Le Parc aux Mille Essences [zone publique]

La course du temps à beau être ininterrompue, elle n'en est ai pas moins variable, accélérant et ralentissant celons un rythme obéissant à des lois étranges et complexes, héritage de la volonté possible d'un être supérieur ou de l'ordre chaotique d'un cosmos infini. En bref, c'est cette variance, celle qui permet de comparer deux durées aux nombres de toile d'araignée qui les sépare, qui nous fait dire que le temps passe trop vite où trop lentement.
Mais dans le cas présent, Exodus n'avait strictement rien à faire de ce genre de réflexion, émergeant tout juste de son sommeil. Il avait émergé de sa léthargie à l'entrée du Zeppelin Festoyant, la tête emplie d'image, de la vision d'évènements passé ou bien à venir, voir même en train de se passer. Tout ce bousculait dans sa tête, entre l'impression de la chute d'un corps d'une pile de gelé à la confirmation par son estomac du pillage d'un buffet dans le normes. Et puis il y avait un mot qui résonnait. Ou plutôt une suite de mot, se répercutant sans cesse sur la paroi de son crâne, répétant inlassablement et d'une voix presque murmurante:
"... Parc... à Sûl-Nar."
Incapable de se souvenir pourquoi le nom de cet endroit l'avait marqué à ce point, il ne pu se résoudre qu'à s'y rendre, sans quoi la voix le poursuivrait sans doute pendant des jours.

Suivant cette petite voix, il abandonna l'amarrage du Zeppelin pour se plonger dans la citée du désert, bouillonnante d'activité en cette soirée. Marchant d'un pas rapide, suivant les panneaux qui indiquait la localisation du Parc qui ne cessait de le harceler, il se permis tout de même de contempler les fontaines qui parsemaient Sûl-Nar, comble de luxe et de beauté au milieu d'un désert sauvage. Il se laissa distraire par les odeurs alléchantes du marché des épices lorsqu'il le traversa, admira les façade richement colorées des bâtiments, mais jamais il ne s'arrêta, obéissant à l'ordre qui lui martelait maintenant les tympans de sa présence.
Quand il arriva enfin devant l'entrée, le manteau sous le bras et le chapeau toujours vissé sur le crane malgré la chaleur, la suite de mot avait évolué, ajoutant à l'énigme une signification :
"...je m'occupe du Parc ici à Sûl-Nar."

Il ne cherchait plus maintenant un lieu mais bien une personne. Qui, il n'en savait rien. Mais une chose était sûre, c'est là qu'il ou elle devait se trouver.
Quand il pénétra dans le parc, ce fût comme s'il venait de prendre une claque. Si les arômes du marché aux épice l'avait séduit, le parfums qui émanait de ces lieux l'avait tout subjugué. Depuis combien de temps n'avait-il pas pris le temps d'admirer une nature aussi belle, ordonnée mais pas bridée, composé en centaines de bouquet de couleurs et de fragrance assortis. Sans réelle destination, il se mit à déambuler le long des allés, ravis à la simple vue de temps de plantes, aussi diverses qu'elles lui était inconnues.
Il finit par atteindre le bord d'un étang, agréable source de fraicheur où l'on pouvait sentir une légère brise. Légèreté, fraicheur, douceur... La voix se mit à résonner d'un seul coup bien plus distinctement, comme si l'atmosphère ambiante lui faisait écho. Un dernier mot restait hors de porté, la voix aurait plus hurler qu'il resterait inaudible. Il manquait...

AAAAAAAATTTCHOOOOOOUUUUUM!

L'éternuement, ponctué d'un accent québécois était si aisément reconnaissable qu'on le sentait presque accompagné de l'odeur d'épinette et d'érable. Pourtant, celui-ci prit tellement Exodus de surprise qu'il en perdit l'équilibre et s'affala dans l'herbe. Et par un miracle incompréhensible, ce coups de canon fût le déclic nécessaire. Ce n'était pas un mot.
"-Grendelor, je m'occupe du Parc ici à Sûl-Nar."

C'était un nom. Un nom qui l'avait marqué plus que les autres et qui l'avait guidé en ces lieux.
Sans ce soucier de la présence proche d'un habitant de la Belle Province, il resta étendue là, les bars en croix, à sourire comme un enfant avant de s'assoupir.

Quelqu’un était tombé dans l’herbe, il en était sûr. Son éternuement avait-il été si fort que celui-ci avait réussit à tuer quelqu’un? Évidemment que non, sinon…par le passé, tout son cabinet Ministériel y serait passé. Quoique…ça aurait été très plaisant que son Ministre des Finances disparaisse subitement dans une atroce…

''Non mais! Tu n’est plus Président…et on s’en fiche de ce Ministre, même si il te faisait chier grave il était tout de même très compétent.'' Se dit-il.

Rumulus émit un grognement comme pour confirmer ses pensés et il regarda le ciel. Après quelques minutes de contemplation, il se leva doucement, s’empara de sa canne et s’éloigna de l’étang en sifflotant légèrement et en...

AAAAAAATTCHOOOOUUUUMM!

Que de souvenir en cette ville du désert et son parc florissant, que de souvenir en ce pays dans lequel il revenait a se jour. Sa tenue de voyage sur le dos, il entra dans le parc, ses bottes soulevant des nuages de poussières désertique a chaque pas. Il s’engagea dans les allé du parc, inspirant les effluves de souvenir. Il alla se poser sur l’arbre qui avait vu le jour de l’union d’un aviateur et d’un chat. Il regarda, posé sur sa branche, le soleil se lever sur la terre aride du désert et les premiers rayons de soleil qui faisaient étinceler les mille fleurs du parc. Les yeux emplis par tant de beauté, une larme perla au coin de l’œil et s’écoula lentement sur sa joue avant de s’écraser sur le sol. Il ne put retenir plus longtemps le souffle qui essayait de forcer la porte close de ses lèvres et qui sortit dans un cri :

- Ter Aelis me revoilà ! Terre de merveille ! Terre de paix qui par ton souffle me souhaite la bienvenue ! Toi qui m'a accueilli jadis, aujourd’hui je reviens vers toi et tes longs bras oniriques !

Teysa sentit un pied das son dos qui exerça une pression suffisante pour le faire tomber dans la petite rivière située juste devant lui.

* Plouf *

La silhouette de son agresseur se dessina peu à peu sous les rayons filtrés du soleil, le personnage affichait un large sourire moqueur mais sympatique.

- Tu m'as réveiller d'une bonne sieste avec ton discours tout il est beau tout il est rosen elle est fraîche hein ? t'en as mit du temps dis moi, ça fait une payer qu'on m'a dit que t'allais revenir, c'est pas très ponctuel cher grand ange déchu de la pomme cidrée. T'auras prit ton temps !

Il se rapprocha du bord et lui tendit une main.

- re-Bienvenue en ces terres !

Teysa avait atterri la tête la première dans l'eau. en se relevant, il vit un Astriel goguenard qui lui tendait la main. Il lui répondit par un grand sourire et attrapa la main de l'ange, pour le tirer àson tour dans la rivière:

-Tu a raison Astrinouninouchet ça fait du bien de rentrer, et en effet elle est fraiche.

Après cela, il sorti de l'eau en riant, se posa au soleil pour faire sécher ses vêtements trempés et demanda au chaton ailé ce qu'il avait de beau à raconter par une si belle matinée.

Rumulus marchait tranquillement en sifflotant quelques chansonnettes qui avaient marqué sa plus tendre enfance…ou plutôt de son enfance qui ne se souvenait pas vraiment. En fait, il ne se souvenait plus de rien antérieur à ses 14 ans. Mais scientifiquement parlant…on se souvenait toujours de la musique…même en souffrant d’amnésie. Mais il ne savait que trop bien que son amnésie était liée de près ou de loin au décès de sa défunte mère et à la déchéance mentale de son père.

-''C’est bien dommage tout ça’'dit-il dans un murmure mélancolique.

Peu importe le passé, il savourait le présent avec délice et surtout celui passé dans les contrées magique de Ter Aelis. Il était content aujourd’hui, ayant délaissé sa chaise gravitationnelle depuis près d’une semaine et sa jambe droite n’avait eu aucune crise de caprice. Et puis, son allergie au pollen n’allait pas l’empêcher de venir en ces lieux! Il avait acheté un médicament très efficace contre les allergies au marché de la Cité. De quoi calmer ses éternuements dévastateurs.

Il regarda pensivement le sentier devant lui. Il avait envie de découvrir de nouveaux lieux en ce parc…il était sûr que des lieux secrets parsemaient à profusion ce parc enchanteur. Le nombre de fois qu’il était venu, ici…il en avait découvert de magnifique…mais il était sûr qu’il y en avait beaucoup plus. Partir à la découverte de lieux enchanteurs? Pourquoi pas? Il avait déjà l’habit idéal pour les expéditions. Un habit beige à la British coloniale et des jumelles au cou. On se croirait presque dans les Indes oriental. L’ex-président sorti du sentier pour s’enfoncer dans les méandres végétaux du parc, à la recherche du Royaume perdu de la l’infinie magnificence.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Depuis longtemps on lui parlait de la forêt aux milles senteurs. Depuis longtemps aussi Egorann disait qu'elle y passerait. Depuis longtemps, elle reportait ce moment. Mais n'ayant rien à faire, elle s'était dit que les arbres ne pouvaient pas lui faire de mal, et elle avait marché jusqu'à ces derniers.

La journée était lumineuse, et sous le couvert des arbres, la lumière prenait une teinte verte. La végétation était assez espacée, et quelques fougères s'élevaient paresseusement. Ici et là, quelques rochers étaient posés. Leurs contours étaient doux sous la mousse qui donnaient envie de s'y assoir. Au loin, on entendait un cours d'eau et quelques voix. Egorann et Nalimen, son renard, s'engagèrent vers le chemin accueillant qui s'enfonçait vers les profondeurs de la forêt.

Tout à coup, l'elfe sentit sa tête partir en arrière. Le noir s'installa devant ses yeux. Elle émergea assise, elle souleva les paupières craintivement, lentement. Elle grimaça sous le mal de tête. Elle avait l'impression qu'on forçait son esprit, qu'on essayait malgré elle de lui en volait une partie. Elle perçut un gémissement à coté d'elle. Nalimen, allongé sur le flanc, haletait. Sa fourrure rousse semblait s'assombrir. Egorann cessa d'y penser, car elle prenait conscience qu'un esprit étranger au sien remplaçait la parcelle qu'on venait d'arracher à son cerveau.

Wouah... ça fait... très mal.

Douleur affreuse... douleur affreuse...

Elle sursauta. Elle avait du s'endormir. Depuis quand une voix comme ça discutait avec elle dans son cerveau?

Egorann se releva de l'endroit ou elle était tombée, et, mécaniquement, elle s'épousseta. reprenant sa marche comme si rien en s'était passé, elle vit une personnes qui avançait dans un chemin parallèle à celui qu'elle foulait. Une fois au croisement, elle se tourna vers l'homme.

Bonjour. je suis Egorann. Et vous, vous êtes? Ce lieu est magnifique, n'est-ce pas?

Rumulus était perdu dans ses pensées lointaines quand soudain, une femme apparut subitement tout près de Rumulus, se qui le fit sursauter. Pourtant, il n’était pas facile de le surprendre de cette manière…ou bien était-ce une preuve que son corps et son esprit c’était maintenant habitué à l’absence de stress, d’angoisse, de nuit blanche et de décision difficile qui parsemait la vie d’un Président d’une République. On l’avait qualifié autrefois d’inhumain, peut-être devenait-il plus humain aujourd’hui? Une réflexion qui attendrait, puisque la demoiselle lui adressait maintenant la parole. Il se rendit soudain compte qu’il connaissait très peu de gens sur Ter Aelis, bien qu’il y soit depuis très longtemps. Il se faisait peut-être un petit peu trop discret.

-Je suis Rumulus, ex-président d’une lointaine République, j’ai pris ma retraite il y a quelques années pour me retirer en Ter Aelis. Et, effectivement, ce Parc est magnifique, je l’arpente depuis beaucoup de temps et pourtant je n’ai exploré qu’une infime partie de ces lieux enchanteurs.

La journée touchant à sa fin, Sephi prit la direction du parc. Quoi de mieux pour se reposer qu’un coucher de soleil dans une nature envoûtante aux milles parfums.
Il avait enfin un peu de temps pour lui, enfin …
L’elfe allait pouvoir partir tranquillement à la recherche des bribes de son passée, par des chemins inconnues des gens. Seul le monde imaginaire, son rêve, allait lui permettre d’essayer de retrouver son vécue.
S’enfoncer dans son imaginaire n’était pas chose aisé, et l’elfe n’en sortait rarement en forme.

Entrant dans le parc, par l’un des multiples hall de celui-ci, il s’engagea dans le chemin, pour le quitter rapidement, s’enfonçant dans l’herbe tendre parsemée de fleurs et de rare arbres aux couleurs étonnantes.
La chaleur étant quelques peu suffocante, l’elfe appela une légère brise d’air frais, adoucissant l’air, caressant son visage et le revigorant avant l’épreuve à venir.

S’étant suffisamment éloigné du chemin à son goût, l’elfe s’adossa à l’arbre le plus proche, respirant lentement, laissant la brise perdurer, le frictionnant légèrement par ses caresses froides. Sephi ferma les yeux, s’engouffrant dans un monde que lui seul connaissait, un monde d’évasion, aux vastes plaines et forêts entourés de monts enneigés aux sommets. Un vent glaciale soufflait derrière lui, ne restant que quelques secondes à regarder le paysage l’elfe partit en courant à la recherche de ce qu’il cherchait.

*La porte, voilà ce que je dois trouver, la porte du passée, celle qui m’emmènera dans mes souvenirs passées. *

N’ayant que peu de temps, avant que son corps physique ne s’affaiblissent de trop et ne puisse en supporter davantage, l’elfe prit pied sur un immense courant d’air qui l’emmena vers le nord, laissant ses yeux dévisager le paysage à la recherche de la porte. Plusieurs fois il descendit, croyant avoir trouvé la bonne, mais seuls les échecs se succédaient. Diverses portes, vers un futur ou un autre, qui lui étaient inaccessibles. Le peintre finit par s’enfoncer dans une forêt sombre, trop sombre à son goût et à l’image du monde qu’il avait créer. Impossible qu’une tel chose fut là par sa volonté, inconsciemment il savait qu’il était sur la bonne voie. Il pénétra alors au cœur de la végétation, et finit par trouver une légère remonté de roche entre de vieux arbres, contenant une porte de bois sceller. Les inscriptions y étaient à peine lisible :

A la recherche d’un passée perdue.

L’excitation atteignit l’elfe, enfin il allait recouvrer une partie de ce qu’il lui manquait, d’où venait-il, quelle contrée, quel monde …
Vivre sans passée, juste l’éveil en Ter Aelis, commençait à devenir dur pour l’elfe, il avait besoin de savoir.
S’asseyant en face de la porte, sephi appuya ses deux mains contre le battant, il laissa couler son esprit à travers les filets d’airs qui parcouraient les fissures du montant et de la porte. La traversé lui semblait longue, lorsque enfin il aperçut au loin une lumière flashante …

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Je suis Rumulus, ex-président d’une lointaine République, j’ai pris ma retraite il y a quelques années pour me retirer en Ter Aelis. Et, effectivement, ce Parc est magnifique, je l’arpente depuis beaucoup de temps et pourtant je n’ai exploré qu’une infime partie de ces lieux enchanteurs.

Qu'une infime partie... Quelle taille ce parc fait-il exactement? A vrai dire, moi je viens à peine d'y entrer, je n'en ai donc aucune idée.

L'elfe, songeuse, invita Rumulus à la suivre sur le chemin. Côte à côtes sur le sentier qui serpentait entre les arbres, ils arrivèrent devant un ruisseau. Nalimen, d'un roux presque marron, s'assombrissait toujours.

C'est fatiguant, président d'une république?

Qu'une infime partie... Quelle taille ce parc fait-il exactement? A vrai dire, moi je viens à peine d'y entrer, je n'en ai donc aucune idée.
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-Je ne sais pas. Apparemment, il est gigantesque. De l’extérieur il paraît petit…mais à l’intérieur…on se croirait dans un nouveau monde.

Il suivit tranquillement Egorann sur le sentier tout en contemplant, silencieux et pensivement, la nature.

C'est fatiguant, président d'une république?

-Oh que oui! Le stress et l’angoisse sont en permanence dans votre esprit, vous vous souciez de tout et de n’importe quoi. Vous avez des décisions difficiles à prendre et on vous réveil très souvent en pleine nuit. Vous devez vous déplacer souvent pour des rencontres diplomatiques qui sont parfois d’un ennuis meurtrier, mais aussi vous devez diriger des militaires et leur donner des ordres qui auront un impact flagrant sur notre propre sort…mais aussi de tout vos citoyens. Et puis…il y a les éprouvantes élections présidentielles que j’ai gagné une bonne dizaine de fois…ce qui m’a porté au pouvoir pendant 40 ans. Et entre ceci…j’ai un peu abusé du Brandy et du porto pour calmer mes nerfs et ma vie personnelle ne se résume pratiquement à rien…pas de femme…ni d’enfant. Je me demande pourquoi suis-je devenu Président…mais de toute manière…c’est du passé…et je suis à ma retraite.

Sa vie de président n’était rien comparativement à son enfance dont il ne se souvenait pas à cause d’amnésie, de sa mère morte tragiquement et de son père rendu fou à cause de sa mort. Et puis, ses 15 ans dans l’armé et ses 10 ans dans les Services secret…se n’étaient pas de tout repos. Au moins, il pouvait maintenant profiter de la vie.

Un peu plus tôt...Astriel entra dans le parc, comme il l'avait fait il y de nombreux jours, trop pour valoir la peine d'être compté, tant de temps d'absence lui arracha une pensée de méancolie qui s'effaça tout aussi vite qu'elle était apparu. Il s'étira de tout son long et de tous ses membres de manière féline, égal à lui même.

En ces temps plus estival, il faisait une chaleur bien insupportable dehors, et pourtant cela n'affectait presque pas l'enceinte du parc bien protéger de ses coupoles transparentes. Tout au plus y avait-il quelques degrés de plus, et à vrai dire, la faune et la flore s'en accomodait très bien. Elle avait connu bien pire.

Tout en se baladant, il avait rencontré Teysa, ce qui était plus qu'étonnant. Ils discutèrent de leurs escapades, aventures et mésaventures tout en se promenant dans le parc en pleine ébullition de vitalité. Entre le bal aérien des oiseaux, leur chant mélodieux ou agaçant, les courses poursuites des quadripèdes et la valse des insectes volants, la mélopée des lieux amplissait de sérénité et d'un bonheur chaleureux le coeur de l'ange.

Et au bout d'un nombre incertain de pas, ils tombèrent sur Rumulus en train de discuter avec la petite Egorann.

Approchant, l'ange avait curieusement, toujours égal à lui même, écouté leur conversation.

- Bonne journée n'est-ce pas ? Bonjour, Egorann, en lui baisant la main, Rumulus, lui serrant chaleureusement la main. Vous aussi vous profiter du beau temps qu'offre le parc. Ah, oui, pour vous répondre franchement, ce parc est assez grand pour demander plusieurs centuries pour tout en connaître, et encore, tout ne fait que changer au fil du temps. Revenez demain au même endroit, il ne sera plus le même que la veille. il marqua une courte pause pour reprendre, Vous étiez président ? me voilà devenu moins bête à présent, je n'en savais que trop rien.

A l'entrée du parc, Grendelor tendait une grande banderole colorée. Sur celle-ci on pouvait lire

Citation :: GRAND BARBECUE ANNUEL
du Parc aux Mille Essences

Barbecue communautaire : chacun apporte un petit quelque chose (à manger, à boire, de la musique... et surtout de l'ambiance)

Venez nombreux

La jeune femme descendit de son échelle lentement, son ventre proéminent la gênant. Elle recula de quelques mètres et contempla son oeuvre. Satisfaite, elle rentra dans son bureau afin de préparer quelques tracts à distribuer.

[hrp] Le BBQ aura lieu du vendredi 31 juillet au dimanche 8 août[/hrp]

La distance restante disparaît à toute vitesse, l’elfe se retrouva soudain au cœur de la lumière éblouissante, pendant un court instant. Immédiatement, une noirceur totale l’entoure remplacement la lumière.
Commence alors une danse infernale de silhouettes autour de lui, ombres du passées, souvenirs lointain cachés dans les tréfonds de son âme. Peurs, joies, rêves , angoisses tout se mêlaient dans ses souvenirs.
Le plus dur commençait, il fallait retrouvé ceux voulues parmi cette multitude et le temps se comptait. Il sentait son corps s’affaiblir, avec la dépense d’énergie et le temps passant.
Mais chercher l’inconnue n’est pas simple, Sephi sonde les silhouettes, essaie de reconnaître tout indice d’un souvenir de son pays d’origine, de ses origines, seuls des vagues d’habitants d’ Aelis passent devant ses yeux, des moments de joie, quelques échecs, et des passages tristes mais rien d’important.
Il continue de s’enfoncer dans les profondeurs, s’éloignant de la lumière signalant la porte de passage, sa tension monte, son rythme cardiaque s’accélère, les silhouettes deviennent de plus en plus inconnue, un bateau quittant un rivage, il s’approche…
Puis il se voit, fuyant quelque chose qu’il ne distingue pas, mais les visages qui l’entourent sont horrifiés, apeurés.
L’elfe hésite, doit-il en chercher un plus ancien ou celui-là suffira-t-il. La peur de remonter plus loin, pour voir le reste est là, et surtout tiendra-t-il suffisamment longtemps, son esprit résistera il à ce qu’il va voir …
N’ayant que peu de temps, l’elfe se décide et s’immerge dans le souvenir …

Un éclair de lumière, et son esprit se retrouve à courir à côté du garçon qu’il était à l’époque.
Il entendait nettement les bruits de l’environnement l’entourant, ainsi que le souffle saccadé du garçon, et un grondement s’abattant sur le sol, à rythme régulier. Des bruits de pas se faisait entendre aux alentours, mais l’abondante végétation de feuillus l’empêchait de distinguer nettement les auteurs de ces bruits.

Le souffle saccadé continuait, la peur sur les traits de l’enfant était clairement marqué, au loin l’orée du bois se distinguait au loin et une brise fraîche commençait à se sentir, la mer ne devait pas être loin.

Soudain, il sortit à l’air frais, l’esprit de Sephi le suivait tentant de distinguer ce qui se passait autour de lui, à quelque mètres, un elfe adulte sortit des bois, tout habillé de gris-bleu, de long cheveux argenté.
Tournant la tête il aperçut le jeune elfe, il lui cria quelque chose dans une langue que Sephi ne parvint à saisir, il crut juste comprendre, qu’il devait avoir un autre nom étant jeune.
-Afenor, avait crié l’elfe dans un flot de paroles incompréhensibles, et l’enfant s’était retourné à ses paroles et avait rejoint son aîné.
Tout autour d’eux quelques elfes les rejoignaient, tous avait la terreur imprimé sur leur visage.
Il ne restait que deux trois jeunes, les prenant à part il leur parla rapidement, comme une incitation à la fuite, puisque les jeunes se retournèrent tandis que les quelques adultes sortit des bois se lançait dans une incantation, Sephi reconnus les paroles, les mêmes qu’il utilisait inconsciemment lorsqu’il appelait à lui les forces de l’air, une immense dépression se formait au niveau des elfes tandis qu’au devant d’immenses bourrasques faisaient leur apparitions, balayant les abords de la forêt, alors que le martèlement se rapprochait.
Ils allaient bientôt surgirent, Sephi se demandait toujours qu’elles étaient ces choses ou ses hommes qui inspiraient tant de craintes à son peuple.
Les trois jeunes reculaient lentement, comme si aucun d’eux ne voulait fuir, Sephi put alors voir toute la puissance de la magie qu’il croyait maîtrisé, une véritable tempête naissait balayant la forêt sur son passage,
Pourtant au loin, quelque chose de puissant semblait empêcher la magie de progresser, la retenait puis la déviait sur les côtés. Vu le tremblement que répercutait le sol, les quelques hurlements éparses des ennemis laissait présager le pire, seuls quelqu’un avait du subir les dégâts de l’air.

Ils arrivaient, Le peintre avait le sentiment, qu’il allait enfin savoir ce qui s’était passé et qui était responsable de sa situation actuelle et de l’absence de souvenir de son passée, son nom, son histoire, …
La peur l’envahissait alors que les meurtriers de sa famille n’allait plus tarder à paraître.

Le corps du peintre, faiblissait à vue d’œil, seul le tronc sur lequel il était adossé l’empêchait de finir allonger sur le sol, ses membres tremblaient, sa peau palissait, il fallait vite que l’esprit réintègre le corps, il ne lui restait que peu de temps, avant de sombrer dans les eaux noirs du sommeil, et les portes de la mort, semblaient s’ouvrir doucement attendant impatiemment de pouvoir se régaler de cet esprit.

Elle n'était pas plus tôt rentrée dans son bureau qu'une alarme retentit dans son esprit. Quelqu'un de proche était en danger. Sondant le parc, Grendelor repéra Sephi, dont l'âme semblait s'éloigner rapidement. Il n'y avait pas de temps à perdre. Le localisant avec précision, la guérisseuse se téléporta près de l'elfe. Elle eut un instant de vertige en arrivant, sa grossesse lui pompant beaucoup d'énergie. La jeune femme posa une main fraîche sur le front du peintre, pâle et tremblant, appuyé contre un arbre. Sans pénétrer trop avant dans son esprit, elle perçut qu'il était plongé profondément dans ses souvenirs, vivant une histoire dont l'horreur se reflétait sur son visage. Si loin était-il que son corps faiblissait.

N'osant intervenir pour rappeler l'esprit de Sephi tant qu'il était en quête, Grendelor se concentra sur son corps. Fouillant fébrilement dans son sac de guérisseuse, elle en sortit une fiole dorée, contenant un mélange fortifiant. Avec délicatesse, la jeune femme entrouvrit les lèvres du peintre et versa quelques gouttes de la mixture dans sa gorge. Par réflexe, celui-ci déglutit. Les tremblements diminuèrent. Quelques couleurs revinrent sur les joues de l'elfe. Elle pouvait soutenir son corps pour donner du temps à son esprit pour revenir. Ce qu'elle ferait du mieux qu'elle pourrait. Fermant les yeux, la dame turquoise alimenta le peintre en énergie, un flux régulier mais minimum, juste ce qu'il fallait pour qu'aucun ne dommage ne se crée, sans pour autant mettre en danger la jeune femme qui pourrait soutenir ce don pendant plusieurs minutes.

Reviens Sephi, murmura-t-elle doucement.

Une immense explosion retentit, suivit d'un craquement sonore, brisant littéralement les violents courant aériens créer par ces aïeux.
De vastes éclairs se mirent à craqueler l'ensemble de la barrière de protection. A la lueur de ses zébrures L'elfe aperçut ses ennemis, monstres sortit des vieilles légendes, et conduite par une horde de barbares inhumains, seul leur silhouette leur donnée un aspect d'homme.

Les éclairs vinrent à bout de la tornade protectrice, les jeunes qui avaient commencé à fuir ne subir pas l'assaut.
Seul son fantôme du passée reçut un choc électrique dans la tête.
Tombant inconsciemment il fut emmené par ses camarades à l'abri fuyant le danger.
Laissant ses horreurs se repaitre de leur victoire. Croyant quel était acquise totalement.

Son esprit s'envolait, ses forces s'amenuisaient, il ne tiendrait pas le voyage de retour, il commençait à le sentir ...
Puis, l'espoir revint, quelque chose, quelqu'un alimentait son corps en énergie, tout juste suffisante pour lui permettre un retour.

Regardant partir son corps transporté par de jeu,es elfes, il laissa son esprit s'envoler et retourner dans le tourbillon de souvenir. Le tout recommençant à affluer autour de lui, faisant le vide il parvint au prix d'un effort plutôt violent à retrouver sa porte d'arrivé.
Le retour s'annonçait délicat, on ne revenait pas comme cela des rêves passés, les fissures se fermaient commençant à bloquer tout espace de sortit pour son âme.

Son esprit accablé par les visions d'horreur, le sentiment de tristesse n'était plus apte à se diriger, il se sentait plongé dans une sorte léthargie, l'envie de dormir là, maintenant, lui semblait excellente, quoi donc qu'un repos mérité pour ensuite pouvoir retraverser. Ses yeux commencèrent à se fermer, sa respiration s'affaissa.

Extérieurement, hormis une vague pâleur mortelle qui commençait à le recouvrir, le corps de l'elfe semblait détendu, entrant en phase de repos, mais qui s'annonçait perpétuelle ...
Grendelor se tendit, renouvelant son appel, d'une voix où le désespoir commençait à percer ...

-Sephi reviens, reviens

Écho prolongé, résonant dans la moindre des cavité du corps de l'elfe comme un appel à ne point oublié. Une parcelle de cet appel lointain pour l'elfe franchit la fissure et comme un aimant l'y entraina le réveillant, le brusquant, le forçant à agir, se dégager de ce piège mortel qui lui apparut dans son immensité.

La porte sombre réapparut, l'odeur des arbres vieux de plusieurs millénaires redonna de l'entrain à l'elfe, qui laissa son esprit coulé, rejoindre sa véritable place, au sein même de son corps, qui commençait à arriver à terme. Les couleurs revenant progressivement, mais ne pouvant empêcher ce teint pâle de rester, formant de grandes cernes blanchâtre. Laissant graver sous ses yeux l'empreinte même de la mort.
L'elfe ouvrit les yeux, la nuit étoilé l'apaisa quelques peu, il laissa son regard dériver autour de lui ...

Enfin il ouvrait les yeux. Un immense soulagement envahit Grendelor qui caressait doucement les cheveux de son ami, le laissant reprendre tranquillement conscience. Il était faible et pâle, mais plus en danger. Son voyage l'avait marqué, aussi bien physiquement que psychiquement. A jamais changé par les souvenirs qui étaient remontés.

Fredonnant un chant calme, Grendelor continuait à alimenter le peintre en énergie. Au sortir de son rêve, il ne fallait pas le brusquer mais le maintenir éveillé était indispensable pour que son âme ne reparte pas de ce corps mal en point. Alors de temps en temps la guérisseuse lui parlait, doucement, comme exprimant ses réflexions à voix haute.

Tu ne devrais pas faire ce genre de chose tout seul, tu sais.

La nuit les enveloppait de son manteau étoilé, couverture céleste froide et sereine.

Il va finir par t'arriver quelque chose à force d'utiliser des pouvoirs que tu ne maîtrises pas complétement.

L'elfe avait toujours son regard perdu dans l'immensité du parc, mais au moins il était toujours là.

Indécrottable solitaire. Ne comprendras-tu donc jamais que les amis sont là pour ça?

Le chant s'enfla légèrement, plus énergique. Dans le corps du peintre, le flux qu'envoyait Grendelor s'amenuisa. Ses réserves correspondaient à celle d'une grosse fatigue. Certes il n'irait pas danser mais au moins il pourrait marcher.

Que ferait-on sans toi? Et surtout, que ferais-je, moi?

La voix qui lui parlait lui semblait n'être qu'un lointain murmure incompréhensible.
Bien que sortit de souvenir, son esprit n'en était pas moins touché, les images revenant maintenant sans cesse.
Flash incessant perturbant les sens, bien que physiquement l'elfe était capable de se lever et de se trainer lentement. Ces flash l'empêchait de se lever, le hantait complétement lui fermant la vue au monde autour.
Il devait se débarrasser de cela, et s'en occuperait plus tard. Il devait avant tout récupérer.

Se laissant allez, contre le sol, il ferma les yeux et amena à lui des rêves calmes et heureux qui l'apaisèrent lentement, éloignant les atrocités de ses pensées actuelles.

Il entendit tout juste les derniers qu'elle prononça, plus distinctement que les murmures précédents qui lui avait semblé lointain et sans importance. Ouvrant les yeux, son regard tomba sur Grendelor, qui semblait s'inquiéter de son état. Le peintre réussit à adresser quelque mots dans un murmure qui devait être à peine compréhensible.

-Merci pour l'aide, j'aurais put y rester sinon.

Avec un léger sourire, il plongea dans un demi-sommeil. Rongé par le remord, il n'aimait donné du soucis aux autres, et ne supportait de les voir triste par sa faute ou de les inquiétés comme c'était le cas. Continuant de sombrer il ajouta quelque derniers mots.

-Désolé de te causer tant de soucis, j'y penserais une prochaine fois, à allez vers les gens.

Teysa se reposait tranquillement dans les brumes oniriques de son pays, en fumant posément une pipe. Lorsque brusquement il sentit une intrusion dans son pays un être n’avait rien à faire là et le pays se défendait. Il s’approcha du tourbillon de rêve qui enveloppait la personne, au comble du désespoir il reconnut son confrère lunaire, le pays était devenue incontrôlable et Teysa ne le tenait plus en main… il était impuissant et désespérer quand il entendit une voie qui protégeait Seph de ses rêves… une lueur d’espoir… un halo de lumière entra en Seph, et il Le vie reprendre de l’énergie et ressortir de se monde… Teysa le suivit et se retrouva dans le parc en compagnie de Seph et Grendelor en train de parler, Seph encore sous le choc…

- Et bien ! Ne put s’empêcher de dire Teysa. Il faut faire attention où on se promène mon bon Séphi… que venait tu faire chez moi… m’offrir un verre peut être… dit moi tout je veux savoir.

2 personnes autour de lui, plus qu'il n'en voyait souvent, et son confrère Teysa. Ainsi c'était lui qui l'avait suivit dans son monde, cette présence qui l'avait dérangé un court instant, lui avait donné une frisson, vague d'effrois qui était rapidement disparut.
Aux paroles qu'il prononça l'elfe arracha difficilement un sourire ... Prenant sur lui, il se redressa s'asseyant légèrement.
Il ajouta d'un ton un peu brusque sans doute.

- Dit moi, depuis quand mes souvenirs t'appartiennent-ils ? Depuis quand sont-ils chez toi. Mais si j'avais sut que tu y étais je serais d'abord passer te voir.
Quand à ce voir ce que j'y faisais, le mystère restera, j'en ai bien peur pour vous.

Sephi avait l'impression, que ses faits et gestes auraient dut être expliqués. Il retournerait là bas, plus tard, quand le temps serait venus, en calculant mieux ses risques. Mais sans doute seul encore, il devait encore apprendre seul avant d'accepter une quelconque aide. Il sentait qu'il devait être seul pour comprendre même si cela comportait, un nombre de risques important.

- Mais un jour, tu sauras certainement, mais que quand je l'aurais décidé. Aujourd'hui n'est pas encore venus le temps des déclarations. Car il clair que toi en tout cas tu caches pas mal de choses de concernant, pour m'avoir retrouvé dans ce chaos et suivit après ... ajouta-t-il en s'addressant à Teysa.

Il se laissa allez de nouveau contre le sol, inspirant l'air frais de la nuit, tantant de recouvrir suffisamment de fraicheur pour pouvoir marcher.

Teysa scruta attentivement Seph comme si il pouvait, par la seul force de son regard, avoir la réponse a ses question. Certes il avait des secret comme tout le monde, mais ses secrets étaient gardés par sa solitude. En vérité il ne refusait pas de les dires, mais qui voudraient écouté les banalités, des histoires de famille d'un semi-truc-machin semi-bazar-bizarre. Il se contentait de faire un grand sourire avant de répondre:

- Tu sait... seul les menhirs refusent de voir quand ils ont besoin d'aides, même sans nous dire le plus profond de ton bazar qui se cache dans ta tête, il doit y avoir un moyen pour nous de t'aider... histoire que tu ne meure pas...

La un cour silence s'installa, Teysa avait toujours son sourire figé sur le visage, il repris la parole avec une voie plus sombre, qui donnait a son sourire quelque chose de dérangeant:

- Et tu parle de mes secret... mais si je les gardes, c'est qu'il sont dangereux pour ceux qui les connaissent... "Mais justement c'est sa qu'est drôle voyons mon petit Teysa"...

la voie qui venait de sortir de la bouche de Teysa semblait lui répondre, elle avait un ton emplie de haine, de cruauté et une pointe de décadence malsaine suintait derrière

-Désolé de te causer tant de soucis, j'y penserais une prochaine fois, à allez vers les gens.

Moui, je n'y crois pas un instant. Je vais être obligée de te surveiller comme un jeune elfe curieux. Ajouta la jeune femme sérieusement. Un petit sourire de soulagement s'était toutefois dessiné, détendant ses traits inquiets.

C'est sur ces entrefaits qu'apparut Teysa. Grendelor avait peu croisé ce jeune homme sombre mais il ne lui avait jamais paru dangereux. Sa conversation la laissa quelque peu perplexe bien qu'il lui sembla avoir entendu parlé que Teysa avait une grande influence sur le monde des rêves. Ce qui la fit vraiment réagir fut bien sûr la seconde voix qui s'exprima par sa bouche. Les personnalités (et les âmes) multiples étant légions en Ter Aelis, elle ne fut pas vraiment surprise. Simplement, celle-ci semblait, elle, inquiétante. Aussi intervint-elle avec douceur.

Evidemment. La plupart des secrets sont dangereux. Soit pour leur propriétaire, soit pour son entourage. Cependant, avec de l'aide, certains peuvent être désamorcés. Son regard glissa vers Sephi avant de revenir sur Teysa. Tu nous présentes au charmant jeune homme qui parle par toi?

Sa voix était devenue espiègle, essayant de désarmorcer tout conflit. Sephi n'était pas en état et elle-même n'était pas en grande forme avec toute l'énergie qu'elle lui avait transmis. Son dos lui tirait et l'enfant s'agitait.

Le froid l'envahis soudainement à l'intonation de la dernière phrase prononcé par teysa.
Ce n'était pas lui, impossible, cette sonorité, cet accent lui rappelait vaguement un souvenir.
Incapable de l'assimilé à quelque chose le peintre n'était guère rassuré.

Son amis n'était plus lui même, quelque chose de sombre régnait derrière cela.
Une lueur rougeâtre semblait émaner des yeux de son confrère, accentuant le ton de la voix, comme un présage de mort lointaine mais s'avançant lentement.

Reprenant une légère contenance l'elfe, se calma, et ajouta deux trois mots à la tentative de Gren d'apaiser la situation.

- Cette voix ... Je crois l'avoir déjà entendus ... Qui peux tu bien être, pour paraitre aussi malfaisant ...

Ses pensées dérivèrent quelques souvenirs luire venant en mémoire. Un plus clair que d'autre une voix rauque le mettant en garde, une voix qu'il ne connaissait que trop bien. Impossible de retranscrire ses paroles il les entendait, mais ne les comprenait plus ...
S'enfonçant dans ses pensées, il se concentrait, il voulait réentendre cette voix, qui lui manquait tant ...

* Un peu plus loin et un peu plus tôt *

Astriel finit par laisser Rumulus et Egorann après une conversation enrichissante, il n'autait pas penser en apprendre autant d'eux. D'ailleurs il se sentait bien bête d'avoir sans s'en rendre compte, sous-estimé le vieillard et sa toute prestance. Il était, est et resterait un être à part vis àvis de ses congénères. L'ange se dit qu'il irait surement le revoir pour discuter un peu plus. il voyait le personnage ainsi, un puit sans fond de connaissance, et sa curiosité ne pouvait que se lécher les babines d'avance.

Il reprit sa petite promenade dans le parc et fit inconsciemment attirer vers un chemin particulier. oui particulier car celui-ci le menait vers plusieurs essences qu'il connaissait, dont une particulièrement. Et perdu dans ses pensées, il traversa un petit bosquet de pins, puis une rivière limpide, pour finir sur le mont d'une petite colline toute tapisser de vert et de boutons colorés. Et tandis que la brise aimait à faire dodeliner les paquerettes et autres coquelicots encerclées de violettes, il aperçu Grendelor au chevet de Seph' et d'un Teysa retrouvé. Il se demandait par où il était passé le bougre, voilà qu'il partait aussi discrètement que lui maintenant.

L'ange entreprit la descente après avoir déployé ses ailes, survolé le sol était aussi bien plus rapide que grisant. Et c'est en douceur qu'il reposa les pieds sur terre à quelques pas de la petite troupe.

Seph' n'avait pas l'air en grande forme tout comme Grendelor tandis que Teysa lui inspirait une certaine confusion.

Ne sachant trop que faire devant eux, il n'eut rien trouver de mieux qu'un regard silencieux, interloqué et inquiet.

Devant l’assaut de questions et de regards, Teysa ne put s’empêcher d’éclater de rire. Puis il les regarda tous d’un regard sombre :

-Messieurs dame je vous présente à tous un éclat de mon âme… Ouji Ketsueki.

- Un éclat de ton âme !? Mais, misérable insecte, c’est toi qui danse dans la paume de ma main pour te sortir de mon étreinte…

Il lança un regard dément a l’assemblée autour de lui puis, dans un rire à glacer le sang d’une cheminée, il dit :

- Et vous misérables cloportes vous n’êtes que des ombres devant moi…

Il disparut un instant avant de se retrouver derrière Grendelor, une main sur sous le menton de l’elfe il s’approcha doucement de son oreille avant de susurrer en se léchant les babine :

- Je suis le marionnettiste de vos destins pauvre créature… son visage se figea, …. Arrête… laisse moi… je suis le roi….

- Désolé pour cet interlude…

Teysa s’inclina devant la dame et lui baisa la main…

- Excusez moi encore ma dame… il se releva, quelques restes de mes ascendance paternel je suppose que j’ai cela de naissance… il eu un sourire gêné, encore désolé de vous avoir imposé ça…

Il s’assit alors à côté de Seph et lui posa la main sur l’épaule, il lui fit un sourire et une brume bleu vert sorti de sa bouche… Seph entendit alors dans sa tête une pensée « ne t’inquiète pas confrère, je reste avec toi ».

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