Gourmandises et Friandises / Malices et Facéties [zone publique]

Bon réveil en cette fin de matinée, lever de rideau ensoleillé, quelques nuages blancs immaculés, bonne journée en perspective, pour ses débuts en tout cas. Un petit déjeuner rapide, une douche et Astriel appela Schaft mentalement, par télépathie, pour savoir où celle-ci se trouvait, il lui avait réserver une petite surprise.

- Schafton ? Tu dors ? Où es-tu ? *

Schaft failli déraper sur la piste de danse de sa taverne. Décidément, elle ne s'y ferais jamais à être appellé par télépathie.

*Aloooooooooooooors... comme papa me l'a enseigner ...Je me concentre et je repond*.

-Miaou ? Chaloute papa. Je viens de me lever, je prenais mon ... bol de lait. Et la j'ai vu que j'avais plus de lait alors j'ai été voir Henri.*

Convainquant ? Hmmmmm. Mademoiselle Koneko a déja fait largeùment mieux ...

- Oh je vois; et bien quand tu seras prêtes, que dirais-tu d'aller farfouiller parmi les malices et facécies, ou heu tu sais le magasin avec des bonbons et tout là, j'ai oublié son second nom...heu...tu peut m'aider ? Tu sais le magasin sur Wilwarin ?

*Magazin ? Bonbon ?*

Deux mots clé qui démarrait automatiquement l'ordinateur Schaft, même apres une nuit blanche à se livrer à la déesse de la musique en plein Galvorn.

-Vrai ? Tu m'emmene au magazin de Tobine ? On va a Gourmandise et Friandise pour de vrai de chez vrai ? Je pourrais avoir une sucette ?
- Bien spur, plusieurs si tu veux. On verra là bas.

Tout en répondant d'un air enjoué a son ange de père (c'est le cas de le dire), Schaft farfouillait parmis les affaires qu'elle avait toujours à la taverne, dans le comptoir de Henri. La dedans, elle dénicha une jupette style écolière et un corsage blanc.

-Je prend une veste tu crois papa ? Fais froid dans les nuages non ? La je suis devant ma garde robe et je me demandais ...

*Oups ! Comment je vais lui expliquer que je suis devant ma garde robe alors que je suis censée être partie chercher du lait a la taverne ?*

- Hum...non ya pas trop de vent, fais bon, même dans les hauteurs je suis sûr qu'il fera bon. Alors ça t'intéresse ? Demanda-t-il en étant de toute façon certain de la réponse
- J'arrive papa !

Grendelor était enfin sortie de sa retraite. Elle avait quitté sa maison de Sûl-Nar où elle se morfondait en attendant des nouvelles de son mari. Après avoir hésité un moment, elle opta pour aller voir sa nièce, Schaft, ce qui lui changerait agréablement les idées. N'ayant pas envie de se fatiguer par le voyage, elle se téléporta directement devant la porte de la taverne, endroit le plus probable où elle trouverait la jeune fille. Elle poussa la porte et s'arrêta, interdite, devant le spectacle qui s'offrait à elle : Schaft en petite tenue qui farfouillait derrière le comptoir d'Henry pendant que tous les mâles de la salle n'en perdaient pas une miette. Elle s'avança rapidement vers Schaft, se mettant entre elle et les regards lubriques des clients.

"Heu, chaton, mais que fais-tu ainsi?" demanda-t-elle.

Schaft était en train de se chercher un petit veston léger pour mettre au dessus de son chemisier quand elle entendit une voix connue.

"TATA GRENDI ! Quelle joie de te voir ! Je te servirais bien un verre mais je suis assez pressée." D'un coup de pied suivi d'un chant, elle envoya valser une table contre un groupe d'ivrognes ricanant."Je me cherche une tenue pour aller dans le magasin de bonbons avec papa. Dis t'aurais pas vu passer mon veston bleue marine ?". Pendant qu'elle continuait de chercher, les hommes de la taverne qui étaient en état de raisonner poussait prudemment Grendelor pour sortir avant que Schaft n'ait la bonne idée de leur envoyer autre chose. "Ah le voilà !" Tout en s'habillant, se tourna enfin, souriant à sa tante. "N'empêche, c'est dommage, on se voit pas souvent. Tu veux pas venir avec nous ?""

Se dégageant de la poigne des hommes qui essayaient de l'éloigner de sa nièce, Grendelor leur décocha un regard givrant qui les fit reculer.
"Le magasin de bonbons? A Wilwarin? Hmmm c'est une bonne idée oui... j'ai grandement envie de douceurs" fit Grendelor d'une petite voix. On sentait bien qu'elle n'était pas dans son état habituel. Se secouant pour se donner de l'entrain, elle fit un sourire à sa nièce.
"Tu veux que je nous y emmène? C'est vraiment pratique la téléportation, et puis ça évitera que ta jupe s'envole si on y va à dos de griffon."
Schaft , enfin habillée, bondit dans les bras de sa tante pour lui faire un bisou.
"Bonne idée ! En plus les griffons veulent jamais que je monte sur eux. Leur partie oiseau qui fait ça sans doute "

- Bon, qu'est-ce qu'elle fait ma Schaft ? L'a trouvé un autre prince ou bien...je sais pas moi ?

* Pi elle me répond pas quand je l'appelle par la pensée T_T *

Astriel attendait sagement devant le magasin de Tobine, et depuis assez longtemps pour que sa patience en subisse un sérieux coup. Il fallait dire que toute notion de patience quant il était question de sa fille, devenait un concept bien abstrait, surtout lorsque le spectre de l'inquiétude grandissait en lui.

Sa nièce dans ses bras, Noxa perchée sur son épaule, Grendelor se concentra pour visualiser l'entrée du magasin de Tobine. Image en tête, elle téléporta tout son petit monde... Arrivée sur place, un gargouillement étrange attira leur attention, tandis que son cerveau enregistrait le fait notable que le sol était mou. Baissant les yeux, Grendelor constata que ce qui arrivait peu souvent arrivait tout de même : Astriel était sous ses pieds, passablement écrasé par leurs poids combinées.

- excusez-moi chères demoiselles, mais le vieux matou que je suis n'es pas encore une carpette, et euh, j'ai mal T.T

Laissant prestement retombée Schaft à côté de son père, la jeune femme recula précipitament en s'excusant

"Ho Astri, désolée, c'est quand même pas de chance que tu ais attendu juste à l'endroit où nous atterrissons..."
- Nyu ? ah heu oui
Il se releva avec grande peine et défroissa sa chemise.
Grendelor passa rapidement ses mains sur Astriel, vérifiant qu'il n'avait rien de cassé et soignant les contusions qu'elle avait provoquées
-Merchi ^^ va mieux maintenant. Mais ah oui, impoli va ! Bonjour ! Comment n'a vaty ? demanda-t-il en étreignant amicalement Grendelor.

Ne retenant pas sa joie de revoir son ami et beau-frère, Grendelor sauta au cou du pauvre chat éprouvé.
"Chalut toi! ça me fait plaisir de te voir! Je me sentais un peu seule du coup j'ai accompagnée Schaft, j'espère que ça ne te dérange pas?"
Elle était un peu gênée tout de même de se joindre à eux comme ça mais elle pensait que sortir lui ferait le plus grand bien et quoi de mieux que la famille quand on se morfond?
- Hum tu as bien fais, bon entrons. Ben où qu'elle est schaft ?

* Oh mais pourquoi je me pose la question *

En effet la jeune féline avait déjà passé le pas le porte et était déjà à l'intérieur.

"- Ola, y aurait-il quelqu'un pour assouvir ce vice qui m'habite. Monsieur Tobine...euh, Madame Tobine? Youhouuuuu"

Tobine émergea de sa réverie. A cette heure, seul un élève pouvait espérer un peu de calme dans la boutique. Un peu de calme et de réconfort.

Tobine se leva et descendit discrètement l'escalier. Effectivement, un élève se tenait face au présentoir de bonbons, une main tendue, prête à céder à la tentation.

Un léger sourire naquit sur ses lèvres. La nouvelle présentation tenait ses promesses et exacerbait la gourmandise des visiteurs.

"Bonsoir, jeune homme, je ne crois pas avoir déjà eu le plaisir de vous voir ici.

Avez-vous fait votre choix ou préférez-vous que je vous prépare un assortiment afin que vous goûtiez à nos spécialités ?"

Jeune arrivant en Ter Aelis et en attente d'acceptation à l'Académie, le jeune Erlidann errait en Wilwarin sans but, s'émerveillant à chaque coin de rue de la beauté de la cité et de son étrange singularité qui la rendait unique : sa mobilité.

Au détour d'une ruelle, notre rêveur tomba face à cette boutique fort alléchante.

Entrant dans ce lieu de plaisirs, Erlidann jeta un regard circulaire dans l'échoppe apparement vide.

Bonjour? Il y a quelqu'un?

Ayant vaguement entendu qu'on s'adressait à lui, Erlidann se retourna vers son interlocuteur, quelle ne fut pas sa surprise quand il vit un drôle s'approcher rapidement de lui, arborant un air peu engageant.

- Tiens! Bonjour à vous, je cherchais ... et bien... je cherchais...

Notre doux rêveur lança un regard circulaire dans la salle.

- Ah mais oui! Auriez-vous des réglisses rouges? C'est vous le gérant? Ah, non vous ne semblez pas très commerçant... Madame Tobine, c'est bien ça?

Tobine sourit. Hell allait avoir une drôle de surprise. Elle avait récemment fait installer une sécurité sur l'étalage de bonbons.

Effectivement, lorsqu'il se tourna brusquement vers l'entrée, la main toujours tendue vers le présentoir, un fin bracelet relié à une longue chaine jaillit et encercla son poignet.

Il ne parut pas s'en apercevoir et continua vers le nouvel arrivant. Celui-ci, la tête un peu dans les nuages, semblait surpris de notre présence et avança.

- Ah mais oui! Auriez-vous des réglisses rouges? C'est vous le gérant? Ah, non vous ne semblez pas très commerçant... Madame Tobine, c'est bien ça?

En disant cela, il tendit la main vers le présentoir et se retrouva, lui aussi, le poignet encerclé.

Tobine était bien embêtée, la sécurité devait se bloquer sur les deux poignets d'une même personne et non de deux différentes. Le système était conçu pour ne s'ouvrir qu'au bout de vingt-quatre heures.

Erlidann se trouvait donc dans une posture assez cocasse : son intervention, la distraction de l'énergumène au sang chaud et la défiance de la tenancière à l'égard des accros aux sucreries avaient réussi à entraver deux honnêtes clients (quoique pour son comparse de circonstances, il avait un doute...)

- Par quel mauvais coup du sort, ce mécanisme retors, nous saisit-il sans remords? Il est monté sur ressort? Je ne me vois aucun tort dans cette mésaventure, je me fait fort de vous le prouver si d'aventure vous souhaitiez nous faire arrêter.

*Hum, dans quel pétrin me suis-je fourré? pensa-t-il*

Voyant l'air déconfit et même contrit de la vendeuse qui semblait elle même étonnée par cet impromptu, Erlidann attrapa discrètement une réglisse rouge pour se remettre de ses émotions.

« Je suis extrêmement confuse de cette situation. Il faut que vous sachiez que ces menottes ne s’ouvriront que dans vingt-quatre heures. Je comprends que vous ne vouliez rien dérober. Vous vous en défendez fort bien. Mais ce qui est fait est fait.
Vu les circonstances, je pense qu’il serait bien de faire les présentations. »

La situation lui avait complètement échappé. Tobine n’avait pas pris le temps de contrôler l’installation et voilà le résultat : Deux inconnus enchaînés pour une journée. Elle fit celle qui ne voyait pas le chapardage d’Erlidann , après tout, ils méritaient bien une bonne dose d’indulgence.

« Vous pouvez vous installer où vous le désirer. Je vous apporterai aussitôt de quoi vous réconforter »

*Bon, il va arrêter de me les briser l'énervé de service?*

- Je ne pense pas que vous défouler sur le matériel arrangera les choses l'ami...

Se tournant vers Tobine, il reprit :

- L'expression du sentiment de l'énervé auquel vous m'avez plus ou moins volontairement enchaîné est à n'en pas douter discourtoise -il semble avoir caractère à chercher des noises- sans pour autant lui ôter un fond de vérité qu'il a bien mérité, oserais-je vous demander quelques commodité pour que nous puissions siéger en tout tranquillité pendant le temps que vous nous allouez et je dirais même : auquel vous nous avez forcé de part votre sécurité qui n'a piégé que les moins fortunés. Tester cette sécurité eût-été la première chose que vous auriez du effectuer avant de vous en aider.

Fouillant son sac à dos d'une main, Erlidann marmonna :

- Je dois bien avoir un jeu de cartes quelques part... Où est-il passé?...

Tobine hésitait entre le rire et les larmes. Ce qui ne devait être qu'une alarme se révélait une vrai arme. L'arrivée de Cassiopée l'avait, un instant, soulagée mais elle devait à ses prisonniers d'essayer de les réconforter. Sans même saluer son amie, elle avança deux chaises et une table pour que l'attente soit plus confortable.

Et bien! On peut dire que vous êtes en mauvaise posture tous les deux! Voleurs? Ou malchanceux?

"Pour eux, un petit malheur mais cela ne durera plus de quelques heures.
Bienvenu, petite Elfe, que puis-je pour ton bonheur ?"

- Bonsoir messieurs, je suis ravie de faire votre connaissance.
-Tobine… As-tu vu cela ?

Cassiopée était aussi surprise que tobine par la blessure du jeune homme, elle était au courant de ce qu'avait prévue son amie et rien ne semblait fonctionner comme promis.

"Oui, cela reste, pour moi, une énigme. Si tout avait été mis en place comme prévu, cette blessure ne serait pas survenue. Il doit y avoir un défaut dans l'enrobage, enfin, ce n'est pas un carnage"

Désireuse d'alléger la tension et de ramener le calme dans son établissement, elle se tourna vers les captifs et leur demanda.

"Jeune homme, me laisseras-tu te soigner ?
Et toi, jeune Erlidann, que désires-tu, à part jouer ?"

« Merci beaucoup douce Tàranis. » Dit tobine, revenue avec les grenadines. Elle posa son plateau d’argent et pris la chaîne entre ses mains pour l’examiner plus précisément.

Un franc sourire apparut sur ses lèvres. Ces jeunes gens n’étaient guère observateurs.

« Messieurs, votre gourmandise vous a faits prisonniers mais peut aussi vous récompenser. Enfin, si vous aimer le chocolat !

Effectivement, cette sécurité s’auto-détruit passé un certain délai car elle est composé, presque entièrement, de chocolat au lait. Il suffit de croquer dans la chaîne et sous le glaçage argenté, vous trouverez le cacao.

Je suis désolée pour Hell, le fermoir était la seule pièce métallique et c’est elle la responsable de cette blessure. »

Tobine s’esquiva derrière le présentoir, elle voulait préparer une collation gourmande pour toutes les personnes présentes.