[Divagation] Les courants d'air

Se rappelle de ce dessin animé en noir et blanc qu'elle allumait pour s'endormir, avec ce faux nuage et ce gros nounours.

C'est pas tout mais bonne nuit!

Pour quoi les gens ne sont jamais là quand on a besoin d'eux? C'est pour ça que je préfère travailler de manière indépendante, pour ne pas avoir à courir après d'autres qui auraient les informations/produits dont j'ai besoin...

Esprit qui ne cesse de vagabonder, s'agrippant à la pensée de ces quelques heures.

Même sur ces quelques lignes je n'arrive à me concentrer.

ET J AI MEME ENVIE D'ABOYER MA FOLLE JOIE ICI ! OU MA JOYEUSE FOLIE ! AU CHOIX !

Je me vante d'être un homme de compréhension, je ne suis qu'un garçon colérique. Quoiqu'on en dise, on change difficilement.

Sur le manteau de la colère, vente l'incompréhension et le garçon avance difficilement vers l'homme.

Ils m'épuisent ces jeunes... Mais c'est un tel bonheur !

Je les garde, aux creux de mes bras, au creux de mon cœur.
Pour leur bonheur, je leur ouvre mon âme, je leur donne ma chair.
Pour toute vie, j'ai choisi de leur laisser Liberté.
Allées et venues au gré des besoins.
Ne pas se poser pour ne pas s'enfermer.

C'est l'histoiiiiire de la vie
le cycle éternel
un enfant béni
rend immortel.

La ronde infiniiiiiiiii
de ce cycle éternellll

C'est l'histoire de la viiee.

Certes, l'heure de dormir est proche Très Heureux

SOYEZ PREEEEEEEEEEETES !

Oui oui, nous sommes toutes prêtes ! Mais pourquoi ?

Pour la mort du roi !

Ha ? il est malade ?

Mais non imbécile, nous allons le tuer, et Simba aussi...

YOUPIIIIIIIIIII ! ON VIVRA SANS ROI ! SANS ROI SANS ROI SANS ROI ! NANANANANANANANA !

IDIOTES ! IL Y AURA UN ROI !

Mais... t'avais dit que...

JE SERAI LE ROI !

Vous allez surement me traiter d'ahurie, d'originale. Même de défoncée du bocal.
Pourtant je dois l'avouer, je suis une passionnée.
Je suis ce que l'on pourrait appeler une collectionneuse.
Jusque là rien de bien méchant, vous en conviendrez,à peine une petite lubie qu'on rattache à de la bizarrerie.
Mais pourtant.
Je collectionne les humains: les petits, les grands. Les vides, les bien pensants.
Je ne les pique pas pour les accrocher à un cadre tel des papillons volants.
Mais finalement je les met dans des cases, avec de multiples étiquettes. La vie est plus facile quand on la construit, quand on l'étudie.
J'étudie ce qui font d'eux des raretés, tant dans la couleur de leur personnalité que dans la noirceur de leur humanité.
Je tente de tracer des traits généraux, même s'ils ne cessent de changer et de m'étonner, de m'émouvoir.
Une étude à la fois expérimental, médical et sentimental.
Qui sera mon prochain sujet?

FIRE WALK WITH ME !

Je cours, je cours et pourtant dans les domaines qui comptent, je ne fais que stagner, je boucle et parfois même je recule.

Ecartelée, démantelée, étouffée. Et ben qu'ils me coupent en deux, un morceau pour chacun, rien pour moi, mais au moins ils seront satisfait. Ou même pas, ils se battrons encore pour récupérer l'autre moitié.

Et moi, je décide quand? Jamais, au risque que vous me fassiez culpabiliser. Et même alors, ce n'est pas suffisant.
Évidemment, si je choisis de vivre un week end sans vous, c'est parce que je ne vous aime pas, c'est contre vous, bien sûr. Mais laissez moi respirer!

Une envie de hurler et de me barrer loin, ne pas faire de jaloux, mais vivre enfin.

Et pendant ce temps....

Je chante à tue-tête.

"Que serais-je sans toi.....

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson"

Une combinaison en cuir

Spoiler:

Un god ceinture

Spoiler:

Dire à Tron que c'est un gros pervers, ça n'a pas de prix.

Pour tout le reste il y a le sex shop de la gare Saint Jean.

Imaginez : jean, gros pull gris, foulard orange, chapeau années 20, pieds nus sous la pluie à pédaler sur mon petit vélo vert et orange.

La vie est belle, non ? [Divagation] Les courants d'air - Page 21 750116

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Doux trépas du temps qui passe et ne revient pas.

Offrez moi de quoi arrêtez le temps.

Offrez moi de quoi apprendre mes cours.

Offrez moi de quoi m'amuser un temps.

Et je serais le plus heureux durant un instant.

Green utilise des shampoings bios.

Rodrigue - Le monologue de la Plume

Citation :: Un et un font deux. Deux moutons moins six chameaux. Je sais, je sens que AAAAH
Aujourd'hui Rodrigue revient d'une réunion business, scène fourbie de singes en remu-méninges. Moi je reste dans sa poche en critiquant l'art qu'on enferme dans des boîtes à idées. Et je me mets à rêver. J'écris sur les seins d'une demoiselle pendant que les cigares se mettent à fumer. Je prends le train de traverse vers le pays désargenté, la où les otaries rient en multicouleurs, où...
Donnez-moi votre main, Madame. Une main, c'est si intime. Pourquoi vous voulez pas m'la donner? Vous savez, le monde est fou, et de vos mains, vous avez tant à donner. Embrassez-moi Madame! Des lèvres, c'est si intime. Pourquoi vous voulez pas m'embrasser? Vous savez, le monde est fou, et de vos lèvres, vous avez tant à donner.
Donnez moi vos mots Madame. Des mots, c'est si intime. Vous savez, le monde est fou, et de vos mots, vous avez tant à donner.

Quand on pleure de trop de larmes, c'est une simplification de notre douleur. J'aurais aimé pleurer cete fois-là. Marquer le coup de cette déception qui me torture. C'est dans l'essence qu'on trouve la vérité et par cette vérité qu'on absout et qu'on guérit. Encore faut-il trouver l'essence, et prendre le temps de se faire une raison. Quelque soit l'immoralité de l'affront, c'est au remord qu'on en doit l'excuse. Si l'angoisse de la recherche de reconnaissance nait de l'impossibilité d'être franc avec ceux qu'on estime, est-ce réellement nécessaire de cacher notre vérité au profit d'une amitié ? Amitié que l'on remet en doute par l'effacement même de notre blessure, le voile de la raison.

Tout.

Il y a un moment où l'on se rend compte qu'à trop vouloir épargner on en perd les gens. A trop gâter on dénature, à trop aimé on gélatine, à trop confondre on se trompe, à trop croire on ne sait plus, à trop vouloir on ne peut plus. A ne pas parler on ne croit plus. Douter. Douter de la force de l'autre est pire encore que lui faire ce mal. J'ai donc signé sur le mauvais contrat, attendez vous à recevoir vos vérités la prochaine fois qu'elles se présenteront à moi.

J'ai signé ; Aillas Taunt.

Ce martèlement qui m'empoigne le crâne
Ces yeux qui fixent sans rien voir
Ces frissons qui parcourent ma peau en souterrain
Cette chaleur brûlante sur mon front
Ce cœur qui cogne douloureusement.
Vide;
Vidée.
Je me renferme.

à les yeux qui brûlent après 7h de taff sur un écran ... plus que une heure.
Faut vraiment que je vous aime pour me recoller sur un écran pour vous en rentrant ce soir ...

A story must be told or there’ll be no story, yet it is the untold stories that are most moving. I think you are moved by Celebrimbor because it conveys a sudden sense of endless untold stories: mountains seen far away, never to be climbed, distant trees (like Niggle’s) never to be approached - or if so only to be come ‘near trees’ (unless in Paradise or N’s Parish).

[ Une histoire doit être racontée ou bien il n’y aura pas d’histoire, pourtant ce sont les histoires qui ne sont pas racontées qui sont les plus émouvantes. Je pense que tu es ému par Celebrimbor parce qu’il transmet un sentiment soudain d’histoires sans fin jamais racontées : des montagnes vues au loin, que l’on n’escaladera jamais, des arbres lointains (comme celui de Niggle) dont on ne s’approchera pas - ou si on le fait, qui deviendront simplement des « arbres proches ».]
J.R.R. Tolkien,
lettre à son fils Christopher, 30 janvier 1945

Cette citation de Tolkien est très belle. Très intéressante.

J'ai envie de lever l'ancre... merde, semble qu'elle ne m'ait pas attendu pour foutre le camp!

Nombre de messages : 5651 Date d'inscription : 22/11/2007

"Flux tendu" (n.m)
autrement denommée "zéro-délai" ou "Just in time", cette expression consiste à faire fonctionner le graphiste sur une journée de 10-12 heures, sans temps de pause alimentaire ou caféiné, en lui adressant brief sur brief aux délais de réalisation divisés par 2.
ex: "Oh, tu me ramènes les maquettes, c'est super, tu n'as que deux heures de retard. Tiens, pendant que tu es là, viens voir, j'ai des corrections à te faire passer ... Tu peux attaquer de suite ? C'est pour demain matin, tu comprends, ça doit partir en impression avant ce week-end"

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