Les courants d'air (Tome II)

Froid dehors, chaud dedans.

"Et le Ciel te le rendra..."

Tu parles. A part me pisser sur la gueule, il ne m'a rien donné du tout. Hormis quelques tuiles de temps à autres lorsqu'un courant d'air s'engouffrait dans ma vie...
De toute façon, quand il tombera des roses, personnes ne pensera aux épines, c'est toujours pareil...
Et si les gens prédestinés n'étaient prédestinés en réalité qu'à s'en prendre plein la gueule ? A quoi bon une récompense après la souffrance ? Rien ne répare le mal... Le bien, c'est un pansement qui masque des cicatrices si profondes qu'elles suppurent encore par moment...
A ce prix, autant envoyer chier le monde. Papa, maman, je ne serai jamais chanteur, je ne serai pas pompier, ni diplômé universitaire.
Non, je serais conscient. Conscient des problèmes mondiaux, et je nous sauverais. A commencer par le problème de surpeuplement. Vous imaginez un monde surpeuplé vous ? Tout ces égoïstes qui pensent que la vie est une routine, qui ont oublié que les rêves se poursuivaient ? Ceux-là même qui, se pensant intelligents, se gaussent des rêveurs dans mon genre ? Ces parents qui, comme vous, regardent leur enfant en riant : "mais mon chéri, tu n'as pas assez de talent pour faire ça !".
Je serai suicidé. Ça, c'est une corde que je peux ajouter à mon arc. Ça fera beau sur mon CV...

Une photo à prendre..

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Le jour où tout recommencera..

Une femme préfère toujours sortir avec un gars ayant une voiture.
Ca devient une évidence.

Etre absent de soi, si exempt de tout ce qui touche de près au moi.

Pourquoi cette injustice.

Le nombre d'anniversaire à venir aujourd'hui bat presque le record de connectés d'alors...

Sans pédale, on a beau tenir le guidon des deux mains: ça n'avance pas.

Dire d'une telle phrase que c'est une hypallage revient à faire une métonymie d'une métonymie, désignant le contenant pour le contenu, l'hypallage pour la métonymie du monde pour l'humanité.

Have fun.

Le contenant pour le contenu, ce n'est pas vraiment une métonymie, ou pour mieux dire, c'est un sous-genre de métonymie que l'on appelle synecdoque: le contenu pour le contenant, le tout pour la partie et vis versa. La métonymie consiste plutôt à substituer à un objet un autre objet qui entretient avec lui un lien logique. Tu parles de "mais notre monde est déprimé" je suppose ? Oui, on peut aussi y voir une synecdoque. Je ne suis pas sûr qu'on puisse dire de la population d'une planète qu'elle est son contenu, mais pourquoi pas. Souvent, les altérations stylistiques sont si étroitement imbriquées qu'elles se confondent.

C'est une hypallage dans la mesure où j'attribue au monde une caractéristique qui ne peut désigner que sa population. C'est une synecdoque dans la mesure où je substitue le monde à sa population. Tout dépend du point de vue depuis lequel on analyse cette phrase.

Les rimes complexes sont complexes et s'imbriquent de la même façon que les figures de style dont il m'arrive de parler avec le Goldmund.

Equivoquées, holorimes, fratisées ... Hypallage, synecdoque, métonymie...

Le monde est une rime... complexe. Sauf qu'ici les rimes homosexuelles sont pas aussi bien vues que chez les classiques...

Bon sujet de texte ça.

Je tiens ma jalousie terrifiante de ma mère.
Quelle comédie caustique.

18h.. La tête qui tourne.

Mais mais.. que se passe t'il !?