Les courants d'air (Tome IV)

Uf me fait mourir de rire. Il ne mesure pas à quel point. Et à propos de tout et n'importe quoi.
Il faudrait presque lui consacrer un article.
Rires jusqu'aux larmes garantis !

Ecrire, encore et encore.
Jusqu’à s’user le bras, le fatiguer, détruire complètement les muscles et autres tendons. Leur infliger une douleurs telle, qu’on ne les sent plus.
Tout ça pour ne poser que de vagues mots sans fondement, sur une feuille de papier d’un blanc pur.
Sans fondement ? En est t-on sur ? N’y a-t-il pas à tout ceci une fin ? Une utilité ?

Moi seul, j’en vois une au moins. Ecrire permet avant tout de se dévoiler, que ce soit son imaginaire ou une partie de nous, l’on cache des choses qui sont en faites détectable pour quiconque chercherait à élucider.
Une manière simple de parler, de se vider, de cracher sa haine, de dire sa peine, ou encore de laisser exploser sa joie. D’apaiser une conscience lourde de nombre de connaissance. L’écriture, aide simplement, elle libère souffrance et joie, fais partager peine et amours à une vaste catégorie de gens.
Délicieuse sensation que d’écrire, de faire passer via de simples suites de mots des idées ou pensées plus ou moins subtils. Les dévoilant ou non selon l’envie, les enfouissant, les déterrant, selon notre bonne envie.
Seule défaut, la douleur cuisante du poignet, au bout d’un long moment, douleur s’effaçant devant tant de passion à étaler des mots. Devant tant d’envie de cracher ses mots adéquats, en douceur ou avec une violence inouïe. La façon est au choix de l’auteur, qui peut aussi prendre un style mixte et se fondre dans une masse de population semblable, qui hésite quant à se choisir …
Dire que la subtilité et la douceur sont les plus belles façons de s’exprimer est aussi vrai que dire que la violence d’une écriture n’a pas le droit d’être. Même si beaucoup préfère recevoir des mots en douceur, ou des crachat de manière calme et subtil.

Ecrire est donc une joie et un passe temps des plus agréable. Ainsi qu’un faux ami, écoutant avec tellement de patience vos souffrances qu’il en devient magique et incontournable.

Ce soir, Uium Fusch m'a fait pleuré.
Il est monstrueux et je lui dois un euro.

Lui...

D'un côté, je me marre méchamment,
De l'autre, je suis totalement admiratif.
J'aime bien ce petit matin-là.