute à lui si le monde est si triste
Et si l'hiver existe et m'a empoisonnée.

De fil en aiguille, j'ai le cœur qui devient
De plus en plus petit, comme s'il savait bien
Que l'amour n'arrivera, n'arrivera jamais,
Car l'amour, mon Amour, ne veut pas nous aimer.

J'ai le cœur qui devient de plus en plus petit,
Mon âme est fatiguée de chercher du courage.
Elle voudrait s'envoler sur un petit nuage
Et laisser un enfant lui raconter la vie.

Très au fond, tout au fond, j'aimerais bien y croire.
C'est pas ma faute à moi si l'amour me déçoit.
Et si mon cœur battait, pour toi, ce soir
Qu'il révèle son tambour et saigne quelques mois.

De fil en aiguille j'ai le cœur qui devient
De plus en plus petit comme s'il savait bien
Que l'amour n'arrivera, n'arrivera jamais,
Car l'amour, mon Amour, ne veut pas nous aimer.

De fil en aiguille j'ai le cœur qui devient
De plus en plus petit comme s'il savait bien
Que l'amour n'arrivera, n'arrivera jamais,
Car l'amour, mon Amour, ne veut pas nous aimer.

De fil en aiguille j'ai le cœur qui devient
De plus en plus petit comme s'il savait bien
Que l'amour n'arrivera, n'arrivera jamais,
Car l'amour, mon Amour, ne veut pas nous aimer.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Des fois, quelqu'un se lève et on à l'impression que cette personne s'éclaire. Quelqu'un qui énerve et qu'on a envie de serrer dans ses bras, juste après. Qui conseille gentiment en guidant ma main et qui de toute manière, je le sais, réparera mes erreurs ou les masqueras à mon père.

Ouais, ouais, j'arrête mon sentimentalisme niais, c'est bon, hein.

Chromatique Nombre de messages : 442 Age : 30 Date d'inscription : 17/06/2010

Alors à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules ?
Ça sert à quoi l'cochonnet si t'as pas les boules ?

Encore et toujours des chansons.

Felipecha - Intra Muros

Je te dirai un d'ces soirs
Que j'm'en vais au bout du monde,
Qu'j'ai ma dose, qu'j'en ai marre,
Que j'ne ris plus une seconde.
Et je traîne avec moi
Un cafard lourd comme une tombe,
Et qui reste même quand on boit.
J'vais me saigner à coup d'fronde.

Je te dirai un d'ces soirs
Que j'suis heureux qu'au soleil.
Ici fait froid, il fait noir,
J'me mets dans des états pareils
Où quand j'm'endors faut pas m'voir,
Et qu'c'était comme ça la veille.
Je n'crois pas à vos histoires,
La pluie c'est pour les bouteilles.

Je te dirai un d'ces soirs
Que j'm'en vais au bout du monde.
Dès qu'j'aurai fini l'pinard
Je chant'rai comme un colombe
Qu'aurait fini sur l'trottoir.
Dès que les lèvres retombent
J'laisse ici le désespoir,
J'vais me saigner à coup d'bombe.

Je te dirai un de ces soirs
Que je m'en vais au bout du monde
Je te dirai un de ces soirs
Que je m'en vais au bout du monde
Je te dirai un de ces soirs
Je te dirai un de ces soirs

[Divagation] Les courants d'air - Page 39 21502010

"Ce que je préfère, ce sont tes "non ?" lorsqu'on te propose un "tu sais quoi ?" et tes "oui ?" après un "Louise ?" ; tu laisses traîner le son, les voyelles et c'est euphorisant, comme lorsque tu es petit et que tu joues avec un orgue. Ou lorsque tu te donnes de grands airs de reine en levant le menton et en regardant par en-dessous de profil, en étudiant tes mouvements - ou non, ils sont naturellement travaillés. Avec un air de sérieux ironique. Tu es théâtrale, lorsque tu mènes le jeu, lorsque tu sais quoi faire et que tu prends au dépourvu. J'ai l'idée si souvent, de toi sur les planches. Tu hypnotiserais la salle rien qu'en jouant des yeux et des mains, en les fermant gracilement et en faisant glisser un pouce le long de la première phalange de l'index. C'est transpi-chef-d'oeuvre et tu es terrible." - UFO.

C'est l'émotion par ici, ce soir. J'aime intensément l'être radieux. Les belles mélodies, la littérature ou le repos n'ont rien d'égalable. J'explique cela tout simplement parce que rien dans le monde, qui est le mien, n'est aussi brillant que lui. J'aime croire que certains de nos travers humains n’obéreront pas le futur. Quelques fois, il m'a donné l'envie de l'emmurer vivant, lui et son chat asocial, mais la complexité me plait davantage et toujours, j'y reviens. C'est mon épanchement sincère et public du mois de Mai ; c'est pour toutes les fois où tu m'as foutu la honte monumentale dans la rue en marchant volontairement comme un zombie.

Comme dirait Ramrod, il faut toujours finir sur une note gore.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

T'as le choix. Je te fous un pain, ou je sanglote dans tes bras ? Je te dis merci ou je te traite de salaud ?

Ya des nuits. Ya des nuits et des rêves étranges.

Y'a des jours étranges aussi. Où l'on se cogne sur des "Val, range ton canard !", des "piouu piouu" dès le matin, des cheveux bleus, des toilettes sèches, des massages magiques, des cueillettes de salicorne, des orages pleins de grêle en avril et des pêches miraculeuses en décharge.

J'les aime, si vous saviez combien je les aime !

Chromatique Nombre de messages : 442 Age : 30 Date d'inscription : 17/06/2010

Ah mince, ça c'est balot ! Avoir sa journée défense et citoyenneté le jour du bac blanc de Philo c'est quand même bête j'trouve.

Et d'ailleurs, une journée à manger des croissants puis des frites avant de regarder des chars, ça nous fait une belle jambe si jamais on a une guerre qui nous tombe dessus :Rolling Eyes

Dedicasse aux Bretons.
Appréciez ce qui se passe à 1'30 Très Heureux

"Je vais vous apprendre à m'aimer comme vous jamais vous n'avez pu aimer, au bord d'une falaise, dans l'éclair d'une pense, vous finirez par me haïr ; tandis que je couds des rêves, tandis que je couds des nuages.

Je vais vous apprendre qu'il existe des rafales de sentiments confus dans le tissu de vos espérances et puisque vous ne saurez pas m'oubliez, je vous apprendrai l'Éternité.

Ainsi ai-je rêve de vous enseigner la Vie. "

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