[Divagation] Les courants d'air

Cher lecteur,

Si tu lis ces lignes, ou que tu les entends, c'est que nous sommes chanceux. Vois tu, j'écris depuis longtemps, assis au bord d'un monde d'illusions, à retranscrire comme un peintre les paysages qui s'offrent à moi. J'ai écrit et décrit de tout, des civilisations, des mondes, des hommes, des monstres...mais mes peintures restaient chez moi, isolées du monde. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir t'envoyer ces quelques lignes. Aujourd'hui, je veux te parler un peu de mon univers. Pour que du haut de ton château de nacre, tu puisses entendre des nouvelles de l'horizon.

Nous, de jeunes peintres du monde des lettres, sommes des gens un peu particuliers. Nous regardons la Terre avec des yeux d'encre, et respirons un air électrique, ou fait de vieux papiers. Les arbres nous prêtent leurs feuilles pour qu'on écrive dessus. Et parfois leur écorce nous sert même de table basse. Assis sur leurs racines, nous scrutons les gens, écoutons les rumeurs. Puis nos plumes, empruntées aux oiseaux sur leurs branches, trempent dans une sève d'ébène pour dessiner les contours du monde. Histoires drôles, fables incroyables, tristes aventures ou légendes millénaires, nos coeurs et nos âmes filent à travers le temps, et se font visiteurs de l'histoire.

Chaque écrivain a ses yeux, chacun a son style. Certains d'entre nous te feront rire lorsque certains te feront peur, mais toujours ils écrieront pour satisfaire tes envies de voyage.

Mais ne t'étonnes pas si un jour, pendant tes lectures, tu respires un parfum salé, ou une odeur amère. Si tu vois le bord d'une page légèrement trempé, ou une couverture un peu humide. Car sache, cher lecteur, douce lectrice, que cela fait aussi partie de notre monde.

Voilà qui nous sommes, chers amis, d'étranges voyageurs. Lorsque nous rendons aux oiseaux leurs plumes, et que la sève d'ébène s'assèche sur l'écorce de nos oeuvres, alors nous quittons nos ailes d'Icare pour revenir sur le sol, démunis. Sans autres pouvoirs ni moyens que ceux que tu aperçois dehors, nous sommes anonymes. Des gens parmi d'autres, invisibles, innombrables, nous nous mêlons encore une fois à ces peuplades cosmopolites pour y puiser notre prochaine source d'inspiration, qu'elle soit dans un coin de ruelle d'une immense cité, ou au fond d'un champ caché en pleine campagne, nous cherchons.

Ombres parmi les ombres. Sans pouvoir ni influence sur ce monde étrange et fou.

C'est pour cela que nous nous réfugions dans nos rêveries, en quête d'univers à conquérir, de nouvelles terres à explorer, à peindre, à transcrire, à écrire. C'est pour fuir cette réalité sur laquelle nous ne pouvons rien. Pour vos yeux, nous créerons des cathédrales de cristal, des océans d'étoiles, des ciels aux milles couleurs, et des prairies débordantes de vie. Nous bâtissons des voûtes et des merveilles, innovons l'Art et la matière, repoussons sans relâche les limites du concevable, les frontières de l'imaginaire. Lisez, lisez, car certains textes reviennent de loin. Je connais des auteurs qui ont laissé leur raison pour vous ramener une simple perle d'azur, d'autres ont passé leur vie à polir une seule toile.

Pour nous échapper d'un monde où nous n'avons aucune prise, nous avons créé les nôtres. Antres de nos âmes, pavillons de l'imaginaire. Commencez une histoire et vous avez déjà posé le pied sur le territoire d'un auteur. Chaque mot qu'il vous laisse est une part de son esprit. Chaque personnage créé, chaque décor sculpté à la force de sa volonté est un nouvel aspect de son coeur, de sa vie.

Voilà pourquoi, lecteurs, lectrices, chers amis, je suis heureux que vous lisiez ces lignes. Car si ce jour a put naître enfin, c'est que nous avons la chance de vous présenter nos peintures littéraires, nos toiles de mots, nos textes. Du plus profond de nos coeurs, nous espérons qu'ils vous plairont. Avec toute notre affection, nous vous souhaitons la bienvenue chez nous, et peut être, si vous le voulez bien: chez vous.

Bienvenue sur les terres de l'imagination, du rêve et de l'improbable. Bienvenue dans le monde de Ter Aelis.

J'ai perdu mes mots.

Le constat est bien triste quand un rêveur les pose sur le papier. Ce monde fait d'encre et de mots, d'ancre et de lettres. Mes mots s'envolent au vent de mes pensées, mes pensées divaguent en vagues d'humeurs. Mes maux s'en vont au rythme de mes mots. Nos maux sont des lettres qui s’égrainent aux rythmes de nos échanges. Et change donc de disque, dis ce que tu penses, penses ce que tu dis ! Dix mots à dire pour avancer. Avant, c'était mieux ! Mi... euh... Oublie ! Ou belle histoire que cet écheveau que tu me tisses là dans tes filets. File et ne reviens pas ! Passe ton chemin ! Maints messages vont et viennent, que tu en oublies tant ! Tempère ton ardeur parfois dévorante, parfois inexistante ! Tente donc d'avancer sans entraves ! Avec des souffrances peut-être mais sans d'autres. Autrement, que faire sinon endurer en silence cette douleur vive ?

Vivement que je retrouve mes mots, il me manque. Encore quelques mots à afficher et j'irais retrouver Morphée, notre amant à tous. Ou celui de beaucoup car il fuit certains ou certains le fuit.

J'ai perdu mes mots.

L'heure et à la fête petit lutin! L'heure et à la joie car pour la première fois, je serai tata! Le 25 va devenir une jolie fillette, ce jour tant attendu de toute la famille sera un jour de fête, danse avec moi petit lutin! car ma sœur va devenir maman d'une petite fée toute de satin!

Insolentes inquiétudes qui s'immiscent sous ma peau.
Éprouvantes frayeurs qui envahissent ma chair.
Saisissantes angoisses qui pulsent le long de mes veines.
Dérisoires amertumes perfusées dans mon cœur.
Violentes asthénies qui s'éprennent de ma raison.
Ardentes insomnies parsemées de mes craintes.
Affolantes appréhensions faussées par le trouble de mes illusions.

Oh mon dieu! Nous sommes envahis de rouges !

In our stories of "Let's party with a ghost" : Today, we say Happy Birthday to Liardh Stoker

Si vous saviez combien c'est impressionnant de découvrir que la seule personne du forum fêtant le même anniversaire que moi, porte aussi le même nom de famille et mène les même études que j'ai pu faire....

J'adore ça !!!

Dépecé du manque de bescherelle :

dvb (surtout lui, il est sympathique) et Mike (un peu, il est aussi sympathique) ont dit :

DArwiniste de Dagobah, DAdadaïste Dalinien, je me DAdine comme un Dandy, à travers vos DAguerréotypes... appelez moi DAvid !
Dadada dadydel et daboudah daboudah ah ah
d'alambic et d'alembert

ptatatouillage putride et pataquès quiet
gargouille la gargotte de grenouille à la vue du gruau de grenadine gargarisée par la grue

cuit cuit le cuicui qui cuisine au curry
fonde la fondation de la Fontenelle des fontaine
le chou du choucas chouchoute sa choucroute
trouve le trou troué avec la truelle trimbalée
camille s'encanaille de camomille sous le camion de camus

l'orange dore aux anges, d'ores et déjà entends-je
honte éhontée du vieux géronte
phrases pharisienne d'une phase fragile
pouet pouet pour le pou au pot de poulpe pulpeux par le porc de la poitrine

mimi mimique ses mimines minuscules et emmitouflées
titou titille le tout titouan
oligarchie de l'olui à l'ouïe d'olive ouille ouille

vaille que veuille toi le veule
brave bravo sous les bras et les brèves
onanisme du nanisme qui ahanait à sa nanny
némo met mon mémo, ma nème et les mèmes m'aiment

contraire contris et contraintes contredite en contrepèterie
supression du D, A est double et cherche compagnons. C s'approche et CACA
derrière la dernière, la der des der
grandiloquence grandie de grenades grandioses
soupe et dessous de plat soupèse le soupirail

désirable désirade ô daisy des idées
elle a dit de cinq à sept elle ceint cette saint estéphe
organes organisés en oligarchie orgasmique

" Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Cà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout, les éboulements du hasard. Je m'efforce de reparcourir ma vie pour y trouver un plan, y suivre une veine de plomb ou d'or, ou l'écoulement d'une rivière souterraine, mais ce plan tout factice n'est qu'un trompe l'oeil du souvenir. De temps en temps, dans une rencontre, un présage, une suite finie d'événements, je crois reconnaître une fatalité, mais trop de routes ne mènent nulle part, trop de sommes ne s'additionnent pas. Je perçois bien dans cette diversité, dans ce désordre, la présence d'une personne, mais sa forme semble presque toujours tracée par la pression des circonstances ; ses traits se brouillent comme une image reflétée sur l'eau. "

Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

Aménagé dans le milieu de nulle part, dans une moitié d'autobus
S'tu veux y aller faut s'traverser une patée d'herbe à puce
La serveuse est jouflue, elle fait des fautes au menu
Y'a une vieille table à pic nic, qui t'rentre des échardes dans ton cul.

Manger là d'dans c'est pas pire dans un sens... Mais ça s'pourrait bien que ça revienne dans l'autre sens...
Y'a des mouettes dans les poubelles qui mangent la même chose que toé en battant des Ai-haihai, haihaileuhs !

SNACK BAR CHEY RAYMONDDDDDDDDDDDDDDD

Une vaste plaine qui s'endort dans une chaude lumière orange et parme.

Pour les beaux yeux d'un 18 !

Chikoun

Hier c'était l'anniversaire d'inscription de Pandore parmi nous ! Et hier elle a décidé de nous faire un cadeau en lançant son premier gros oeuvre pour la communauté de TA ! Joyeux anniversaire d'inscription ma Pandore !

Le créateur du concept des courants d'air est un génie.

ah les trolls !

quelle gentille race !

ils ont tellement de manières subtiles de nous montrer comment utiliser sa propre intelligence à ses dépens...

hey, commence à faire faim

Donc tu as une matrice de transformation de 1 sur 9 et une autre de 1 sur 9.

Si tu les multiplies l'une par l'inverse de l'autre ( ce qui fait du 9 sur 1), tu obtiens une matrice de 9 sur 9, ce qui fait 81.

Tu devais obtenir une matrice de 81 pixels et tu l'as. C'est très simple :

Tu prends aléatoirement un certain nombre de pixel dans la classe de pixel et tu récupères une matrice de 3 caractéristiques pertinentes par pixel. Tout ceci nous donne une matrice 1,9 que tu peux multiplier par ton autre matrice 1,9 qui, inversée, donne une matrice 9,1.

Tu récupères ton ensemble de matrices de 9*9 (81px) et tu en fais la moyenne.

Bravo, tu as obtenu une matrice de transformation pour une classe de pixel donnée.

Recommence ad nauseam sur toutes les classes de pixels de ton image.

... My gosh ...