[Divagation] Les courants d'air

Ventilons les chouquettes. Oh pue de thym!
... Ou comment se gliller tout seul comme un gland.

Evitez le pastis sans alcool. C'est pire que l'autre à tous les niveaux. Glycyrrhizine, Cushing et phéochromocytome sont sur un bateau.

J-1 avant le grand n'importe quoi. 3 semaines de vacances.

Horreur!

EDIT 2 H APRES : Ok.......................... Je viens de faire mon dvb. Non non je n'ai pas cassé le moteur d'un avion à Brest. Je viens de me déchirer le dos en jouant au foot sur un plongeon.......... Les vacances commencent bien chez le médecin.............

Liberté et boites de crêpes dentelles, presque le paradis.

Un rayon de soleil, ça y est c'est le paradis Dansant

Changer de tête pour marquer notre changement. Je change beaucoup de tête. Peut être qu'on finira par ne plus me reconnaître. J'espère.

En direct du Festival Darc avec Freuzne : la première partie de C2C c'est Youssoupha. Et Youssoupha c'est de la merde.
C'est horrible. Si jamais il dit encore "le meilleur Rappeur de France", on va leur planter des pieux.

ça y est....

J'ai passé le pas....

Je programme en Orienté Objet Kawaï

et pire encore ....

J'ai presque arrêté Gimp...

On m'a offert photoshop pour mon mariage (merci mon cher paternel qui est enseignant Angélique

)

Vacances.

Ca brûle à Lacanauuuuu on voit la fumééééééeee.

Et je suis malade sous la canicule j'adore ça.

Non ? sérieux ? ça brûle pour de vrai ?

Cassiopée a écrit:: Non ? sérieux ? ça brûle pour de vrai ?

bah oui

Je tire la langue à tout ceux qui disais que j'écrivais trop.
Prout.

Je bize les autres.

Ex (en approche rapide)

Garry Kasparov embarqué par la police
alors qu'il participait à la manifestation devant le tribunal où ont été condamnées les Pussy Riot.

[Divagation] Les courants d'air - Page 32 Garry_kasparov-El-ogro

[Divagation] Les courants d'air - Page 32 Garry_kasparov-El-ogro

Gambit royal.
Poutine échec et mat en 486 coups.

Garry ?

[Divagation] Les courants d'air - Page 32 Poutine-judo

Coché sur le béton.

Dans une interview accordée au Figaro le week-end dernier, Vladimir Poutine annonçait son intention de provoquer Nicolas Sarkozy…sur les tatamis. Ça promet.
Voilà encore une drôle de manière de traiter les relations internationales. L’ex-président russe Vladimir Poutine, aujourd'hui Premier ministre, devrait rencontrer prochainement Nicolas Sarkozy pour une petite séance de judo. C’est en tout cas ce qu’il a confié lors d’un long entretien publié le week-end dernier dans Le Figaro.

« Progressivement nous avons établi des rapports très amicaux, explique-t-il. Nous nous confions davatange. Et je vais vous faire une confidence. Comme il s'intéresse aux arts martiaux, nous avons décidé de faire un entraînement ensemble ». Alors, résumons un peu la situation. D’un côté, Vladimir Poutine, 55 ans, ex membre du KGB, passionné d'arts martiaux et ceinture noire de judo. De l’autre, Nicolas Sarkozy, plutôt à l’aise en course à pieds… Pas sûr que le combat soit très passionnant."

Rapport, rapports, rapport ! Rapport !

Au rapport ! Il est temps. Il est bientôt fini. C'était une grosse blague quand on me parlait de 20k mots en un mois, non ? Faite un rapport de stage, ça sera fait.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Je crois qu’un des grands maux de la littérature moderne, c’est la fureur d’être lu. Que les gens se satisfassent d’écrire est bon, mais il leur faut encore qu'on les lise ! Qu’on les lise, qu’on les en complimente d’abord et avant tout avis plus intime, enfin qu’on les déclare possédant un style rare, original, fin, élégant et à nul autre pareil. C'est un peu pousser le bouchon de la part de ces gens qui seraient les derniers à lire tout auteur qui n'est pas un classique. Ah, le gros mot que voilà ! On en a sacrés d’insipides cornichons, en guise de rois, à coups de ce gros mot là. Un classique, c'est un quelconque qu'on lit plus qu'un autre parce qu'il est décrété classique. Je n'y vois pas plus d'explication qu'à cette faculté de l'homme à souffrir deux fois son poids pour qu'un autre puisse régner sur lui, posséder sa femme, manger ses biens et encore le gronder quand il rechigne un peu à lui donner son pantalon en prime. C'est le principe du droit divin, qui m'est un principe tout à fait étranger, en littérature comme en politique, et d'autres ont largement écrit bien mieux que je ne pourrais jamais le faire sur la question.

  L’accès aux outils d’écriture s’est démocratisé, comme tous les objets de l’aristocrate et tous les attributs du dominant. En donnant un peu de pouvoir à la majorité, on s'assure qu'elle s'asservira elle-même afin d'accéder à la richesse, et au pouvoir, tout en la disqualifiant dans ses élans d'émancipation. L'écriture étant le moyen d'écrire l'Histoire, et de graver mieux que le burin des existences dans les roches, l'ère moderne en fit un enjeu. N’importe qui peut écrire et d’ailleurs n’importe qui écrit. Je crois que cela est bon. Certainement parce que je ne suppose pas que l'univers soit linéaire et qu'il est bien temps que l'Histoire ne le soit plus. En bon élève de mon espèce, je suis de la foule de ceux qui se prétendent écrivains, et comme tout un chacun de mes compagnons de foule, je suis animé d’une inextinguible soif d’être lu. Qu’on me lise ! Qu’on me déteste, peu m’importe, je veux être lu ! Et les dernières poignées d'hommes étrangères à ce phénomène seraient bien étonnées de constater la détermination de ce désir. Jusqu'où n'irait-on pas !  

Encore au quart conscient dans ce hurlement à la lune au coeur de la meute, j’écris, et je colle au panneau de bois, j’écris, je colle, j’écris, je colle. Lorsque nous sortons pour chasser, nous ne nous en allons pas pour dévorer le lièvre, le caribou, l'hermine ou quelque autre bestial, non, nous allons chercher des pauvres victimes à asseoir devant le panneau de bois. J’en vois, dans la meute qui s’est faite horde terrible, qui font leur réclame. Certains iraient même jusqu'à donner de leur sang pour qu'on les lise en échange. À la bonne heure ! Encore un peu digne, je m’en abstiens et me retrouve moins lu que ces voisins. Je rechigne à donner mon pantalon, et comme je suis à moi-même mon propre monarque paraît-il, je l'ai lu quelque part, je m'autorise encore le temps d'une hésitation. J’ai d’abord pleuré sur mes petites pattes solitaires et pouilleuses, tout en écrivant, collant, écrivant, collant.  

La bêtise ayant finalement des bornes, au moins dans l’espace plan, les littérateurs maigrelets qui forment la foule ont compris une chose : s’ils sont animés de la fureur d’être lus, ils ne sont pas les seuls. Ils conçurent ainsi d'habiles commerces et se regroupèrent par sensibilité de lecture afin de déplaire au minimum et de s'attirer les bienfaits d'une sincérité et d'une passion qu'ils seraient bien en peine de trouver ailleurs. Alors se mirent-ils, très adroitement, à commercer avec les autres îlots de littérateurs qui orbitaient tout autour. Ainsi, ne se faisant plus concurrence, ils se nourrirent les uns les autres en fondant des comptoirs de littération, autarciques, antarctiques et bienheureux. Et bientôt la meute bordélique s'anima de grands sons de lyre, de hautbois, de guitares, de flûtes, et de tous les instruments de la terre entière. D'immenses veillées ponctuèrent l'âpre et humide forêt noire et des baraquements de bois humanisèrent ses clairières hostiles. On se mit même à chasser le loup solitaire, et à exhiber les peaux de ces pauvres bêtes hier encore amies sur de grands cercles de bois. Agrémentés de plumes, on baptisa cela des attrapes cauchemars. Quel désespoir pour ceux qui ne trouvèrent pas assez vite de cercle de sensibilité !  

Ayant admiré tout ça, je me suis mis à aller consulter les allitérations des autres, déguisé de différentes façons selon la couleur du bois usité pour le feu, et coquettement à donner mon avis dessus. Je devins vite reconnaissable dessous tous mes chapeaux et je m'acquis une petite notoriété dont je n'étais pas mécontent, à peu près indépendante de toute notion de clairière. Fort réciproquement, l’on s’en vînt lire mes choses et donner des avis dessus lorsque je daignais proposer un papier. J'avais eu avant les autres le bon sens de créer la demande avant que de la satisfaire. Et je n'étais pas le moins lu des animaux de la forêt. Hélas, cela ne nourrit pas son homme — ni sa femme — ni son chien — et j’en vins à manquer de sucre pour deux parts et demie de sel ! Le souffle ne me manquant pas, je décidai tout à coup de m’en aller dans le désert, cette direction de laquelle tous détournaient toujours les yeux. Alors je verrais si les compliments m’y suivraient. Je me fit fort d’en faire la promotion, voir si l’on m’y suivrait. Je vérifiai bien vite que si je voulais aller dans le désert, ce serait un voyage admirable et louable, certainement démonstratif d’une rareté, d’une originalité, d’une finesse et d’une élégance et d’une nature à nulle autre pareil, mais que j’irais seul. Seul, seul, seul. Je m’emparai donc de mes papiers, de ma colle, de ma plus belle encore et je tournai bien joyeusement le dos à mes anciens compagnons.

 On sait bien entendu que ne m’y suivirent ni mes compagnons ni leurs compliments et qu’à mes pas seul l’écho de mes pas répondit. Je continuais néanmoins mon affaire d’écriture et de collage, mais en l’absence de panneau de bois, je me mis à faire cela sur des rochers, entre deux cactus et un squelette aux os blanchis. D’abord je m’étais enquit de bois pour en reconstruire un, avant d’admettre qu’il me faudrait en construire tous les cent mètres, ce qui aurait considérablement ralenti ma route. De là, à quoi bon marcher si c’était uniquement pour semer des panneaux de bois ? Et à quoi bon écrire si construire un support à mes papiers se mettait à prendre plus de temps qu’à leur rédaction ? Mal à l’aise d’abord, tout à fait frustré ensuite, je me mis donc à les coller où je pouvais, de la plus petite plante au plus gros rocher. J’écrivais donc pour une inexistante renommée. Et ses trompettes semblaient si tardives à résonner que je les accusai bientôt de n’être jamais prêtes pour moi.

  En définitive bien plus sot que vaniteux, je me rendis à peu près à la conclusion que je ne pouvais rien pour l’écriture et qu’elle me le rendait assez bien. Pourtant, l’obsession s’était installée. Là où les plumages les plus incommodes, je veux entendre les vautours, que je n’intéressais pas en dehors de l’idée d’un casse-croûte prochain si je ne trouvais pas d’eau étaient mes seuls lecteurs potentiels, nul doute que j’écrivis bientôt pour moi-même. Je décidai donc d’arrêter cette course folle vers l’ouest et d’imposer le demi-tour à mes pas. Pour la première fois, quelqu’un lut mes papiers : moi, sur le chemin de mon retour. Comme un chemin déjà parcouru est toujours plus rapide à parcourir qu’un chemin inconnu, j’étais très vite revenu à la lisière du désert. La forêt avait disparu, une vaste cité la remplaçait. Je vins donc à la ville. Je vis que le littérateur moderne n’avait pas diminué en nombre et poursuivait sa fureur clientéliste. Je m’en tins soigneusement à l’écart, profitant ça et là d’admirations miennes pour exhiber quelques vers, un sonnet, ou une vague réflexion sur l’avenir de l’homme.

  L’impitoyable surdité de tous ces rats de bibliothèques, qui n’avaient probablement jamais connu la vieille forêt profonde aux nuits terribles et magiques, ne vînt pas à bout de ma fureur d’être lu. À force de lectures sans mémoire, ils en étaient pour certain devenus aveugles. Je ne nie pas que tout cela porte à réfléchir. Et je ne prétendrais pas être débarrassé de cette fureur d’être lu qui est à peu près le seul aspect par lequel on identifie tous les littérateurs, de même que toute autre classe génétiquement indépendante en soi. Et dorénavant je me contente de m’amuser d’entendre — ou de lire — des gens s’excuser d’un moment d’absence et déclarer comme un grand théâtreux, et d’un air nébuleux : « Oh, pardon, cher, j’écrivais, n'est-ce pas ! Que disiez-vous ? » On trouve là une sorte de sacerdoce, un rituel sacré, une initiation mystique et je dirai même plus : une apothéose amphitryque ! à laquelle le monde entier semble étranger, et surtout, duquel on semble l'exclure. Seuls de rares initiés ont accès au grand dôme lumineux des bienfaits de ma fureur. Ah ah, quelle blague.  

Parce que écrire est un phénomène identitaire qui se revendique. Et c’est peut-être là un plus grand mal encore que la fureur d’être lu. Je voudrais bien que les littérateurs écrivissent dans leurs coins sans demander de compte à personne, et se fichant pas mal de l’avis des autres qui sont, en tant que littérateurs ou amis de littérateurs, des méchants jaloux face au talent et d’impitoyables charitables face à la médiocrité. Ainsi nous n’aurions pas eu cette ville désordonnée pour succéder à la forêt des romantiques, grands cavaliers de l’inconnu, mages et esclaves, chasseurs et trappeurs. Car cette ville est comme un marché japonais, plein d’aquarium où chaque descendant de romantique fait l’écrevisse dans mille centimètres cube d’eau, à s’en aller guerroyer contre la vilaine truite découpée qu’on vient de lui balancer dans son ère, et à buller des phrases qui intéressent autant quelque autre aquarium qu’un pet d’éléphant put fasciner Siddharta.

Le philodendron est une plante d'intérieur réputée dépolluante.

On devrait offrir aussi l award du meilleur courant d'air.

Perdu parmi des centaines de mots sans feu ni fête, on y trouve parfois des ex voto d' une rare intensité. Merci ego ! Belle pancarte dans le désert Heureux

C'est moi qui ai gagné les Jeux Olympiques cette année, faut pas déconner.
A Limoges, en déménageant. J'EN PEUX PLUS. Kawaï

Bon, c'est fini !

J'en aurais bien pris plus moi ...

J'ai vu dvb à la cam. Il est devenu un peau rouge.

FIRED !

Si j'avais un marteau... Zombie

Paf.

La déconnade c'est apprendre à ne plus être con ? Alors je sens que je vais beaucoup déconner !

L'Office 17 - Franz 0

L'Office de Tourisme prend le dessus sur moi.
Heureusement qu'on a la clim.

"Bonjour, est-ce qu'il existe des randonnées extrêmes en forêt pour personnes en fauteuil roulant ?"

"Bonjour, je cherche une chambre d'hôte avec un nom particulier dans une commune dont le nom ne me revient pas, près du Blanc..."

Ninja

Hé mademoiselle !

Ton grand-père, c'était le commandant du Titanic ou quoi ?
Nan, passque tu m'fais chavirer !

http://payetashnek.tumblr.com

Hé mademoiselle !

Quand je te vois, je comprends pourquoi ils sont tous trop cheum en Nord-Pas-de-Calais.
C'est Dieu, il a siphonné toute leur beauté pour la mettre dans tes yeux.

J'ai envie de danser maintenant.
Vivement l'IRL, ça va être cool !
Dansant

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