Le Parc aux Mille Essences [zone publique]

Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008

Visiblement, elle avait réveillé quelque chose. Lùthien regardait l'eau couler sur la joue d'Aspharoth avec des sentiments contradictoires. Certes, c'était son rôle de faire remonter le passé, mais elle aimait le faire en douceur. Aussi éprouvait-elle une pointe de regret devant la réaction de son compagnon. Et en même temps, une curiosité dévorante prit place en son coeur. Une nouvelle race, dont elle ne savait rien. Répondant par un sourire charmeur à la boutade d'Aspha, l'elfe se pencha vers lui.

Toujours vingt ans... jusque dans les moindres détails?

Plongeant son regard dans celui d'Aspharoth, elle frôla ses lèvres des siennes avant de murmurer à son oreille.

Non tu ne les fais pas, mais quel âge crois-tu que je peux avoir moi?

Grendelor fit un sourire à Alwenn.

Non, ce n'est pas moi qui les fait. Il faudrait que j'apprenne d'ailleurs. C'est la femme d'un des employés du parc qui aime à m'en donner. Mais ne t'en fais pas tu pourras gouter les deux.

Puis son attention retourna sur Cloud.

Sentir les gens? Je pourrais t'apprendre à le contrôler, c'est un de mes dons aussi. C'est assez pratique il faut bien le dire. Mais certaines personnes arrivent à s'en cacher, je ne sais trop comment. Il faudrait que j'en parle à Astriel d'ailleurs, je suis sûre que lui le saurait...

Tout à sa réfléxion, la jeune femme attrapa un autre abricot.

- Donc tu est là seule personne qui s'est aperçue de ma présence derrière Cloud ? Le comble dans tout cela ... C'est que je n'essayait pas d'être discret quand je m'en suis approché !

Haost rigola de tout cela. Chose qu'il n'as pas faite depuis bien longtemps.
Il rigola tellement qu'il en tomba par terre, se tordant dans tout les sens tel un asticot.
Il se sentait si bien ...

Sentir les gens? Je pourrais t'apprendre à le contrôler, c'est un de mes dons aussi. C'est assez pratique il faut bien le dire. Mais certaines personnes arrivent à s'en cacher, je ne sais trop comment. Il faudrait que j'en parle à Astriel d'ailleurs, je suis sûre que lui le saurait...

Tout à sa réfléxion, la jeune femme attrapa un autre abricot.

- Et bien cela ne me dérangerai pas Grendelor ! Il faut avouer que mes pensées sont plutôt confuses et cela ne facilite pas l'usage de pouvoir.

- Donc tu est là seule personne qui s'est aperçue de ma présence derrière Cloud ? Le comble dans tout cela ... C'est que je n'essayait pas d'être discret quand je m'en suis approché !

Haost rigola de tout cela. Chose qu'il n'as pas faite depuis bien longtemps.
Il rigola tellement qu'il en tomba par terre, se tordant dans tout les sens tel un asticot.
Il se sentait si bien ...

- Hey mec, t'as mis quelque chose dans tes fruits pour être dans cet état ? Demanda Cloud en éclatant de rire. Ca fait quand même du bien de te voir rire. Puis se retourna vers Grendelor, dis moi, qui est cet Astriel ?

Grendelor s'étonna de l'effet de ses paroles sur Haost.

A force, les présences sont comme un tissu qui se dépose sur le paysage. On ne les remarque presque plus. Seulement on n'est pas surpris.

Se rendant compte que ce n'était pas très explicite, la dame turquoise reprit depuis le début.

En fait, il y a plusieurs choses dans le fait de percevoir les esprits. Pour ma part, non seulement je sais qu'il y a des gens et des animaux autour de moi, mais je peux aussi reconnaitre leur essence et les identifier. De plus, étant télépathe et empathe, je ressens aussi leurs émotions et peux connaitre leurs pensées. seulement, tout ça c'est beaucoup d'informations pour le cerveau. Il faut donc apprendre à les trier, à se couper de certaines sources.

Elle regardait tour à tour ses compagnons pour voir si c'était clair. Avec un sourire, elle reprit en regardant Cloud.

Visiblement, tu ne peux encore que vaguement ressentir les présences. Petit à petit, à force de t'en servir et en faisant quelques exercices, tu auras toujours dans ton esprit comme une représentation des lieux où tu te trouves avec une indication des présences. Personnellement, c'est comme des petites flammes, chacune différente d'une manière subtile de l'autre.

Croquant dans une figue, elle continua.

Je ne sais pas si tu pourras en faire plus. Astriel est un ange qui vit ici, c'est mon beau-frère et mon ami. Il s'y connait beaucoup en magie et pourrait certainement t'en dire plus sur le fonctionnement. Chez moi c'est intuitif.

Son rire se calma.

- Pour ma par ton astuce marche mais seulement avec des amis ! Mais moi c'est seulement grâce à leur odeur corporelle. Mais vu que je ne connais pas tellement de monde ici ... c'est dur pour moi de m'entrainer à cela. Heuresement Cloud est là !

Haost baissa les yeux, regardant l'herbe si verte en repensant à sa terre maternelle.

Après le léger baisé de Lùthien, Aspharoth se pencha a son oreille pour lui murmurer la réponse a sa première question.

Oui dans les moindres détails...

Il se redressa plongeant son regard dans celui de Lùthien. La tristesse d'Aspharoth dût au souvenir de Keliana avait disparut.

Mmm je sais pas. Je sais que pour les elfes votre métabolisme est également ralenti mais moins que pour ma race. Mais en tout cas par rapport aux elfes tu dois te situer dans les plus jeune. Je me trompe?

Il attrapa le couteau et porta un morceau de poisson à sa bouche.

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Lùthien partit d'un rire cristallin.

Parmi les plus jeunes de ma race. C'est joliment dit!

Elle ponctua sa remarque d'un baiser sur la joue d'Aspharoth.

Cela étant, ça reste de nombreuses années de plus que toi, même s'il est vrai que rapporté au temps humain, j'aurais également quelque chose comme 20 ans, commençant à peine ma vie d'adulte. Mais j'ai quitté ma forêt il y a plus de 150 ans, parcourant de nombreux mondes depuis.

L'elfe finit son repas avec un sourire de contentement.

Malgré ma personnalité particulière, j'ai un trait commun avec les autres gens de mon espèce : j'aime engranger des connaissances. Tu penses donc bien à quel point la découverte d'une autre race me ravit. J'espère beaucoup apprendre de toi.

Avec son franc-parler, elle n'y allait pas par quatre chemins. Elle lui avouait, sans vergogne, qu'elle avait l'intention de l'étudier.

Il avait finit sa part et posa son couteau.

Il n'y a pas énormément à appendre sur ma race. Mais pourquoi pas.

Il s'arrêta et regarda Lùthien.

Mais moi aussi j'aimerais en apprendre plus sur toi... Mais seulement ce que tu veux bien me dévoiler. Je sais a quel point il est dur de parler du passé et je ne veux pas te faire souffrir.

Il posa un baiser sur la joue de l'elfe.

De plus je connais déjà un de tes secrets, je ne voudrais pas être trop gourmand en te posant des questions qui peuvent te paraitre indiscrète.

Il caressa la joue de l'elfe avec un sourire et lui rendit son couteau. Ensuite il posa la planchette et sol et se laissa tomber en arrière pour regarder le ciel.

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Avant de répondre, Lùthien prit ses deux couteaux et alla les laver dans l'oasis. Les essuyant consciencieusement, elle les rangea à leur place. Revenant vers Aspha, elle l'observa quelques instants, sans mot dire, pour finalement s'allonger à côté de lui, les mains sous la tête, les yeux perdus dans le ciel. Plusieurs minutes passèrent ainsi, dans un silence introspectif. Puis la voix de l'elfe s'éleva, doucement, à peine audible pour son compagnon.

Il y a des choses dont je ne parlerais pas, certaines dont tu ne connaitrais même pas l'existence quand bien même tu passerais toute ta vie à mes côtés. Des blessures que tu ne pourrais comprendre et qui de toute façon ne guériront jamais. Elles sont un rappel constant qui m'aide à marcher droit sur le chemin que je me suis choisie.

Un silence, à nouveau. Elle rassemblait les mots, ne savait par où commencer, se sentait vulnérable mais l'acceptait comme faisant partie du jeu. Tendant une main vers le ciel, elle l'observa, fine et déliée, sillonnée d'un fin réseau de cicatrices à peine visible. La nature même se taisait, comme retenant son souffle, attendant la réaction de sa fille.

C'est vers mes deux ans que mes parents ont découvert mon "problème". C'est pour mes trois ans qu'ils m'ont abandonné dans la forêt. Chez nous, l'apprentissage commence très tôt. Je savais déjà pourquoi je devais rester là-bas et je n'en voulais même pas à mes parents. J'étais un danger. Malgré notre sagesse innée, il est difficile de se contrôler à cet âge là...

Sa voix s'arrêta à nouveau. Perdue dans ses souvenirs.

- Pour ma part ton astuce marche mais seulement avec des amis ! Mais moi c'est seulement grâce à leur odeur corporelle. Mais vu que je ne connais pas tellement de monde ici ... c'est dur pour moi de m'entrainer à cela. Heuresement Cloud est là !

Haost baissa les yeux, regardant l'herbe si verte en repensant à sa terre maternelle. Cloud claqua des doigts devant celui ci pour le réveiller.

- Je consulterai Astriel, j'espère qu'il n'est pas débordé ces temps ci ? Par exemple, là, je sens deux personnes proches de nous dans ce parc, mais je ne saurai dire qui et où. On m'a dit que j'avais un grand potentiel mais mon amnésie me le dissimule, et je crains un jour de ne plus rien savoir contrôler. Étrange, non ?Pourtant je me sens en sécurité ici. Il marqua un temps de réfléxion et poursuivi, regarde, je vais te montrer un de mes pouvoirs.

Cloud mis ses bras derrière son dos quelques secondes avant de présenter ses mains à Grendelor, sa main gauche se ferma sur la main droit elle même fermée.

- Si madame veut bien se donner la peine.

Il les ouvrit en sortant de sa manche une petite fleur et la donna à Grendelor

- C'est magique ! s'écria-t-il en souriant à Haost

- Rahlala qu'est ce que tu ne ferais pas pour les femmes toi ! Mais la magie est un domaine très intéressant mais pas ouvert à tous malheureusement. J'ai appris certaines choses en question de magie quand j'était jeune mais je ne sais même pas si je serais capable de les refaire depuis le temps que je n'ai pas pratiqué.

Il réfléchi un instant.

- Pourquoi pas ...

Il recula de quelque pas pour s'écarter de ses amis.
Après avoir tracé un cercle dans l'air devant lui il joignit ses mains en fermant les yeux.
A ce moment, un nuage de la taille d'une pomme apparu dans l'air à la hauteur de son visage.
Il ouvrit ses yeux et rigola une fois de plus.

- Et dire qu'il y a 8 ans c'était un manteau de brume d'une vingtaine de mètre ! Il faudrait que je me ré entraine ça pourrait être sympa.

D'un ample mouvement du bras, il fendit le petit nuage.

Grendelor éclata de rire et applaudit la prestation de Cloud, piquant la fleur dans ses cheveux. Regardant Haost, elle lui précisa une chose.

Pour les présences, c'est un peu pareil. Pour les différencier il faut les connaitre. Plus on connait la personne et mieux on la repère. Par exemple, avec mon mari, sa flamme est tout le temps allumée en mon esprit. Je ne sais pas toujours où il est, avec la distance c'est difficile, mais si jamais il devait lui arriver malheur je le saurais tout de suite.

La jeune femme observa avec intérêt la démonstration d'Haost. Reprenant, elle ajouta.

Oui, tout est une question d'entrainement pour qui en a les capacités. Astriel est l'être le plus débordé que je connaisse. Mais à l'occasion tu pourras lui poser la question. Pour ce qui est du contrôle, pour cette partie là de tes pouvoirs tu n'as pas à t'en faire, tu ne risques rien. Pour les autres... La jeune femme haussa les épaules. N'hésites pas à poser des questions au fur et à mesure que tu les redécouvriras, d'autres ici auront peut être les mêmes et pourront t'aider.

S'arrêtant quelques instants, elle étendit son esprit, touchant les deux autres personnes qu'avait mentionné Cloud.

Hmm pour nos visiteurs, je ne les connais pas. Je peux donc uniquement dire qu'ils sont à l'oasis et que c'est un homme et une femme. La connaissance vient à force de toucher les esprits des gens. Tiens, faisons un exercice. Tu sais que Alwenn est devant toi. Tente de la localiser avec ton esprit. Sens sa présence. A quoi te fait-elle penser?

En même temps qu'elle le disait, Grendelor faisait la même chose, effleurant l'esprit d'Alwenn d'une caresse pareille à une brise légère.

Hmm pour nos visiteurs, je ne les connais pas. Je peux donc uniquement dire qu'ils sont à l'oasis et que c'est un homme et une femme. La connaissance vient à force de toucher les esprits des gens. Tiens, faisons un exercice. Tu sais que Alwenn est devant toi. Tente de la localiser avec ton esprit. Sens sa présence. A quoi te fait-elle penser?

En même temps qu'elle le disait, Grendelor faisait la même chose, effleurant l'esprit d'Alwenn d'une caresse pareille à une brise légère.

Cloud ferma les yeux et se concentra... quelques secondes plus tard il ouvrit un oeil pour regarder Grendelor se concentrer.

*Bon allez, il suffit de m'étendre et sentir Alween près de moi*

Plusieures minutes passèrent...
- Je sens... La mer, plutot une brise caressant les vagues d'une longue étendue d'eau qui pour l'instant paraît paisible.

Il rouvrit les yeux.

- Alors ? Mauvaise réponse ?

Aspharoth écoutait attentivement Lùthien. Elle aussi avait l'air d'avoir souffert dans son passé, un point commun entre le deux êtres. Il avait envie de lui demander la suite mais ne voulant pas être grossier il se tu attendant que l'elfe reprennent la parole. Il regardait le ciel le visage caressé par le vent attendant avec impatience la suite de l'histoire de l'elfe.

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Le silence se prolongea encore plusieurs minutes avant que l'elfe ne reprenne pieds dans le moment présent. Sa voix s'éleva à nouveau, bruissement de feuilles.

Peux-tu t'imaginer à 3 ans, seul dans la forêt, abandonné parce que une fois par mois ton corps et ton esprit se transforment, faisant de toi un danger pour tes proches? Bien qu'ayant une maturité plus avancée qu'un enfant je n'en restait pas moins démunie. Je ne savais pas me procurer de la nourriture et, bien qu'une enfant de la nature, j'étais très effrayée la nuit venue par tous les bruits qui régnaient. J'étais persuadée de mourir rapidement, dévorée. Par un loup peut être. Cependant, j'ai survécu, apprenant à subvenir à mes besoins, composant avec mon démon pour continuer de vivre comme une elfe. Bien sûr, cette façon de vivre a eu des répercussions qui se voient toujours aujourd'hui, c'est pourquoi je ne suis pas plus grande qu'une humaine par exemple.

A cette mention, sa voix prit un accent ironique mais retrouva bien vite le détachement qui la caractérisait depuis le début de son récit. L'elfe avait maintenant posé son bras sur ses yeux, revivant derrière ses paupières closes son passé.

En même temps, c'est aussi ce qui m'a sauvée. Vers l'âge de mes vingt ans, alors que j'en paraissais 12, un groupe d'hommes me trouva et me captura. Tout d'abord, ils me prirent pour une humaine. J'avais les cheveux très longs à cette époque, ce qui cachait mes oreilles. De plus, mon style de vie m'avait apporté une robustesse qui m'avait fait perdre cette beauté diaphane qui paralyse bien des hommes. Quand ils ont découvert la vérité, ils ont décidé de me garder, trouvant leur prise encore meilleure au final. Je te passerais les détails sur ce qu'ils comptaient faire de moi et comment ils m'inculquèrent sur ce que je devais savoir sur mon nouveau "travail".

Sa voix était d'une neutralité parfait alors que son corps exprimait tout le dégoût que lui inspirait ce passage.

Mais ils n'ont pas eu de chance. Avant que nous arrivions en ville, la pleine lune s'est levée. Pour la première fois de ma courte vie, j'ai répondu à l'appel du loup. Ce fut un carnage.

Un frisson parcourut Lùthien tandis que des larmes baignaient son visage malgré la protection de son bras.

* Boarf elle va me faire pleurer... Elle croit qu'elle est la seule a avoir un passé difficile? *

* Tais toi *

Aspharoth était touché par se récit, il imaginait bien qu'elle n'avait pas eu un passé facile mais il ne l'imaginait pas si douloureux. Il se plaça sur le côté regardant Lùthien et lui déposa un baiser sur la joue. Léger gout de sel à cause des larmes.

Personnellement je n'ai pas connu ma mère, elle c'est faite clouer vivante sur la porte de notre maison secondaire pendant que mon père était a la chasse alors que je n'avais que quelques semaines. Aspharoth s'arrêta quelques instants il voulait éviter d'énoncer le fait qu'il soit le prince de sa race. Il chercha ses mots et continua. Mon père ne voulant pas m'élever, c'est la plus proche confidente de ma mère qui m'éleva au côté de sa fille Keliana. C'est les seul années ou ma vie fût a peu près paisible, si on omet le fait de ne jamais connaitre l'amour maternel. A mes 15 ans mon père viens me chercher pour me lancé dans un entrainement mortuaire. La capacité a survire y ai testé, les combattant doivent faire face à de rude épreuves, risquant leurs vie a chaque seconde. Le moindre faux pas, la moindre mauvaise décision pouvait être crucial. Il faut ajouter a sa des conditions très difficile. Mes compagnons et moi avons mis quatre ans et demie pour finir cette entrainement. Je suis ensuite retourner voir mon père et il faut dire qu'on avait des idéologies extrêmement opposé...

Aspharoth s'arrêta, écoutant la nature, attendant de voir si Lùthien réagirait. Lorsqu'il prononça les mots "mon père " ses yeux était devenu plus agressif, les reflets d'argent tournait sans fin dans le bleu de ses yeux.

Alwenn regardais ses compagnon débattre sur les dons avec intérêts.

Hmm pour nos visiteurs, je ne les connais pas. Je peux donc uniquement dire qu'ils sont à l'oasis et que c'est un homme et une femme. La connaissance vient à force de toucher les esprits des gens. Tiens, faisons un exercice. Tu sais que Alwenn est devant toi. Tente de la localiser avec ton esprit. Sens sa présence. A quoi te fait-elle penser?

Alwenn sourit à Grendelor.
la plume volais tranquillement au dessus de Cloud intrigué par sa pose. il réouvrit les yeux.

- Je sens... La mer, plutot une brise caressant les vagues d'une longue étendue d'eau qui pour l'instant paraît paisible.

-Moi je dirait qu'il a bon, il ne trouvera rien d'humain en te cherchant

Pour une fois la petite planète ne répondit pas. La réflexion de la plume lui rappela son rêves d'avant. Un instant elle devient triste, puis elle reporta son attention sur un abricot.

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Un passé militaire. Des idéologies contraires. Sang et souffrance. L'elfe posa une main sur le ventre d'Aspharoth. Communion. Elle sentait sa tension, sa colère. Lùthien avait passé ce stade. Mais il lui avait fallu longtemps et de l'aide. A sa façon de de rejeter son passé, lui n'avait pas eu cette chance.

Il a suffit d'une rencontre pour tout changer. Grâce à elle j'ai trouvé un sens à ma vie et j'ai accepté ce qui s'était passé comme nécessaire à mon avancée.

Sa voix était douce et mélodieuse. Avec un sourire, elle se tourna et s'assit à califourchon sur Aspharoth, plongeant son regard doré dans le ciel à nouveau orageux de son compagnon.

J'espère que cela se produira aussi pour toi. Tu pourras alors être complet.

Grendelor fit un sourire rassurant à Cloud.

Il n'y a ni bonne ni mauvaise réponse. Chacun ressent les autres à sa manière.

Voyant le trouble d'Alwenn, elle s'empressa d'ajouter.

Personnellement j'associe toujours les gens à des impressions, des couleurs, ce qui n'a rien "d'humain". C'est la même chose avec les animaux aussi.

Ce qui lui rappela la réflexion d'Haost.

En fait c'est un peu comme une odeur, une signature. Mais tout comme toi tu dois approcher les gens pour els "sentir", nous devons approcher leur esprit pour le reconnaitre.

Souriant, la dame turquoise conclut.

Bref, je pourrais en discuter encore longtemps mais on est pas là pour suivre un cours.

Elle croqua dans un nouveau fruit.

Au fait, Alwenn, quand tu ne dors pas dans le parc, où habites-tu?

Il passa ses bras autour de l'elfe et lui adressa un sourire. Instantanément le gris de ses yeux arrêta de tournoyer.

Surement. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. on père et moi, nous sommes battu, et je sortit perdant de se combats. Blessé mortellement je suis rester en convalescence pendant trois mois. J'ai ensuite voyagé légèrement dans mon pays puis a mon retour je suis partit à la guerre sous ordre de mon père afin de venger l'assassinat de ma mère. Je me suis battu pendant sept ans, anéantissant la totalité de se peuple et lorsque je suis rentré mon père c'était fait assassiner. Ainsi que mes hommes les plus proches et mon meilleur ami. La souffrance ne s'arrêta pas là puisque le conseil m'annonça que j'étais banni et que j'avais une heure pour partir. Je décida d'enterrer mes amis puis de partir. Commença une longue période de vagabondage, allant de ville en ville tuant des innocent pour apaiser ma conscience.

Il s'arrêta caressant le ventre de Lùthien et affichant un petit sourire en coin.

Tu ne me croira certainement pas pour la suite mais c'est vrai... Un jour de ma quinzième année de vagabondage, notre Déesse m'apparut. Me permettant de retrouver un âmes tranquille, me pardonnant mes meurtres passé et me permettant d'accéder a une nouvelle terre...Ter Aelis. Ensuite je suis devenu élève du collège puis peu à peu peintre et la suite tu la connais n'est ce pas?

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Il y avait encore des trous et elle sentait qu'il se cachait encore des choses à lui-même. Mais l'heure n'était pas encore venue. Lùthien l'observait pendant qu'il parlait, sursautant légèrement quand il posa sa main sur son ventre. Réflexe stupide qu'elle ne perdrait certainement jamais. Accepter ne veut pas dire oublier. Délicatement, elle saisit les mains de son compagnon et les posa sur ses hanches, à la naissance des cuisses. L'elfe s'appuya sur le sol à côté de la tête d'Aspha et se pencha vers lui pour l'embrasser. En se redressant, elle lui adressa un sourire coquin.

Je te montrerais bien la différence avec cette nuit mais je suis fatiguée et je n'ai pas encore trouvé d'endroit où me loger dans ce pays. Elle ajouta, un brin de tendresse dans sa voix musicale. Retrouvons-nous dans quelques jours à la Taverne, veux-tu? J'ai cru voir que tu n'appréciais pas outre mesure la foule mais j'ai besoin de voir du monde. Sans compter que je suis totalement incapable de me consacrer à une seule personne. J'ai la bougeotte et j'aime ma liberté par dessus tout. Ne compte pas m'encager, tu en souffrirais.

Ces derniers mots furent dits avec sérieux bien qu'avec douceur.

Le fait de retourner à la taverne ne l'enchantait guère. En effets la foule l'insupporter quelques que peu, il préférait de loin le calme de ses récifs ou de son atelier. Cependant lui posant un baiser sur ses lèvres il accepta.

-D'accord retrouvons nous là-bas.

* Tu me dégoutes Aspha... *

* Combien de fois m'as-tu dit ca ces derniers temps? *

* ... Je te conseil de te défouler avant d'y aller... Tu retrouves tes instincts, tout tes instincts... Les bon comme les mauvais. Et on sang chaud pour te créer des soucis ici.*

Bien même qu'Aspha ne voulait pas encager Lùthien, rien que le fait de l'imaginer dans les bras d'un autre le mettait hors de lui. Même si lui aussi voulait pas perdre sa liberté au fond il c'est attaché à cette elfe et il fallait qu'il se reprenne. Elle lui en avait fait trop voir et trop dit... Ainsi lorsque l'elfe parti il resta un peu seul au bord du lac, cherchant un moyen de sceller ses pouvoirs et de redevenir celui qu'il était ici. Le gardiens et le peintre rien d'autre... Il chercha pendant de longues heures ne trouvant aucun moyen.

* - Cherche pas, tu es né avec, tu mourra avec... *

*- Oui mais je pense que je peux contrôler mes impulsions, je le dois de toute façon...*

Au fait, Alwenn, quand tu ne dors pas dans le parc, où habites-tu?

et bien je réside à Wilwarin, ou je suis quelques court d'écriture.
On dirait qu'on arrive presque à tirer quelque chose de toi.

Alwenn se leva et s'étira.

Et bien après une petit déjeuner comme celui là, j'irais me promener.

Et bien après une petit déjeuner comme celui là, j'irais me promener.

- Moi je serais plutôt d'humeur à une grosse sieste ou rester assis dans l'herbe avec vous !

Haost était fatigué.
Fatigué de travailler seul dans le noir avec pour seule lumière celle de son bureau.

- Et vous ? Cloud ?

Il se tourna vers le blond et le fixa de ses yeux bleu.

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