[Zone Discussion] Je discute, donc. (Tome V)

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Joie.

Volupté.

Dis donc, fils d'Onan, POLICE DE LA BIENSEANCE, monsieur.

Comment appellez-vous ça monsieur ? De la satisfaction ? Eh bien c'est INTERDIT.


(Lulz inside)

Walkman nous fait l'opacité du discours, depuis quelques jours.
Observez silencieusement, ça se déguste comme de l'Art moderne.

Walkman a écrit:

Dis donc, fils d'Onan, POLICE DE LA BIENSEANCE, monsieur.

Comment appellez-vous ça monsieur ? De la satisfaction ? Eh bien c'est INTERDIT.


(Lulz inside)

Ici, nous pouvons observer un jeu de mots sur la police du goût, matérialisation phantasmagorique d'une certaine idée du bon goût, elle même relative aux tendances personnelles. Cette métaphore prend de la consistance à chaque Fashion Week, quand Vivianne Westwood vient casser les couilles de Zadig et Voltaire.

Partant de là, le Fils d'Onan désigne bien évidemment le masturbateur, celui qui se satisfait par lui même, dans un mouvement régulier tendant à une certain explosion de... joie, de volupté même.

Nul besoin d'expliquer non plus la polysémie de satisfaction, qui prend ici un sens tout à fait multiple - rire discrets dans la salle, nous avons un publics de connaisseurs, je suppose - et qui vient appuyer le jeu de môts semi-mythologique auquel participe bien malgré lui Onan, et qui introduit et complète la phrase typique de tous dispensateur de l'ordre visuel, de tout prérogateur de l'harmonie sonore, de tout pacifiste des bon mots
"Vous monsieur, qu'est ce que c'est, comment appellez vous ça, c'est interdit".

On n'oubliera pas de remarquer la politesse extrème de l'agent malgré l'outrecuidance du contrevenant, qui vouvoie ce parangon des couleurs criarde, de la cacophonie ou des formules lourdingues. On n'oubliera pas non plus l'égard qui est fait à cette personne - méritant sans doute de réciter deux cent trente milles quatre cent quatre vingt onze fois "je n'écouterai jamais Cristophe Maé et je conchie les slims pour mecs" pendu par la langue au dessus d'un bain de chlorure d'hydrogène - en lui demandant comment il ose lui même nommer sa faute, ceci afin de reduire la peine quand la personne plaide coupable, ou la multiplier si circonstance aggravante il y a. On notera pour finir comme l'officier est inébranlable sur ses positions, arguant et balayant la plus petite tentative de justification avec une force telle que Vladimir Poutine en demande régulièrement la recette pour achever les Ossétiens du sud.

Tout ceci à un sens, c'est pour marquer avec une cordialité amusé teintée d'humour citrique la propension des Français à se conspuer eux même dans un réflexe salvateur parfois, souvent de mauvaise foi modeste, tendance prise avec un superbe contrepied par un Plumo qui, s'il nous a habitué par le passé à ses remarques cyniques et son emphase du beau, aborde ici l'auto-satisfaction, futur sujet d'un rapport de l'INSEE au nom évocateur et petinent - "Partager avec le monde ses joies permet de se faire beaucoup d'envieux" - et donc un sujet tabou dans cette francophonie qui voit d'un mauvais oeil toute forme de réussite quand elle n'est pas accompagné d'une pique hypocrite "J'ai eu d'la chance". Bref.

En conclusion, c'était pourtant pas compliqué, vous êtes des vraie moules.

Un ange passe...

(ouais, c'est moi l'ange ! ça pose un problèm' !?...)

Sans mentir, juliet, vous êtes aussi bimbo que Kinder est philosophe !

ouais je suis presque le numéro 1 du compliment : Le phoenix-des-autres 2, c'est moi !
Comprenne qui pourra ! (hop une mauvaise rime
en prime)

Je partais du principe que Kinder n'est pas philosophe, mais peut-être me trompé-je...

dans la définition je verrai plus une lolita...

Niéééééé, bourrin sans subtilité, le prochain qui condamne la famine, la guerre et le SIDA, ou qui souhaite la paix dans le monde et la santé pour tous, je lui offre un prix nobel de la paix et une tarte dans sa gueule. (métaphorique, évidemment)

Too much lieux communs is killing the reflexion, et reflexion faite, let's kill the lieux communs.

Un KinderSurprise.

beau discours si techniquement une partie de l'espèce humaine ne crevait pas déjà au profit d'une autre. vouloir que l'espèce humaine crève : thèse totalement occidental et égoiste.

Ben, moi. Moi, je condamne la famine, la guerre et le SIDA. Je souhaite de tout mon coeur la paix dans le monde, et la santé pour tous.
Et si ça vous plait pas, je m'en fous même pas ! (parce que le souhait, ou en tout cas l'envie, est le premier pas vers la réflexion)

Je condamne les abrutis prétentieux, soit disant "musicophiles" et qui du haut de leur pédanterie ne daignent répondre sur le nouveau réseau social N°1 des charts.

Envoi la saucée Mr Cardiff;
même pas peur!

C'est bien, on parle de la faim dans le monde sur un ton léger...
On comdamne la famine sur un ton léger, ou bien on dit qu'on s'en fou, et bouuuu l'homme est néfaste il devrait disparaitre, mais bon je me tire pas une balle dans la téte parce que quand même je suis content de vivre, 'laisse ça au suivant... Pendant ce temps y'en a vraiment qui clamsent, qui souffrent... Je doit rire ou pleurer là?