Le cimetière [zone publique]

Niché entre Adalerin et Echoriath, un petit coin de verdure calme. Un sentier y mène, serpentant entre les arbres, le soleil à travers les frondaisons posant un jeu de lumière mouvant sur le sol. Une grille marque l’entrée, grinçante et envahie par la végétation. Une cabane en bois se trouve juste à gauche. Un homme parcheminé se trouve devant, se balançant dans un rocking chair grinçant. Posée contre le mur, une pelle attend de faire son office. Si vous vous approchez, l’homme vous fera un sourire édenté. Il est tellement vieux qu’il ne se souvient plus de son nom. La cataracte ronge sa vue. Si vous lui demandez pourquoi il ne se fait pas soigner chez les elfes il vous répondra d’une voix gutturale.

Y’a point grand-chose à voir ici !

Il vous fera signe de vous pencher vers lui pour ajouter avec un souffle qui sent la terre humide.

Et quand on sait c’qui s’passe la nuit, on préfère y voir goutte !

Intrigué, vous lui poserez la question fatidique.

Qu’est-ce qui peut bien se passer dans un cimetière ?!

Là, l’homme vous sortira sur le ton de la confidence, des histoire d’esprits, de revenants, de zombies et de fantômes à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Alors vous regarderez ce qui vous entoure, cherchant des traces de ces méfaits sur les tombes rongées par la mousse et le lierre. Vous secouerez la tête en pensant que le pauvre homme est fou.

Mais oserez-vous passer une nuit ici ?

[hrp]Cette zone est à vous, faites la vivre et laisser libre cours à votre imagination la plus délirante ![/hrp]

Survolant Echoriath la dragonne ralentie l'allure et se rapprocha du sol. A une distance qu'il jugea bonne, Aspha sauta de sa monture et atterrit devant le portail du cimetière. Au devant de lui s'étendait l'allée principale dans laquelle les ombres des arbres sous la lune créaient des silhouettes effrayantes. Une faible lumière émanait de la fenêtre de la cabane du gardien du cimetière. Le rocking-chair se balançait seul sous les pulsions glacial du vent. Aspharoth fit craquer sa nuque et poussa d'un coup de pied le portail de fer, qui s'ouvrit dans un long cri grinçant déchirant la nuit. Des corbeaux prirent leurs envols, réveillé par ce bruit immonde. Le peintre s'avança doucement, jetant son regard autour de lui. Il pris alors une allure vive. Guidé par la lumière lunaire qui perçait difficilement au travers des arbres. Derrière lui, des bruits et des déplacements naissaient... Un sourire narquois naquit sur le visage du prince. Les monstres étaient bel et bien là, sortant des entrailles de la terre. Une horde de zombie s'élevait et le suivait lentement, attendant le moment pour sauter sur leur futur victime.

C'est tout? Aller, je suis sur que vous pouvez être bien plus nombreux. Après quinze ans de sommeil, j'ai envie de combat. J'ai besoin de me défouler et du vous prendre le peu de vie qu'il vous reste.

Il continua sa marche rapide. Les zombies devenaient de plus en plus nombreux. Un loup-garou se mêla à la fête. Arrachant le bras d'un des morts vivants qui lui était passé trop près. Une clairière se dessina sous les yeux d'Aspharoth. Il attrapa son épée, puis il quitta son manteau qu'il posa sur une tombe. Arrivé au centre de la clairière il releva la tête. Les revenants arrivés de toute part. A l'affût du sang royal qui se présentait ce soir.

Vous n'avez pas de chance... Je suis énervé ce soir. Enfin, vous ne comprenez pas ce que je vous raconte... Et demain soir vous serez à la chasse d'un nouvel individu. Les voix de Steleroth et d'Aspharoth se mêlait ne formant qu'une seul et unique voix. Une voix bien différente de la voix douce et paisible du peintre. Mais pas non plus cette voix sanguinaire de Stele. Un savant mélange des deux, un son à la fois harmonieux et dur.

Aspharoth se concentra et un lumière bleutée émanait de sa main gauche. Il caressa doucement, avec cette main, son avant bras droit. * Je suis seul dans ce cimetière autant y aller franco. * Le bras tenant son épée se vit entourer d'éclair d'argent. Razelga s'imprégna également de ces faisceaux électriques. Il commença à libéré un peu plus de force, une aura tourbillonnante se forma autour de lui. Agressive et protectrice à la fois. Les cheveux argentés du peintre virevoltaient sous l'éclat de l'astre céleste. Les zombies surpris et éblouis par le jeu de lumière se jetèrent à l'assaut. Aspharoth leur rendit l'appareil et fondit sur eux. Il arriva devant le loup-garou s'arrêtant net devant lui. Avant même que l'animal lève une griffe, Aspharoth l'avait déjà éventrée. Vidant sur le sol les tripes bestiaires et puantes du monstre. Aspha continua de trancher, transperçer, et de tuer. Enfin un mort partiel pour ces êtres maudits ne pouvant mourir pour de bon. Après la redécouverte de ses pouvoirs magiques au lac avec Lùthien, il retrouvait aujourd'hui sa force et ses techniques de combats. Plus il tuait, plus une satisfaction s'élevait de l'âme de Steleroth.

* Je te retrouve enfin! Cela ne te manquait pas? *

* Non pas plus que ça... Mais il est vrai que ça défoule. *

Aspharoth continua de massacrer les zombies jusqu'au derniers. La fin du combat était proche. Aspharoth était recouvert de sang verdâtre puant la mort. Le dernier cadavre mouvant tomba à ses pieds. Les éclairs se dissipèrent. Il ressuya soigneusement son épée. Il remis son manteau et se dirigea vers la sortit. Il déposa un mot sur la marche du cabanon.

" Je vous présente mes excuses pour cette surcharge de travail à la clairière. Mais j'avais besoin de me défouler."

Le gardien se dirigea alors tranquillement à pieds vers Alkhazarr où il prendrait une douche froide. Il en avait grandement besoin.

Hedoniste passa devant la cabane du fossoyeur, lequel se balançait nonchalamment sur sa chaise à bascule. Il le regarda et le vieil homme lui rendit son regard, sans un mot.
Le jeune homme s'enfonça dans le cimetière, parcourant les allées, cherchant une tombe bien précise.
Après quelques minutes, il l'aperçut. Taillée dans une roche blanche, la pierre tombale de sa mère avait verdit avec les années.
Voila longtemps qu'il n'était pas venu se recueillir ici. Trop longtemps?
Il posa un genou à terre, les yeux au niveau de l'épitaphe gravée dans la pierre.

Namarië

Une femme elfe était gravée sous l'épitaphe. Hedoniste sentit les larmes gonflées ses yeux.

Pas un souffle. Pas un bruit. Nuit noir profond. Pas de lune. Pas d’étoile. Rien que le silence. Et les ombres. Le cimetière est calme. Pourtant l’atmosphère est tendue. Les tombes retiennent leur souffle et se regardent avec angoisse. Une ombre plus profonde semble se mouvoir au sein des allées mangées par le chiendent. C’est haut, dans les 2m, 2m50. C’est large, 1m-1m20. Et ça ne fait pas de bruit. Impossible de distinguer quelque chose d’autre dans cette nuit noire qu’une silhouette semblable à une montagne. Une montagne qui bouge et qui fait trembler les goules.

Un grincement sinistre déchire l’air pesant. Le portail. Quel est l’inconscient qui OSE pénétrer dans cet antre putride ?

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L’appel avait retenti, tard dans la nuit. Tornade bruyante, la moto avalait les kilomètres sans peine, se glissant dans les ombres jusqu’à l’orée de la forêt. Attirée, enragée, le cœur palpitant, l’elfe se laissa tomber à quatre pattes pour parcourir les derniers kilomètres la séparant du cimetière. Humant le vent, l’oreille aux aguets, ses ongles transformés en griffes labouraient le sol dans sa course. La nuit noire, profonde, n’était pas un obstacle à sa vision. Devant le portail, elle s’arrêta. Ses yeux dorés luisaient tandis qu’elle se redressait, ne laissant transparaître de sa nature que ses canines proéminentes et son regard incisif.

Silence. Les sens en alerte, l’elfe pousse le portail qui émet aussitôt un gémissant plaintif qui lui écorche les oreilles. L’air est suspendu, lourd, moite, puant la peur et la terre. Féline et discrète, la silhouette se glisse entre les tombes à la recherche de sa proie. De temps en temps un éclair doré, reflet d’une étoile, signale sa position.

Mordre, tuer, déchirer. Le loup est proche, poussant l’elfe pour prendre le contrôle et se jeter sur l’ombre immense qui se déplace en silence dans la nuit. Lùthien résiste mais elle est aussi poussée par cet instinct millénaire qui fait de cette chose son ennemi héréditaire. Enfin elle la repère, masse gélatineuse sans queue ni tête, aux mouvements si ténus qu’il est impossible à un homme de les voir avant qu’il ne soit trop tard. Sa main dégaine lentement l’un de ses poignards. Sans bruit. Le combat qui va suivre sera mortel, elle le sait. Elle sait aussi que seule la surprise lui donnera un avantage décisif, c’est pourquoi elle a repoussé le loup, n’en gardant que les attributs utiles à sa traque. D’un autre côté, elle doit aussi se dépêcher. Elle-même est une proie. La proie d’un Ange Noir.

Se ramassant sur elle-même, elle bondit silencieusement. La lame frappe, ouvrant un flot fumant dans la masse. Pas un bruit. C’est ce qui est le plus perturbant avec ces choses. Elles n’émettent jamais un son. On ne sait si on les blesse ou si on a autant d’effet qu’une piqûre d’insecte. Elles n’ont qu’un point faible : ce qui leur tient de cœur, caché au plus profond de la masse. Les loups se fraient un chemin à coups de dents, s’empoisonnant à son sang putride. Lùthien utilise des armes d’homme pour augmenter ses chances de réussite et de survie, malgré l’envie pressant de planter ses crocs dans la chair immonde. La chose essaie de l’avaler, de l’absorber, de la digérer. L’elfe se bat, se débat, taille et taillade, fouaillant la gélatine toujours plus profondément. Sa peau la brûle et des volutes de fumée s’échappent de ses habits de cuir. Plus vite. Plus vite. Son cœur pompe son sang à toute vitesse alors qu’il commence à s’écouler hors de son corps. Plus qu’un mètre. Ses forces diminuent sous le manque d’oxygène. Elle ne peut respirer dans cet environnement solide qui entrave ses mouvements et la ralentit. Ses yeux larmoyants ne s’entrouvrent que le temps de vérifier sa direction. 10 centimètres. Nageant dans la masse putréfiée, assaillie par les sucs acides, sa main raffermit sa prise sur le poignard. Dans un dernier élan, la lame plonge dans le cœur noir qui se crève et s’écoule. La chose s’effondre, se liquéfie. Emergeant, l’elfe reprend son souffle à grandes goulées hoquetantes, glissant pour sortir du corps en décomposition. Dégoulinante, fumante, la femme ôte rapidement ses vêtements et se roule dans la terre meuble pour se débarrasser du liquide caustique. Le mouvement rouvrit les blessures cautérisées par l’acide. Un mélange de sang et de poussière recouvrait l’elfe lui donnant un aspect cauchemardesque.

Accroupie, elle donna libre cours à l’instinct du loup et hurla à la nuit son triomphe. Dans l’ombre, une présence l’épiait, chasseur sans fatigue.

Invité

Il avait chassé toute la soirée dans la forêt des milles sapins, tuant les lapins pour le plaisir du jeu, dévorant un cerf pour le défi. Il s’était bien rempli l’estomac, mais c’était une autre faim qui l’animait. En fait, le loup savait ce qu’il se préparait. Il allait encore revenir. Il sentait déjà son pelage prendre cette apparence de flamme étrange. La flamme bleue au bout de sa queue se balançait dans la forêt, comme une lanterne, au rythme de ses pas. Il sentait le sang qui tachait ses babines, mais son esprit était concentré sur ce qui l’habitait, ne laissant pas place à son instinct d’animal.

Olenwë poussa un faible cri étouffé par le bruit de combustion qui éclaira la forêt pendant un instant d’une lueur glacée. Aenaril avait fait à nouveau sa réapparition.

Il « glissa » ça et là jusqu’au cimetière, se fiant aux souvenirs de Sephiroth qu’il lui restait. Il avait partagé son âme pendant si longtemps qu’il ne pouvait que trouver le chemin le menant au cimetière. Ce soir-là, il y entra mais on n’entendit pas grincer la grille. En fait, il n’avait même pas fait bouger celle-ci. Il se déplaçait comme une ombre. Sans bruit. C’était une caractéristique des Aasimars nés de Thanatos et d’Agape.

Quelques zombies en promenade sur son chemin, dans l’allée principale, disparurent en cendres sous l’effet des boules de flammes qu’il projetait à une vitesse incroyable, sans effort apparent. Il s’arrêta dans un espace dégagé dépourvu de tombes, et entreprit d’affûter la lame de son épée, un corbeau posé sur l’épaule.

Il passa la langue sur ses lèvres, et un goût de sang lui parvint.

- Du cerf, Olenwë… Voilà un repas digne de toi. Mais ce soir, c’est moi qui régale. C’est pourquoi j’attends Aspharoth et Steleroth. Je brûle d’envie de les rencontrer.

Il illustra ses paroles en lançant négligemment une autre boule de feu sur un cadavre qui avait cru possible de l’attaquer par derrière.

Aspharoth méditait paisiblement dans les récifs. Assis sous les flots d'une cascade dont il s'amusait à inverser le sens. Quand tout à une aura puissante s'éveilla au loin. Le prince ouvrit les yeux et lâcha sa concentration. La cascade l'immergea. Il sortit de l'eau et s'habilla. Passant son armure par précaution. Peu de gens en Ter Aelis peuvent se vanter d’attirer son attention. Après cette Silissia, une nouvelle personne raisonnait dans la nuit. Il monta sur le dos de Sephora et partit à la recherche de l’aura. Il arriva devant les portes du cimetière. Des zombies gisaient dans l’allée principale.

C’est par là.

Aspharoth tapa dans la grille et s’avança. L’aura était de plus en plus présente mais il restait calme, la sienne était au plus bas. Imperceptible. Il s’avançait sans que personne ne puisse le détecter. Puis un homme se tenait à côté d’une tombe. L’épée à la main, un oiseau sur l’épaule.

C’est donc à toi qu’appartient cette aura…

Machinalement Aspha balança sa tête de gauche à droite faisant craquer sa nuque.

Invité

Aenaril tourna la tête vers Aspharoth lorsque celui-ci se décida à lui parler. Il n'était pas surpris, il savait qu'il arriverait sans se faire voir.
La main qui tenait l'épée se déssera d'elle dans un bruit métallique, attirant l'attention sur le gant griffu qui la recouvrait.
Aenaril eut un sourire glacial :

- En effet, c'est moi. J'ai un peu oublié de la ranger au placard, excuse-moi.

Il n'en pensait pas un traitre mot, mais il savait qu'Aspharoth comprendrait. Une seconde plus tard il ne subsistait plus une trace de son énergie dans l'air.

- En fait, cette aura ne m'appartient pas. Nous sommes deux ou trois à être propriétaires...

Cette fois, il sourit comme un dément, avant de compter sur ses doigts :

- Sephiroth, Olenwë, Aenaril... Intéressant mélange.

Il se releva et tendit brusquement la main droite, dénudée, vers Aspharoth :

- Comme dit, je m'appelle Aenaril. Aenaril Elrohir, pour être précis. Enchanté.

Son visage arborait cette fois de l'intérêt non feint, avec un brin de sympathie dans la voix.

Aspharoth esquissa un signe avec sa main droite pour refuser de serrer la main a son interlocuteur. Se dernier connaissait un des collègues d'Aspharoth. Ceci intriguait le Prince.

-Désolé, j'évite temps que possible les contacts corporels. Les futilités du serrage de mains ne sont pas dans mon peuple. Je me nomme Aspharoth, mais je pense que si tu partage le corps de Sephiroth tu dois me connaître. Je me trompe?

Le peintre restait froid mais poli. Son ton était calme et serein. Finalement il commençait à se réhabituer à cette voix cristalline.

Hedoniste avait été surpris par la nuit. Celle-ci était tombée rapidement, sans prévenir par l'habituelle coloration rougeâtre que prennent les fins de journée.
Peut-être cet endroit avait-il quelque chose de réellement surnaturel. Ou n'étais-ce tout simplement que la coupole végétale qui rendait les rayons du soleil moins perçants.

Le cimetière baignait maintenant dans un brume grisâtre, sale et presque solide. Les oiseaux et tout les autres animaux s'étaient tus. Le vent ne semblait plus vouloir s'aventurer dans les feuillages, de peur de trahir sa présence à un ennemi sordide.
Quelque chose ou quelqu'un dominait l'environnement, au point de faire fuir la Créatrice Universelle.

L'elfe marcha sur quelques dizaines de mètres, profitant de sa vision nyctalope pour percer l'épais manteau noir qui se dressait devant lui, et se figea lorsqu'il entendit un hurlement, à mi-chemin entre l'appel du loup et le cri d'un humain.
Il resta ainsi quelques secondes, regardant dans la direction d'où provenait le cri. Ne distinguant rien d'anormal -hormis le cri- il reprit sa marche doucement, se faisant encore plus discret qu'auparavant.
Son regard balayait toutes les stèles et allées à la recherche d'une éventuelle masse où s'accrocher.
Ce manque de présence le mettait mal à l'aise. Bien qu'il ne soit pas froussard, il détestait ne pas savoir qui se trouvait face à lui.

Il parcouru encore plusieurs voies cernées de tombes, cherchant ce qui pouvait bien l'entourer. Ce mystère commençait à l'intriguer de plus en plus.
C'est alors qu'il se rendit compte qu'il s'était quelque peu perdu dans le dédale. Il allait donc passer la nuit à errer seul dans le cimetière à la recherche d'une éventuelle issue. A moins qu'il ne découvre autre chose entre temps...

Invité

Aenaril baissa la main de façon à ce que son geste semble être une petite révérence sarcastique. Il fixa Aspharoth dans les yeux, le front légèrement plissé comme s’il pensait…

- Aspha…roth. Hmm, oui, il me semble que ton nom me dit vaguement quelque chose. Tu t’y connais en partage de corps, hein ? Alors tu sais surement que ce qui se cache sous le jour qu’on accepte de dévoiler est souvent la partie la plus sombre, la plus puissante, la plus meurtrière de toutes…

Il fallut à peine un quart de seconde pour qu’Aenaril sorte son épée de son fourreau. Un autre quart pour qu’il assène un coup, à peine violent, en direction de son adversaire qui le para facilement.

- Je me trompe ? Voyons ce qu’éveillent en toi les combats… Malkhut, elle, adore ça, dit-il en montrant son épée à la lame d’acier bleu nuit d’où émanait une lueur rougeâtre…

Aspharoth avait paré, mais restait septique devant les dires de l'inconnu.

- A vrai dire je suis pas comme tout les autres. Et c'est pas ma deuxième moitié la plus mauvaise et la plus puissante, c'est la fusion des deux.

Il jeta son grand manteaux noir dévoilant Sa côte de mailles sombre impénétrable.

- Et en ce moment, niveau fusion, je suis pas en forme...

Regardant Razelga et les reflets de la lune il ajouta.

- Tu risques de t'ennuyer un peu.

Il se frotta les doigts de la main gauche et celle ci fut entouré de foudre. Il se tenait prêt, bien que vu son état actuel il préférait ne pas avoir à se battre.

Invité

Aenaril afficha une mine ennuyée lorsqu’Aspharoth lui annonça qu’il n’était pas disposé à se battre.

- Comme c’est dommage… bizarrement, je m’attendais à cette réaction. Mais il y a toujours de quoi s’amuser dans un combat, il suffit de s’échauffer un peu. Pas de tuerie aux cimetières, simplement l’envie de saccager quelques tombes…

Il fit un grand sourire de contentement lorsqu’il vit Razelga.

- Vois donc… Mon armure semble bien plus pénétrable que la tienne, n’est-ce pas ? Je vais te confier un petit secret…

Il glissa rapidement sur le côté, pour approcher ses lèvres d’une des oreilles d’Aspharoth. L’un de ses bras s’était posé sur le poignet d’Aspharoth pour l’inciter à ne pas réagir.

- Elle est magique… chuchota-t-il.

Faisant le même geste en sens inverse, il se replaça devant son interlocuteur et entreprit d’illustrer ses dires. Il posa le début de la lame de Malkhut sur son poignet gauche, eut un sourire et….shhhhhhak. Il se trancha net la main.

- Malkhut a toujours été bien affûtée. En fait, je ne devrais même pas le faire moi-même, sa lame est ainsi faite qu’elle ne s’use pas. Quant à mon armure…

Il leva le bras gauche pour montrer la fin de la reconstitution de la main qu’il venait de perdre.

- Elle me garantit que jamais mon sang ne coulera. Il n’y a que les chocs et la douleur qui m’atteignent. C’est utile pour ne pas verser de son fluide vitale et pour se préserver des cicatrices.
A présent, en garde...

Il fixa la main qui restait au sol, suite à son automutilation. Le pouce se releva

UN…

L’index fit de même.

DEUX…

Vint alors le majeur.

TROIS !!!

Au moment même où le combat commença, un large sourire fendit le visage d’Aenaril, son épée, elle, fendant l’air…

Là ça risque d’être galère… Très galère… Aenaril fendait l’air avec son épée, Aspharoth paraît juste tous ses coups un à un, essayant de mettre au point une stratégie. Pas facile sans l’intégrité de ses pouvoirs. Aspharoth sauta en arrière pour prendre ses distances. Son épée s’entoura de foudre. Il trancha l’air et une onde électrique partit droit sur son adversaire. Celle fut esquivé par l’inconnu, elle finit sa course dans les tombes en explosant une petite dizaine au passage… Aenaril était derrière le peintre essayant de lui portait un coup mais il l’évita d’un pas rapide comme le vent sur le côté.

*Si je commence à utiliser les pouvoirs du vent je vais pas tenir longtemps… *

Aspha repris ses distances, et cette fois-ci il envoya un orbe de feu vers son ennemi. Qu’il renvoya grâce à son épée. Un pare terre de fleur prit feu. Le cimetière risquait de prendre chers. Une nouvelle séance de corps à corps débuta. Les deux guerriers frappaient et évitaient les coups de l’autre… Le feu se propageait autour d’eux, les encerclant peu à peu. Le rythme s’accéléraient mais aucun ne montrer de signe de faiblesse.

Le combat continuait, le feu progressait quand soudain un orage éclata. Les trompes d’eau qui s’abattaient sur les deux hommes éteignirent le feu. Le tonnerre gronda et la foudre commença à s’abattre non loin d’eux.

* Il sent les chocs… Il sent les chocs. C’est ma chance *

Aspharoth mena Aenaril dans un endroit où il y avait une forte concentration de tombes. Le peintre sauta derrière une d’elles, l’autre prit son élan pour le frapper par au dessus mais au moment où il s’apprêtait à sauter, une explosion bleu apparut derrière la pierre. Aspharoth se redressa, dévia l’épée d’Aenaril avec la sienne. Sa deuxième main était recouverte d’une puissance aura de foudre. Sous un orage Aspharoth gagnait en puissance. Chaque prince de sa race excelle dans un élément, lui s’était la foudre. Il frappa de toutes les forces qu’il avait sur la poitrine de son adversaire. L’onde de choc le traversa et créa un cratère derrière eux. La foudre était restait et parcourait le corps d’Aenaril, l’eau qui le recouvrait la conduisant un peu partout.

* J’espère que ca va le calmer un minimum… C’est à peine une onde de choc de rang trois… Vu son potentiel et son aura magique pas ça qui le tuera. *

Invité

Aenaril fut projeté quelques mètres en arrière…derrière lui un cratère s’était formé sous l’onde de choc foudroyante que lui avait infligé Aspharoth. Pour la première fois, Aenaril parut un peu plus humain… Il avait une main sur la poitrine dans laquelle son cœur semblait battre à cent à l’heure, il était un peu essoufflé et son corps s’était même risqué à transpirer un peu. Ses yeux d’un noir profond semblèrent s’enflammer et il rit aux éclats, à gorge déployée la tête levée vers le ciel.

- Tu aimes les forces naturelles, toi aussi, hein… Ah, mon cher Aspharoth ! Comme c’est amusant… Je savais qu’on s’amuserait, toi et moi. Ne crains pas de me tuer… La mort, c’est ma patronne. Je lui livraient encore des âmes fut un certain temps. Crois-tu que ton copain Sephiroth était un gentil petit gardien ? Pendant une bonne partie de son immortalité il a ravagé des peuples par centaines. Et je passais derrière, en « facteur », pour livrer les âmes à la Déesse. Aujourd’hui, j’ai le droit de détruire moi-même, puisque ce sephyrien si faible de cœur s’est rebellée contre Elle… Mais ça ne durera pas…

Il sourit avec assurance, aucun doute sur la justesse de ses prédictions. Il continua :

- Mais toi… toi, tu n’es qu’un jeu. Je ne suis pas là pour te tuer. En Aelis, mieux vaut me faire discret. Je ne suis là que pour surveiller le « tu-té-lai-re ». Je te laisse deux choix…

Il jeta un œil derrière lui…

- Soit on va voir ce que cache la crypte que tu viens d’exposer au grand jour dans ce cratère… Avec un peu de chance il y aura de quoi s’amuser. Soit…

Il le fixa avec insistance et un petit sourire narquois se dessina sur son visage :

- Soit on reprend là où nous en étions.

~~Crac~~

Haost se retourna aussitôt qu'il entendit la branche casser, sauf qu'elle se trouvait sous son pied.

- Oh mon Dieu ... Pourquoi je me suis fourré ici !

Étrange idée de se balader dans un cimetière effectivement. Il n'avait pas l'intention de rencontrer quelqu'un, ou plutôt il avait peur de cet endroit sinistre.

Cela faisait 30 minutes qu'il vagabondait dans le cimetière, en jetant quelques coup d'œil sur les tombes de marbres, cherchant un nom familier ou pas. La raison de sa venue ici est surtout qu'Haost s'est perdu ...

- Ohhh Bethil ... Cité de mes reves ....

*Mais pourquoi je chante au fait j'suis completement abruti et paumé dans un cimetière ! Bon on est ce que ce chemin va me mener ...*

L'éclair avait du le chatouiller. Il éclatait de rire. Cependant certains signes laissaient croire qu'il l'avait quand même légèrement sentit passer. L'onde de choc avait creusé un cratère. Lequel ouvrait la voie à des chemins souterrains. Aenaril proposa deux choix à Aspharoth. Soit explorer la grotte soit continuer le combat. Ni l'un ni l'autre ne l'intéressait.

* Aurora, vient me chercher. *

Au loin la dragonne s'envola et prit la direction du cimetière. Aspharoth se redressa quittant sa position de combat.

Tu m'excuseras, mais me battre contre toi sans mes réels pouvoir est te manquer de respect. Il sauta sur le haut d'une tombe. Et puis explorer un grotte, ca me tente pas des masses. Il atteignit la branche d'arbre qui été juste au dessus. Donc je te laisse. Sa dragonne passa en rase motte et il monta dessus. On se retrouvera certainement un jour...

Ils s'éloignèrent dans le ciel laissant Aeneril sur sa faim.

Invité

Aenaril rangeait déjà son épée dans son fourreau quand Aspharoth commença à parler. Un changement dans l'air et l'arrivée d'une dragonne lui avait déjà fait comprendre ce qu'il allait en être de la réponse de son adversaire.
Il ne répondit rien, fulminant intérieurement de ne pas pouvoir satisfaire sa soif de combat. Une fois Aspharoth parti, il murmura...

- Dans un combat, seule la victoire compte. Le respect, je n'en ai que faire... Mais tu as raison, lorsqu'il s'agit de ne pas livrer bataille à mort, une certaine forme d'intérêt est à manifester pour l'adversaire. Je ne te retiens pas...

Il s'arrêta devant le cratère et fit bouger sa main de haut en bas pour relever la terre, de gauche à droite pour la tasser. Nulle trace de la crypte découverte quelques minutes auparavant. Il n'était pas encore temps pour elle d'être explorée, visiblement.

Puis, l'oeil flamboyant, Aenaril rendit sa place au loup. Il y eut une grosse flamme bleue dans le cimetière avant d'entendre les jappements puis le hurlement d'Olenwe. Si Aenaril avait été quelque peu insensible à la foudre, le loup, lui, avait tout senti.

Il disparut dans un éclair de poils blancs, filant droit vers les monts d'Echoriath où il assouvirait la colère d'Aenaril et sa démence face à la douleur en éventrant la faune locale.

Perdu, il n'y avais pas de meilleur terme pour qualifier l'état du jeune Earendis ce jour la... Complètement déboussolé il errait, sans but, seul quelques brides d'une volonté perdu le faisais encore tenir debout. La solitude l'avais anéanti, lui courbait le dos et un flot d'innombrables remords l'avais engloutit ne laissant aujourd'hui de lui qu'un funeste pantin sans sentiments aucuns.

- Et bien jeune homme qu'est ce qui vous pèse ainsi ?
- Qui êtes vous ?
- Oh moi ! Rien de plus que le misérable gardien de ce cimetière ! Mais si j'peut me permettre, j'vous déconseille d'aller par ici à cette heure la, c'est que vous êtes pas bien costaud pardi !
- D'accord...
- Ben dis donc réveillez vous ! C’est qu'on pourrais vous confondre avec un mort-vivant !
- D'accord...

Des phrases incohérentes parvenaient au oreilles d'Earendis au fur et a mesure que ce dernier s'éloignait, cependant n'y prêtant aucunes intention, ces dernière devinrent un souffle, un murmure, luttant pour parvenir aux oreilles qui ne daignaient écouter. Malgré les avertissements du vieillard le jeune homme s'avança dans les méandres des allées du vieux cimetière, seul, il s'enfonça dans les ténèbres de ce lieu funeste. Fatigué, totalement exténué Earendis se laissa tomber sur une sombre dalle en marbre, vestige d'une magnifique pierre tombale qui se dressait autrefois fier et droite. Hélas sont repos fus de courte duré, à quelques pas d'ici dans de sinistres fourrés s'agitait une armée de trépassés bien trop heureux de la présence d'une proie a l'apparence si facile. A cet instant les yeux du jeune homme s'illuminaient dégagent ainsi leur véritable reflet d'un bleu intense, l'appel de la mort résonnais à ces oreilles et réveillait en lui l'espace d'un instant son âme profondément endormis, tirant un long et fin revolver de l'intérieur de son manteau Earendis abaissa la capuche qui couvrait depuis si longtemps ces fin et brillant cheveux a la couleur cuivré. Daignant enfin prêter attention a quelque chose Earendis demeura silencieux attendant que l'effroyable marré s'abattit sur lui...

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Alors que la meute de goules et de zombies fondait sur Earendis, une forme sombre jaillit à ses côtés. Un gros loup noir, la queue frétillante et les crocs luisants, fit face aux morts-vivants. Un grondement sonore sortit de sa gueule, menaçant mais aussi plein d'entrain. La goule la plus proche hésita avant de se lancer à l'assaut. Avec un regard doré enjoignant Earendis à participer au festin, le loup bondit à la gorge de l'être sans vie. Bien plus rapide qu'elle, il lui déchira le cou, faisant jaillir un flot de sang noir qui arrosa la terre meuble.

Le ballet de mort avait débuté.

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 21/05/2009

Et comme jamais un ballet n'existe sans spectateur, une silhouette humaine, assise au bord du oit d'un temple mortuaire regardait la scène. Mains en arrière et jambes dans le vide, ses yeux bleus finement dorés ne se détachait pas du spectacle qui semblait bien l'occupé. On pouvair même deviner un sourire serein si la petite brume nécrophile ne s'était pas levée. Et tandis que le raz de marée de démembrés s'ammoncelait autour d'Aerendis et du loup noir, une brise créée par tout ce remue-ménage fit virevolter sa chevelure brûne. Il se tenait là, et il y resterait, juste par simple et pure curiosité de connaître la suite des évènements.

Et loin de lui l'idée et la volonté de vouloir intervenir, les histoires n'étaient pas faites pour subir d'influences extérieurs et autres évènements indésirables, du moins tant qu'il n'y voyait aucun intérêt notable. Ce qui était le cas.

Les corps déchiquetés de cette armée de déterrés avançaient silencieux, déterminés a s'emparer du repas qui s'était si stupidement proposé à eux. Le long revolver d'Earendis brillait sous l'immensité d'étoiles présentent ce soir la, le doigts sur la détente, la respiration coupé, le silence était total et juste quelques brises venaient perturbé l'effroyable tranquillité de ce lieu. Puis la détonation retentit, une lumière bleu fila en direction de ces puantes créature, le calme cessa, une explosion retentit entrainant avec elle une dizaines de mort vivants. Puis la marrée s'accéléra, le flot imperturbable continuais sont avancé, les cris les détonations résonnaient a présent dans le tranquille cimetière.

Cherchant l'ennemie de toute part il ne constata que maintenant la silhouette sombre d'un loup a ces cotés, se dernier mettais en pièce avec une facilité déconcertante tout ce qui se trouvait a sa porté, d'abord surpris il hésita, mais son instinct lui conseilla de faire confiance a cet être qu'il ne connaissait pas. Entrant alors dans une danse efférent, meurtrière et sanglante, il multiplia les coups, les traits de lumière bleuâtre partait en tous sens, explosant de toute part. Mais épuisé, affaiblis, Earendis mis genou a terre, voila bien longtemps qu'il voyageais et l'expérience des combats l'avais peut a peut quitté .. Exténué il se releva cependant, mais sa force passé avait bel et bien disparut et s'est avec difficulté qu'il sortit un deuxième revolver jusqu'alors resté caché, déversent ainsi dans le cimetière un flot continus de lumières étoilés.

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C'était beau, loin d'être magnifique et exceptionnel mais simplement beau. La scène dramatique se déroulant sous ses yeux gagnait en intérêt au fil des balles qui partaient de ses armes, des raies de lumères qu'elles dessinaient et des giclées poisseux qu'elles engendraient à l'impact. Les râles des morts animés brisaient le murmure de la brise sans état d'âme et résonnaient avec les hurlements et grognements de la grosse bête qui s'évertuait à aidé l'homme du flot incessant et mortel qui menaçait de les submergés. Aluün ressentait déjà la naissance d'un tourbillon de pensées, émotions et souvenirs de tous ces êtres s'élever et de répendre tout autour d'eux. Il manquait le point de non retour qui sans doute ne saurait tarder, et moults détails encore pour que le tableau brille le coeur de n'importe qui de milles et unes émotions. Mais celui-ci en valait déjà le détour.

Son sourire se modifia pour devenir soudainement un rictus ignoble, une vive douleur lui tiraillait le coeur et l'esprit. L'être manqua de chuter de son perchoir sous la violence du choc et la douleur diffuse qui le prenait. Il posa une main sur le bord du toit, genoux au sol, semblant s'étouffer.

* Non ça revient, ce n'est pas...le moment ! * rugit-il intérieurement

Mais son âme résonnait de deux mélopées opposées et lui déchirait les entrailles, lui paralysait l'esprit, il s'écroula de vertige et manqua de s'évaouir. Il savait qu'il n'avait pas le choix, du moins il ne l'avait plus pour le moment. L'émotion était bien trop violente, et elle risquait de le détruire si il se bronait à lutter.

Il accepta ce ressentit malgré lui, ce qui lui donna envie de vomir, et il se remémora cet évènement passé qui l'avait rendu ainsi, celui-ci qui le transforma en damné pour lui même et son espèce. La douleur cessa alors de s'acharner contre lui et de lui disloquer l'esprit. Il reprit son souffle rapidement et se releva du haut de son petit temple mortuaire.

Loin d'avoir le sourir au lèvre, il venait de se résoudre à porter secours à cet homme ne difficulté, sans intérêt pour lui, par pure bonté, non. Par pure contrainte et donc fause volonté, du moins se le répétait-il lui même, et son état le rendait malade au plus haut point.

- Merde ! jura-t-il...Le tableau venait d'être influencé, c'était comme si il s'était permit de prendre un pot de peinture et de laisser la marque de ses doigt sur un chef d'oeuvre, la colère grimpa dans ses veines

Il se concentra un instant, et fit s'élever de nombreux morceaux de roches et branches mortes qu'il tailla de par son vouloir. Puis sans un geste, rien qu'un simple regard balayant, tous les projectiles fusèrent vers la marée morte et vivante pour définitivement rayé le deuxième mot qui composait leur nom. Et nombres d'entres eux furent broyés par les roches, plantés par les pics de fortunes, valdinguèrent sous la force cinétique des projectiles...

Et ce n'était que le début...

Le ciel s'était assombri, cherchant l'origine de cette soudaine obscurité, Earendis aperçus la nuée de projectiles qui s'abattaient sur eux, cachant ainsi les derniers rayons du soleil.
Le loup quand a lui bien plus attentif s'était déjà écarté, se fut donc d'une extrême justesse et dans un élan désespérée qu'Earendis réussis a esquiver les effroyables projectibles qui en une fraction de seconde venait de massacrer nombre de mort vivant les renvoyant ainsi a leur état de cadavre.

Earendis peut habituer a la compagnie ces derniers temps oubliant toute règles de politesse s'adressa a eux :

- " Vous sortez d'ou vous ? "

Son manque total de tact fut aussitôt sévèrement punis par le poing d'un mort vivant qui venait de s'abattre violemment sur lui, le projetant ainsi a toute vitesse dans une pierre tombale qui céda et se brisa sous la vitesse de l'impact.
La douleur lui fit tourner la tète et se relever s'avéra des plus pénible ...

- " Laisse moi t'aider "
- " Non reste ou tu est ! Je te hais ! Tais toi ! "

Une voix de fillette avait retentit et Earendis s'entretenait avec elle sous le regard intrigués du loup et de l'homme qui venais quelques secondes plus tôt de massacrer par centaine les vieux débris de cher et d'os qu'étaient ces ennemis.

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Ruisselant de sang, le loup bondissait d'une gorge à une autre, découpant, arrachant, éventrant sur son passage. Son flair avait repéré un autre personnage dont l'odeur changea brusquement. Alors que jusqu'à présent il semblait se délecter du combat, voilà qu'il se jetait dedans, avec la fougue et la dangerosité d'un magicien. D'un saut souple et rapide, le Loup évita les projectiles qui s'abattaient sans distinction sur la masse mouvante des morts-vivants. Son compagnon de combat fut moins rapide et le choc l'envoya au tapis. Il faut dire aussi que vouloir des présentations en pleine lutte était assez stupide. De toute façon, le Loup ne parle pas.

Une seconde surprise attendait toutefois le Loup quand Earendis se mit à parler tout seul... ou plutôt avec un autre lui-même. Cependant, il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. La marée en décomposition continuait à déferler sur les 2 combattants, le mage étant bien en sécurité en hauteur. Parce qu'il est mal poli de laisser mourir ses compagnons de lutte sans leur avoir été présenté, le Loup se mit en devoir d'empêcher qu'Earendis ne soit attaqué pendant qu'il débattait avec lui-même de la conduite à tenir. Le repoussant durement d'un coup de tête, il envoya bouler le jeune homme contre un mur et se posta devant lui. Même avec l'aide du mage, le flot de morts-vivants n'avait pas l'air de diminuer. En un instant, el Loup doubla de taille et poussa un hurlement qui vrilla les tympans des humains alentour. S'il avait gagné en force, il n'avait pas perdu en rapidité. C'est donc avec une efficacité encore plus redoutable qu'il reprit le combat, arrachant les têtes d'un coup de dents, coupant en deux les corps d'un coup de patte puissant.

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