La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008

Lùthien regarda avec curiosité l'armure d'Aspha. Son doigt parcourut les mailles, sentant la solidité mais aussi l'étrangeté de l'armature. Cela lui picotait la peau aussi remonta-t-elle sa main sur la joue de son compagnon avant de reprendre son verre.

Joli. Je me demande pourquoi tu en as besoin.

Son regard se reporta sur le bras bandé d'Aspha. Remonta pour plonger dans ses yeux.

Que prépares-tu? demanda-t-elle doucement.

Aspharoth hésita à répondre mais décida finallement de lui dire, il n'avait plus rien à perdre maintenant.

J'en ai pas vraiment besoin pour l'instant mais c'est l'un de mes seul vêtements qui est suffisamment opaque pour cacher mon corps.

Aspharoth embrassa doucement Lùthien.

Rien de spécial pour le moment... Sa voie était en suspention, comme si il n'avait pas fini sa phrase

Son regard était différent de tout ceux qu'il avait pu avoir en compagnie de l'elfe. A la fois orageux et mélancolique. Ces cernes lui donnait un certains côté sévère contre sa volonté.

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Un changement profond se produisait. Lùthien se demanda si elle n'avait pas poussé Aspha trop vite, trop loin. Seulement, elle n'y pouvait rien. L'elfe tenta un conseil tout de même.

Affronter son destin et son passé, c'est essentiel pour avancer. Mais rien n'oblige à le faire seul. Posant sa main sur le torse d'Aspha, elle ajouta. Si c'est si moche que ça, tu devrais voir un médecin, doit bien y avoir ça ici, non? Tu n'es pas en plus obligé de t'infliger des douleurs supplémentaires.

Jetant un dernier regard sur le bras bandé de son compagnon, elle finit d'un trait son verre de vodka. Descendant de son tabouret, elle s'approcha de l'homme, petit sourire en coin. Elle vint se coller à lui, déposa un baiser dans son cou et murmura à son oreille.

Je ne suis pas médecin, mais je connais un bon moyen d'oublier la douleur...

Aspharoth hésita longtemps. Puis il descendit de son tabouret. Il passa lentement son index sur son torse puis son ventre caressant l'armure sombre. Dans une lueur jaunâtre les mailles qu'il touchait se séparaient peu à peu, laissant apparaître sa peau. Son corps était toujours si finement sculpté mais les muscles y étaient plus marqué. Ici et là trainait des cicatrices et des brûlures.

- Aucun médecin ne peux soigner ces blessures. J'ai essayé avec mes pouvoirs et ca n'a menait a rien... Une seul personne pourrait me soigner mais j'ai bien peur qu'elle ai quitté se monde.

Il finit son verre et se pencha à l'oreille de Lùthien et lui glissa dans un souffle chaud ses quelques mots:

En revanche, je ne suis pas contre un moyen permettant d'oublier la douleur...

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Lùthien avait regardé avec perpexité les cicatrices d'Aspha. Pour elle, rien ne ressemblait plus à une blessure qu'une autre. Alors le fait que certaines ne soient guérissables que par certaines personnes lui échappait totalement. La médecine et la magie ne faisaient pas partie de ses talents.

En revanche, je ne suis pas contre un moyen permettant d'oublier la douleur...

L'elfe lui fit un sourire espiègle, déposa un baiser doux comme une plume sur sa joue et alla chucoter quelques mots à Henry. Le barman fronça les sourcils, secouant la tête tout en examinant la salle des yeux. Celle-ci était presque vide. Lùthien murmura à nouveau et fit un sourire rassurant à Henry qui poussa un soupir avant de hocher la tête. La chasseuse se dirigea alors vers la scène, posant sa veste et ses chaussures sur une chaise. D'une poche, elle sortit deux bracelets qu'elle fixa à ses chevilles ainsi que deux mini cymbales qui vinrent se loger au bout de ses doigts.

Les regards avaient commencé à converger vers elle mais elle n'en avait cure, se préparant avec minutie. Sautant sur place une ou deux fois, souriant en entendant les grelots à ses chevilles tinter doucement, l'elfe prit une pose complexe sur la scène. Le silence se fit. Tous examinaient avec curiosité Lùthien. Elle commença à bouger.

Un pas. Claquement de cymbale. Un pas. Cling cling. Déhanchée. Creusée. Arabesque des bras. Les premiers mouvements furent hachés puis se fluidifièrent alors qu'elle retrouvait ses marques, entrant doucement en transe.

Alors se révèla une danse légère, hypnotique, pure et innocente. Plus un bruit dans la taverne. Les yeux étaient rivés sur l'elfe, plus un mouvement n'était visible. Les hommes ne buvaient plus et même Henry avait arrêté de nettoyer les verres. Hypnotisés, le monde cessa d'exister autour d'eux. Seul le tintement des grelots et des cymbales résonnaient, battement de coeur sur lequel se régla ceux des spectateurs.

Quand le charme fut installé, Lùthien quitta sa transe, se rapprochant lentement d'Aspharoth tout en dansant. Il la suivait des yeux, sans bouger. L'aurait-il voulu qu'il n'aurait pu le faire. Plongeant son regard doré dans celui gris d'un jour d'hiver de l'homme, elle prononça une étrange formule.

"cuil lain harn"

Alors qu'elle murmurait ses mots, la lassitude commença à quitter le corps d'Aspha et la douleur s'atténua. L'elfe retourna sur la scène de sa danse légère et rythmée. A chaque tintement de grelot, le gardien sentait ses forces lui revenir. Lùthien laissa le charme continuer encore plusieurs minutes puis ralentit jusqu'à s'arrêter. La salle revint à la vie doucement. Pas de cris, ni de sifflement. L'elfe rangea délicatement ses accessoires et rejoint Aspharoth en souriant.

Tout au long de cette danse envoutante, la fatigue d'Aspharoth régressait. Les cernes qui marquaient ses yeux s'estompaient. La douleur de ses blessures étaient toujours présente mais son esprit étant concentré ailleurs, il n'y portait plus attention. Lùthien s'approchait de lui en lui souriant. Il lui posa un baiser sur les lèvres.

-Toi aussi tu as plein de talents caché à ce que je vois.

Aspharoth commença machinalement a refermer son armure, tout en réfléchissant. Il n'avait pas le choix, il devait le faire, mais après tout rien ne le presser aujourd'hui. Ceci pouvait attendre deux ou trois jours. Le temps pour lui de trouver les mots pour lui expliquer.

C'était touchant. Idrial esquissa un sourire amusée. Elle prit la main qui effleurait sa joue et en embrassa la paume.
L'elfe détourna un instant le regard. Au centre, elle vit Lùthien et Aspharoth. Son petit padawan était complètement tombé sous le charme, mais à en juger par tous les regards masculins qui suivaient l'elfe, Aspharoth n'était pas le seul. Ailleurs, les gens buvaient ou discutaient tout simplement.

Hum...Allez viens.

Elle l'entraina avec elle, récupéra sa cape encore toute humide et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils étaient sortis de la Taverne. Il faisait encore nuit, l'air était frais et humide.

Je ne veux pas trop te forcer si tu ne te sens pas en état. Ça va aller ?

Elle posa sur lui un regard hésitant. L'elfe était encore indécise. Ou, du moins, la seule chose qu'elle savait c'est qu'un peu d'intimité ne leur ferait pas de mal.

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Lùthien sourit à Aspharoth, il avait l'air beaucoup mieux.

-Toi aussi tu as plein de talents caché à ce que je vois.

J'ai travaillé durement pour apprendre ces danses avec des professeurs très... convaincants. Sa voix était un torrent charriant des blocs de glace. Finalement ça aura été utile, mais laissons ça de côté, veux-tu? demanda-t-elle d'un ton enjôleur.

L'elfe se pressa contre le gardien et l'embrassa langoureusement.

Tu ne m'as toujours pas montré cette fameuse Digue... Ne crois-tu pas que c'est le moment idéal pour y aller?

La chasseresse s'était faite cajoleuse, souhaitant faire oublier à Aspha ce qui le préoccupait.

Lùthien c'était blotti contre lui, l'embrassant lentement. Aspharoth jeta un œil dans la taverne et aperçut sa mentorette sortir au bras d'Aillas.

Tu ne m'as toujours pas montré cette fameuse Digue... Ne crois-tu pas que c'est le moment idéal pour y aller?

"Digue" se mot résonna dans la tête du gardien, réveillant Steleroth.

* Oh oui la digue... Elle nous y attends... C'est le moment Aspharoth, reprend tes droits, récupère ton âme abandonné...*

* Tu sais ce que je t'ai dis. Je n'ai plus d'ordre a recevoir de toi.*

* Tu oublie que je peux agir sur tes blessures maintenant. Alors méfie toi... C'est pas une elfe qui m'arrêtera. *

Aspharoth hésita avant de répondre. Serrant l'elfe dans ses bras il finit pas abdiquer.

Oui si tu veux.

Il lui adressa un léger sourire. Le gardien n'espérait qu'une chose, tenir le coup face à ce mal qui le ronge de l'intérieur. Fantôme du passé qui le rattrape.

Nombre de messages : 27 Age : 36 Date d'inscription : 18/09/2008

Depuis son arrivé en Ter Aelis, Sylan avait vu beaucoup de chose, peut
être trop. Kyara Partizan lui avait conseillé un endroit pour se
détendre et boire quelque, chose pour le remonter un peu. C'est comme
cela qu'il arriva devant L* P*lace. Un peut hésitant il entra quand
même. Il vit dans le fond une table vide ou il s'installa. Il commanda
une boisson au serveur qui vînt à lui tout en regardant toutes les
personnes présentes. Il y avait de jolies femmes et des hommes qui avaient l'air dans avoir vue des belles...

- J'aurais pu tomber plus mal...

Ayant promis à Green de ne pas s'aventurer seule dans Galvorn, elle avait emmené avec elle Xion. Le félin marchait avec paresse derrière sa maitresse qui portait encore bon nombre de dossier dans les bras, le travail ne désemplissait pas en ce moment. Elle faillit tomber sous le poids de son labeur mais résista tant bien que mal. Elle ne pouvait pas voir qui était présent dans la taverne, elle s'en excuserait certainement plus tard. Cherchant la première table sur son chemin, elle posa ses dossier dessus et regarda la personne installée dessus.

- Oh, bonjour. Ça vous dérange si je m'installe ici ?

La jeune femme fit un grand sourire et ouvrit un premier dossier en regardant autour d'elle. Kyara s'installa sur la chaise avec son léopard des neige à ses pieds. Elle fit signe à Henri de venir jusqu'à la table. Puis elle regarda Sylan en montrant le gérant.

- Pour me faire pardonner je vous offre votre consommation. Puis elle fixa de nouveau le vieil homme. Pour moi ce sera un thé vert à la menthe s'il te plait et pour ce monsieur mets le sur ma note, je règlerais en partant.

Xion dressa les oreilles en fixant le nouveau de ses yeux bleus, à l'affut du moindre mouvement.

Nombre de messages : 27 Age : 36 Date d'inscription : 18/09/2008

-Merci... Je peux vous appeler Kyara? Vous avez un superbe animal.

Sylan se sentit tout de suite bête après cette phrase.
Il ne savait pas trop quoi dire. Plutôt il n'osait pas.
La beauté de la femme face à lui était déjà déstabilisant mais sa créature n'aider pas non plus.

La jeune femme haussa un sourcil et éclata de rire à la remarque du jeune homme. Machinalement elle caressa la tête du léopard qui ronronna en fermant les yeux. Il semblait plus calme et reposa sa tête sur ses pattes croisées. Par obligation et respect pour Henri, elle avait laisser Cookie à la maison avec un bol de friandise. Sinon qui sait dans quel état se serait retrouvé la taverne... Mais reprenant ses esprits, la jeune fille attrapa sa plume et sortit son encrier de cristal.

- Bien sûr, presque tout le monde m'appelle ainsi. Et puis je compte pas vous manger ne vous inquiéter, et Xion non plus d'ailleurs, je le nourris suffisamment. Mais je vous en prie, dites à Henri ce que vous désirez.

Elle relut le dernier paragraphe et nota quelque chose de presque illisible et annota la ligne juste au dessus en poussant un long soupir. Ce n'était pas encore ce soir qu'elle aurait tout finit... Puis elle leva de nouveau la tête pour fixer le jeune homme sans rien dire.

Nombre de messages : 27 Age : 36 Date d'inscription : 18/09/2008

Sylan se sentit encore plus bête, enfin si c'était possible.

- Je vais prendre la même chose s'il vous plait. Merci encore. Je me sens un peu perdu mais après réflexion à ce qui ma conduit dans se monde je pense qu'une personne que j'ai connu peut être arrivée ici il y a longtemps.
Je me suis dit que vous pourriez peut être savoir qui c'est ?
En contre partit vous pouvez me considéré comme un homme à tout faire si vous avez un quelconque travail.

C'était certainement la plus longue phrase qu'il n'ait jamais prononcé depuis son arrivée en Aelis.

Kyara ne savait pas trop comment réagir, elle était bien la dernière personne capable de se souvenir de quoi que ce soit. Sa main se glissa doucement dans sa chevelure bouclée et elle observa son alliance. Elle commençait à comprendre ce qui avait amené un jeune homme tel que lui dans Aelis. Après tout, c'était le croisement de tous les mondes... Henri prit congé pour s'occuper personnellement de la commande de la tante de sa protégée. Les différents éclats de voix s'élevaient de tous les coins.

- Je suis navrée mais... je suis amnésique. Je ne me souviens même pas de mon propre passé. Par contre je connais du monde ici, je pourrais facilement vous diriger vers quelqu'un qui pourra vous aider.

La jeune gardienne était gênée et intriguée, elle rangea sa plume et son encrier avant de refermer son dossier et de le mettre de côté. Ce n'était pas non plus ce soir qu'elle pourrait prétendre avoir avancé. Mais quelque chose l'intéressa dans ces propos.

- Dites... vous êtes vraiment un hommes de main ?

Henri déposa leurs boissons sur la table avant de s'éclipser. la jeune femme planta sérieusement son regard dans celui de Sylan.

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- Je fait ça depuis que je suis né. Je ne rechigne à aucune tache et rien ne me dégoute ou ne me fait peur. Sinon, si ça peut t'aider je recherche une femme qui devrait sans doute avoir les cheveux blanc et... son nom doit être quelque chose comme Salisha.

Son regard était déterminé. Un peu d'action lui ferait du bien et il avait hate d'avoir quelque proposition de boulot comme autrefois dans son monde. Il ne pu soutenir longtemps le percent regard de la belle femme assise en face de lui. Il tourna alors la tête pour voir les autres clients. Un homme totalement ivre venait de renverser son verre sur une jeune demoiselle. Il retrouva ensuite le regard de la belle Kyara. Il se disait que peut être elle ne le croyait pas du tout, que sont attitude hésitante ne l'aider pas. Il est loin le temps du tueur au sang froid. Mais peut être que les nouvelles missions qui vont lui être proposé feront renaître "la fureur blanche" qu'il était autrefois.

Un soupir déchira la discussion entre la Tutélaire et le nouveau colon. Finalement il allait peut être pouvoir l'aider et son époux serait ainsi rassuré. La jeune femme pencha doucement la tête sur le côté, elle réfléchissait. Xion quand à lui, se contentait de veiller silencieusement aux alentours. En même temps que ses pensées opéraient, elle se mit à passer en revue tous les gens qu'elle avait pu croiser en Aelis en se remémorant leur nom tant bien que mal. Mais rien ne lui revenait. Jamais depuis son arrivée elle n'avait rencontré une femme su nom de Salisha.

- Désolée, je ne vois pas du tout. Par contre ce ne sont pas le travail qui manque dans votre secteur. Une boucle avait décidé de venir bouger devant ses yeux noisettes, elle s'amusait à tirer légèrement dessus pour la faire remonter comme un ressort. Mais ce sera certainement moins violent que ce que vous avez pu connaitre, ici il n'y a pas de guerre particulière, pas d'affrontement.

Finalement elle porta la tasse encore fumante jusqu'à ses lèvres pour goûter à l'excellent thé vert que Schaft avait fait venir exprès pour elle. Kyara jeta un regard de plus à Sylan en soupirant. Décidément, c'est fou comme il peut lui ressembler. Mais elle essaya d'effacer l'image de son neveu de son esprit. Pourtant il avait exactement les mêmes cheveux blancs, mais son visage était plus sage, plus sérieux, moins taquin. Son sourire se manifesta malgré elle. Ses doigts frêles reposèrent la tasse. La jeune Dame ne faisait pas la moindre attention à ce qui se passait autour d'eux.

- J'aimerais vous demander un service, en échange je ferais ce que je peux pour rechercher cette... Salisha. Elle marque une pause le temps de prendre une bonne fois pour toute sa décision. J'aimerais que vous veillez sur moi. Mon mari n'est pas souvent à la maison et je me déplace très souvent pour mon travail. Je ne suis pas vraiment du genre à pouvoir me défendre contre un homme qui m'attaquerait par surprise... Et puis j'ai des trous de mémoire, je ne sais pas ce qui se passe pendant ce temps là mais je me retrouve toujours dans un endroit dans le quel je ne suis pas censée me trouver. Je ne vous demande pas une réponse immédiate, réfléchissez-y.

Sa main se saisit de nouveau du récipient de porcelaine pour humer avec délice et sérieux l'odeur du thé et de la menthe.

-Coin-coin, laisse Emsiss tranquille !

La douce voix melodieuse de Schaft Koneko poursuivait le canartoon jusque dans la taverne. Celui ci n'eut que le temps de se cacher derriere le comptoir de Henri avant que n'entre sa maitresse.

-Coin-coin !

-Coinc ?

-Rend le moi.

-Co-in ?

-Emsiss. Rend moi Emsiss.

Devant l'air furibond de sa maitresse, Coin-coin le canartoon feignit l'inocence. Emsiss ? Il ne savait pas du tout de quoi elle parlait, et d'ailleurs c'etait pas lui qui l'avait pris et c'est pas beau d'accuser sans preuve nabord et ...

Le canard dut soudain interrompre son flot d'excuses. Il se sentait géné vers le gosier. Comme quelque chose qui ne passe pas. Comme ... un chat dans la gorge.

-Miaou !

Des miaulements indignés retentissaient a l'interrieur meme du canartoon.

-Emsiss ?

-Miaaaaaaaaaa !

-Coin-coin ! Crache !

Rapide comme l'eclair, Schaft avait saisi son canard par les pattes et le secouait la tete en bas.

Au bout de maintes protestations, un chaton gris clair et tout poisseux sorti du bec de Coin-coin.

-Emsiss ! Viens la mon bébé.

La dame féline remarqua enfin que son manege pour recupéré un chaton dans un canard etait suivi par l'ensemble de la taverne, dont ...

-Tata ! Bonjour !

Kyara redressa vaguement la tête, un "Co-in" arriva jusqu'à son oreille. Elle avait certainement rêvé. Mais un second la perturba et elle se retourna sans distinguer le canard. Puis se fut des miaulements qui la firent sursauter et finalement elle vit des oreilles blanches bouger sur une jolie crinière brune. Elle ne pouvait plus bouger, il n'y avait personne d'autre pour porter des oreilles de chat. Sa mâchoire glissa vers le bas. La jeune fille se pinça la joue pour vérifier si elle ne rêvait pas.

- Aïeuh !

Non, elle ne rêvait pas. Et puis la jolie petite bouille se retourna vers elle en souriant, avec un joli petit chaton dans ces bras et un canartoon sortant de derrière le bar et quelque peut contrarié.

- Tata ! Bonjour !

La jeune gardienne s'écroula littéralement de sa chaise, regardant la jeune fille d'en bas. Elle cligna plusieurs fois des yeux et se redressa aussi vite et aussi maladroitement que possible. Elle pinça le nez de la demoiselle se tenant devant elle en souriant.

- Sch... Schaft ?! Schaft !! C'est bien toi n'est ce pas ? Ce n'est pas mon esprit défaillant qui me joue des tours ? Kyara se frappa le front et pris un air de réprimande. Mais tu étais passé où bon sang ?! On s'est fait un souci du diable ! Les gens se sont inquiété pour toi et moi la première ! Ça va pas de partir sans me prévenir ! Et tu as pensé à Astri ? Ton père était mort d'inquiétude ! Tu ne me fais plus jamais ça tu m'entends ? Plus jamais ! Je te te l'interdis jeune fille ! Des larmes perlaient au coin de ses yeux et un sourire tendre et heureux se dessina sur ses lèvres. Qu'est ce que je deviens sans toi pour me débaucher... Elle l'étreignit avec beaucoup de chaleur. Bienvenue à la maison ma puce...

La pauvre Tutélaire fondit en larme écrasant à moitié le chaton que sa nièce tenait dans ses bras.

Avant que Schaft ai pu assimiler quoique ce soit, la pauvre Tutélaire fondit en larme écrasant à moitié le chaton que sa nièce tenait dans ses bras.

-Kyouminette, ba j'etais pas si loin tu sais. En verité j'ai juste traverser toutes les montagnes avec Hominou. On voulait partir en amoureux, tout ca tout ca tu vois. Enfin ca c'est presque bien passé, mais je voulais un bébé alors il m'a acheté un chat mais je crois qu'il reviendra pas. Home, pas le chat. Le chat il est ... euh ... entre ... nous ... deux ?

La dame feline s'ecarta prestement de Kyara. Le chaton gris toujours dans ses bras la regardait avec cet air qu'on les chats de nous dire "ba c'est pas trop tot !".

Les yeux de Schaft s'agrandirent comme des soucoupes et elle plaqua le chaton contre elle en ronronnant.

-Il est mignon tout plein hein ? Il s'appelle Emsiss. J'ai trouver ce nom dans une boite magique qui fait des images, de l'autre coté dans les montagnes, dans le pays de l'IRL. C'est le nom de ce qu'ils appelaient une "chainedetélé" ou j'ai vu un chaton qui ressemblait.

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Sylan regardait la scène avec un sourire au coin des lèvres. Il trouvait le canard mignon....
Tous les regards était tournés sur Kyara et la dénomée Schaft. Il décida de se présenter.

-Bonjour... Je m'appelle Sylan, je suis enchanté de faire votre connaissance.

Il détourna trés vite le regard, génné de nouveau. La taverne était silencieuse, comme si les clients attendaient un nouvel évènement. Puis reprenant un peut d'assurance, Sylan se tourna vers Kyara.

- C'est d'accord, j'accepte votre travail. Ce sera un honneur même.

Les habitués s'étaient retournés vers eux à présent. La pauvre jeune gardienne aurait voulu disparaitre sous le parquet. Les paroles de sa nièce étaient réconfortantes, c'était déjà ça, il n'y avait donc pas matière à s'inquiéter. Cependant elle ne la laisserait pas s'en sortir aussi facilement, toutes les deux avaient des potins à se raconter. Mais Sylan la coupa dans sa réflexion. Elle observa Schaft, persuadée qu'elle serait ravie de pouvoir martyriser un nouveau venu.

- C'est d'accord, j'accepte votre travail. Ce sera un honneur même.

Kyara se retourna vers le jeune homme aux cheveux blancs. Ainsi donc c'était d'accord... Elle esquissa un sourire de joie et sautilla sur place. Puis elle s'adressa à Schaft.

- Tu as vu ?! Il a accepté mon travail ! C'est génial. Puis elle reprit un semblant de sérieux pour s'adresser à son nouveau compagnon de voyage. Alors pas besoin de me coller 24h/24 aux talons, de plus si vous avez d'un jour ou plus pour vos recherche il n'y a pas le moindre souci. Et puis en voyageant avec moi vous trouverez certainement les informations que vous recherchez.

Sa main frotta affectueusement ses cheveux comme si elle s'adressait à un gamin puis elle prit sa jeune protégée par l'épaule pour lui parler à voix basse.

- Dit, tu nous offres une tournée ma Belle ? Après tout, c'est toi la patronne non ?

Elle lui tira joyeusement la langue et éclata d'un rire qui mit du baume au coeur à toute l'assemblée.

La dame aux oreilles de chat regardait avec curiosité Sylan.

*Joujou ?*

Tu as vu ?! Il a accepté mon travail ! C'est génial.

*Ah non, c'est deja le jouet a Kyara. Bon, c'est pas tout ca, mais j'ai comme le sentiment d'avoir oublié quelque chose moi ...*

- Dit, tu nous offres une tournée ma Belle ? Après tout, c'est toi la patronne non ?

Schaft eclata de rire de concert avec sa chere tantinette.

-Mais ca va de soit voyons ! Henri ! Une tournée generale ! Ma tante et moi avons des tas de choses a nous raconter, nous risquons d'avoir soif d'avoir tant parler.

Avec un clin d'oeil complice, demoiselle Koneko tira une chaise a Kyara.

-Comment va tonton Greenou ? Et Cookie il fait pas trop de betises ?

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Galvorn bruissait constamment de mille rumeurs et, en cette période de fête, la ville était particulièrement animée. Lùthien adorait ce grouillement continu, toujours à l'affut des nouvelles. C'est ainsi qu'elle eut vent du retour de la Dame de Pique, celle-ci étant très appréciée des marins des docks fréquentant la Taverne. Espérant toujours trouver sa place là-bas, l'elfe se rendit sur place.

Toute de cuir moulée, son entrée ne passa pas inaperçu, comme souvent. A peine dans la salle, elle repéra la dame chat. Celle-ci semblait en pleine discussion avec une autre femme, une beauté fragile, ainsi qu'un homme. La chasseuse hésita un instant. Finalement, elle s'approcha du groupe de sa démarche chaloupée, entrainant dans son sillage le regard des clients. Souriante, elle posa ses yeux dorés sur la Dame de Pique.

Excusez-moi de vous déranger, vous êtes bien Dame Koneko, la patronne de la Taverne?

Sa voix était douce et chantante, envoutante.

Juste à l'aurore de son réveil brutal, lâché seul au milieu de nulle part, maniacode atterrit inévitablement dans la pire des ruelles du pire quartier d'une ville qui lui faisait finalement presque peur. Une demi-pointure dans la barraque et c'était déjà une autre ambiance. Féline pour ainsi dire, et lui de s'empresser à l'intérieur, se faufilant discrètement. Son barda ne manqua pas d'en bousculer deux ou trois, dont il se débarassa, chuchotant quelque excuse confite. Il était tard, lui fatigué et las de marcher. Un lit pour la nuit était le bienvenu.

Il trouva Kyara tout près. Comment diable avait-elle pu le précéder alors même qu'il l'avait quittée le matin, mystère. Mais la fée lui faisait face, impossible de se défiler. Il laissa valdinguer ses affaires et prit place, ignorant le regard noir des quelques convives qu'il venait sciemment d'ignorer. Gêné :

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