Le Parc aux Mille Essences [zone publique]

Cela faisait très longtemps qu'il n'était pas venu en Ter Aelis...encore plus en ces lieux. Malgré sa retraite forcé, il avait dû rejoindre sa famille lors de la mort de son défunt frère et pour soutenir la femme de celui-ci dans son deuil. Il c'était donc retiré une fois de plus en Ter Aelis...ne manquant toutefois d'aller saluer en personne l'homme qui avait prit sa place en tant que Président de la République et l'indéniable Richard Bowell...toujours à son poste...tel une vigile.

Et comme sa jambe semblait être de plus en plus capricieuse au fil des mois qui passait. Il c'était donc procuré une chaise anti-gravité...pour le soutenir quand il en aurait besoin. Mais maintenant, il se promenait tranquillement, avec sa canne dans le Parc aux Mille Essences. Rien n'avait vraiment changé depuis...se qui le ravissait beaucoup. La nuit était fraîche et les bruits des animaux nocturnes parvenaient à ses oreilles vigilantes. Tout était calme cette nuit, la sérénité régnait en maître. Il s'assit sur un banc étrangement confortable, se rappelant que leur installation était la conséquence d'une de ses mésaventure fâcheuse impliquant sa damné jambe droite. Dame Grendelor et Sir Nichiren l'avaient retrouvé dans un état pitoyable au beau milieu du sentier.

Il émit un léger grognement. Ces souvenirs embarrassant le mettaient mal à l'aise. Il les jeta dans un coin de sa tête et il ferma les yeux pour profiter de la fraîcheur de la nuit. Bientôt, le silence s'installera et Rumulus allait s'endormir doucement pour être ensuite emporter dans l'infinie univers des rêves et des songes.

Absorbée par son travail depuis des mois, Grendelor n’en surveillait pas moins le Parc dont elle avait la charge. C’est ainsi qu’elle repéra l’arrivée de Sephi. Souriant en se disant que l’elfe avait enfin quitter son refuge, la jeune femme se préparait à descendre le voir quand un appel de son directeur la retint. La présence d’un nouvel esprit la ramena à la réalité et lui rappela ce qu’elle avait l’intention de faire quelques heures auparavant : descendre dans le parc et discuter. Se levant, elle eut à peine le temps de faire trois pas avant qu’une douleur fulgurante ne lui déchire le ventre. Haletante, pliée en deux, les yeux à moitié révulsés, elle dut s’allonger par terre. De nouvelles heures passèrent avant que son état ne s’améliore suffisamment pour envisager de bouger. C’est à la nuit tombante que la présence de Rumulus la tira de sa léthargie.

Requinquée, libérée de son travail, la jeune femme put enfin se rendre dans son domaine. L’air nocturne était frais, parcouru des premières senteurs des primevères et autres crocus. Se relaxant le long du chemin, Grendelor sentit ses muscles des épaules se détendre, libérant la crispation qui s’y nichait depuis plusieurs semaines. C’était là le charme et le pouvoir du Parc, apporter paix et relaxation à ceux qui s’y aventuraient. D’ailleurs des 3 âmes qui s’y trouvaient, seule celle de l’elfe était encore éveillée. Glissant doucement une mélodie légère et joyeuse dans les songes des autres, la jeune femme prit la direction du dôme où se trouvait le peintre. Pinceau en main, il rêvassait devant le paysage tournant aux nuances gris-noir.

Tu as quitté ton atelier ? fit la jeune femme en s’asseyant près de Sephi. C’est rare. Manque d’inspiration ou bien je te manquais ? ajouta-t-elle d’un ton taquin.

De l’autre côté du Parc, Eliador et Rumulus souriaient dans leur sommeil.

Toujours allongé dans l'herbe, la nuit commençait à tomber.
Mais l'image était parfaitement fixé dans son esprit.
L'inspiration était là, toute prête, son pinceau tournant légèrement entre ses doigts.
Il eut l'impression d'une présence approchant, s'asseyant sur sa gauche.
Question l'attaquant directement, enfin attaquer, le taquiner légèrement.

Ainsi tu sais forcément quand nous sommes dans le coin ?
Et oui j'avais quelques envies de refaire ma source d'inspiration. Ce parc est plein de beauté.

L'elfe se redressa, prit une toile et commença à y étaler des couleurs.

Me manquer qui sait ?

Il tourna légèrement le regard en sa direction, sa main parcourant la toile instinctivement, dessinant forme et ajoutant les couleurs comme si cela paraissait d'un facilité déconcertante.

Dit moi, tu sembles quelque peu pâle, la journée fut difficile ?
En tout cas, une belle toile ne peut que remonter le moral.

Peignant les dernières lignes, ajoutant deux trois couleurs exotiques, il posa son tableau et l'examina profitant des dernières lueurs du jour.

Le Parc aux Mille Essences [zone publique] - Page 24 Wall-r11

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Hum! Pas mal ma fois. Mais à peine fini.

Combien de temps avait-il dormit? quelques heures tout au plus et pourtant il avait l'impression d'avoir dormit un mois entier. Il regarda autour de lui, remarqua que la nuit s'était véritablement installée. L'obscurité dans une sérénité envoûtante. Il se leva et s'empara de sa canne restée près de lui. Il débuta donc une longue marche lente et paisible dans le parc endormie.

Il avançait lentement, savourant la multitude de bruits nocturne qui s'était installé. Écoutant avec attention le cri perçant d'un oiseau ou la symphonie persistante de criquets. Sans compter les odeurs qui s’ajoutaient au tableau...celles des fleurs nocturnes c'étaient rajouté au lot...créant ainsi un mélange exquis rendant le n'importe quel fou de joie, ivre des odeurs du parc.

Il marchait en silence, perdu dans ses pensés sereine, respirant doucement, profitant du moment présent, de ce moment tellement tranquillisant.

Ainsi tu sais forcément quand nous sommes dans le coin ?

Avec un sourire espiègle, Grendelor hocha la tête.

A la vérité, si je le voulais, je saurais toujours où tu te trouves exactement. Mais je me contente de surveiller le parc, c'est bien suffisant.

Elle regardait Sephi peindre dans la pénombre. Les mouvements précis et instinctifs. Le processus de création l'avait toujours fascinée et elle pouvait passer des heures assise à observer les gens faire des choses. La jeune femme ne releva pas la remarque sur sa santé et se laissa portée par le ballet du pinceau.

Hum! Pas mal ma fois. Mais à peine fini.

Tu vas avoir du mal à la finir maintenant qu'il fait noir, non? Enfin j'ai bien entendu dire que les elfes voyaient très bien la nuit... cependant, moi, je la distingue à peine, fit-elle en se collant presque à la toile.

En vérité, elle exagérait. Les allées du parc étaient éclairées, dispensant une douce lumière même là où ils se trouvaient. Un peu en contrebas, une silhouette se découpa, marchant lentement. Reconnaissant Rumulus à sa canne, la jeune femme sourit. Déposant un baiser sur la joue de l'elfe, elle s'éloigna en disant.

Je te laisse finir tranquillement, à moins que tu ne veuilles nous rejoindre...

En quelques minutes, elle rejoignit Rumulus, l'embrassant joyeusement.

Dès qu’il vit Dame Grendelor s’approcher, l’ex-Président s’arrêta au milieu du chemin pour observer la Dame s’approcher de lui. Elle affichait un merveilleux sourire enjoliveur qui pourrait réchauffer n’importe quel cœur. Elle s’approcha de Rumulus si rapidement qu’il n’eut le temps de l’accueillir comme il se doit. Elle l’embrassa sur les deux joues si joyeusement que le pauvre ex-Président s’en retrouva fortement déconcerté pendant un instant…ne s’attendant certainement pas a cela. Il se reprit automatiquement en main et il afficha un de ses plus beaux sourire.

-Dame Grendelor, je ne m’attendais pas à vous revoir à cette heure si tardive. Je pensais être le seul à profiter des bonheurs nocturnes que procure ces lieux.

Laissant Gren partir, il regarda la luminosité des lampes, sa toile.
Décidant de la ranger et de la finir un jour peut être.
Il s'allongea dans l'herbe, entendant les bribes de conversation entre Rumulus et Grendelor.Il irait peut être plus tard. Pour le moment, il désirait contempler quelques peu les lieux.
S'évader dans toute cette beauté.

-Dame Grendelor, je ne m’attendais pas à vous revoir à cette heure si tardive. Je pensais être le seul à profiter des bonheurs nocturnes que procure ces lieux. [/color][/font]

Ho je ne voulais pas vous déranger, mais cela faisait si longtemps que je ne vous avais croisé que je n'ai pu résister au plaisir de vous saluer, fit la jeune femme, un rien gênée. J'ennuyais un autre nocturne, ajouta-t-elle d'un air espiègle en désignant l'endroit où se trouvait Sephi. Mais je ne vais pas vous embêter plus longtemps et vous laissez à votre promenade. Si par hasard vous avez envie de compagnie, allons boire un verre une fois à la taverne de Galvorn.

Avec un grand sourire et une dernière bise, Grendelor repartit sur les sentiers du Parc. Elle était de curieuse de voir qui était la troisième personne présente cette nuit. Se fiant à ses perceptions, la dame turquoise parcourait les allées d'un pas léger. Enfin, sous un arbre, elle aperçut une silhouette allongée. La jeune femme approcha doucement, veillant à ne pas déranger son sommeil. Accroupie près de lui, son esprit se tendit vers le sien, tentant d'appréhender qui il était. Des effluves magiques se dégageaient de l'homme endormi. Un mage donc. Il semblait rêver et elle put capter son prénom. Eliador. Cela ne lui disait rien. Hésitant toujours, elle finit par décider de voir s'il allait sentir sa présence et s'éveiller ou bien si elle allait l'abandonner au milieu des fleurs et rejoindre un autre de ses invités.

-Oh! Mais vous ne me déranger point ma chère! Toutefois, je serais ravie de prendre un verre en votre compagnie, peut-être un soir quelconque…mais en cette nuit…une promenade nocturne me fait du bien et j’irais ensuite rejoindre ma demeure…si elle est toujours debout.

Grendelor fit un signe de tête et s’éloigna tranquillement de lui. Rumulus regarda la Dame s’éloigner jusqu’au moment ou elle disparut de son champs de vision. L’ex-Président regarda ensuite le chemin devant lui et l’endroit ou Dame Grendelor avait désigné pour y signaler la présence d’un autre nocturne. Qui était-ce donc?

Il s’approcha avec curiosité, en prenant toutefois ses distances pour ne pas déranger le nocturne qui c’était certainement assoupi sous le clair de lune.

Les yeux dans le vague, se voilant par moment, l'elfe entendit légèrement quelques bruit de pas se rapprocher vers lui.
Les pas s'arrêtèrent, n'osant approcher de peur de le déranger.

Vous pouvez vous approcher. J'étais juste entrain de regarder le ciel, ces étoiles donnent moults inspiration pour mes peintures. J'aime bien m'en inspirer de temps en temps.

L'elfe se redressa légèrement, son pinceau tournant toujours distraitement dans les mains.

-Oh je ne veux pas vous déranger dans votre méditation artistique. je me sentirais extrêmement honteux d'être la fumée grise qui masque l'inspiration d'un peintre tel que vous.

L'ex-président s'approcha un peu, il s'arrêta près d'un tronc d'arbre et s'y installa confortablement en y déposant à ses pieds sa canne argenté.

-Mais si ma présence ne semble pas vous déranger je serais ravie de regarder les étoiles en votre compagnie, là d'ou je viens...elles sont masqué par la lumière des mégapoles labyrinthiques qui compose ma terre natale.

Apparemment la nuit était porteuse de songes très agréables. Le jeune endormi ne bougeait pas. Un peu déçue de ne pouvoir faire sa connaissance, Grendelor repartit sur les sentiers du Parc. Quitte à être éveillée à cette heure-ci autant en profiter. D'un pas vif, la jeune femme arpenta les allées, dérouillant ses muscles, s'étirant parfois. Bien qu'encore peu proéminent, son ventre commençait à la gêner et tirait sur son dos, qu'elle avait toujours eu fragile. Machinalement sa main se posa sur la peau tendue. L'enfant rêvait toujours et son développement semblait normal. Son énergie magique avait cessé de croitre et était de mieux en mieux contenue.

Rassurée par son examen, la jeune femme reprit son parcours, sur un rythme de promenade cette fois, inspirant à pleins poumons l'air délicieusement parfumé.

Restez donc, et profitez de cette vue magnifique.
En compagnie de quelqu'un, le ressenti peut même être partagé.

L'elfe se rallongea, plongeant son regard vers les infinis sphères brillantes.
Ses yeux se voilèrent progressivement, remplaçant la lucidité par une sorte de rêve.

La réalité de l'atteignait plus, son esprit s'envolait vers les cieux, espérant se rapprocher ne serait-ce qu' infimement des étoiles.
Plongeant dans une contemplation abusive, se perdant totalement hors du temps et de la réalité.

Rumulus resta assis près de l'arbre silencieux. Il observait le silence des lieux et écoutait les étoiles qui parsemaient la voûte céleste. Il resta un bon moment immobile avant de déposer sa nuque sur le tronc de l'arbre et observer la lune lézarder par les branches de l'arbre qui obstruait sa beauté. Il entendit quelqu'un sur le sentier. Pourtant, malgré qu'il n'ait pas broncher un seul poil de son corps, Rumulus savait très bien que c'était Dame Grendelor qui errait dans le parc, bienfaitrice des esprits endormies, ange guardien du sommeil de ses invités. Pourtant, le sommeil avait quitté l'esprit de Rumulus et celui-ci se décida fortement à contempler la voûte céleste, tel un admirateur silencieux respectueux de la beauté et de la majesté.

Il tenait maintenant sa canne entre ses doigts et celle-ci bougea d'un côté et puis de L'autre comme une balance, objet de la justice. Le pommaux d'argent de la canne brillait au clair de lune, créant ainsi un léger scintillement apaisant. Un criquet chantait au loin. Un oiseau inconnu émeta une plainte mélancolique. Une grenouille se plaignait du bruit de ses voisins. C'était d'une telle tranquilité que Rumulus émit un soupir de satisfaction, suivit de près par le rapprochement lointain des pas de Dame Grendelor. Elle prenait son temps, savoûrant la fraîcheur nocturne.

Le Maître elfe rêvait à quelques distances de là, semblant s'être perdu dans des rêves inaccesible que seul sa douce moitié pouvait atteindre. Rumulus émit un deuxième soupir, ses pensées se perdant au delà des étoiles, traversant le cosmos et les galaxies, se perdant dans les nébuleuses et les Amas d'étoiles, s'aventurant dans L'infinie universel, à la rencontre de Maître Temps...dans ses souvenirs, son passé, son présent et son futur.

"Le Parc aux Milles Essences"...il porte bien son nom,
lança sans précaution, notre étranger luron.

Tout juste sorti d'un bar, il déambulait là.
Songeur, perdu, hagard, il accéléra l'pas.

Oubliant les senteurs, plongeant dans son malheur,
Noyé, alcoolisé, soudain surgit Morphée.

Il allait s'étaler, dans la douceur du pré,
La nuit porte conseil, dur serait le réveil.

Toutes sortes de gens allaient et venaient dans le parc et de drôle de plantes se prenaient à pousser au milieu des prés. Ce fut la réflexion qui éclot lorsque Grendelor découvrit l'être étalé de tout son long. Curieuse et taquine, la jeune femme aux longs cheveux turquoises s'approcha, s'accroupit près de lui et le poussa du doigt. Un grognement lui répondit.

*Pas encore mort* se dit-elle avec un sourire malicieux.

Compte-tu dormir longtemps? Tu risques d'être arrosé au matin par les jets, lui fit-elle la remarque, ne sachant même pas s'il l'entendait.

Huit bonnes heures de sommeil, voilà qui vous requinque
Quel est ce soleil? Me lever? Qu'on me convainque!

Merveilleux souvenir, céleste et douce voix
Un conseil, un sourire, une bien bonne nuit ma foi!

Machiavélique Le Nôtre, arroseur arrosé
Après ces quelques vers, finit d'poétiser

Vapeur(e)s enivrantes m'abandonnant enfin,
Je reprends mes esprits, je reprends mon chemin

Chemina, cheminant, l'être reprit ses esprit et s'en fut dans les allées. Grendelor en resta un moment interdite. Haussant les épaules d'un air fataliste, elle le regarda partir, le suivant des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse. S'installant sur un banc voisin, elle s'abandonna aux rayons du soleil levant. Minute de quiétude.

"Aurais-je perdu l'esprit?"
Figé comme une tranche de jambon dans un aspic, le vent soufflant sur sa nuque rasé, le coeur battant, Hell s'apprêtait à faire demi-tour.

"Par quel miracle un être aussi charmant a bien pu sur moi porter son regard?"
Voilà une chose qui n'est pas sans rappeler de douloureuses expériences passées. Fallait-il chemin rebrousser, s'attarder ou choisir la raison et savoir la garder.

"Tu t'es conduit comme un rustre alors que ton coeur te dis je t'aiiiiiiiiiiime, il ne sait dire que çaaaaaa...La folie s'empare à nouveau de toi..."
S'agit-il d'un éternel recommencement, s'agit-il de rejoindre Antiochus qui plus amoureux qu'il ne fut jamais a pourtant bel et bien dû fuir Bérénice.

"Allons, tu es encore imbibé! Sot, que t'imagines-tu?"
Silencieux, troublé aussi sans doute, il arpenta le chemin de sa destinée et, s'assit sur Le banc...

"On verra..."

Le temps s'écoule parfois trop vite, le temps d'un battement de cils et tout disparait. Le Parc aux fleurs si différentes était toujours à la même place mais elle n'avait plus eut le temps d'y retourner à son plus grand damne. Il n'y avait pas de jardin là où la jeune fée habitait, et elle avait du restée enfermée pendant un moment dans sa chambre pour cause de santé défaillante. Pourtant cette fois elle avait décidé de faire le voyage jusqu'au fin fond de Sûl-nar pour profiter du printemps et des plantes rares fleurissant en cette saison.

Un seul pas dans la serre lui fit l'effet des meilleurs remèdes que l'on avait pu lui proposer. Mais ne voulant gêner personne en ces lieux, la jeune femme usa de son don d'invisibilité pour traverser le jardin. Au passage, elle humait les roses éclosent en effleurant les pétales à la robe de velour. Ses pas frêles et gracieux invisible pour le commun des mortels, la menèrent vers un arbre dont les immenses fleurs de magnolia lui assureraient une cachette parfaite. Même si ce n'était pas bien, elle avait faussé compagnie à son garde du corps et se glissa contre l'écorce rugueuse de l'arbre. En un temps record, l'habitante d'Aelis était logé au creux d'une branche à observer ce que le Parc avait à lui offrir.

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres.

Finalement, il avait fait demi-tour. Les yeux fermés, baignée par le soleil, Grendelor avait senti sa présence hésitante se glisser sur le banc.

Pas trop mal à la tête? Voix espiègle où perce un soupçon d'intéret réel. Je peux t'arranger ça sinon. S'étirant voluptueusement, révélant ainsi un ventre renflé caractéristique, la jeune femme posa son regard bleu sur son voisin de banc. Elle pencha légèrement le tête sur le côté, curieuse. Je m'appelle Grendelor, je suis guérisseuse, se présenta-t-elle avec un sourire.

Dans un coin de son esprit, une perturbation lui apprit l'entrée d'une nouvelle personne dans le parc, mais celle-ci se cachait. Ne ressentant pas de crainte, elle oublia ce détail aussitôt.

Quoi de plus gratifiant qu’une bonne marche dans le Parc de Dame Grendelor. Ayant passé sa journée à lire quelques textes dont le tout dernier de l’Amiral Syllas. Ce bon vieux Syllas…cela faisait beaucoup de temps qu’il ne l’avait vu et pourtant il était gardien en Ter Aelis. Un jour, il irait lui rendre visite pour discuter du bon vieux temps. Peu importe. Rumulus marchait tranquillement dans le parc, tentant à chaque fois de prendre un nouveau chemin et ainsi découvrir une nouvelle contrée qu’il n’avait pas explorée en ces lieux. Il s’arrêta un moment sur le sentier et il regarda tranquillement le soleil se coucher à l’horizon.

Il s’était toujours dit que les couché de soleil était toujours aussi magnifique dans le désert, mais pourtant ils étaient époustouflant au bord de la mer. Peut-être qu’à Atalantë les couché de soleil était beaucoup plus beau et gracieux. C’est complètement stupide. Un couché de soleil est pas définition beau et magnifique peu importe les lieux où Rumulus se trouvait.

L’ex-Président soupira doucement et continua sa promenade parmi les arbres et la végétation.

Il avait quitté le banc. Comme ça, après plusieurs heures passées, muet comme une tombe ou comme une carpe, au choix. Grendelor était partie depuis un moment quand un groupe de jeunes aelissiens lui grilla allègrement la priorité à droite piétonne instaurée par le paragraphe 7 de la loi Ramrod (ou était-ce Name Code?) pour la bonne circulation des humains sur voies non naviguantes...

Et ce fut plus qu'un drame...Hell s'en rendit compte, il était devenu vieux. Un des jeunes sacripans de la bande parlait un étrange dialecte : "Ca m'a grave méga motivé, lol kikoo Bestaa'." Grâce à sa grande culture, Hell l'identifia de suite. Il s'agissait du langage kikoolol.

Bande de barbares, se dit-il, avant de reprendre route. Les âmes damnées allaient entendre parler de lui et de la bande de fions incapables de respecter la moindre règle sinon celle de la rue ce qui est inacceptable on l'admettra. Et cela au regard des antécédents de blablablabla

En cette journée au temps mitigé, Tàranis profita d'une éclaircie pour sortir de l'auberge dans laquelle elle s'était réfugiée depuis quelques jours. Elle sortie dans la chaleur moite de la rue qui, malgré les pluies, restait toujours assez désagréables pour une amoureuse des neiges. Elle avait délaissé sa lourde cape et ses vêtements d'hiver et avait opté pour les habits de toile assez courant dans la ville.

Elle avançait un peu au hasard, une main derrière le dos, l'autre jouant avec une mèche de cheveux nouée en tresse. Quand elle découvrit devant elle l'entrée du Parc aux Mille Essences, un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.

Mes pieds ont choisis seuls la voix de la fraicheur.

Elle pénétra dans ce havre, s'amusant à taper dans un caillou qui trainait là tout en marchant.

Elle avait bien dû bifurquer déjà cinq ou six fois, suivit autant de lignes droites et changer de caillou vingts fois quand elle aperçu devant elle un homme marcher d'un pas énergique et visiblement assez coléreux. Elle le rejoignit en trottinant et se posta devant lui, tout sourire, marchant à reculons.

Hey! Bonjour Monsieur! Vous avez l'air bien fâché! Détendez vous, c'est plutôt paisible ici!

Elle jeta un coup d'oeil derrière elle pour vérifier que la voix était libre et qu'elle ne risquait pas de tomber ainsi retournée.

Le petit étang luisait face aux rayons du soleil et quelques nénuphars solitaires flottaient doucement à sa surface. Plusieurs arbres aux branches paresseuses se balançaient au gré de la brise fraîche. Rumulus regardait les quelques canards et huart (oui oui…des huart, étonnant le nombre d’espèce d’oiseau qu’il pouvait y avoir en ces lieux) pataugeant joyeusement dans l’étang. L’herbe ondulait lentement, caressé par le vent moqueur, irritant les insectes profitant de cette journée pour se réchauffer au soleil. Les pétales de fleurs d’un pommier tombaient gracieusement autour de lui, celles-ci emporté par le vent qui les faisait tournoyer dans une valse endiablé accompagné du pollen de quelques fleurs multicolore, finissant généralement dans l’eau. Il y avait aussi….

AAAAAAATTTCHOOOOOOUUUUM!

…l’éternuement monumental de Rumulus qui fit fuir les canards et les Huart, ainsi que les insectes encore plus irrité. L’ex-président prit un énorme mouchoir et le porta à son nez congestionné.

''Foutu pollen!'' se dit-il.

Et oui, allergie au pollen, de quoi gâcher le moment à déguster le paysage. En fait non, le jardin était trop beau pour qu’une simple allergie ne lui gâche ce moment enchan…

AAAAAAAATTTCHOOOOOOUUUUUM!

…teur. Enfin, il espérait en tout cas.

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