[Divagation] Les courants d'air

Que du rêve!

Limiter à TA!

POurquoi la Fac ça vend des exposés à la place de rêve ?


Pffff

J'ai pris du grade dis-donc ! J'avoue que ça me fait tout drôle ... Mais ça me plaît !

La Jupe vs. Les Dégénérés.

Oh. Comme je suis en colère !
Après un long et très sympathique week-end rempli de Cinéma, de Musique, de Singes en peluche qui s'animent après avoir pressé la commande, et de la Lara Croft qui saute depuis les Remparts de Limoges, voici la note qui-n'a-rien-à-faire-là sur la portée.


Flashback (Vendredi) : je colle une affiche sur l'arrêt de bus de la gare pour faire marrer Unrock.
L'affiche n'a pas bougée du week-end (elle a dû fasciné une bonne partie des limougeauds).
Bref.

Il y a quelques heures (tristes heures), j'ai raccompagné notre cher amoureux des bandes dessinées à la Gare - oh ! Quelle jolie gare que celle de Limoges. Et en repartant, je m'assois à l'arrêt (l'affiche au-dessus de ma tête) et j'attends le dernier bus pour rentrer à la maison. 25 minutes d'attente, pas grave, je réponds aux messages, je fume, je patiente gentiment.

Deux vieilles personnes s'approchèrent ; l'un d'eux avait un look old-school ("je ne passe plus à la laverie depuis trente ans et je vis très bien ainsi") et l'autre portait une veste en velours rouge, un jean noir et avait la mauvaise manie de secouer sa gourmette au poignet droit. Ils se placèrent devant moi pour lire l'affiche :

"L'homme n°1 - C'est quoi ça ?!
L'homme n°2 - Mais n'importe quoi (!)
Moi - Hé oui... Il y a vraiment des cons. Mais j'aime bien ! Message personnel, assez subtil. Ca sort de l'ordinaire."

L'homme n°1 court prendre son bus pendant que l'homme n°2 détaille ma jupe.

"L'homme n°2 - Vous auriez du feu mademoiselle ?
Moi - Oui, oui, tenez.
L'homme n°2 - Vous voulez une cigarette ?
Moi - Oh oui, je veux bien."

Soudainement, il s'assoit à mes côtés et commence à discuter de tout, de rien, du beau temps, de ce que je fais là. Je lui explique que je suis étudiante, que j'accompagnais mon compagnon (notez que j'ai excessivement insisté sur le terme), etc. Au bout de cinq minutes, dans le feu de la conversation, il pose furtivement sa main sur ma cuisse et la retire immédiatement. J'ai bien compris qu'il s'agissait d'une subtilité : si je pose ma main une fois, soit elle va s'offusquer et me gifler, soit elle ne va rien dire et donc ce soir, c'est libre service. Je ne relève pas juste pour voir s'il va avoir le courage de recommencer. Jeu dangereux mais je m'y prête.
Il me demande mon numéro de téléphone, me fait promettre de venir le voir de temps en temps, notamment le dimanche. Je lui demande s'il a un téléphone sur lui (juste pour savoir si je peux me permettre de lui donner un faux numéro) : il n'en a pas, il me sort un stylo et du papier. Je note : "Lolita - 06...". Subtil hommage à Vladimir Nabokov (j'étais Lolita et il était Humbert ; j’exagère, je l'admets mais je trouvais ça cool).
Au bout de quelques minutes où je m'écorchais les yeux et l'esprit à regarder l'heure, il ose : il pose sa main sur la mienne et me dit : "Mais t'as les mains froides ?!! Oh, tu as de belles mains, de jolies bagues et c'est quoi comme couleur ? Rouge ou bordeaux ?"
Il me prend la main, ne me la lâche pas. Son côté vieil homme malheureux et retraité attire de la sympathie, aussi pour ne pas le frustrer davantage, je lui cède à contre-coeur ma main pendant quelques minutes. Il m'indique où il habite, m'invite même à venir chez lui de temps en temps pour regarder la télé (il a trente chaines, le détail qui était censé m'exciter, pfiou !) et là, il ose bis : cette fois, il pose sa main sur ma cuisse. Et pour me libérer la main (on ne sait jamais que j'ai à me défendre), je prétexte sortir une cigarette. Je lui demande poliment de la retirer. Il la retire et je change de sujet. Puis, il met les deux. Il me dit que si je venais chez lui, il me paierait.

"Moi - Pourquoi vous me payeriez ?
Dégénéré n°1 - Comme ça ! Tu pourrais t'acheter des petites choses, si tu veux.
Moi - Ça va aller, j'ai du fric, hein."

L'endroit était désertique, ni commerce ouvert à proximité. Je ne l'énerve pas plus, je prends donc mon mal en patience et je souris.
Il y a un long silence et je vois un homme arriver : soulagement. Je me lève et me libère de ses mains infâmes pour me diriger vers le nouveau personnage.

"Dégénéré n°1 - A Dimanche, alors ? Tu seras habillé comme ça n'est-ce pas ?"

Ma tenue n'était absolument pas obscène : ma jupe était juste au dessus des genoux, un manteau noir qui ne laissait rien transmettre au regard, des chaussures complètement abîmées.

Donc, je me positionne à côté du jeune homme, lui lance un regard de "il me gonfle l'autre". Le bus arrive, le jeune homme et moi y montons.
Le jeune homme s'assoie à mes côtés, je lui raconte en détails l'expérience déstabilisante et il écoute tout en ponctuant chaque fin de mes phrases par un "hum hum". Quatre arrêts avant le mien, le jeune homme se transforme en "comble".

"Le Comble - Tu veux venir chez moi ou je viens chez toi ?
Moi - Pardon ?!
Le Comble - Je peux venir chez toi ?
Moi - Non, ça va pas !"

Il me fait un sourire, un clin d'oeil, il n'insiste pas et sort du bus.
Je change de siège, complètement effarée.


Et là, vous le croirez pas et pourtant.

Je sens un regard, je me retourne naturellement. Un type à l'aspect effrayant me sourit. Je détourne la tête et commence à sortir du bus. Le type effrayant sort lui aussi et me suit. Je ferme mon sac et serre le sachet que je transportais dans l'autre main de manière à avoir une prise certaine au cas où je devrais le tabasser avec deux bouteilles - en pleine face, raf !
J'accélère le pas et me retourne : il accélère le sien. Je me mets à courir jusqu'à ma résidence et il se met aussi à courir tout en sifflant. Je tape le code, je referme la porte, je monte et je m'enferme.


Ils sont vraiment dégoûtants, c'est triste ; c'est vraiment la bassesse qui ressort le plus de tout cela, de la solitude et du malheur.
Plus de peur que de mal..

Parfois, j'ai le coeur qui crie à l'amour,
Qui hurle à la vie,
Poussant les parois de mon âme,
Les barrières de mon corps,
Aspirant à briser son carcan et se libérer de son étau de chair.

Enlèves mon coeur, viens, prends le, et emportes le avec toi aussi loin que tu pourras.
Donnes moi souvent de ses nouvelles, et promets moi qu'il sera seul tien.

Gardes moi de cette éclatement,
Protèges moi, et souffres de devoir partager ta vie à la mienne,
J'aurais pour seuls remèdes la chaleur de ta voix et la vie de tes yeux.

Aimons nous

(pensée pour dvb : love )

Super week-end à Paris !

Deux journées bien chargées,
Mais a bien profité,

Plein de bretons trop loin,
Mais un quand même avec moi (na !),

Pas de grasses mat',
Mais n'a pas perdu son temps

Bien crevée maintenant,
Mais tant pis, ne regrette pas !

[dvédit] : cliques là pour voir si tu oses !

Je formate.
Adieu.

J'ai survécu !
Pas photoshop, ni illu.
/me va m'installer.