Le Parc aux Mille Essences [zone publique]

Au cœur de la cité de Sûl-Nar, se trouve un joyau, le Parc aux Mille Essences. Grâce aux merveilles de la technologie, les habitants du désert ont réussi le tour de force de créer le plus grand parc de Ter Aelis.

Le terrain couvre plusieurs hectares et s’étend en partie en dehors de la ville. A cause du climat particulier du désert, le Parc se trouve sous dôme fait dans une matière caméléon qui le rend invisible dans le paysage. Construit autour de l’oasis artificielle obtenue lors de la création de la ville, il regroupe des plantes venant de toutes les régions du pays. Afin de pouvoir assurer une pousse optimale, des dômes individuels recréent le climat nécessaire.

L’entrée du parc se fait par la ville, la porte du dôme étant matérialisée par deux hauts piliers soutenant l’enseigne en fer forgé. L’ouverture des dômes est automatique ce qui permet aux visiteurs d’oublier complètement leur présence. Le parc s’ouvre sur une partie tempérée où de grands espaces herbeux permettent détente et jeux de plein air. Les allées sont faites de sable fin et serpentent entre les bosquets. Les différentes essences sont annotées avec de petits panneaux indiquant leur lieu d’origine, leur nom (courant et scientifique) et leurs besoins spécifiques. Ainsi tout en se promenant chacun est libre de s’instruire sur la flore du pays.

Si l’on suit le chemin qui part vers l’ouest, faisant ainsi le tour de l’oasis dans le sens des aiguilles d’une montre, on atteindra la partie qui regroupe les plantes désertiques. On trouve ainsi le grand Acacia tortilis raddiana, l’arbre préféré des habitants natifs du désert, le Limonium bonduelli portant fièrement ses fleurs jaune d’or sur de tiges couleur chocolat ou encore le Salvadora persica, arbuste aux fleurs vert-jaunâtre qui dégage une odeur légèrement écoeurante mais qui est le repère préféré du papillon Vanessa cardui.

Continuant notre tour de l’oasis, qui elle n’est pas sous dôme, nous arrivons bientôt à la roseraie. C’est la plus grande du pays. On trouve aussi bien des rosiers grimpants, formant d’agréables tonnelles odorantes, que des rosiers buissons, des roses, des jaunes, des pourpres, des nankins… Des variétés anciennes et des nouvelles… Le tout créant une symphonie de couleurs et d’odeurs qui laisse muet la plupart des visiteurs.

Enfin, pour compléter notre tour, nous abordons la zone des plantes de montagne. C’est la partie qui a été la plus difficile à recréer dans ce milieu désertique. Il a fallu amener des tonnes de terre et de roche afin de reconstituer un environnement semblable à celui de la montagne. Le climat y est plus frais mais reste agréable pour les promeneurs qui auront simplement besoin de se couvrir d’un pull pour profiter pleinement de leur balade montagnarde. On y trouve la petite Anagallis foemina, petite fleur couchée d’un bleu très vif dont la beauté ne doit pas faire oublier la toxicité. Des arbres tels que l’Acer opalus, l’érable à feuilles d’obier, assurent la cohésion du sol importé.

Une fois cette visite terminée vous pourrez retrouver la chaleur du désert, adoucie par les palmiers et autres dattiers qui entourent l’oasis. Celle-ci recèle de nombreuses merveilles, outre son eau limpide, et il n’est pas rare que le soir s’y organise des pique-niques impromptus autour d’un feu de camp, profitant de la fraîcheur de la nuit.

Ainsi, une journée d’exploration au Parc des Mille Essences permet de tout savoir de la flore de Ter Aelis sans avoir à parcourir les nombreux kilomètres qui séparent ses régions. Pour les plus passionnés, une visite guidée est proposée tout les jeudi.

La responsable du Parc se promenait dans la zone tempérée. Elle regarda le ciel à travers le dôme.

*Nichiren ne devrait plus tarder, j'espère qu'il pourra venir, cela me manque de ne plus le voir si souvent.*, pensa Grendelor avec un soupir.

Le soleil était haut dans le ciel et la chaleur d'environ 28°C, chaude mais supportable. La jeune femme s'était donc habillée en conséquence. Sa robe, sur le modèle qu'on lui connait, s'arrêtait au niveau du genou et les manches qui habituellement moulaient ses bras étaient faites d'une dentelle fine et vaporeuse, afin de simplement cacher sa peau.

S'approchant d'un bassin où paressaient quelques poissons elle s'accouda à la balustrade, posant son visage sur ses mains en coupe. Ses longs cheveux étaient réunis par un ruban sur son épaule droite, cascadant jusqu'à sa hanche. Cette attitude la faisait se pencher en avant, la barrière étant assez basse, accentuant sa chute de rein.

Les promeneurs se demandaient qui était cette jeune femme qui attirait les regards et qu'ils n'avaient encore jamais vu, Grendelor venant juste de reprendre le poste.

Les yeux plongés dans l'eau du bassin elle attendait l'être qui avait ravi son coeur et le faisait battre comme jamais à sa seule évocation.

Nichiren arriva en Sul-Nar, c'était la première fois qu'il venait dans cette ville au combien charmante. Il errait dans le dédale de ruelles ombragées, de maisons blanches qui toutes se ressemblaient. Il cherchait le parc, il voulait voir ce havre de verdure et de fleurs qu'entretenait Grendelor avec amour. Mais pour l'instant, le chevalier cherchait, il se trouva au souk, le marché ou il entendait moult bruits et cris vantant les mérites de produits divers, utiles ou farfelus.

Il avait déjà un cadeau à Grendelor qui tenait dans un emballage cadeau et tenait une boite de chocolat dans l'autre main. Toutefois, il lui fallait trouver le parc dans cette grande ville.

"Dans un lieu aride, ça devrait être facile de trouver le parc, mais je n'y arrive pas, c'est un vrai labyrinthe ici."

Il fallait dire aussi que le chevalier venait de faire 3 fois le même tour de paté de maison. Ce fut au bout de 15 minutes qu'il remarqua cette regrettable erreur. Il s'arreta à la ruelle qu'il avait passé pour la 30eme fois depuis le matin.

"Bon, concentrons nous."

Nichiren se concentra, pour developper son empathie et ainsi trouver Grendelor, quand il sentit un sentiment d'inquiétude au lointain, un sentiment d'attente.

"Elle est là bas, elle m'attend !"

Il l'avait trouvé, et ce fut au bout de quelques minutes qu'il trouva le parc, il regarda alors la beauté des fleurs et des couleur, regardant les orchidées blanche avec un vif intérêt, les plantes tropicales, arrosées d'une eau abondante et limpide. Beaucoup d'eau passait par ici c'était évident. C'est au loin qu'il remarqua la plus belle fleur du parc. Il s'approcha d'elle lentement, elle était près de l'eau, prenant l'air et le soleil.

"Bonjour jolie fleur de turquoise, ne serait ce pas une Grendelor, une jolie fleur rare et précieuse" Fit alors le chevalier, juste derrière elle.

La jeune femme se retourna un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants de bonheur en entendant la voix de Nichiren dans son dos.

Et toi, ne serais-tu pas le soleil doré qui me fait m'épanouir?, fit-elle en enlaçant le chevalier avant de l'embrasser tendrement.

Elle le regarda de la tête aux pieds, remarquant au passage les deux paquets qu'il portait et quelques traces de poussière.

Toi, dit-elle en enlevant du bout des doigts des grains de sable de la joue du jeune homme, tu as tourné en rond dans la ville, je dirais même dans les souks, précisa-t-elle avec un regard pour ses chaussures.

Elle se pencha vers lui et huma le parfum qui se dégageait de ses vêtements.

Tu sens les épices, j'adore ça...

Nichiren rougissait devant la reine Grendelor, elle avait sentit que il avait traversé plusieurs fois le souk de Sul-Nar en cherchant le parc.

"Le vent n'a aucun secret pour toi, il apporte par l'odeur toute l'histoire" Répondit il à sa douce reine avec un petit sourire avant de l'embrasser à son tour, heureux de la retrouver, dans ces lieux aux milles senteurs douces et sucrés, ceci lui rappella les cadeaux qu'il avait pris spécialement pour elle.

"Je t'ai apporté un cadeau et des chocolats, j'espère que tu aimeras, je ne savais pas vraiment ce que tu voulais." Le chevalier rougissait d'embarras, il espérait seulement que ça lui ferais plaisir et qu'il la verrait sourire encore plus.

Un cadeau?!

Le chevalier lui tendit le paquet qu'elle déballa fébrilement, les yeux brillant de curiosité. De l'emballage sortit un magnifique bracelet en argent, ouvragé et large comme la moitié de sa main. Emerveillée, elle le passa à son bras gauche et l'admira sous les rayons du soleil.

Il est magnifique.

Grendelor serra son chevalier dans ses bras.

Merci.

Prenant la boîte de chocolats elle ajouta

Eux, nous leur ferons un sort un peu plus tard d'accord?

Et elle les fit disparaitre dans sa ceinture magique.

La jeune femme prit alors la main de Nichiren, mêlant ses doigts aux siens et lui tint le bras de son autre main, s'appuyant légèrement contre lui.

Je vais te faire visiter cette partie-ci aujourd'hui.

Elle l'entraina dans un dédale de plantes et d'arbres, lui faisant humer les différentes senteurs, lui expliquant quels étaient les lieux d'origines de de ces essences, venant principalement de la plaine autour de Belthil.

J'ai beaucoup appris en étudiant les plantes ici, et ce me sera grandement utile pour ma formation de soigneuse, lui dit-elle alors qu'elle lui expliquait les propriétés de la Belladone.

Nichiren écoutait Grendelor lui expliquer chaque plante, ici la belladone.

"Tiens ? je pensais que c'était une plante toxique et extrèmement dangereuse."

Grendelor sourit alors et lui expliqua alors, que autre un poison, il se pouvait être tout autre.

"Mais dans d'infimes doses, tu peux soigner les toux ou les problèmes digestifs, cependant il est déconseillés aux cardiaques parce que le poison peut agir sur le coeur. Dans les arcanes de médecine, toutes plantes, même celles qui sont dangereuses peuvent apporter des soins particuliers, toutes plantes sont utiles."

"Je comprend, tout est question de dosage, en tout cas, tu feras une grande soigneuse ma chère Reine, tes talents sont grands pour un monde de paix et d'amour."

Ils poursuivaient leur route, ensemble, bras dessus dessous pour voir les autres plantes des lieux.

Cela faisait quelques heures qu'ils se promenaient ainsi et le soleil commençait à décliner sur l'horizon. Grendelor était heureuse de partager son savoir avec le chevalier qui était toujours à l'écoute et paraissait se passionner pour le moindre commentaire que faisait la jeune femme, ce qui la faisait sourire intérieurement.

*C'est un amour...*

La température avait légèrement baissée dans le dôme, reproduisant à une moindre échelle ce qui se passait à l'extérieur.

Que dirais-tu de passer la soirée à l'oasis?, demanda la dame turquoise en se tournant vers Nichiren. J'ai quelques vêtements chauds dans mon vestiaire à l'entrée ainsi nous ne craindrons pas les températures glaciales de la nuit.

Elle regardait intensément son chevalier, attendant sa réponse, espérant un oui qui lui permettrait de voler quelques moments d'intimité, elle qui parfois rêvait de pouvoir les entourer d'une bulle...

J'ai quelques vêtements chauds dans mon vestiaire à l'entrée ainsi nous ne craindrons pas les températures glaciales de la nuit.

Le soleil se couchait et la température intense adoucie par la présence d'eaux et de plantes allait laisser place au froid de la nuit, comme c'était dans tout les déserts de roches et de sables du monde.

"Oui, allons y, je ne voudrais pas que tu ais froid quand nous irons regarder les étoiles et la lune ensemble"

Il allèrent dans le vestiaire et Grendelor prit une veste pour avoir moins froid. Nichiren ne prit rien d'autre que sa cape. En sortant du vestiaire en promenant un peu dans la fracheur glaciale de la nuit, Grendelor avait froid aux mains, elle se les tenait pour pouvoir se les chauffer un peu. Tendrement, le chevalier prit les mains de sa belle et se mit à les réchauffer par son aura, réchauffant par la même occasion la reine qui ne ressenti plus les effets mordants du froid. Le chevalier souria et posa un doigt sur les lèvres de Grendelor qui allait se demander si il avait usé de pouvoirs pour la réchauffer.

"Chut, ne demande pas, c'est pour toi ma douce reine." Fit il avec un petit sourire malicieux et un clin d'oeil.

Entourée de la douce chaleur du chevalier, Grendelor l'emmena vers l'oasis. Bien qu'artificielle au départ puisque c'est en creusant pour atteindre la nappe phréatique qu'elle s'était créée, la nature y avait repris ses droits profitant de l'accessibilité de l'eau pour y faire croitre une végétation luxuriante typique.

Le couple s'installa au pied d'un palmier-dattier à quelques mètres de l'eau où ils installèrent un feu bien délimité qui leur apporta chaleur et lumière. La jeune femme demanda à son compagnon de fermer les yeux et pendant quelques minutes il entendit seulement des mouvements de va-et-vient dans la végétation. Un doux fumet commençait à lui chatouiller les narines quand Grendelor lui donna la permission de rouvrir les yeux. Sur le sol étaient posés deux grands plats, l'un fermé et d'où s'échappait une odeur alléchante, et l'autre où s'étalait une profusion de fruits, frais et secs. Une carafe contenant du vin et une théière sentant la menthe complétaient le tableau. Pas de couvert, pas d'assiette, seulement les plats, des verres et des tasses.

La Dame turquoise ouvrit le premier plat qui révéla des boulettes de viande accompagnées d'un légume petit, vert et rond ([hrp] toute ressemblance avec un petit pois est fortuite et n'est valable que si vous aimez ça^^[/hrp]). Donnant l'exemple, elle se servit dans le plat, utilisant sa main droite, et prit une boulette qu'elle croqua avec délectation. Elle ferma les yeux un instant afin de savourer toute la complexité du goût obtenue grâce aux épices.

Hmm, c'est vraiment un délice! s'exclama-t-elle en la terminant.

Nichiren regardait cet étalage de douceurs et de nourritures, de boissons et épices. Le chevalier était sans doute au paradis avec sa reine pensait-il à ce moment là, ou en tout cas, ça s'en approchait fortement.

Grendelor se régalait des boulettes d'épices, Nichiren fit alors de même en prenant une boulette de viande dans sa main et goûta ce met. C'est alors que un mélange d'épices, d'aromates à la fois fort et doux se fit sentir sur les papilles gustatives du chevalier. Un enchantement au palais, une sensation unique d'un pareil met.

"Ma douce reine, ces boulettes sont vraiment exquises et succulentes, vraiment ! je crois que je suis au paradis avec toi. Merci infiniment"

Le chevalier prit la reine dans ses bras, ils étaient blotti l'un l'autre.

Les étoiles et la lune éclairaient en plus du foyer, une nuit claire et sans ombre. Dans ce désert de sable, sous cette nuit étoilée, il régnait en sentiment calme et serein. Une étoile filante fut alors visible c'est alors que autant la dame turquoise que le chevalier pensaient qu'il était temps de faire un voeux

Une étoile filante parcourut le ciel, les laissant dans cet instant magique où l'on chuchote à l'autre

Fais un voeu...

Grendelor souhaita que jamais son chevalier ne la quitte. Blottie au creux de ses bras elle était dans l'endroit le plus sur au monde. Elle leva les yeux vers le visage de Nichiren et s'étira jusqu'à déposer un baiser sur ses lèvres, goutant la saveur des épices sur sa peau. Elle se redressa un peu, passant ses bras autour du cou du chevalier afin de prolonger cet échange.

*Je t'aime* fut la pensée que reçut le jeune homme à cet instant, comme un murmure dans sa tête, accompagné d'une sensation de bonheur, de plaisir et de quiétude.

Dyraa, qui somnolait dans un arbre, S'éveilla lentement, ouvrant un oeil, puis le second quelques secondes après. Les étoiles étincellaient encore et la lune resplendissait de son éclat. Une légère brise caressa le visage du démon, le rappelant à cette douce réalité qu'il affectionnait tout autant que ses rêves.

La fraicheur nocturne du désert le faisant frissonner, il s'enroula dans sa longue cape rouge. Mais alors qu'il se penchait pour en attraper le pan, un reflet doré lui parvint. Regardant donc discrètement en dessous de lui, il vit que certain ne perdaient pas leur temps, et parmi eux, le fameux chevalier et ami du nom de Nichiren.

Dyraa avait toujours eu vent que l'on s'embrassait en dessous d'une branche de gui, mais cela devait aussi être le cas en dessous des démons ...

Dyraa ne préféra pas signaler sa présence, cependant, il tenta vainement d'identifier la charmante jeune femme se trouvant avec le vaillant guerrier. Mais la sauvage tignasse du chevalier l'empéchait de voir et puis, comme on ne doit dérangé un sportif et que c'est deux là sont en train d'établir le record du monde d'apnée, laissons les tranquille.

*La curiosité, quelle vilaine qualité. Schaft ? Non ... pas possible ... . Idrial ? Non, avec Séphi, c'est le grand amour. Je doute que je puisse suspecter Dounette. Et si c'était un homme ?*

Le chevalier avait souhaité rester aux cotés de Grendelor, dans ses bras, dans sa douceur. Sa présence angélique était un bonheur et sans doute la réciproque était possible. Son baiser était des plus tendre et des plus passionnés, il sentait sa main vouloir prolonger le baiser et le lion d'or fit de même. Le baiser avait un gout sucré en plus du gout d'épices, si on devait le définir, il avait un gout de canelle, ce qui n'avait pas l'air de déplaire autant à la reine qu'au chevalier.

Nichiren sentait empathiquement l'amour de Grendelor etlui aussi libéra son esprit pour dire ce qu'il pensait à ce moment là, la reine étant également empathe. Il lui avoua tout l'amour qu'il avait à ce moment là, en poursuivant son baiser en lui caressant légèrement sa joue de sa main, lui écartant une mèche de ses cheveux. Ce fut qu'après le baiser, que le chevalier avoua, doucement à sa reine.

"Je t'aime"

L'esprit grand ouvert en cet instant de complicité, Grendelor remarqua la présence d'un autre esprit près d'eux, un sentiment de curiosité s'en dégageant. Nul danger ne semblant en provenir, la jeune femme se contenta de faire un tour d'horizon rapide avec son regard, finissant par lever les yeux vers le palmier les surplombant. Ne voyant rien, elle se blottit à nouveau dans les bras de son chevalier, protégée par son amour, dont les quelques mots prononcés avaient emballé son coeur.

Si je savais le faire, je ronronnerais pour te montrer à tel point je me sens bien avec toi...

Elle passa sa main dans les cheveux indisciplinés du chevalier, redescendant en suivant la courbe de son cou avec un doigt, le picorant de petits baisers mutins avant de se pelotonner contre son épaule, un sourire aux lèvres.

Mon bonheur est d'être à tes cotés Murmurait alors Nichiren à sa dulcinée. Il la sentait se blottir encore plus, tenant appuis sur ses épaules, se blottissant encore plus. Grendelor était protégée comme jamais et le chevalier la protègerait toujours.

La fraicheur était là mais instinctivement, le chevalier déplaça sa cape blanche pour recouvrir la dame Turquoise, bien qu'elle n'eut pas réellement froid, c'était instincif da la part de Nichiren qui voulait qu'elle soit pour le mieux.
Il laissa vagabonder sa main dans ses cheveux, jouant un peu avec les mèches, en douceur. La chevelure de Grendelor était soyeuse et accompané d'un doux parfum enchantant. Son autre main prit celle de la reine, main dans la main pour ne pas se quitter. Les doux doigts de la reine touchaient ceux du chevalier.

Faire que cet instant dure à jamais, faire qu'ils soient seuls, seuls sur terre, faire que les autres n'existent pas, rêver à ce qu'ils pourraient faire...

Blottie, pelotonnée, ancrée à Nichiren, fondant d'être près de lui, de le sentir, de le toucher, qu'il la touche... la tête perdue dans les étoiles en des rêves non exprimables, le corps abandonné...

Ce qu'il se passa, ou pas, ne saurait être dit et le petit matin les trouva enlacés, couchés dans le sable, dormant l'un contre l'autre, rayonnants.

Nombre de messages : 5651 Date d'inscription : 22/11/2007

Le petit matin dardait de timides rayons ..
L'herbe fraîche gorgée de rosée .. laissait néanmoins épouser la forme plantaire des pieds arqueboutés de Ramrod.
Arquebouté, que l'on pouvait appliquer à l'expression de son visage, également.

L'âme damnée se trouvait à l'entrée du Parc, sur un promontoire, et emmenait un regard circulaire au-dessus de ce dernier.
Il y détailla rapidement un Dyraa qui ronronnait dans les branches d'un arbre, ainsi que Curacao Girl qui roucoulait avec le Chevalier du Lit on dort, non loin de là.

Hm ...

Il se gratta un instant la nuque, le front soucieux.
Le Parc était bien vide .. Il fallait amener un peu d'animation.
De l'animation ...

Ramrod appliqua deux doigts appliqués contre ses lèvres.
Un puissant coup de sifflet jaillit, couchant les oreilles des petits lapins alentour.

Rien ...

Il appliqua alors sa main droite contre la commissure de sa bouche, et un puissant cri en sortit,
qui fit détaler les lapins alentour, leurs oreilles avec, ainsi que les massifs floraux environnants.

OOOHH !! Julius !!!

Haletant la seconde suivante, une petite boule de poils bleus descendit d'un apparenté sequoïa, à deux mètres de Ramrod.

Ouuuiii houlàààà c'est booon ! Fais pas ton chef, le charnu !!
Dis donc, tu veux mon pedigree et mon pied pour te le prouver ?

L'écureuil bleu s'approcha, posa ses fesses dans l'herbe, les pattes arrières ecartées, les pattes avant derrière la tête. Un sourire narquois bien affiché en évidence.
C'est ça, c'est ça ... Et pis la qualité de ton poil aussi !
Ca se decrète Maudit par le diable, et ça veut de la reconnaissance de la race supérieure des Carnicureils, j'vous jure ...

Toi, alors ... Depuis qu'on t'a ramené de là-bas, tu te frises un peu trop les moustaches, je trouve.
Bref. Va me dynamiser un peu l'ambiance du Parc. Au pire, je t'autorise à ...
... à Grignoter le pied de quelqu'un, le fondement ? fit l'écureuil, les yeux brillants ..

Ramrod écarquilla les yeux.
HEIN ?? Hors de question, ou je te jette dans un bar miteux de Galvorn.
Tu taquines, tu chatouilles, tu cours partout, tu fais peur si tu veux, mais basta ...
... Sinon, je t'envoie Dounette pour te coller une rouste. Tu te rappelles ?

LA BOMB... le regard de Julius se fit brillant l'espace d'un instant, puis s'éteignit. Ah oui non, finalement, je préfère pas. T'as raison, Blanc premier. Je m'y colle ...
L'écureuil prit un faux air depité, tourna les talons, puis se dirigeant vers le couple enlacé, se mit à ramper, le ventre plaqué au sol.

Snake ... je suis Solid Snake ... Personne ne me voit, je suis inrepérable, invisible ... ça va saigner ...

Alors que Dyraa continuait sa liste de prétendantes éventuelles, il sentit une présence, ses sens accrus de démon lui permettait dedistinguer clairement qu'il s'agissait d'une sorte d'écureuil.

T'approches pas boule de poils !

Le petit animal bleu jaillit sur la branche. Une sorte de sourire se dessinait sur son visage.

T'approches pas boule de poils !

Alors que la bestiole peinturlurée continuait d'avancer, Dyraa prononca quelques mots, d'un air dépité :

Je t'avais dit de pas t'approcher boule de poils... . Tarot divinatoire ! L'Hermite !

Une carte apparut et l'écureuil, à l'intelligence plus que limitée semblait-il, la toucha, par curiosité. Il fût immédiatement propulsé vers l'arrière. Il parcourut quelques centaines de mètres dans les airs en quelques secondes avant de s'écraser contre un arbre. De loin, Dyraa l'aperçut se relever, sans égratinures, revenant fièrement. Il passa entre les jambes d'un personnage qu'il connaissait, Ramrod.
L'écureuil, très obstiné, recommença plusieurs fois cet aller-retour.

"OOOHH !! Julius !!!"

Un cri puissant. Un timbre de voix reconnaissable entre tous. tel le grand Tarzan à la poitrine velue, Ramrod, damné et fier de l'être, venait de faire s'envoler tous les jolis zozios que Dounette s'évertuait depuis plus d'une heure à apprivoiser, les mains pleines de miettes de pain.

"Muuurf ! Mais qu'est ce qui lui prend à l'autre zigoto de gueuler ainsi dans un Parc? Il va voir de quel bois j'me chauffe, cet empaffé...."

Tel un boeuf en pleine corrida, ruminante et furieuse, Dounette se dirigea toutes voiles dehors vers l'endroit à peu près exact où devait se trouver son bînome, qui regretterait très bientôt de l'être, selon toute vraisemblance.

Alors qu'elle éclaircissait déjà sa voix de soprano, la jeune fille stoppa net devant une vision tout à fait étrange : un écureuil, bleu - bon, ça elle avait commencé à s'y habituer, quoi que, au réveil le matin, elle avait toujours comme un soupçon de décalage devant le sourire carnassier du rongeur rouquin - hurlant - ça aussi, il fallait un temps d'adaptation, parce que un écureuil parlant, c'est déjà surprenant, mais un écureuil bavard... - et volant ...ce qui était nettement moins attendu.

"Juliuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus"

Dounette se précipita vers le point d'atterrissage probable du petit planeur involontaire, soudainement très inquiète pour l'agaçante petite créature.

A peine éveillée par de soleil levant, Grendelor se redressa vivement en entendant le Damné Ramrod (*qu'est-ce qu'il fait là de bon matin lui?*) crier d'une voix de stentor le prénom de quelqu'un... Ce nom lui rappelait bien quelque chose mais ce fut seulement en voyant la boule de poils bleu qu'elle se rappela quoi...

Ni une ni deux, l'écureuil partit à l'assaut du palmier surplombant le couple et y dénicha le curieux de la nuit qui n'était autre que Dyraa... lequel se fit un malin plaisir de jouer au ping-pong tout seul avec la pauvre bête... pauvre mais persévérante la bête...

Eberluée, ne comprenant vraiment rien, la jeune femme fut encore plus surprise lorsqu'elle entendit la voix de la douce compagne de jeu de Ramrod, à savoir Dounette, qui hurlait elle aussi, l'air vaguement inquiète toutefois...

Se levant précipitament, elle prit le parti de monter dans l'arbre afin d'arrêter le massacre à la source, des fois que le nommé Julius ait encore assez de forces pour revenir chercher noises au démon.

Dyraa! Laisse donc cette pauvre bête tranquile, ne vas pas me dire que tu as peur d'un écureuil, même parlant et plein de dents!?

Edite

* Un fantome passe *

Alors ? J'en étais où ? Ah oui ! Donc ... pas Dounette ... en plus je viens de l'entendre arriver ...

Dyraa! Laisse donc cette pauvre bête tranquile, ne vas pas me dire que tu as peur d'un écureuil, même parlant et plein de dents!?

*Grendelor ?!?! J'y avais pas pensé !*

J'ai rien fait moi, c'est cette ... bestiole ! J'ai juste dressé une petite protection pour pouvoir réfléchir, mais maintenant, plus besoin, j'ai la réponse à ma question.

Dyraa fit disparaître la carte, espérant que ce satané écureuil ne revienne pas.

Sinon, mes félicitations !

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 22/11/2007

Ca y est ... Un beloteur qui tatane, j'aurai tout vu !!

Julius se releva avec peine, à la fin du 6è essai infructueux de mordillage de Gardien.
Le petit écureuil jeta un regard par dessus ses petites épaules.
Blanc premier avait l'air d'avoir vaqué plus loin. Chouette.
Il commença à passer sa langue sur ses dents effilées, à la recherche d'un nouveau plan d'attaque :
oké .. par le sol, marche pas, par les airs, marche pas, à l'aveuglette, marche pas, en force, marche pas ... 'Me saoule, PokerMan, là ...

"Juliuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus"

Les oreilles du carnivore se dressèrent, comme tout son torse. Il se mit à trembler.

AH NON ! J'en perds un pour ravoir l'autre ... En plus, la brunette, elle talonne sevère, et comme je n'aie ni le droit de la mordre (mmmm), ni de la bouffer (MMMMMMMMMMMMMMM !) ... ma foi, je vais ... l'éviter.

Et le compagnon bleuté sauta rapidement dans un bouquet de bleuets, jouant les caméléons du mieux qu'il pouvait, essayant déséspèrement de faire un geste mal placé à l'ami de la Bataille, là-haut.
'Même temps, avec 3 doigts, pas simple de ne sortir que celui du centre, hein ? J'te jure ...
Oups ... Le cyclone arrive ...

Nichiren s'était réveillé avec Grendelor, par un réveil qui fut bruyant toutefois.

"Bonjour ma reine d'amour" Fit il en l'embrassant

Puis il regarda ce qui s'était passé, d'un air incomprit, voyant que Dyraa avait usé de son potentiel contre ..... un espèce de stitch, ou écureuil bleu.

*C'est contre ça qu'il utilise sa puissance ?*

Non loin, les fondateurs étaient là, sans doute pour une ballade matinale aux lueurs déjà dépassés de l'aurore. Nichiren les salua en levant la main bien haut.

"Hey coucou les fondateurs, bonne journée pour une promenade !!!! Grendelor, je te prépare ton petit déjeuner"

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