Gourmandises et Friandises / Malices et Facéties [zone publique]

Non loin de l’Académie de Littérature, une porte vitrée ornée de fins rideaux de plumetis attirait les regards. Enfin, c’était surtout l’une des enseignes que les élèves remarquaient.






L’entrée était assez large pour laisser le passage à toute sorte de créature. Elle donnait directement dans la pâtisserie aménagée depuis peu. Toute la partie droite était prévue pour l’installation des gourmands.

A gauche, un discret passage délicatement dissimulé par le présentoir de bonbons permettait d’accéder dans la zone interdite à tout autre que les élèves. Une vérification systématique avait été mise en place afin d’empêcher les fraudeurs d’entrer.

Malices et Facéties était un espace clos et bien protégé afin que les mentors ne puissent distinguer quels élèves se promenaient en ce lieu. Les murs épais avaient été isolés de manière à pouvoir tester la marchandise sans effrayer le reste de la clientèle.

Du velours noir éclairé par de somptueux candélabres contribuaient à l’ambiance feutrée de cette salle où le souffle de la malice et de la magie régnait en maître. Seule une petite croisée apportait de la lumière naturelle. En face d’elle, une cheminée réchauffait l’atmosphère légèrement inquiétante. Le plancher de chêne ciré reflétait la douce lueur des chandelles et du feu de la cheminée.

De petites niches avaient été agencées avec de luxueuses tentures. Chacune abritait ses spécialités.
L’une d’elles contenait diverses potions.
L'eau de feu, rien de mieux pour chauffer les profs ! Là, on pourra dire qu'ils gronderont comme des dragons ! Ca va chauffer pour vos oreilles !
La potion aux mille visages : Potion transformant l'apparence physique de la personne la buvant. Taquinez vos camarades en vous faisant passer pour leur mentor.
Les chocolats naturels ! Mettez-vous au vert ! Mangez en un et c'est parti pour toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. A n'utiliser que par des bleus !
Une autre niche exposait quelques accessoires plus que nécessaires.
Le caracolle ! Nouveau, soyez tranquilles durant vos cours, vous n'aurez plus à entendre tout le baratin des profs grâce aux caracolles !
Les dragées hoquetantes ! Que vous êtes généreux pour cette nouvelle année, un paquet de dragées ! Mais surtout, une bonne dose de rires !
Le traditionnel ! Le coussin péteur, rien de plus simple, mais qui reste tout aussi drôle !

Bien sûr, tout ne pouvait être exposé donc un catalogue fut édité. Il était fourni à chaque élève qui en faisait la demande.

Dans Gourmandise et Friandises, une jeune elfe s’occupait de servir les amateurs de sucreries. Elle s’occupait uniquement du salon de thé nouvellement installé.

Les murs étaient tendus de soie crème. De petits guéridons étaient prêts à accueillir les visiteurs. Ils étaient séparés par de hautes plantes vertes et fleuries qui paraissaient assorties aux fauteuils placés autour des tables. Cet écrin de verdure créait un cocon de nature autour de chaque guéridon.

Sur les nappes d’organdi blanc, de petits bouquets colorés étaient là pour le plaisir des yeux, une bougie prête à être allumée le soir. Chaque coin était comme un petit nid douillet.

Au centre, une grande table semblait attendre un groupe plus nombreux.

Sur la gauche, une grande vitrine proposait toutes sortes de pâtisseries.
Les gourmets pouvaient tester toutes sortes de mets : de la part de far breton au clafoutis charentais en passant par les loukoums, les crêpes et les beignets (nature, nutela, framboise, abricot).

Avec les gâteaux étaient proposées différentes boissons : café, thé, tisane, chocolat et tous les jus de fruits possibles et imaginables.

Pour se rafraîchir en été, une terrasse était prévue. Elle aussi arborerait des petits coins ombragés ou ensoleillés au gré de chacun. Mais pour l’instant, un panneau en condamne l’entrée.



Mais en attendant l’ouverture de cet espace, Gourmandises et Friandises était prêt à accueillir ses premiers clients.

Vaine Larliclos, qui attendait la correction de son troisieme devoir, passait a l'academie pour verifier si le premier grand oral etait annonce ou non.
En repartant, un peu decu, il apercus l'enseigne d'une boutique plutant attrayante : Gourmandises et Friandises.

Vaine entra et fut immediatement frappe par la vue de ce lieu magnifique ainsi que la forte et bonne odeur de sucre qui y regnait.
A peine fut-il entre, qu'une jeune elfe s'approcha de lui pour lui proposer ses conseils et prendre commande.

Vaine choisit un simple cafe-creme avec une pointe de caramel (ca le changerait de ce qu'il boit dans les tavernes) et s'assit a une petite table dans l'angle droit de la piece.
C'est alors qu'il vit en face de lui, une petite porte, mal cachee derriere un presentoir a bonbon.
Il s'adressa donc a l'elfe qui lui apportait son cafe :

- Ou donc mene cette porte legerement camouflee par le presentoir??

- C'est l'acces a "Malices et Faceties". Vous etes un eleves, vous pouvez y aller.

Vaine remercia la jeune elfe du renseignement et, tout en buvant son cafe, ecrivit un mot qu'il confia ensuite a Aile d'Argent qui l'apporta a la personne travaillant a Malices et Fatecies et revint au pres de Vaine.
Vaine resta un moment a attendre, buvant quelques cafe-cremes se demandant qu'elle serait la reponse a son mot.



Le mot :

Spoiler:

Tobine fut avertie qu’un message venait d’arriver à Malices et Facéties.

Spoiler:

Tobine se précipita à son bureau afin de rédiger une réponse.

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Tobine hésita puis se décida à porter elle-même la réponse. Arrivée à Wilwarin, elle poussa la porte de la patisserie-salon de thé et s’avança vers Vaine Larliclos

« Bonjour, comment vas-tu ? J’espère que le café-crème est à ton goût. Puis-je m’asseoir un moment ? »

Elle lui donna discrètement le petit mot et s’installa en face de lui sans vraiment attendre sa réponse.

« Tu sais que tu peux visiter la partie à coté sans que les mentors ne te voient. Et même s’ils te voyaient, rien ne t’oblige à choisir maintenant mais tu pourrais découvrir quelques échantillons de ce qui est proposé dans le catalogue. J’attends une consœur du collège des Arts Graphiques. Elle ne devrait plus tarder à arriver.»

Après avoir récupéré le message, Vaine Larliclos était parti en voyage.

Tobine profita de ce temps calme pour goûter quelques sucreries proposées.
Entourée d’un cocon de douceur, plongée dans ses pensées, tobine ne voyait même pas ce qui se passait auprès d’elle.

«Bonjour ma belle gourmande ! Encore à rêver d’un autre monde ? Notre Ter Aelis ne t’apporte t-elle pas la sensation d’être chez toi ? As-tu déjà commandé ? Excuse-moi d’arriver si tard… »

Cassiopée venait d’arriver. Elle semblait apprécier le décor qui l’entourait ainsi que les spécialités exposées. Cela fit plaisir à Tobine qui sourit à son amie qui s’installait face à elle.

«Félicitations pour ton admission à l’académie de littérature. Ta mentorette à l’air fort sympathique. Tu as raison, Ter Aelis est un monde de rêves où chacun peut se sentir chez soi et où le temps ne compte pas vraiment.
Que désires-tu déguster avant que nous allions nous promener ? »

Effectivement, les deux amies avaient prévu d’explorer ensemble les galeries des graphistes, tobine était totalement novice et les explications de Cassiopée seraient les bienvenues lors des visites .

Ramalok s'était encapuchonné des pieds à la tête il passait inaperçut. Revenant de son voyage au tant redouté pays des mentors, il alla acheter quelques sucreries qui calmeront sa tension. Il pénétra dans la boutique Gourmandise et Friandises. Il savait déjà ce qu'il voulait, il se dirigea donc directement vers le comptoir.

-Bonsoir je voudrais cinq sucettes pour me calmer les nerfs. Je suis tendu je reviens d'une mission de vous-savez-où. Si cela ne vous dérange pas pourriez-vous me les apporter dans l'arrière boutique des malices et facéties?

Ramalok n'attendit pas la réponse et se dirigea directement dans le magasin malices et facéties. Là trop nerveux il ne pu attendre et posa un mot avant de repartir dans l'ombre de la nuit.

Citation :

Je voudrais une fusée dragon (si vous avez), quatre coussins péteurs, un litre d'eau de feu et la prochaine édition du catalogue.
Je reviendrais pour vous régler laissez la note.

Une telle lumière ruisselait des yeux de tobine lorsqu’elle s’exprimait. C’était un véritable régal cette elfe !

« Que désires-tu déguster avant que nous allions nous promener ? »

Cassiopée prit le temps de réfléchir. Elle avait beaucoup entendu parler des sucreries de la maison et sa gourmandise était considérablement attisée :

Merci tobine j’aimerais bien un thé au gingembre accompagné d’un loukoum.

Mais tout en passant sa commande Cassiopée pensait aux chocolats naturels dont tobine lui avait parlé. Elle lui avait raconté que lorsqu’on en mangeait un, on passait par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Elle avait hâte d’essayer. Pourtant, elle avait été tant retardée qu’elle n’oserait pas demander à tobine d’aller avec elle dans la zone interdite de malices et facéties aujourd’hui.

Elle le lui demanderait la prochaine fois car le lieu était si agréable qu’elles reviendraient sûrement très prochainement.

Alors tobine, es-tu prête pour m’accompagner sur Atalantë ? Sais-tu que le Consortium des Arts s’est beaucoup développé ces derniers temps. Ter Aelis attire de nombreux artistes et certains sont remarquables !

Le loukoum qu'une jeune elfe venait de lui servir dégageait un parfum de rose extraordinaire. Cassiopée tenta d'en dégager un petit morceau bien collant qui l'empêcha de parler un petit moment.

C’est aussi beau que les loukoums sont bons tu sais ? De plus ces derniers temps, plusieurs galeries ont été ouvertes révélant de futurs talents. Mais tu sais… Je t’avais parlé de cette dessinatrice qui manipule extrêmement bien les photos. Elle présente ses œuvres à la fois dans la zone dessins et chez les graphistes. On pourrait visiter ces couloirs aujourd’hui . Qu’en penses-tu ?

Tobine avait aperçut Ramalok qui n'avait fait que passer dans la boutique. La jeune serveuse lui remit le mot resté sur le comptoir. Elle en pris connaissance tout en regardant Cassiopée déguster son loukoum et son thé avec une gourmandise non dissimulée. Les parfums parvenaient jusqu’à elle et lui donnaient presque envie de goûter.

« C’est aussi beau que les loukoums sont bons tu sais ? De plus ces derniers temps, plusieurs galeries ont été ouvertes révélant de futurs talents. Mais tu sais… Je t’avais parlé de cette dessinatrice qui manipule extrêmement bien les photos. Elle présente ses œuvres à la fois dans la zone dessins et chez les graphistes. On pourrait visiter ces couloirs aujourd’hui. Qu’en penses-tu ? »


« Ce serait une bonne idée. Il faut juste que je pose un petit mot dans la salle à coté en partant. Et après nous serons libres de nous promener dans cette belle ville de Atalantë. Mais prends ton temps pour apprécier ton gâteau. »

Tobine griffonna une courte réponse pour Ramalok.

Spoiler:

Elle se leva et posa le petit mot sur le comptoir de Malices et Facéties. Puis, elle revint tranquillement s’asseoir auprès de son amie.

« J’ai hâte de visiter ces galeries avec toi. J’aurai enfin les explications qui me manquent et je sais que nous allons passer un très bon moment de détente et de plaisir pour les yeux. »

Cassiopée profita de l’absence de son amie pour enfourner une plus grosse bouchée de son loukoum. Hélas ce fut une erreur. Son palais semblait être devenu une masse compacte odorante et collante à souhait. Il lui semblait impossible de poursuivre une quelconque mastication.
Elle ne pouvait plus desserrer les mâchoires. Elle dut se contenter de reprendre son souffle en gonflant largement ses narines et attendit patiemment que le loukoum fonde savoureusement sur son palais et s’écoule tel un jus sucré au fond de sa gorge.
Décidemment, c’était délicieux mais il ne fallait pas envisager une conversation dans ces conditions…

Heureusement, son amie s’absenta suffisamment longtemps pour lui permettre de déguster sa sucrerie. Tobine avait bien raison lorsqu’elle lui avait décrit le lieu comme oublié du temps.

Elle s’essuyait consciencieusement les lèvres quand tobine arriva majestueuse et légère.

« J’ai hâte de visiter ces galeries avec toi. J’aurai enfin les explications qui me manquent et je sais que nous allons passer un très bon moment de détente et de plaisir pour les yeux. »

Comme tobine restait debout, Cassiopée en conclut que l’elfe était prête et l’attendait.
Cassiopée pourtant s’inquiétait du flegme de son amie. La route pour Atalantë était assez longue et elle se demandait si elle avait prévu un quelconque bagage.

Dis-moi tobine, as-tu constaté que l’Archipel des Premières Mers est actuellement bien au sud de Wilmarin et je ne suis pas sûre que l’Exil flottant des Alizés s’en rapproche beaucoup, il semble plutôt dériver vers l’ouest actuellement ?

L’angoisse de Cassiopée était d’autant plus réelle qu’elle connaissait les performances physiques de tobine, performances qu’elle n’était pas sûre de pouvoir égaler.
Soudain, son esprit aussi englué que le loukoum s’éveilla.

Si tu le souhaites je pourrai peut-être agir sur les courants alizéens pour les diriger vers le septentrion…

Dounette, par l'odeur des loukoum alléchée, passa son nez frémissant de gourmande invétérée par la porte de la jolie boutique.

"On mange par ici? z'en avez à la rose?"

La jeune fille se dirigea droit vers le joli comptoir où étaient élégamment disposés sur une belle assiette loukoum et cornes de gazelles, sucrés et colorés.

"Lequel choisir?" Dilemne...Dilemne...Cornelien, si ce n'est plus !

Chuchottements...Chuchottis...

"Eh les filles ! que faites vous là? Vous grossissez? Alors grossissons de concert !"

...

"Un problème de descente ? Pas de soucis ! Ne savez vous donc pas que les âmes damnées, en plus d'être omniscientes, omnipotentes et toutes puissantes, commandent également au pilote caché sous les entrailles de Wilwarin. Pour un loukoum, on fait demi tour. Pour deux, je vous emmène à Atalantë. Et pour trois, bonus supplémentaire, on y va en passant la vitesse supérieure ! "

Levant un sourcil interrogateur, Dounette leva une main vers l'assiette alléchante...

Tobine surpris un éclair d’inquiétude dans le regard de Cassiopée.

«Dis-moi tobine, as-tu constaté que l’Archipel des Premières Mers est actuellement bien au sud de Wilmarin et je ne suis pas sûre que l’Exil flottant des Alizés s’en rapproche beaucoup, il semble plutôt dériver vers l’ouest actuellement ?»

Tobine était surprise, les moyens de transport ne manquaient pas à Ter Aelis. Et de plus, elles avaient toutes deux certains talents qui pouvaient faciliter les voyages.

"Eh les filles ! que faites vous là? Vous grossissez? Alors grossissons de concert !"

...

"Un problème de descente ? Pas de soucis ! Ne savez vous donc pas que les âmes damnées, en plus d'être omniscientes, omnipotentes et toutes puissantes, commandent également au pilote caché sous les entrailles de Wilwarin. Pour un loukoum, on fait demi tour. Pour deux, je vous emmène à Atalantë. Et pour trois, bonus supplémentaire, on y va en passant la vitesse supérieure ! "

La belle Dounette venait de craquer, elle aussi, pour les loukoum.

« Sers-toi vite et viens déguster avec nous. Je vais prendre une crêpe pour t’accompagner. Et toi Cassiopée désires-tu autre chose ? Maintenant que le problème de transport est résolu, nous pouvons profiter quelques minutes de plus de ce petit coin très agréable. »

"Archibald ! Machines arrières toutes ! Toutes voiles dehors ! Nous avons deux passagères à amener à proximité d'Atalantë ! Et pas de détour du coté de Galvorn ! Humm ?"

Prenant un air moins menaçant, la jeune fille se tourna résolument vers l'assiette de loukoums et, d'un geste rapide, piocha une grosse poignée sucrée, qu'elle fourra dans sa bouche avec un sourire satisfait.

"Au fait, j'f'ou ai dit?" crachota Dounette, "Wilwarin ne peut se poser à terre, il vous faudra donc trouver un autre moyen pour descendre au niveau du plancher des vaches - ou, en l'occurrence, des vagues des dauphins. Il en existe plusieurs, évidement, tels que les ballons ou les griffons - mauvais caractère mais très rapides, je vous les conseille..."

Piochant de nouveau dans les loukoums, Dounette continua.

"Il y a eu un peu de remue ménage récemment à Atalantë, mais je n'y suis pas allé, ce sont peut être juste des rumeurs..."

Comment Dounette pouvait-elle réussir à parler la bouche encore pleine de loukoum ? Sans doute était-ce du à la taille de son organe bucal, car pour sa part, Cassiopée ne se risquerait pas à en reprendre une bouchée de peur de se ridiculiser. Mais Dounette s’exprimait allègrement réussissant encore à modeler sons et mots d’une manière fort audible pour dire :

Wilwarin ne peut se poser à terre, il vous faudra donc trouver un autre moyen pour descendre au niveau du plancher des vaches - ou, en l'occurrence, des vagues des dauphins. Il en existe plusieurs, évidement, tels que les ballons ou les griffons - mauvais caractère mais très rapides, je vous les conseille..."

« Des griffons ! de vrais griffons ? » S’exclama Cassiopée en tombant en extase à l’idée de monter sur de tels monstres de puissance.

Oh oui ! Je veux ! Enfin je vais pouvoir voler !! Depuis le temps que j’ai demandé à Green Partizan qu’il m’emmène faire un tour dans son avion !!

Arrête de manger Dounette !! Tu vas grossir et Goldmund dira que tu as des grosses fesses !
Vite, il faut partir !

Cassiopée se retourna vers tobine, mais celle-ci s’était confortablement installée à manger une crêpe.

Mais que fais-tu tobine, dépêche-toi ! Vite ! Il faut aller voir les griffons !

Calaïs se promenait tranquillement sur les passerelles flottantes quand il entendit dame cassiopée s'extasier devant le fait de voir des griffons, il fit la moue et dit :
Au risque de vous paraitre gâche joie, les griffons sont lourdeaux en l'air leur polymorphisme les gène quelques peu quand a une utilisation complète de leurs ailes. Les plus belles créatures a voir en vol sont les aigles. Au niveau de la rapidité en vol personne ne peut battre une harpie. L'avantage des griffons est leur stabilité en vol, a part ça ils ont vraiment mauvais caractère et n'aiment pas trop se faire diriger...
Pour celles qui le désirent je peux me proposer pour descendre l'une d'entre vous au sol, j'ai besoin d'un peu de sable pour une petite prière, qui devrait m'aider à retrouver une source d'inspiration, et je ne pourrais trouver celui ci qu'une fois au sol...

sur ce Calaïs déplia ses grandes ailes blanches et se prépara a décoller
Une d'entre vous est intéressée ?

Tobine finissait de déguster tranquillement sa crêpe. L’enthousiasme de Cassiopée pour emprunter la voie des airs était flagrant et il fut encore plus évident lorsque Calaïs arriva et dit :

«Une d'entre vous est intéressée ?»

Tobine se tourna vers son amie. Ses yeux pétillaient de plaisir anticipé. Tobine n’avait pas la même passion pour les voyages aériens et préférait sentir un sol bien ferme sous ses pieds.

« Chère Cassiopée, à toi l’honneur d’accompagner Calaïs à terre et profite bien de cette escapade. Je te laisse volontiers la place. Calaïs, je te remercie de ton offre mais je crois que Cassiopée appréciera plus que moi cette envolée. »

Tobine se tourna vers Dounette aux joues rebondies par les loukoums. Elle ne put s’empêcher de sourire.

« Dounette, d’où peut-on partir en ballon ? Je ne me sens pas la force de diriger seule un griffon. »

Vaine qui se dirigeait en direction de l'académie pour rendre son quatrieme devoir ne put s'empecher de passer par la, pour acheter une bonne sucrerie, c'est alors qu'il entendit parler de descente aérienne et d'aigles.

- Tien, on arrive au moment ou la conversation nous concerne, hein Aile d'Argent!

- Criii *Je peux aider Tobine, non?*

- C'est vrai! Tobine, je t'ai entendu dire que tu avais peur de voler? Je peux te confier Aile d'Argent si tu veux, il te créera une grande et solide plateforme de plume durcies qu'il fera descendre a la vitesse que tu souhaite... Il reviendra me voir quand il aura fini.

Ne laissant pas le temps a Tobine de répondre et faisant signe a son compagnon de s'approcher d'elle, il se dirigea en direction du comptoir pour choisir une glace...

Tobine n’avait pas eu l’occasion d’ouvrir la bouche, que Cassiopée perçut un courant d’air derrière elle. Elle se retourna sur le qui-vive et crut sentir son cœur chavirer. Devant elle se dressait une des plus étonnantes créatures que Ter Aelis pouvait abriter. Calaïs, l’insaisissable qui parcourait les Terres sans s’arrêter se tenait auprès d’elle et dubitatif la regardait en prononçant d’une voix mélodieuse :

Spoiler:

Quand Calaïs déploya ses magnifiques ailes blanches, Cassiopée avait déjà fait son choix. Jamais elle ne laisserait Tobine partir à sa place, elle était prête à défendre sa place bec et ongles. Mais elle n’eut pas à disputer l’envol car Tobine semblait peu désireuse de goûter ces joies qui enthousiasmaient Cassiopée. Aussi, se précipita-t-elle pour répondre :

Cher Sieur Calaïs, votre proposition me convient parfaitement.

Et sans pouvoir se retenir plus longtemps, elle se glissa, légère et lumineuse, près de l’être volant. Le boréade, majestueux, attendait dignement, mais Cassiopée se demandait bien comment elle serait emportée dans les airs. Allait-il la porter dans ses bras (à cette idée, Cassiopée poussa un langoureux soupir) ? Allait-elle le chevaucher (Cassiopée s’imaginait déjà glissant ses longues jambes entre les plumes de la superbe créature) ?

Je vous en prie Sieur Calaïs, Je suis prête pour le voyage. Pourriez-vous je vous prie nous déposer près de la Digue de Sainte-Adobe sur Atalantë ?

Calaïs vit dame Cassiopé se rapprocher de lui et lui demander de la déposer près de la digue Sainte Adobe et il lui répondit

Bien sur ma dame. Calaïs posa alors genoux a terre présentant son dos a la jeune femme

Placez vous entre mes ailes, accrochez vos bras autour de mon cou et vos jambes autour de mon torse, si quelque chose ne va pas n'hésitez pas a me le dire...

La jeune femme se déplaça donc pour se placer dans le dos du guerrier poète et passa ses bras autour du cou du boréade, ensuite elle passa ses jambes autour du torse de l'auteur et ce dernier se releva, pour une fois le boréade ne portait pas d'armure ce qui permit a dame Cassiopé de pouvoir fixer solidement ses jambes sur les hanches du guerrier, une fois que celle ci eut fini de s'accrocher Calaïs lui demanda :

Vous êtes prête ma dame ?

A présent bien calée sur les hanches de Calais, Cassiopée le complimenta pour sa diligence :

Sieur Calais, je vous remercie infiniment de vous être ainsi préoccupé de nous et de nous offrir votre aide pour ce voyage. Sachez qu’emprunter la voie des airs est un de mes vœux les plus chers. Il me tarde que vous m’emmeniez dans vers les cieux.

Bien pelotonnée entre les deux ailes du boréade, Cassiopée prit soudain conscience qu’elle n’était pas seule avec lui.
Elle perçut Aile d’argent qui proposait son aide à tobine, alors que Dounette avalait un loukoum de plus et se concentra pour les prévenir :

Calais me dépose près de la digue de Saint Adobe, ainsi nous marcherons le long de la mer pour arriver au Consortium des Arts. Rejoignez nous là-bas !

Soudain, Calais déploya doucement ses grandes ailes qui effleurèrent délicatement le visage de Cassiopée, alors qu’elle s’agrippa fermement au cou du guerrier.
Dans de grands mouvements amples, les ailes de Calais frappèrent l’air deux fois avant qu’il ne quitte le sol ferme et capte une brise pour s’y glisser. Comme mus par quelques forces invisibles les courants emportèrent le couple dans le ciel au dessus de Wilwarin.

Cassiopée n’avait pas peur, ses sens étaient en complète union avec les éléments Naturels.
Elle semblait ne faire qu’un avec le boréade, comme un couple de danseurs valsant au son des airs.

Calaïs s'était élevé en douceur mais assez rapidement, en moins de quelques seconde il s'était retrouvé au dessus du vide, soutenu par ses deux grandes ailes, le paysage défilait sous lui a grande vitesse, Wilwarin était désormais loin derrière eux faisant route dans le même sens qu'eux mais a vitesse plus calme. Calaïs commença a descendre un peu, en dessous de la jeune femme et lui les animaux vaquaient a leurs doux éveil printanier

J'apprécie fortement de voler par ce temps, l'air est peut être un peu froid mais le paysage est des plus intéressant, les animaux s'éveillent et c'est l'occasion quand on est en vol de voir leur peuple s'éveiller...

Leur vol se continua sans encombre, Calaïs s'étant amusé pendant un moment a voler a coté d'une formation d'hirondelle. Il se posa en douceur près de la digue soulevant un léger nuage de sable, il posa genoux a terre pour que dame Cassiopé puisse descendre

Je vais rester un peu dans le coin appelez moi quand vous voudrez remonter...

Un vide immense semblait soutenir l’être volant et sa passagère. Autour d’eux l’air bruissait sourdement aux oreilles de Cassiopée. Mais elle entendait parfaitement Calaïs lui vanter les mérites d’un vol à cette heure de la journée. Il était vrai qu’une faune volante fort variée venait les frôler. Calaïs semblait prendre un malin plaisir à lui présenter tous les animaux qu’ils pouvaient rencontrer lors de leur vol. Une formation d’hirondelles les accompagna un moment telle un banc de dauphins jouant avec un navire.
Calaïs volait avec beaucoup de douceur. Cassiopée savourait cet instant de délices aériens. Et c’est avec une pointe de dépit qu’elle se rendit compte que Calaïs préparait son atterrissage.

Il se posa sur la plage près de la digue si bien que le sable vint amortir leur contact avec le sol.
Calaïs mit un genou à terre si bien qu’elle put sans mal l’enjamber. L’air frais en provenance de la mer contrastait par rapport au contact du cops chaud de Calaïs qui lui dit en s’envolant déjà :

Je vais rester un peu dans le coin appelez moi quand vous voudrez remonter...

Cassiopée lui fit de grands signes d’adieux en criant pour qu’il l’entende alors qu’il s’élevait vers les nues :

Merci Calaïs ! Ce voyage restera à jamais marqué dans ma mémoire. Venez me voir sur Atalantë lorsque vous vous sentirez trop seul, votre compagnie sera toujours un doux ravissement !

Cassiopée, seule sur la plage, sentait le vent marin venant caresser sa peau. Elle ne résista pas au plaisir de composer une petite sculpture en attendant ses compagnes. La traversée avait inspiré son imagination et la mer claquait à ses pieds. Elle s’assit sur le sable frais et elle ferma les yeux pour capter un rayon lumineux qui s’entrelaça finement avec un souffle de brise marine. Puis elle parsema quelques gouttelettes d’écume le long du rayon de lumière et prit l’objet au creux de ses mains :

Tobine s’amusa de l’enthousiasme de Cassiopée. La gentillesse des habitants des Ter Aelis n’était pas un vain mot et la proposition de Vaine et Aile d’Argent la toucha profondément. Avant que tobine ait eu le temps de le remercier Vaine était déjà parti et Aile d’Argent s’approchait. Tobine le regarda dans les yeux et tendit la main pour faire connaissance avec lui. Il toucha la main tendue vers lui et tobine le caressa légèrement. Cela la rassura un peu. Elle perçut la voix de Cassiopée, partie juste avant.

Calais me dépose près de la digue de Saint Adobe, ainsi nous marcherons le long de la mer pour arriver au Consortium des Arts. Rejoignez nous là-bas !

L'aigle était grand et fort et une plate forme à l’air fort confortable était déjà prête à accueillir la jeune elfe. Tobine s’installa confortablement, ferma les yeux et dit à l’aigle :

"Va comme tu veux, tu es libre. Pourvu que tu me déposes auprès de la digue de Saint Adobe."

Aile d’argent s'envola si doucement que tobine le sentit à peine.
Le vent effleurait le visage et la curiosité fut la plus forte et tobine rouvrit les yeux pour admirer le paysage.

Tobine était étourdie par la majesté de la vue qui s’offrait à elle. Elle se sentait en sécurité sue le dos d’Aile d’Argent.

La mer était superbe vue de haut.
Tobine aperçut la longue digue qui s’avançait dans la mer.
Elle sut que son voyage aérien était presque terminé.

La suite de sa virée avec Cassiopée allait continuer sur Atalantë