Le Troquet Romantika [zone publique]

L'œil brillant, Grendelor répondit au baiser de son mari, de son amour, de celui dont elle partagerait la vie toujours. Dans cet endroit si particulier, à l'ambiance raffinée et surannée, cette simple embrassade fit monter un frisson le long de sa colonne vertébrale. Elle avait découvert de nouvelles sensations et la simple présence de son chevalier lui faisait monter le rose aux joues. Se détachant avec difficulté des lèvres aimées, elle essaya de calmer les battements de son cœur.

Et si nous commandions quelque chose à boire? Il parait que les cocktails sont surprenant ici, glissa-t-elle à son compagnon.

Elle attrapa lestement la carte et la parcourut, assise sur les genoux de Nichiren, qui lisait par dessus son épaule, son souffle chaud lui chatouillant la nuque.

Une éternité, au moins, que Green n'avait plus eu d'animal de compagnie. Cela remontait à son enfance, et le couple de retrievers de ses parents. Mais entre un golden retriever, et un léopard des neiges, il y avait un fossé, tant au niveau du soin qu'il fallait lui porter, que de la dangerosité éventuelle de celui-ci.

- Eh bien... commença-t-il.

Il était tiraillé. Il voyait ces deux émeraudes le regardant fixement, avec un demi-sourire à tomber à genoux. Sa fiancée était installée sur lui, exerçant ainsi une certaine pression sur son esprit. "Ses charmes me perdront" pensa-t-il amoureusement.
Il reflechit un instant, caressant doucement les jambes de sa belle.

- Dans les faits je ne suis pas contre... Mais sauras-tu le dresser ? Et... est-ce que tu crois qu'il supportera la chaleur du désert, un léopard des neiges, tout de même... Enfin tu es sûre d'en vouloir un ?

Il essaya de prendre une expression clémente, pour ne pas la heurter. Il est vrai que cette idée d'amener un léopard dans une maison du désert paraissait tout à fait saugrenue. Un bète feroce, dans un environnement tout à fait différent de son habitat naturel. Green pensa aussi à l'éventualité qu'il faudrait arracher l'animal à sa maternelle. Ce serai là un acte bien peu fidèle à sa philosophie.
Il offrit un sourire à Kya, pour la rassurer. Il hésitait à reprendre un verre, mais il aurait fallu changer leur position actuelle, et il n'en avait nullement envie.

Envie de cocktail, Tequila Sunrise, Pina Colada, Gin Fizz et autre Daiquiri, tout était là pour charmer les papilles sensibles et gustatives. Des goûts colorés et des saveurs ambrés et sucrés, finement alcoolisé mais légèrement quand même pour éviter d'être fanatisé était à portée de main.

Les couleurs se mélangeaient autant que les lèvres des nouveaux mariés qui attendaient le serveur qui les servirait un des magnifiques et picturesques cocktails que proposait la maison. Le baiser intense et doux à la fois absorbait tellement les amoureux que le serveur se racla la gorge afin de s'exprimer avec une exaspération non dissimulée.

"Hum ! hum !"

Le chevalier, fut quelque peu troublé dans ce moment d'intimité eut un sursaut, Grendelor, plus prévoyante et ayant des sens un peu plus développé, ne fut pas surprise et se mit à avoir un rire discret et mignon à l'encontre de son chevalier qui s'était fait avoir ainsi comme une bleusaille.

"Hahaha et après c'est ça un des champions de l'arène, il se fait avoir et surprendre comme un novice !"

Tirant la langue comme une enfant malicieuse, la surprise béate du chevalier se transforma en sourire gêné puis un petit clin d'œil complice.

"Je ne me ferais pas avoir la prochaine fois, promis."

"Hum hum, madame et monsieur ont choisi ?"

"Hum hum, madame et monsieur ont choisi ?"

Toujours à moitié riante, Grendelor hocha la tête à l'intention du serveur. Elle reprit la carte, ne se souvenant plus exactement du nom du cocktail.

Je prendrais un Volupte aphrodisiak s'il vous plait.

Elle fit un clin d'œil à son mari. Le cocktail était fait à base de curaçao. Elle l'avait choisi en souvenir de l'un des surnom qu'on lui donnait à cause de la couleur de sa chevelure.

Et toi que vas-tu essayer?, demanda-t-elle, mutine, au creux de l'oreille de son amant.

Devenir son amant fût la première réponse qui lui vînt à l'esprit. Depuis quand débauche-t-on ses élèves. Il en sourit.

" Je suis pourtant sorti pour ta jolie petite frimousse ma lutine. Je n'ai aucune idée de mon âge et l'avis de tout ce monde qui m'entoure, m'indiffère au plus haut point. Quant à mon laboratoire j'ai des lutins en série pour m'occuper des tâches comme te botter le cul si tu continues ton regard séducteur larmoyant pour justifier de tes retards. "

Ses yeux bleus azurs, hérités de sa mère humaine, se fixèrent sur la lutine. Il posa délicatement la plume et les parchemins qu'il avait sorti de sa besace.

" Ton oeil brille petite puce. Il en dit trop. Et je dévore bien évidemment tous ceux qui rentrent dans mon laboratoire. Je t'ai amenée ici pour traiter d'une importante affaire. Tes devoirs m'importent peu, je sais que tu y travailles pour qu'ils soient le mieux possible. "

Serrant son poing sur sa choppe, il l'avala d'un trait.

" UN APHRODISIAQUE TAVERNIER ", hurla-t-il.

L'envie de posséder une telle bête se lisait sur son visage doux mais aux traits déterminés. Elle frissonna. En avait-elle envie ? Sans doute possible. Arriverait-elle à le dresser ? Kyara avait confiance en ses capacités. Ses mains vinrent effleurer les joues de son Green.

- Mon amour... Si Silissia a su le faire alors je devrais aussi en être capable. Après tout, elle avait un tigre blanc... Magnifique par ailleurs. Mon intuition me dit que je peux le faire.

La jeune femme se mit à soupirer. Peut être en demandait-elle beaucoup trop... Tout son corps se recroquevilla contre celui de son amant. Sa robe de soie rose pâle effleurait délicatement sa peau. Elle aurait voulu que ce moment ne s'arrête jamais. Différents murmures lui parvinrent dans une demi conscience.

- Si tu ne veux pas je peux comprendre... Et puis cette maison est la tienne, alors je ne peux pas t'en convaincre. Oh, et puis oublie. Je demanderais à Aillas de me protéger dans la semaine pendant ton absence... C'est aussi que je ne voulais pas me sentir seule... Enfin, Aillas ne me refusera pas se service. Enfin, je ne pense pas...

Ses deux billes noisettes pétillaient de malice et de délice. Kyara leva sa main pour effleurer avec délicatesse le torse du nouveau gardien. Ses lèvres s'ouvrirent un peu pour dire quelque chose mais se refermèrent. C'était si difficile de s'exprimer alors que les sentiments restaient bloqués au fond de sa gorge. Puis elle refit un essai. Était-ce la première fois qu'elle le lui dirait ? Sûrement. Son coeur se serra.

- Mon amour, je ne te l'ai jamais dit, mais... enfin c'est un peu ... enfin... comment dire... Je t'aime...

Sa voix s'était éteinte dans un souffle douloureux. Ses mèches bouclées glissèrent sur son doux visage dans l'espoir qu'il ne voit pas la teinte pourpre qu'elle arborait actuellement. Elle ne percevait plus rien à présent, à part un sifflement sur aiguë aillant élu domicile au creux de son oreille.

Son oreille se serait-elle fourvoyée? UN APRHODISIAQUE??? Nahïs regarda TrOn, avec se yeux larmoyants.
- Heu... dis moi... un aphrodisiaque... c'est quoi exactement? D'après ce que je sais ce n'est pas pour endormir les sens...

Enfin. Puisqu'il tenait après tout, il verrait de quel bois la jeune lutine était faite! Chêne massif. Plus coriace tu meurs.
- OUAIS TAVERNIER! ENVOIE LA SAUCE QUE JE RIGOLE!!!

Oups. Nahïs devint écrevisse: l'assemblée présente la dévisageait, étonnée. Voire courroucée. Elle avait oser déranger les roucouleurs, les beaux parleurs, les toi-et-moi-c'est-pour-la-vie-pour-toujours-et-à-tout-heure, et puis... c'était déjà pas mal.
Affolée, elle regarda TrOn.
-Cépamoi cépamoi cépamoi...

Puis devant son regard perçant:
-enfin... à la réflexion...

Devant ses yeux bleus:
-peut-être que si...

Sourire candide, de celle qui veut se faire pardonner. Et les fossettes craquantes firent leur apparition.
-Tu m'en veux?

" Je ne t'en veux pas. Et cesse tes jérémiades de petite môme, tu sais que la sauce ne prend pas avec moi. Tu peux crier autant que tu veux, ce sont les autres qui seront dérangés, et de toutes façons, qu'importe leur avis non ma puce ? "

Doucement il commença à tourner la paille de ce qu'il venait de commander, observant la lutine d'un oeil curieux. Il savait très bien le résultat de ce verre sur son corps - surtout qu'il s'agissait déjà du troisième ou quatrième - et il hésitait à plonger ses lèvres dans le liquide. Il savait très bien ce qu'il était venu dire, mais il en était incapable, tel un gros ours inhabitué aux choses sociales. Il n'aimait pas ce rôle et n'avait envie que de retourner dans son laboratoire, dans la sérénité de ce qu'il maîtrisait : écrire. Perplexe, il tergiversait en jouant avec son verre, le regardant sous tous les angles. Et dans un grand sourire à Nahïs, il ajouta.

" Tu es resplendissante tu sais. "

Ses yeux la fixèrent, longuement... Un coup de vent traversa la pièce et les parchemins qu'il avait sorti de sa besace voletèrent en tout sens.

En tout sens ils avaient courru tels des dératés, une course poursuite qui s'était soldé par la victoire de la dulcinée. Mais la récompense était à la clé parce que l'heure du thé avait sonné pour le couple érinté.

Après avoir chevauché les griffons, ils étaient désormais réunis pour l'heure du thé, tel qu'ils l'avaient ardemment désiré. Un thé qui les unirait encore plus. Une rose rouge posée sur la table attendait celle à qui elle était destinée.

C'est dans ce cadre iddylique que le couple s'intallait. Des senteurs de jasmin, de rose, d'orchidée et de toute plante aromatisé emplissaient la pièce de volutes ambrés.
Le chevalier installa galament sa reine confortablement assiste sur un siège aux coussins de satin, douceur sur la peau enveloppé dans un bel écrin.

"Que désires tu ma chère ?"

Fit le chevalier d'une voix douce à sa femme. En attendant le serveur, ils espéraient que le thé viendrait dans son art et sa cérémonie

Une cérémonie pour rappel d'une autre. Une cérémonie pour s'unir dans la sérénité d'un rituel millénaire. Les joues rosies par le vent de leur chevauchée, le bleu de ses yeux n'en paraissait que plus éclatant, comme ces lagons aux eaux claires. Deux pierres brillantes qui suivaient tout ce que faisait Nichiren avec bonheur et émerveillement.

"Que désires tu ma chère ?"

Le son de sa voix la faisait frémir. Douce et basse, elle se coulait comme l'eau sur sa peau. Ses joues se teintèrent un peu plus. Leur escapade, la robe arachnéenne qu'elle portait, l'émeraude de ses yeux... Son coeur battait la chamade, la tête lui tournait. Un sourire naquit sur ses lèvres.

Il n'y a qu'une chose que je désire. Toi.

Les mots à peine murmurés avaient la force d'une tornade. Ouragan contenu dans un écrin de velours. Le serveur se glissa doucement entre les deux amoureux, posant délicatement la théière d'où s'échappaient des volutes parfumées.

Ah, ces volutes parfumées... Même si Juliette n'était pas revenue depuis l'incident avec le Crieur, elle n'avait pu les oublier. Ca sentait l'amour, simplement. Malgré leurs déboires de la fois précédente, l'Atlante et Mido avaient décidé d'un commun accord de se retrouver ici, encore une fois. Histoire de sceller un peu tout le reste.

*Enfin, ça c'est s'il arrive... TOUJOURS EN RETARD*

- Grmmmblblmm...
- Tu marmonnes, douce Gardienne?
- "Douce Gardienne"? Aurais-tu quelque chose à me demander, vil pinceau?
- Tsssssss, si tu le prends comme ça...

Vexé, le pinceau retourna dans la poche de la toge pourpre de la jeune femme. Celle-ci, qui s'ennuyait un peu et qui cherchait de la conversation, décida de s'excuser.

- Rhooo, mais boude pas ! J'suis désolée, ça te va?

Après s'être accordé un petit temps de réflexion, l'objet décida de ressortir ses poils à travers le tissus.

- J'te manque trop hein?
- Ben surtout que Midouuu est encore en retard...

Juliette tourna alors les yeux vers la porte, plus ou moins en attente d'un miracle.

Chromatique Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007

Miracle ! Il faisait chaud en ce début d'après midi dans les rues de Wilwarin. Pour une fois qu'on ne devait pas porter ces foutues doudounes en poils blancs de loups, le mentor était content. Il allait retrouver sa douce Juliette au Troquet Romantika, car la dernière fois qu'ils s'étaient vus, soit une dizaine de prétendants s'étaient ramené, ou bien un crieur de rue qui les avaient sonorisés.

Il marchait en direction de la coupole métallique, quand son pinceau, objet magique que sa fiancée lui avait fait en cadeau, et qu'elle même avait un semblable, qui lui parlait. Le sien le regarda dans les yeux, de sa bouille peinturlurée, et s'exclama:

- T'aurais au moins pu me présenter au pinceau de l'autre gardienne, moi je suis célibataire, espèce d'égoïste !

Mido lui donna une petite tape sur la tête qui se voulait compatissante, puis, lui répondit:

- Ecoute Tibert, tu vas pas m'ennuyer longtemps, si t'étais un peu moins fourré dans mes toges, tu n'aurais pas ces problèmes de solitude !

Il reprit sa marche pour finir par entrer dans le bar si réputé. Il aperçu sa douce au fond de la salle, installée à la même table que la dernière fois. Il s'approcha d'elle, lui déposa une bise sur la joue, et s'excusa de son retard.

- C'est Tibert, tu sais le pinceau, tiens d'ailleurs il voudrait rencontrer le tient, qui m'a fait tout un speatch sur son célibat qui devenait insupportable, toussa toussa, donc voilà, j'ai un peu de retard !

Il s'assit, commanda deux Lova Lova Coktail et plongea ses yeux bleux dans ceux de la gardienne:

- Quoi de neuf la gardienne des arts ?

- Quoi de neuf la Gardienne des Arts?

Ah, enfin il était là. Juliette hésitait entre lui passer un savon pour ses sept minutes de retard et lui sauter dessus. Cruel dilemme... Coupant la poire en deux, elle lui rendit sa bise avant de lui répondre.

- De neuf? Pas grand chose. Deux-trois nouveautés à l'Ecole, ce que tu sais vu que tu en fais partie... Et puis tu m'as manqué, en fait...

Elle rougit, ses grands yeux bleus brillant encore plus sous sa frange blonde.

- Alors ton pinceau cherche de la compagnie? Ca pourrait être pas mal, ça nous permettrait de nous en débarasser...

*Sifflote*

- Allez, Georges, montre ta tignasse ! Y'a quelqu'un que j'aimerais te présenter...
- Quoiii? Moi?

Pendant ce temps, la jeune femme dévisageait le mentor, de façon presque discrète.

- Oui, toi. Voici Tibert.

Elle laissa les pinceaux faire connaissance.

- Et de ton côté, que racontes-tu, mon Midouu?

Chromatique Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007

Midouu reçu de plein fouet, telle une bise vengeresse, le salut de la jeune femme sur ses joues empourprées. Quand la jeune femme fut rassise, elle plongea ses yeux dans ceux du mentor, de milliers d'étoiles tels les grains de sable volant autour de ses pupilles.

- Alors ton pinceau cherche de la compagnie? Ca pourrait être pas mal, ça nous permettrait de nous en débarasser...

Elle suivit cette charmante boutade * huhuhu * (Rire coincé) d'un petit sifflotement. Puis, tel Frao Farbissina (Avis aux connaisseurs d'Austin Powers), elle appela son pinceau qui se montra timidement, ses poils soit ébouriffés soit collés entre eux par un reste d'acrylique violette.

- Oui, toi. Voici Tibert.

Entre temps, Mido avait prit dans sa poche son petit compagnon qui prit lui aussi des teintes rougeâtres quand il vit la beauté pinceauesque de son homologue. Les deux Aelisiens, poussèrent leurs outils de travail vers la table d'à côté où ils commandèrent une coupette de gouache chacun.

Quand ceci fut réglé, la gardienne interpela l'elfe:

- Et de ton côté, que racontes-tu, mon Midouu?

Le mentor souris tendrement à la belle juliette. Son Midouu, comme elle disait avec sa voix blondifiante * C'est trop choux Duuuuude *. Il répondit de sa voix trop sexuelle qui donne envie à toutes les jeunes femmes raisonnées de se jeter sur lui:

- Eh bien, pas grand chose à vrai dire ! Je suis revenu il y a une petite semaine et je m'éclate ! Ca fait plaisir de vous revoir tous, et surtout toi, bien sur ... * Sourire en coin dévoilant des dents blanches et désirables *. Je suis vraiment déçu que nous ne soyons pas réunis à nouveau pour travailler à l'école, mais tant pis, je reste ta soumission, et ça me convient malgré tout ! D'ailleurs j'ai entendu dire que ... * Chuchote * Kinder, il dit des choses vilaines sur toi, il préfère batifoler avec l'autre cannibale, et apparemment c'est pas très catholique ce qu'ils font... * Chuchotement OFF * Mais ça ne nous regarde pas !

Alors que l'étalon achevait sa phrase, le serveur, tout de chic vêtu, déposa les deux coupes du coktail Lova Lova. Mido tendit le bras pour attraper un des verres, et bu délicatement une gorgée, fixant les yeux azurs de sa compagne.

- Ce coktail Lova Lova, c'est le délice des rois !

Ce à quoi il rajouta un magnifique clin d'oeil, sous entendant bien sur que Juliette était sa reine, toussa toussa.

Toussa toussa...
Hmmm, que c'était bien de rester simplement avec lui... Rien que d'entendre sa voix, Juliette se sentait à moitié bizarre, heureuse peut-être.

- Eh bien, pas grand chose à vrai dire ! Je suis revenu il y a une petite semaine et je m'éclate ! Ca fait plaisir de vous revoir tous, et surtout toi, bien sur ... * Sourire en coin dévoilant des dents blanches et désirables *. Je suis vraiment déçu que nous ne soyons pas réunis à nouveau pour travailler à l'école, mais tant pis, je reste ta soumission, et ça me convient malgré tout ! D'ailleurs j'ai entendu dire que ... * Chuchote * Kinder, il dit des choses vilaines sur toi, il préfère batifoler avec l'autre cannibale, et apparemment c'est pas très catholique ce qu'ils font... * Chuchotement OFF * Mais ça ne nous regarde pas !

- Oui, j'aurais adoré retravailler avec toi comme avant... M'enfin, j'aime aussi t'avoir sous mes ordres hein ! * Sourire sadique mais non moins adorable * Sinon, pour Kindy et Smirt'... *Chuchote à son tour* Oui, j'ai entendu ça aussi... Des bruits de couloirs, pas joli-joli hein? * Re-parle fort, histoire de faire diversion pour pas que les gens à côtés sachent qu'il y avait du commérage * Dans tous les cas, il s'en dit des choses au Collège.

La belle Atlante se tut alors et sirota son cocktail de façon blonde mais néanmoins sensuelle, sa frange voletant légèrement dans les courants d'air frais qui balayaient la salle de temps en temps. Pendant ce temps, les pinceaux terminaient leur gouache et passaient à l'aquarelle, histoire de se dévergonder un peu.

- Ce coktail Lova Lova, c'est le délice des rois !

* Petit rire *

- Hu², si tu crois que je ne t'ai pas senti venir, dude... Je le SAIS que je suis ta reine !

Juliette sourit alors de toutes ses dents, aux anges.

Chromatique Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007

Aux anges, ce n'était pas vraiment l'état dans lequel était Mido, le vil mentor qui n'avait comme envie que d'emmener la gardienne de l'école batifoler nus sur la plage. Malheureusement, les seules plages de la ville métalliques, étaient des passerelles, quoi que ... Bien que moins confortables, on peut malgré tout s'y amuser sans se mettre du sable dans tous les trous.

L'autre Atlante nommée Juliette - Qui était au summum de sa blonditude aggravée - papotait sans soupir en réponse à la tirade de l'elfe. Ce dernier plongeait inlassablement ses yeux dans ceux de sa dulcinée, voyant des dunes, des chameaux, enfin ... Pas vraiment de bosses sur la gardienne, ma foi, mais on ferait avec !

- Oui, j'aurais adoré retravailler avec toi comme avant... M'enfin, j'aime aussi t'avoir sous mes ordres hein ! * Sourire sadique mais non moins adorable * Sinon, pour Kindy et Smirt'... *Chuchote à son tour* Oui, j'ai entendu ça aussi... Des bruits de couloirs, pas joli-joli hein? * Re-parle fort, histoire de faire diversion pour pas que les gens à côtés sachent qu'il y avait du commérage * Dans tous les cas, il s'en dit des choses au Collège.

[i]Elle enchaîna ses dires par une longue gorgée de Coktail Lova Lova, enrobant sa paille de ses larges lèvres tel un aspirateur attrapant une miette sur un tapis couleur cendrée. Apparemment, elle aussi, était une commère de première, et avait aussi entendu parler de latex, fouet et autre outil de jeu sado masochiste comme des balançoires et autres objets contendants à connotation phallique.

Mido avait fini son coktail, et, oubliant quelques secondes son romantisme inné, il s'empressa de commander cette fois ci deux vodka grenadine, donc la couleur rose bonbon ferait sûrement plaisir à la barbie puissance 10. La jeune femme, donc, avait réagit à son petit jeu de mot foireux digne d'une publicité de bas étage:

- Hu², si tu crois que je ne t'ai pas senti venir, dude... Je le SAIS que je suis ta reine !

Quelle prétention ! Mais il fallait bien dire que Mido n'en pensait pas moins, tant pour le fait qu'elle soit sa reine, et que lui un roi, le roi. Il enchaina du tac au tac (Deux calories seulement =°):

- Oui bien sûr, tiens d'ailleurs, j'ai quelque chose à te proposer ma belle.

Soudain, alors que les deux pinceaux avaient entamés l'acrylique, et qu'ils ne tenaient bientôt plus sur leurs manches en ébène, Mido se mit à genoux, proche de ceux de Juliette, et prononça ces quelques mots, plein de sentiments:

- Juliette ... Tu es ma muse, mon vagin favorit, celle avec qui je peux faire l'amour pendant des heures, oublier mes tracas, rigoler, ou bien même commérer - Car il faut bien avouer que tu écoutes aux portes -, et c'est pour ça que je t'aimeuuuuh ! Mais faut pas le dire, j'ai ma réputation de supra loveur à tenir. Tu sais toutes mes aventures extra collégialges - G3n3sis, Séphiroth, Taranis, Elio, Kyara, Idrial, et tous les autres, dont je ne me souviens plus - ne comptent plus maintenant - ou presque =° Je vais pas te mentir, les plans à plusieurs ça m'a toujours attiré - et c'est pourquoi ... Veux tu m'épouster ?

Il sortit alors une bague de cristal et diamant, frabiqué par ses soins à l'aide de ses talents cachés - Que Juliette n'avait encore jamais vu - Le cristal ça passe très bien apparemment =° -- et la tendit à la jeune femme dans son écrin de velour noir.

Le velour noir... La bague... Le cristal...
Juliette, les yeux grand ouverts et la main sur la bouche, n'en revenait toujours pas. Quoi? Mido et sa peur de l'engagement, Mido l'étalon aux mille victimes, Mido le moqueur... SON Mido, en bref, lui proposait presque solennellement... Un MARIAGE?

- Juliette ... Tu es ma muse, mon vagin favori, celle avec qui je peux faire l'amour pendant des heures, oublier mes tracas, rigoler, ou bien même commérer - Car il faut bien avouer que tu écoutes aux portes -, et c'est pour ça que je t'aimeuuuuh ! Mais faut pas le dire, j'ai ma réputation de supra loveur à tenir. Tu sais toutes mes aventures extra collégialges - G3n3sis, Séphiroth, Taranis, Elio, Kyara, Idrial, et tous les autres, dont je ne me souviens plus - ne comptent plus maintenant - ou presque =° Je vais pas te mentir, les plans à plusieurs ça m'a toujours attiré - et c'est pourquoi ... Veux tu m'épouster ?

* N'y croit pas *

- Quoi? Midouu d'amour, si c'est une de tes blagues stupides, je te tue. Sincèrement. Mais... Oui, j'accepte. Enfin je crois. Pour le meilleur et pour le pire, comme on dit...

Que de belles paroles ! Sur les liaisons qui soit-disant ne comptaient plus - De toutes les façons, la jeune Gardienne en avait aussi certaines à son actif, elle n'avait donc rien à dire - sur l'amour, ce genre de choses... Et elle avait accepté. Bon, il n'était pas le plus beau [Aucune comparaisons avec Ëlio, par exemple], pas forcément le plus intelligent, mais... Elle l'aimait. C'est fou, l'amour, quand même.

Nombre de messages : 99 Age : 49 Date d'inscription : 13/04/2008

- C’est le cricri de la crique
Qui crie son cri cru et critique
Car il craint que l’escroc
Ne le craque et ne le croque…

Le cricri chantait à tue-tête son refrain favori. Bouillonnant d’ardeur, il bondissait le long des ruelles, les bras écartés et un sourire d’illuminé accroché au visage. Arrivé devant le Troquet Romantika, il s’égosilla de plus belle.

-C’est le cricri de la crique
Qui crie son cri cru et critique…

Le chant du crieur claquait dans l’air. Fouettant. Il réveillait les amoureux, et ravifiait les têtes alanguies. Même les éléments étaient giflés par la stridente mélodie du colporteur. C’est dire. Comme un chat ronronne, le vent grondait de plaisir. Les bourrasques s’en donnaient à cœur joie et sifflaient de concert avec le crieur. Crâneuses, elles s’enroulaient sur elles-mêmes et faisaient voler les embruns.
Négligeant les touffes d’herbes qui s’enroulaient à ses chevilles, le crieur gonfla son torse et ouvrant la porte du troquée à la volée, déclama:

-Tadaaaam!!! Non ce n’est pas un jeu, ni même une blague, je suis le Crieur, je décoiffe les parleurs et enchante les cancaneurs, je débite mes ragots et improvise mon show!!!

Les Maîtres du Jeu recrutent!! Je répète Les Maîtres du Jeu recruuuutent!!! Par ici les amiis!

Et je déclame, je brasse l’air, je m’enflamme! Les Maîtres du Jeu ont besoin de vous!! Oui, vous! Pour tenter de les sauver, parce que la fonction vous attire, contactez Aillas!!!!

C'est fou, l'amour, quand même. un thé aux vapeurs jasmins, suaves, sucrés suffisait à l'amour donné, mais ce qui donnait l'amour encore plus vrai c'était un véritable baiser. Aux mots de sa douce femme, le chevalier embrassa sa femme avec tendresse, lui caressant doucement son visage et ses cheveux.

Un baiser encore plus doux, plus chaud que le thé servit, plus passionné dans le troquet romantika, sans aucune pudeur, sans se soucier pour l'instant des mots doux des voisins.

"Ferme les yeux et je reviens j'en ai .... pour quelques secondes, je te laisse compter."

Elle s'exécuta, puis le chevalier s'illumina avant de disparaitre d'un coup.

1

2

3

4

....

10

Le chevalier revint alors tenant délicatement dans sa main une jolie rose rouge qu'il agita sous le nez de sa dame qui ouvrait alors timidement les yeux.

'Voilà ma douce reine, c'est pour toi et uniquement pour toi."

Toi. Toi et moi, toujours, murmura la jeune femme les yeux brillants, les doigts autour de la rose.

Comme souvent, il l'avait surprise, comme toujours, avec bonheur. Mêlé au parfum de la fleur, celui du thé, jasmin et rose se mélangeant en un subtil fumet. Elle posa délicatement cette preuve d'amour entre eux deux. Nichiren avait repris place en face d'elle. Grendelor prit sa tasse en main, la faisant tourner sur elle-même 7 fois avant de la lever vers les lèvres de son mari. En vérité, elle n'avait aucune idée du véritable rituel, elle improvisait selon ce qu'elle trouvait convenable. Ce qu'elle voulait était simplement de partager un moment avec son amour. Ils se voyaient peu ces derniers temps alors tout était prétexte à se retrouver. Elle savourait chaque instant passer en sa compagnie, se noyant dans ses yeux émeraudes, le touchant à la moindre occasion comme si elle avait peur qu'il disparaisse sans prévenir. Ce qui était vrai d'une certaine manière. Dans tout amour il y a de l'angoisse. Et pour la combattre, un seul remède, aimer encore plus.

Toc Toc TOC !

Y a quelqu'un ici ?

Oui ?

Ca tombe bien. Désormais on ferme l'établissement et le premier qui bronche je lui colle ma masse dans sa petite tête de bisounours chevalier d'argent. C'est clair ?

Le demi troll avait fait une entrée fracassante. Une quinzaine de petites créatures koboldiques fonçant à la manière de dégénérés vers les arrières salles et les cuisines sous le regard hagard des convives du troquet. D'autres arrivèrent pour piquer les coktails des amoureux et crever des coussins roses. Oui les coussins roses ça pue trop le glamour. Avec leurs yeux vicelards, ils n'attendaient que les ordres de leur officier : Tr0n.

Au nom du vengeur masqué, ce lieu est désormais à nous. Servez donc vos nouveaux invités, ils ont la dalle. Quoi ? Oui moi, évidemment, et ça fera un très bon QG pour envahir le reste de cette cité viciée. Ils sont où les littéreux ? Oué toi là bas qui fuit, va les prévenir que je vais foutre le boxon avec le petit nouveau vengeur mascouille. La cité ne bouge pas assez, et quand ça bouge pas, ça m'énerve. Et que ça saute sale elfe !

Hedoniste se rendait peu à Wilwarin. Il n'était que peu attiré par les passerelles flottantes.
Mais cette fois, il avait décidé de se balader un peu, pour découvrir les ruelles aériennes de la cité.
Il se déplaça de plates-formes en chemin en grilles d'acier et tomba sur le petit bar à la devanture défraichie qu'il cherchait. Sur la façade, le nom s'affichait en lettres baroques fixé dans le bois vermoulu. Mais quelques lettres avaient disparues, avalées par le temps.

*T...oqu...t Ro...ant...ka* lut Hedoniste dans sa tête.

Des draps jaunis par le soleil se tendaient derrière la grande baie vitrée et la porte était barrée par deux planches clouées.
L'elfe se dirigea vers l'entrée et passa sous les morceaux de bois. Il se retrouva dans l'obscurité mais réussit à distinguer l'intérieur au bout d'un instant. Des canapés molletonnés s'enroulaient autour de tables circulaires. Des tentures tombaient du plafond et s'étalaient sur les murs. Une sortie vers l'arrière semblait donnée vers une terrasse.

Hedoniste voulait en voir un peu plus, il décida donc d'arracher un des draps. La lumière envahit la pièce, aveuglant le jeune homme un moment. Il apercevait maintenant la totalité du troquet. Les couleurs autrefois chatoyantes s'étaient défraichies avec le temps. De grandes et épaisses toiles d'araignées avaient pris possession des lustres.
Quelques portraits de jeunes couples trônaient sur les murs bleu pâle. D'autres étaient tombés à terre.
Les plantes vertes avaient rendues l'âme par manque de soleil et d'entretien, leur terre était sèche comme le Sael.

"Qu'est-ce que...?"

Un petit tas sombre attira l'attention de l'elfe. Il s'approcha de l'objet et s'aperçut qu'il s'agissait en réalité d'un feu de bois consumé. Il se releva et en vit plusieurs autour de lui. Il scruta les environs et son regard échoua sur plusieurs accrocha sur des tas de détritus.

"Des squatteurs... En tout cas, il ne sont plus là. Ce bar a besoin d'un bon coup de rafraichissement s'il veut à nouveau accueillir des couples. Il va y avoir du boulot."

Il continua son inspection, passant rapidement devant la cuisine et son incroyable capharnaüm. Il arriva rapidement sur la terrasse. Les tables étaient couchés pour la plupart. Le temps avait fait son œuvre ici aussi. Les mauvaises herbes poussaient entre les pavés et la végétation avait pris le dessus sur la pierre.
Hedoniste prit une chaise et s'assit. Un long travail l'attendait.

Il l'attendait certainement.

Les cheveux noués et cachés sous un large morceau de tissu gris perle, Grendelor entra dans le bar en réfection. Pour une fois habillée d'un jean (portant les traces de travaux antérieurs) ainsi que d'un T-shirt manches longues plus tout à fait blanc (à croire qu'elle l'avait emprunté à l'un des barbouilleurs du Collège), la jeune femme portait d'un main un seau rempli de divers accesoires de nettoyage et de l'autre un balai. Avec un grand sourire, elle salua Hedo, en pleine inspection.

Coucou. Comme promis je viens te donner un coup de main. Bien évidemment, vu mon état, ne compte pas sur moi pour faire le maçon, mais je peux encore aider au ménage, fit-elle en caressant d'une main protectrice son ventre rond.

Elle posa son attirail contre l'ancien comptoir et contempla d'un oeil critique l'état de l'endroit.

Houlala, siffla-t-elle, il y a du travail en effet! Il faut déjà tout enlever avant de pouvoir refaire, commenta-t-elle pensivement.

Tournant lentement sur elle-même, elle replongea dans les souvenirs qu'elle gardait de l'endroit.

Tu sais ce qu'il manque? Elle se tourna brusquement vers Hedo. Des alcôves pour être loin des regards indiscrets. Pour les rendez-vous secrets, expliqua-t-elle avec un clin d'oeil. Et une piste de danse aussi. La danse c'est la séduction. La séduction, le premier par de l'amour... Peut être dans une pièce séparée pour ne pas gêner les buveurs... Sa voix était songeuse. Elle essayait d'imaginer le Troquet remis à neuf. S'ébrouant elle ajouta joyeusement, en tout cas, il faut lui redonner de l'éclat, de la couleur, de la gaieté ! Allons, mettons-nous au travail !

C'est avec enthousiasme que la jeune femme commença à enlever tous les détritus qui jonchaient le sol, remplissant rapidement un premier sac noir.

Plantée devant l'affiche d'acceuil du Troquet Romantika, Schaft lisait (si si !).

-Toon ... toon ... Non je ne vois rien qui concerne les toons sur ce reglement. Apparement tu peux venir avec moi Coin-coin !

La jeune demoiselle aux oreilles de chat entra dans l'etablissement, suivit d'un canartoon qui, pour une fois, se dandinait joyeusement.

-C'est cool de la part de Drys' de m'inviter a prendre un verre au troquet ! Je n'y avais jamais mis les pied auparavant... Il a du penser que ca me sortirais de ma taverne.

-Coink ?

-Hein ? Ah non non il ne m'a pas dit pourquoi. Mais qui a besoin d'une raison pour boire un verre ? Apres tout il vient de revenir et je suis sa cousine par adoption, c'est normal qu'on se retrouve dans un bar !

-Coiiiiiin .... mumurra le canartoon d'un air sceptique mais ... enjoué ?

Dame Koneko ne relava pas, s'inquietant plutot pour sa tenue. Elle n'avait pas chercher a se pomponner enormement. Apres tout, c'est "le fils adoptif de la soeur de son pere adoptif". Donc son cousin. En gros. Bref, tout ca pour dire que Schaft n'avait pas passé des heure devant la glace. Une seulement. Schaft reste Schaft quand meme.

-Tu crois qu'il y a un code vestimentaire ici ? J'aurais du mettre cette robe que j'avais essayer au debut, non ? Parce que la, jupe sobre habillée de dantelle et corsage en soie, ca fait .. simple non ?

Le canartoon prefera ne pas repondre et poussa plutot sa maitresse a l'interrieur. A peine eut elle le temps de saluer le personnel et les differentes personnes qu'elles reconnaissait dans l'etablissement.

-Ba dis donc Coin-coin, il t'as beaucoup manqué Drys' ! Mais du calme !

Enfin le canartoon cessa de la tracter/pousser, et Schaft pu respirer. Son regard fit un tour rapide de la salle, saluant enfin vaguement els personnes presentes ( "bonjour !" "Ravie de vous voir !" "belle journée n'est ce pas ?" ).

*Bon, il est où Drys' ?*

Enfin, son regard se porta sur le bar où la silouhette familiere était accoudé. Déjà, Coin-coin était penché sur son epaule, en train de lui murmurer elle ne savait trop quoi.

-Ba c'est bien la peine de ne pas choisir ma taverne si c'est quand meme pour etre a un bar.

Le sourire aux levres, Schaft s'approcha de son cousin, et pausa une main sur son epaule.

-Salut le courant d'air ! De retour parmis nous ?

-Salut le courant d'air ! De retour parmi-nous ?

Schaft. Sa chère cousine. Sa superbe cousine. Ce magnifique rayon de soleil aux oreilles félines qui illuminait constamment sa vie. La femme dont il était amoureux en secret, sans jamais oser le révéler, bloqué par différentes limites qu’imposait le fait d’être son cousin Germain. Mais il fallait tout de même essayer… Sait-on jamais…
Et son canard, apparemment. Mais ca, ce n’était pas prévu.

Revenons quelques instants au paravent :

- Daaaaark ! Alors, alors, alors ! On dit merci qui ? Regarde la poupée que je t’ai amenée ! Elle n’est pas belle ? Observe ses yeux ! Tu as toutes les chances, coco. Super Canard Toon à la rescousse...

Le jeune elfe agit avec vivacité. Il musela le canard juste avant que la miss arrive à portée d’oreilles - Qu’elle avait fort grandes, tout en lui intimant, d’un regard particulièrement sombre, un silence complet. Il est toujours plus dur de draguer quelqu’un avec un volatile hurlant dans ses oreilles. Il se retourna donc vers Schaft, préparant sa plus belle voix, son meilleur regard, relevant discrètement une mèche de cheveux. Malheureusement, avec ses yeux virant sur le rouge, son tatouage qui essayait de lui envahir le visage. Un ensemble très esthétique. Et bizarre.
Pour aller avec le tout, il avait mit sur son dos une chemise en lin blanche, un pantalon de toile noire, avec une chaine en argent représentant une croix celtique, des bottes de la même couleur que son pantalon. Bref. Des vêtements classiques.
Il sourit à la dame.

- Eh oui, ma belle cousine.
Je suis de retour sur Ter Aelis.
Pour te voir embellie, rayonnante, superbe.
Un véritable plaisir pour mes yeux.
Toujours avec ton canard, d’ailleurs…

Alors ? Que c’est t’il passé en mon absence ?
J’espère que tu n’as pas encore croisé l’homme de ta vie...

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