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| Galvorn, les ruelles ... [zone publique] | |
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Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Jeu 21 Aoû - 0:25 | |
| Cassiopée se laisse aller et elle ferme les yeux, prête à plonger le cœur en avant dans l’âme de Smirtnoff. Elle sent le vampire l’envelopper de ses longs bras la protégeant du monde extérieur sous l’ombre de son long manteau. Elle se craquelle au contact gelé et doux de ses lèvres sur sa peau et un long frisson glacé parcourt son corps. Elle se serre contre lui, recherchant le contact de sa chair froide qui électrise son organisme et enflamme son âme.
Soudain, Smirtnoff baisse un bras, laissant la brise portuaire pénétrer dans leur antre et la rappeler à quelque réalité. Elle sent la main du vampire se diriger vers sa lame, derrière son dos et dans la seconde nécessaire à ce geste, lui reviennent en mémoire un moment identique vécu il y a quelques temps dans les ruelles de Galvorn, comme aujourd’hui. Smirtnoff semblait à ce moment là si proche d’elle, elle pénétrait dans son âme dépassant ses barrières qui s’abaissaient à son contact quand il avait planté son arme à travers son corps la laissant presque morte.
La pensée violente qui l’a effleurée l’a fait reculer d’un pas… Smirtnoff est bien face à elle, la main près de son arme…
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Jeu 21 Aoû - 1:37 | |
| Cassiopée recule. Smirtnoff reconnaît la peur de son regard. Evidement, quelle différence pourrait-elle voir entre cette épée et celle qui lui a fait du mal? Y en a-t-il une, d'ailleurs? Mais c'était un geste de protection, la nymphe lui échappe, s'éloignant de lui elle se rapproche de ce dont elle devrait être écartée. Le vampire la regarde faire en écarquillant les yeux, ce pas de trop lui noue l'estomac furieusement. Il est forcé d'ouvrir la bouche et de parler, pour une fois. -Ma dame. Il ajoute avec difficulté, les yeux rivés sur la silhouette qui remue dans l'ombre de son dos: -J'vous ai pas dit autrefois que... les métaux restaient au fond de l'eau?
Un petit rire se fait entendre derrière Cassiopée. Une voix claire, qui se resserre pour la fin, de ces traits de visage qui sourient presque à l'envers, qui creusent les joues et le coin des yeux, et qui pleurent de la même façon. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Jeu 21 Aoû - 3:36 | |
| Cassiopée, arrachée à Smirtnoff par la force de son instinct, a reculé mais, elle se retrouve face à son regard dans lequel passe un message d’appel si profond qu’elle ne comprend plus rien. Les mots qu’il prononce ne viennent pas éclaircir la nuit.
Soudain un rire retentit derrière elle. Elle sursaute si violemment qu’une force émanant de son propre corps la renvoie près de l’épaule de Smirtnoff, lui faisant faire un volte face qui lui montre une silhouette plus sombre que la nuit.
Cassiopée ressent maintenant pleinement les craintes de son vampire, elle se blottit près de lui, tentant de discerner l’être qui fait résonner les ténèbres. Elle perçoit aussi l’état instable de son compagnon qui n’a pas encore complètement dessaouler et dont les pensées semblent chavirer et être portées par les flots lorsque la houle est forte.
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Jeu 21 Aoû - 4:31 | |
| Puisqu'elle est de retour, Smirtnoff saisit sa dame par le bras et leur fait faire demi-tour à tous les deux brutalement, vers une ruelle plus éclairée. A peine a t-il pu reprendre sa respiration qu'il s'arrête à nouveau. Et pour cause, quelqu'un vient à leur rencontre, ou plutôt, celui qu'ils évitaient par ce chemin se retrouve là, sortant d'une ruelle sans rapport spatial aucun, il marche devant eux. La face de Smirtnoff s'est dépourvue de toute expression. Il fixe l'individu, sans plus. L'individu est un homme. Un jeune homme, même, si l'on s'en tient aux traits fins de son visage. Sa peau est pâle, bleutée comme du cristal. Elle contraste avec le reste de son corps, recouvert de toute part par des vêtements sombres; Un manteau long, d'hiver, des bottes légères en tissu, un col, des gants doux, de haute facture, avec l'intérieur cuirassé assoupli par l'usure, pour une meilleure prise, une toque de fourrure. De ce qu'on voit de son visage, ses sourcils peu marqués, il a les cheveux châtains cendré. Le nez pointu, bien dessiné, le menton imberbe ainsi que ses yeux bridés lui confèrent quelque chose d'asiatique. Cependant les couleurs n'y sont pas, même pour les yeux, qui sont d'un bleu limpide, et à la différence de Smirtnoff, sont aussi chauds que froids. Jusque-là, l'individu n'a rien d'extraordinaire. Il a tout l'air d'un pâle humain au visage bien composé, en âge d'être presque un homme. Le truc qui cloche, c'est qu'il se déplace à 40m/seconde. Aller, un autre truc un qui cloche, c'est qu'il a la prestance d'un petit bourgmestre de 50 ans ou d'un chef de parti communiste. Sa silhouette se dessine sur les lieux comme coupée au couteau. Il semble tenir debout sur le sol comme si il en était sorti, sorti par son ombre, tiré sur le noir et solide comme une digue. Il s'arrête au milieu de la rue et les observe. La cigarette n'y est plus. Le sabre cliquette en dernier, seul à émettre encore un quelconque bruit. Il sourit poliment.
Smirtnoff est muet. Quelques souvenirs lui reviennent de son enfance et ça lui fait le même effet que de boire la tasse. Du haut de sa taille d'enfant il reconnait ce visage, visage qui est resté le même, adulte entre-deux-eaux, profonde et claire. Revoir ce visage, cette tenue, cette stature svelte, aimable et lourde, inchangée, a quelque chose d'angoissant. Ce personnage a l'air d'un presqu'enfant, pourtant... Il a vu Smirtnoff plus enfant que lui. Se reprenant il baisse l'épée et lance en l'air inutilement: -C'est marrant, t'as pas changé.
-Toi non plus, Smirtnoff, tu n'as pas changé. Tu n'as toujours aucune notion de politesse. L'illustre inconnu a l'accent chantant et roucoulant, aggravant les o, allégeant les è, roulant les r. Une façon de parler qui vient du fond de la voix, et la voix est plus grave qu'on aurait pu le suspecter. Il sourit avec les paumettes et ses yeux en amande. Il referme la bouche pour esquisser une moue, avant d'ajouter: -Est-ce de cette façon qu'on accueille de la famille? | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Sam 23 Aoû - 3:29 | |
| Brinqueballée, coincée sous l’aisselle du vampire, Cassiopée se voit emportée sans que sa conscience n’ait eu le temps d’émettre une objection. Elle est menée, tambour battant vers la ruelle menant aux conserveries, une ruelle passante à toute heure du jour et de la nuit car les ouvriers défilent et se relaient sans halte et sans hâte.
Mais à peine sont ils entrés dans la passe que Smirtnoff s’arrête net, ils font face à un individu assez jeune de type russe qui leur barre le passage par sa seule présence.
Cassiopée se reprend, chassant les effluves alcooliques qui l’assaillent, et concentre sa perception sur cet homme dont les yeux d’un bleu intense la refroidissent littéralement. Ils semblent irradier d’une glace bleue et tranchante. Mais c’est surtout le sourire de l’individu sur sa peau blafarde qui la rend méfiante et sur ses gardes. A ses cotés, Smirtnoff ne semble pas plus en confiance qu'elle, il a en garde sa courte épée prêt à intervenir. Elle se rend compte à ce moment que Smirtnoff est beau. Saoul, mais beau dans son élan pour la protéger et faire face au danger... Mais ce n’est pas le moment d’être romantique, aussi, se contente-t-elle d’apprécier sa beauté blafarde et concentre sa perception sur les propos de l’individu qui semble connaître son compagnon. Pourtant ses derniers mots la laisse perplexe : -Est-ce de cette façon qu'on accueille de la famille? De la famille ? Elle l’observe plus méticuleusement et mesure les ressemblances entre les deux personnes que se font face. Aussi blafard l’un que l’autre. La même finesse de traits… Un frère ? un cousin ? Quel âge peut avoir cet homme ?
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Lun 25 Aoû - 3:22 | |
| L'inconnu s'approchait, pas à pas, du couple en émoi. Chaque mouvement de jambe est pesé, maîtrisé, il porte une auréole d'indifférence souriante sur le visage en venant devant Smirtnoff, jusqu'à laisser la pointe de l'épée lui frôler l'estomac. Il lève un bras pour prendre la lame entre ses doigts. Smirtnoff recule le buste et la tête, sans reculer le reste, il fixe l'individu d'un air complètement ahuri. Un éclair, un bruit métalique, et l'épée gît sur le trottoir à leur droite, de l'autre côté de la rue. La main gantée de l'individu reste en l'air, de l'avoir saisie entre deux doigts et de l'avoir lancée là-bas l'espace de cette demi-seconde. Smirtnoff recule d'un pas en trébuchant sur Cassiopée, il manque de s'étaler par terre à nouveau et se rattrape au mur de briques brunies. L'alcool n'aidant pas, il s'étale quand même. Cassiopée est en première ligne face au jeune homme, qui, la face illuminée d'une fenêtre ouverte plus haut, lui offre un aimable sourire, une iris bleue visible, éclatante, l'autre noire, ombrée par la paupière.
-Charmante compagnie que voilà. Ravi de faire votre connaissance, ma dame. Lui tendant la main avec douceur et courtoisie, il se présente: Gregovi Gregovitch. (Traduire fils de Gregovi)
Smirtnoff, un tout petit peu out, comment dire... Se relance dans la bataille et gronde abruptement: -La touche pas. Ordre qui passe de façon très incongrue de part l'absence d'agression et que son ton menaçant fait fort peu impression. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Lun 25 Aoû - 5:04 | |
| L’épée dressée comme un bouclier s’est envolée décrivant un bel arc de cercle avant de claquer sur le sol laissant la sonorité métallique ricocher dans la ruelle, bondissant à travers le silence de la nuit. D’une main légère et nonchalante, l’inconnu a fait fi de leur défense et continue de sourire d’un sourire morne. Cassiopée perçoit la crainte chez Smirtnoff qui se recule en titubant, l’alcool ingurgité dans la soirée le chavire et il la bouscule au passage pour se vautrer sur le sol. Cassiopée hésite entre se porter à l’aide de son ami et surveiller l’homme qui s’approchant ne lui laisse plus le choix :
-Charmante compagnie que voilà. Ravi de faire votre connaissance, ma dame. Lui tendant la main avec douceur et courtoisie, il se présente: Gregovi Gregovitch.
Elle l’observe avec intensité ne laissant aucune caractéristique de son visage lui échapper car cet homme l’intrigue, autant par l’angoisse qu’il provoque sur Smirtnoff que par son énigmatique présence. L'homme est plutôt beau, il a de l'allure malgré la jeunesse de ses traits.
-Bonsoir, je suis Cassiopée… Elle pose doucement sa main sur la sienne, l’effleurant à peine mais sans la retirer, mesurant ses gestes aussi sûrement que l’inconnu qu’elle a devant elle. Le souffle de la mer s’est alourdi, sa fraîcheur s’est chargée du chaud vent du désert laissant peser sur leurs épaules la lourdeur du voyage jusqu’à Galvorn. A ses pieds, Smirtnoff se rebiffe :
-La touche pas.
Mais son grondement se perd dans le caniveau…
L'homme amène les doigts de Cassiopée à ses lèvres, y laissant un baiser si léger qu'elle ne le sent qu'à peine... Elle tente de pénétrer l’esprit de ce Gregovi, mais elle se heurte à un lourd rideau de fer obstruant complètement la perception de ses pensées. Reprenant sa main, elle achève son mouvement en la tendant au vampire affalé au sol :
-Voulez-vous me présenter plus amplement Gregovi ? | |
| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Lun 25 Aoû - 6:43 | |
| Smirtnoff se relève maladroitement, se tirant au bras de Cassiopée. Il est trop saoul pour avoir honte, tant mieux pour lui. Une fois sur pied il continue de reluquer le jeune homme-pas-si-jeune-que-ça qui l'a désarmé comme on jetterait une cigarette. Une cigarette imbibée d'alcool, il est vrai, elle rejoint plus vite le sol.
-Voulez-vous me présenter plus amplement Gregovi ?
Un silence compatissant. Finalement il étire sur son visage une moue de clown étranglé et fait à l'individu une révérence de présentation exagérée. -Gregovi, fils de Gregovi, Cassiopée. Cassiopée, Gregovi. Gardien des Sceaux de la Famille.
Ceci étant fait, Smirtnoff allonge la jambe à droite, esquisse quelques pas de côté, pour traverser la rue mine de rien et reprendre son épée. Comme si. Gregovi le regarde passer discret comme un mammouth, les deux yeux du même bleu, la bouche rigide d'un coin, perplexe. Une fois qu'il approche les doigts de son arme, penché en avant, le gardien des sceaux lance d'une voix forte, dans sa direction: -Nous n'avons pas l'habitude de montrer l'acier devant un camarade ... (Smirtnoff a fait un bon en arrière et lâché sa prise, qui retombe avec un bruit) ... Un camarade, celui-ci passé un certain taux d'alcoolémie. Le vampire ramène ses mains devant sa chemise, tournant les doigts comme pris en faute, il regarde ailleurs d'un air, mais vraiment d'un grand air de rien. (Chu bourré moi?) L'autre le fixe avec un sourire figé. Smirtnoff marmonne, restant de l'autre côté de la ruelle: -Même un... Même un d'mi-camarade?
-Même un d'mi. Sourire d'hôtesse de l'air. Smirtnoff y répond par un sourire forcé très faux et méchant, les crocs serrés, du genre à imiter son voisin d'en face. (Arrête de m'sourire, pauv' naze) Gregovi compile à son sourire irréprochable un haussement de sourcils d'interrogation feintée et innocemment méprisante. Il en revient à Cassiopée, qu'est tout de même plus intéressante dans son silence: -J'attendrai que tu aies fini de cuver. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mar 26 Aoû - 1:05 | |
| Smirtnoff a l’air d’un enfant perdu. Sa mine triste de chien battu tentant de se redresser sur ses ergots lui donne une impression de tristesse infinie. Elle n’a jamais vu Smirtnoff se comporter de la sorte, lui si distant et froid, presque incapable d’afficher un sentiment sur son visage, se tord les mains, comme s’il voulait se rendre plus petit ou plus invisible.
L’alcool est-il le seul responsable de son comportement ou ce Grégovi ravive-t-il des souvenirs trop sensibles?
Elle sait combien l’âme de Smirtnoff est une âme en souffrance, barricadée de tous côtés, ne laissant passer aucun contact. L’avoir un jour, investi et découvert lui a presque coûté la vie et aujourd’hui, il semble sans protection aucune…
-J'attendrai que tu aies fini de cuver. Dit Gregovi le visage figé dans un sourire complaisant devant Smirtnoff.
Puis il se tourne vers elle, le sourire toujours présent sur ses lèvres parfaites et le regard brillant d’un bleu limpide, mais elle est inquiète de savoir Smirtnoff dans un tel état de fragilité. Aussi, elle ne sourit pas et le regarde si sérieusement et intensément, cherchant à savoir qui il est, qu’elle en devient rigide, dressée telle une statue de métal pur. Seule la lune, qui se glisse dans la ruelle, atteint le corps sculptural pour le faire luire d’un éclat blanc.
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mer 3 Sep - 5:24 | |
| Le silence scrutateur de la nymphe semble plaire énormément au Gregovi. Rallumant une cigarette il étire un sourire plus que déplacé, promène son regard sur les formes blanches. Il se rapproche en ajoutant: -Je comprends pourquoi tu as saigné cette femme. Artistique. Un superbe tableau.
Avant qu'il n'ait pu s'approcher d'avantage, la lame gauchère était plantée solidement dans le mur le plus proche. Son oscillation sépare Gregovi de Cassiopée d'un écho agressif. Smirtnoff s'est redressé, il fixe son voisin de pur sang avec une haine sourde, le visage sombre, les mains ouvertes le long du corps. -Tu connais quoi à l'art, toi? En un éclair il est entre les deux, la lame détachée du mur est empoignée fermement, prête à transpercer Gregovi si proche. C'était l'espace d'une seconde. A la suivante, Gregovi a dégainé un sabre bien plus long et dans un espace plus étroit. Sa lame incurvée, élancée, souple, a repoussé Smirtnoff de sa longueur additionnée à celle du bras tendu qui le tient. La pointe du sabre noir, délicate comme un papillon, est posée sur les lèvres de Smirtnoff. Un éclat blanc coule tout le long de la lame, nuancée des mêmes teintes de bleu que les jumelles du jeune cousin possédaient. De même origine, sans doute. Une qualité au-dessus et bien entretenue. Gregovi a conservé son inexpressivité polie. -A demain, jeune homme.
Smirtnoff, à distance et tenu raidi par le sabre, s'éloigne d'un pas de plus, ne quitte pas des yeux l'individu, le familier, l'injure qui remue en lui une noirceur formidable. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mer 3 Sep - 19:53 | |
| Sous le regard dans lequel perce l’appétit avide du prédateur, Cassiopée s’est tout à coup sentie à la merci de l’individu. Elle aurait presque juré qu’il s’était léché les babines et que ses yeux reluisaient d’une cruauté brutale de bête prête à l’attaque…
La lame fichée entre eux deux était venue à point et vibrait, poussant un gémissement brûlant de rage. Gardant l’œil vigilant et le corps en alerte, elle sent la colère rude de Smirtnoff qui semble enfin avoir repris tous ses esprits.
-Tu connais quoi à l'art, toi?
Smirtnoff, magnifiquement sombre, est soudain près d’elle, prêt à l’attaque, l’arme au point, défiant Gregovi de son courroux avant d’être repoussé par cette longue lame dont l’éclat bleuté lui glace le sang.
Gregovi, presque imperturbable et protégé par ce sourire exaspérant demeure toujours aussi étanche à toute pénétration de son esprit. Il semble être cadenassé de l’intérieur, verrouillé par une puissance spirituelle supérieure. C’est à peine, si elle perçoit quelques bouffées d’aigreur.
Cassiopée se place aux côtés de Smirtnoff, prête à souffler sa rage et à déchaîner la violence qui écume en elle pour protéger son compagnon. Mais leur agresseur ne semble pas disposé à prolonger l’agression.
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Jeu 4 Sep - 7:54 | |
| Gregovi rengaine, donc. Le geste est posé, précis, indifférent. Tournant les talons il s'éloigne du couple ennemi. Smirtnoff reste posté près de Cassiopée. Son subit rapprochement protecteur lui a offert une petite chaleur qu'il apprécie, qu'il ne perturbe d'aucun mouvement. Effectivement, il reprend ses esprits. Il remet les choses en place... Quelques pas du cousin s'éloignant et il demande, d'une voix nette comme lui: -Je peux savoir pourquoi j'hérite de ta lame?
Gregovi s'arrête, se retourne, sans se défaire de sa politesse maniérée, toise le bâtard: -N'ayant pas récupéré de patriarche, c'est l'assemblée qui dirige des lois de la Famille d'Hiver. Nous avons revu notre dernier traité sur la mixité des races, et il a été décrété que les croisement vampire-humain ne seraient plus tolérés. La Famille subit un nettoyage en surface. J'ai tout de suite pensé à toi.[/color]
-T'as dû te faire une joie... Ça doit te rappeler la belle époque. Gregovi ne commente pas cette phrase, se contente de hocher la tête évasivement. Smirtnoff croise les bras dans la bas de son dos, adoptant le même genre d'allure bourgeoise que l'autre: -Ah eeeet, au fait, tu vas me faire quoi? Déverser mes tripes sur le trottoir? Me trouer la poitrine à la main? Ah non, et si tu me traversait la mâchoire au sabre? Tu sais? Comme ça. Il mime avec la main le mouvement de l'arme qui briserait les dents de sa joue droite. Se disant il réprimait un sourire. Gregovi ne sourit pas. Son visage s'est brutalement dénudé de toute expression le couvrant. Après un blanc, comme un félin, il retombe sur son sourire-masque: -Ne t'aventure pas trop sur ce terrain, Aranev. -Un beau tableau aussi, le visage ouvert de cette façon, n'est-il pas? Excuse-moi, j'oubliais que tu avais certains talents artistiques. Gregovi avait rebroussé chemin. Il se trouvait à nouveau devant eux, fixant Smirtnoff droit dans les yeux, un peu plus petit que lui. Sèchement: -C'est Dolohev qui t'a dit ça? -Dolohev a un goût prononcé pour le lyrisme charnel, t'as pas dû l'oublier. -C'est mignon comment t'as pas perdu l'habitude de brandir ton grand frère face à moi. -Tu l'as cité le premier. -Tu sais qu'il est mort? Silence. Au tour de Gregovi de retenir un sourire, un vrai. Smirtnoff ne scille pas, mais se tait. Le cousin se tourne vers Cassiopée, souriant toujours, on voit enfin un bout de ses dents blanches, ses paumettes remonter ses yeux bridés. S'adressant ainsi à la nymphe autant qu'à son compagnon, et peut-être à aucun des deux: -Un sacré cinglé, n'était-il pas? Ça devait arriver, il a fini par se tuer. Smile Tu croyais pas que c'était de moi? Quand même. Il a été parfois...Un vrai génie du mal, je l'avoue... A nouveau, il s'éloigne dans l'obscurité. Cette fois, Smirtnoff ne le rappelle pas. En silence il attend que Cassiopée dise quelque chose, ou remue. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Ven 5 Sep - 1:56 | |
| Ce Gregovy semble détenir un pouvoir terrible… Ses paroles résonnent encore comme l’écho d’une chasse :
…La mixité des races… il a été décrété que les croisements vampire-humain ne seraient plus tolérés. La Famille subit un nettoyage en surface… pensé à toi…
Ainsi, les vampires pratiquent l’épuration ethnique de nos jours… et Smirtnoff, son prédateur, devient proie. Pourtant il fait face à son adversaire avec un courage proche de l’inconscience. Il sollicite ses attaques et vise son courroux. Cassiopée est totalement déstabilisée par son attitude déroutante, passant d’une attitude peureuse et timorée à un aplomb agressif.
Pourtant, elle perçoit très nettement la tristesse furieuse de Smirtnoff à l’évocation de la mort de Dolohev. Ainsi Smirtnoff avait un frère…
Quand l’affrontement s’achève, le couple semble être passé hors du temps, comme embué d’un halo de brume pâle. Autour d’eux les bruits de la ville paraissent étouffés par une ouate grise. Leurs silhouettes se détachent, ombres contraires engluées dans un cauchemar de rage.
Cassiopée pose doucement sa main sur le bras de Smirtnoff réveillant par ce contact le lien qui la conduit dans le labyrinthe de son âme. Bien que légère, sa pensée se glisse à ses côtés, s’enfouissant insensiblement vers les méandres de sa volonté.
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Ven 5 Sep - 3:09 | |
| Ils sont à nouveau seuls. La minute de silence passe comme une heure, lorsque Cassiopée pose une main sur le bras de Smirtnoff celui-ci sursaute vivement, en se tournant vers elle, la face éveillée, les yeux grands ouverts: -C'est un fake. Elle sursaute en retour à son contact, retour brutal au présent. Il la regarde avec intensité et répète sa théorie dont il a l'air parfaitement convaincu: -C'est un fake! Ce type... Ce type PEUT PAS être mort. Gregovitch vient d'inventer ça pour me faire tiquer. D'ailleurs il a toujours eu un tact prononcé pour ce genre de choses. La chute de Dolohev semblait lui signifier l'effondrement de la moitié du monde, il n'y croyait pas, pas une seconde. -Tu as un téléphone? C'est facile de vérifier. Où est-ce qu'il y a un téléphone? Passé les relents d'alcools, le jeune vampire se trouvait emporté par une grande agitation. Ne descellant aucun endroit sur la tenue de Cassiopée qui aurait pu contenir ce genre d'appareils il se dirige vers la Taverne, l'épée au poing, l'autre main fermée sur le bras de sa compagne dont il ne semble pas vouloir se séparer de plus d'un mètre. Il la tire avec lui: -Viens. | |
| | | Cassiopée Héliaste
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Ven 5 Sep - 23:51 | |
| Son plongeon vers le monde spirituel torturé et glauque de Smirtnoff se fige soudain sous le sursaut de Smirtnoff et elle se retrouve dans la rue sombre et humide sous les lourds bâtiments qui l’encerclent et la dominent. Les odeurs d’urine et de poissons pourris l’agressent violemment laissant sur son humeur des stigmates irritants.
A ses côtés, Smirtnoff, excité comme un grain de sable emporté par la tourmente, s’agite en tous sens, cherchant un téléphone parmi les embruns de sa robe, jurant par l’antre de la terre que Dolohev n’était pas mort.
Lorqu’il l’attrapa pour la tirer vers la ruelle, Cassiopée grogna :
-Non !
Puis levant le ton, elle saisit son bras au bout duquel pendait une lame inutile et dit :
Non Smirtnoff ! Je ne joue plus ! Explique-toi ! J’en ai assez de ne rien comprendre à ce que tu fais ! Qui est ce Gregovy ?
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| | | Smirt Chromatique
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mar 9 Sep - 17:41 | |
| Non Smirtnoff ! Je ne joue plus ! Explique-toi ! J’en ai assez de ne rien comprendre à ce que tu fais ! Qui est ce Gregovy ?
Cassiopée n'avance pas. Damn. Il s'arrête sans la regarder, toujours tourné vers les ruelles populeuses, sourcils froncés: -Cassiopée... Gregovi est un sale enculé de sa mère. Je sais même pas depuis combien de siècles il manie ce foutu sabre, en tout cas, moi j'ai jamais que 31 ans de vécu derrière moi, il me manque une lame, et c'est pas comme si, mais si je me retrouve pas avec la tête entre les deux chaussures avant 2 secondes je pourrai être fier de moi.
Il avait lancé ça sans reprendre sa respiration, tendu, agacé et prêt à reprendre sa route, mais pas décidé à lâcher sa nymphe. Il irait plus vite en la laissant là, certes. Mais la crainte le retenait de la quitter dans la nuit, de Gregovi et de sa solennelle perfidie, même si sur ce point il avait tord. Gregovi était perfide, effectivement. D'avoir annoncé la mort du frère, qu'elle soit réelle ou factice, était une abominable source de doute. Mortellement dangereux dans le cas d'un duel de ce niveau, mais malgré ça, le pur-sang vampire n'avait aucune raison valable de faire du mal à Cassiopée même s'il l'avait voulu. Et si raison il n'y avait pas, acte il n'y aurait pas non plus. | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mar 9 Sep - 23:34 | |
| Comme Smirtnoff la tirait, cherchant à l’entraîner de forcer, Cassiopée se laissa faire. Elle ne comprenait pas le vampire. Il était pour elle complètement abscond, ses propos n’avaient ni queue, ni tête, mais il ne semblait pas prêt à débroussailler la situation. Sans doute lui faudrait-il attendre que son cerveau lui-même, encore imbibé d’alcool, se soit éclaircit, que les brumes de l’alcool se soit complètement dissipées pour qu’elle réussisse à comprendre ce qu’il lui arrive vraiment. En tout cas, elle est certaine d’une chose, c’est qu’elle ne le laissera pas affronter seul ce qui l’effrayait tant…Pas maintenant, alors qu’elle pouvait enfin atteindre ce vampire qui continuait de tant l’émouvoir tout en l’inquiétant.
-Pourquoi veux-tu téléphoner ? A qui ? Et tout en le questionnant ils s’étaient élancés à travers la ville, se frayant un passage à travers l’obscurité des ruelles, boyaux puants de Galvorn.
| |
| | | Slider
Nombre de messages : 194 Age : 38 Localisation : Rosny sous bois (93) Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mer 17 Sep - 2:12 | |
| Un rayon lumineux. Une silhouette sombre se leva d'une paillasse. Le réveil de Slider. Il examina ses alentours. Il se trouvait dans un petit cabanon aux murs lépreux. A sa gauche, une porte et une petite fenêtre, volets fermés ou presque : Seul un raie de lumière pénétrait dans la cabane, celui qui avait réveillé Slider. Il se leva de sa couche avec un mal de crâne. Combien de temps a-t'il dormi ? Il ne le savait point. Il se souvint de son dernier combat, celui contre le seigneur des morts. Slider l'a tué avec l'aide d'une mystérieuse et jolie magicienne, Daria. Ha... Daria, qu'est ce qu'elle était belle. Elle lui manquait. Après sa confrontation épique, Slider avait décidé de disparaître quelque temps pour prendre du repos. Il squatta un cabanon abandonné, dans les ruelles de galvorn, une ville de la légendaire Ter Aelis. Depuis, il vivotait, volant de quoi assurer sa subsistance. Après tout, il n'avait besoin que de ça, du repos et de la tranquillité. Slider s'en contenta pendant quelque temps. Mais l'action commencait à lui manquer. Après un effort surhumain (ne rien faire, cela fatigue), Slider se leva de sa paillasse. Il sortit de son taudis, et son odorat fut pris des relents nauséabonds des ruelles. Les ruelles de Galvorn... C'était bien le dernier endroit ou trouver une main secourable. Voleurs de bas étages, mafioso, mendiants, escrocs, brigands... tout y était. Eh oui ! Même Ter Aelis avait ses mauvais côtés.
Le maître-voleur se promena discrètement dans les ruelles. Quelle activité ! Un noble m'a-tu-vu passa près de Slider sans le voir. Discrètement, Slider l'en délesta de sa bourse. Certaines personnes ne savent plus quoi faire de leur argent. Heureusement, je suis là pour les aider !, pensa-t'il. C'était devenu si facile de voler. Avec le temps, les compétences s'affinent, et les challenges ne tardèrent pas à manquer pour Slider. Voler le consortium des arts ? Non, trop simple. Et puis, les Ames damnées risqueraient de ne pas apprécier. De plus, Slider ne voudrait pas trahir leur confiance et leur amitié, ainsi que leur protection. Il était en effet le seul voleur mandaté de tout Ter Aelis. Mais même un voleur ayant ces privilèges devait respecter certaines règles.
Tiens ! Un visage connu. Le crieur de rue. Personne populaire dans Ter Aelis. " Du nouveau dans l'affaire du vol du tableau d'Edea, Achetez mon journal ! ". Intrigué, le voleur s'approcha discrètement du crieur et lui subtilisa un journal. Il se planqua dans un coin ombragé et lut le journal. Un des tableau de la plus talentueuse des peintres de tout Ter Aelis, Edea, avait disparu. D'après les indices recueillit, le voleur (qui ne devait pas être dans son premier vol), était un membre haut placé dans la hiérarchie de Ter Aelis, assez connu, vêtu de bleu, et expert dans l'art du cambriolage. Une description correspondant trait pour trait à Slider. Un suspect idéal. Effectivement, Slider était également artisencre, et les artisencres étaient vêtus de bleu. Pendant tout ce temps pourtant, il était en train de glandouiller paisiblement. J'ai intérêt à me faire tout petit si je ne veux pas qu'on me colle ce vol sur le dos. Pendant un instant, il pensa..., Et s'il se joignait au groupe d'enquêteurs ? Cela pourrait constituer un défi intérressant. Mais également lever les éventuels soupçons qui pesaient sur lui. Et puis, cela éliminerai ce potentiel concurrent voulant sans doute accéder au rang de Maître-voleur.
Mais par ou commencer ? Il faudrait peut être rejoindre le groupe d'enquêteur, prouver sa bonne foi et les aider. Ou étaient-ils ? Après lecture du journal, Slider eût la réponse à sa dernière question : La majestueuse (et riche !) cité volante de Wilwarin. Une aventure qui pourrait s'avérer lucrative... | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mer 15 Oct - 22:41 | |
| Fin de journée, début des éclats argentées de la mère lune, ainsi dans l'obscurité naissante s'éveillaient mille et une lampes, foyer, torches et flammèches magiques. Et Galvorn, cité des ombres, silhouette floue et indistincte, prenait son second masque. Les marchands de jour remballaient leur marchandises avec un certain empressement, de peur d'être rattrapé par cette personnalité nocturne que possédait la ville. Nombres de villageois, bourgeois et nobles rentraient chez eux, certains avec quiétude, d'autres non. Et peu à peu la magie du changement opérait, à petit feu. Ainsi, des ombres sortirent des portes closes en journée, de multiples personnages encapuchonnés filaient dans la nuit, certains sur les toits, d'autres de manière plus terre à terre. Et d'autres commerces ouvrirent accompagnés par de vieux chants venus de tous les coins de Ter Aelis, prenant leurs sources de gosiers bien humides depuis les tavernes innombrables de la cité côtière. Nombres d'aventuriers, d'êtres intriguants, étranges, mystérieuses voir inquiétantes déambulaient dans les rues qui après une bref acalmie entre chien et loup retrouvèrent un nouveau souffle de vitalité grouillante. Moins poisseuse que le jour, mais plus impressionnante, plus mystique et attirante.
Astriel s'étira un bon coup, allonger sur un toit fait d'ardoise et de tuiles de quelques décennies déjà, le temps faisait son chemin tout comme cette ville et son influence. Et ce qu'elle devenait s'avérait assez croustillant pour quiconque s'avérait curieux, car moult secret et intrigues défilaient et filaient dans cette cité aux deux visages. La brise maritime apportait son lot de fraîcheur salée et aérait les rues nauséabondes.
Une ombre passa à un toit de là, l'ange n'y prêta pas trop attention à vrai dire, encore une course poursuite ne pleine nuit, ou un jeu de course en toit, très en vogue ces derniers temps. Et ses pensées furent confirmées par le nombre d'individu habillés sombrement suivre le même chemin périlleux. On arrêtait pas les nouvelles idées, si saugrenues étaient-elles. Et dire qu'il n'y avait même pas de personnel pour rattraper un des coureurs, voir sauteurs, si il advenait à chuter. Dur règle que celle-ci, ils en avaient les moyens, mais considéraient cela comme contraire au principe même du jeu, et puis ça faisait les unes des quotidiens locaux, pour le bonheur des lecteurs matinaux.
Il se releva pour regarder le peloton s'empresser de rattraper les échappés. Amusant. Vu que tous les coups étaient permit, pas d'armes, mais quelques gadget qui pouvait s'avérer indirectement mortel, comme l'huile ou ce genre de chose.
En fait ce sport étrange et dangereux était tout ce qu'il y avait de plus normal ici, un bien belle exemple à donner aux touristes qui s'aventuraient en ces lieux. Il décrivait bien les sous-entendus de ce monde qu'était Galvorn, une tâche nacrée emplit de vice et d'eau brûlante.
L'animation étant bien loin désormais, il s'allongea de nouveau le long des ardoises, regardant les étoiles et sa lune. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas remonté la haut, qu'il ne s'était aventuré loin, vers l'inconnu, vers l'étrange, le danger, bref qu'il n'avait jouer les explorateurs chevronnés. Et ça le manquait, un délice de nostalgie devenant peu à peu mélancolique se fondit en lui. Et de nombreux souvenirs défilèrent parmi ses pensées. Sa rencontre de Grendelor, assez mouvementée, ou celle de Shal, sa grande soeur, grandiose, son arrêt près du krystal chez le seigneur Illian, que d'aventures passionnantes.
- Hum, il faudrait ptet que je pense à partir un peu, juste quelques temps...
Une petite idée germa dans son esprit, et il se demandait si il ne trouverait pas plsu proche qu'un lointain univers. Certes, il aurait bien aimé, mais son rôle lui imposait quelque part de rester, surtout alors qu'il restaurait avec ses pairs l'arène.
- Oui pourquoi pas, après tout, ça fait un moment déjà...
Un sourire satisfait se dessina sur son visage, l'idée faisait son chemin, il ne manquait plus que... | |
| | | Smirt Chromatique
Nombre de messages : 7821 Age : 35 Localisation : Dans ton dos avec un hamburger et un fusil. Date d'inscription : 01/03/2008
Personnages RP Pseudo: Vapor Pseudo : Smirtnoff/Gregovi Pseudo : George Abitbol
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mar 28 Oct - 6:33 | |
| Tiens, revoilà ces pierres blanches, cette arcade, la lune… Le vent de la mer dans les yeux. Smirtnoff avance comme un fantôme sur ces lieux qu’il visite, inconscient et somnambule. Il a bien failli détruire cette personne à laquelle il tient maintenant, à laquelle il tient beaucoup trop. Ça ne lui fait pas grand-chose, vraiment. Non. Peut-être. Et si Gregovi n’existait pas ? Et si tous ces souvenirs n’étaient que de sales rêves un peu masochistes ? Et si ce salaud s’en prenait à elle ? Et si il était déjà dans la taverne, sans que personne n’ait pu le gêner sur sa route, si son sabre infâme avait déjà avalé Cassiopée ? Il aurait dû la tuer lui-même ici. Si elle devait mourir par sa faute et par la main de Gregovi en prime, c’était trop. Toutes ces défaites, toutes ces petites humiliations de tous les jours, de toutes les nuits. Rien de criminel, rien de décelable. Des choses impalpables, dont il ne reste pas de traces même en mots. Des choses qui ne vivent qu’à l’intérieur. Gregovi est une sorte de songe émergeant du fond des égouts du cœur, dégoût amer et honte, un grincement, une raclure, un couteau qui ne coupe pas mais qui râpe au fond de la poitrine, qui fait suinter la peur, qui pousse la lâcheté. On en a honte d’être un enfant. -C’est ça que tu cherches ? Trop ahuri pour sursauter, Smirtnoff se retourne, regard perdu derrière les cheveux, bouche béante. Gregovi est à quelques mètres de là, debout sous l’arcade blanche. Il tient par le cuir une épée courte, solidement élancée. -…C’est ça que j’cherchais, ouais. -Oh. J’ai vu juste alors, en la trouvant sur l’étalage d’un bricoleur sur les docs. J’ai pensé que c’était la tienne. -Ouais… -Je te la rends. La voilà rendue. Il l’a jetée un peu fort. Smirtnoff a eu le temps d’avoir peur. Mais l’épée est contre lui, sournoise mais sage. Il la prend bien en main, nue à côté de sa sœur gauchère. -Trop aimable. -Quite à te dépecer, je préfère m’amuser un tout petit peu. -Bien entendu. Hésitant à ranger la lame dans sa gaine. Il observe Gregovi sans pouvoir sortir de l’endroit non plus, hors de question de devoir l’approcher. Le gardien des sceaux sourit en coin : -Qu’y a-t-il ? -T’es en avance. -Pas la peine de s’affoler, je suis seulement venu te rendre ce que tu cherchais. -Oui j’oubliais ton attention à mon égard. -Oui, tu l’oublies. -Laisse-moi passer. -Je suis trop gros pour que nous passions tous les deux sous ce porche ? -Tu sens mauvais. -Tss. Petite nature. Parle-moi sur un autre ton. Je pourrais t’embrocher plus tôt que prévu pour ce motif. -Le truc avec toi c’est que l’motif ne semble jamais manquer, t’en as plein dans ta poche. Gregovi sourit, il montre un croc humide. -Oui, toi aussi t’as l’imagination florissante, mine de rien. En fait non, j’crois que tu n’en as pas du tout. Si t’en avais tu mentirais pas aussi bien. C’est quand même pas très bien de mentir, pour un gardien. Gregovi continue de sourire. Smirtnoff, à défaut de fuir ou de combattre, parle. Maladroit. -Je me suis toujours demandé si ton corps conservait la trace de ce qu’il t’a fait. Gregovi continue de sourire. Un peu plus. -Mon corps en garderait-il plus la trace que mon esprit ? Tu es risible. Tu ferais mieux de réchauffer tes bras et tes sabres plutôt que de m’attaquer avec des mots. Ce n’est pas ton terrain, ça n’a jamais été ton terrain. Tu risques d’y laisser plus que ta peau. -… -Admettons que ton frère ait réussi à me faire très mal et admettons qu’il soit encore en vie, que vas-tu faire ? L’appeler au secours comme autrefois ? « Au secours grand frère, protège-moi » ? Je veux bien que tu sois lent à la détente, mais tout de même, tu as l’âge de te défendre seul. Tu n’es pas handicapé moteur, tu as des armes et tu sais te battre, je t’ai appris, tu te souviens ? Tu as même un cerveau et une langue pour articuler des sons et tout ceci. Tu n’es plus un enfant, et Dolohev n’est pas là. -C’est bon, ta gueule. -Moui. Correction, tu as peut-être quelques problèmes de locution. -Arrête ça. -Je ne fais que te répondre. Smirtnoff serre les mâchoires. -Pourquoi t’es revenu ?? On peut pas se débarrasser de toi ? -Non, on ne peut pas. Dommage, ce que tu sais faire de mieux, la fuite ne fonctionne pas. -Et rien d’autre ne fonctionne, si je calcule, tout ce que je peux faire c’est mourir avant que tu ne me tues pour encore t’éviter ce petit plaisir. -Peut-être. Mais si tu te tuais je serais peut-être obligé de me rabattre sur ta petite copine, là, cette petite femme, ou cette nymphe, je ne sais trop quoi de charmant. -T’aurais aucune raison de faire ça. -Tu l’as dit toi-même, je fabrique aisément le motif. -Et si je la tuais moi ? -Dans ce cas, vous êtes morts tous les deux et je m’en retourne chez moi. C’est ce que tu souhaites ? -Je souhaites que te meurs d’humiliation. -Doux fantasme. -Maintenant casse-toi, tu m’as laissé jusqu’à l’aube. Tu viens de me retirer une demi-heure, je veux que tu me la rajoutes après l’aube. -Accordé. -Ciao.
Bah une humiliation de plus. A la longue on ne compte plus. Tiens ça faisait longtemps que j’avais cessé de compter. Longtemps que j’avais trouvé Ter Aelis. Quelque chose comme un regard bienveillant, de l’inspiration, du progrès, de la poésie, du respect. Un peu d’amour, de l’amitié ? Est-ce que la vie est si courte, qu’arrivé jusqu’à elle il faut mourir ? Mourir… Mourir ? Un mot qui s’emmêle bien à l’amour. … Il en perd toute sa crédibilité. Il s’entend pas mal non plus avec nourrir. Avec pourrir aussi. Avec sourire, avec courir. Non mourir, ça ne veut pas dire grand-chose. Ou alors, trop de choses à la fois. Les mots en –rir, ça me fait un peu …rire. Aha… C’est là qu’il dirait « C’est marrant parce que c’est pas marrant, en fait. » Bon bin ta gueule.
Les heures passent. Concentration avec le métal. Les lames jumelles, sous la lune, oscillent du noir au blanc. On revoit les vieux gestes, les vieux réflexes, les vieilles combinaisons. Il y a pas mal de temps que le vampire n'a pas manié l'épée, pas sérieusement. Pas contre un monstre d'adversaire. Tout ceci est vain, sans un miracle il n'y a rien qui lui permette de vaincre son maître d'armes, son professeur, son futur assassin. Trop d'écart de niveau. Trop de faiblesse, trop de laisser-aller, pas d'expérience, pas de maîtrise, le pinceau ne peut rien contre un couteau. -Héhé, tu fais quoi, tu lui proposes un pierre-papier-ciseaux? Encore une cabriole dans les airs, les deux lames courtes qui dansent, et puis à terre. A quoi ça rime? Il fait chaud maintenant. Le vampire retire sa veste, trop gênante, de toute façon. Comme tous ces souvenirs pas si lointains, une année... Des entailles qui ne servent pas d'être montrées. Rayer tout ça, tout effacer. Qu'est-ce qu'il y a devant? Dolohev? Non. Dolohev est à jeter derrière, comme la lourde veste. ... Aillas, Cassiopée... Des amis? Si dérisoire. ... Mes élèves. De quoi j'aurais l'air avec la tête sur les genoux? | |
| | | Lùthien
Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Ven 7 Nov - 17:07 | |
| Ses pas l’avaient ramenée à Galvorn, poussée par un appel pressant. Lùthien déambulait dans les ruelles, au gré de ce fil qu’elle ne comprenait pas. Le jour commençait à poindre, lueur rose sur les murs gris. Enfin, elle trouva le lieu d’où émanait la pulsation. L’elfe arriva juste pour voir la nature répondre à l’appel de la nymphe, fauchant un être sombre tenant une épée sanglante. Lùthien se figea, comme engluée dans ce tableau surréaliste. Lent parcours de la scène. Une femme, grande, belle, lumineuse, en qui la nature est forte, nymphe dont la seule présence attirait l’elfe. En face d’elle, l’objet de son courroux, fauché, fumant, blafard dans la lumière du petit jour. Vampire sans doute. Et enfin une masse, informe, inerte, de laquelle s’échappe des filets de sang, fumants eux aussi. Le premier combattant ? Un vampire aussi.
Dans son cœur, le loup hurla à la mort, en proie à une rage écumante, prêt à broyer les gorges livides. L’elfe le musela, le renvoya dans les tréfonds de son âme.
*Ce n’est pas ton jour, ni ton heure. Viens quand je t’appelle, c’est le contrat !*
Lùthien observait, sans bouger, invisible dans l’ombre de la colonne contre laquelle elle s’appuyait, accroupie. Les deux vampires semblaient mal en point. Il y avait peu de chance qu’elle puisse leur parler un jour à moins qu’ils aient de très bons médecins dans ce pays. La nymphe par contre… Sa force la clouait au sol, sa beauté étoilée brûlait ses yeux dorés. L’elfe attendait le dénouement de la tragédie qui se jouait devant elle.
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| | | Lùthien
Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Dim 7 Juin - 12:02 | |
| Lùthien avait emboîté le pas à Hell avec un sourire. Dehors, la nuit était tombée et l'elfe n'avait pas besoin de lever les yeux pour savoir que la lune était pleine. Tout son corps lui hurlait. Son sang la brûlait, mis à vif par la lumière céleste. Campée à quelques mètres de l'homme, dans l'ombre boueuse de la ruelle, on ne distinguait que sa silhouette et ses yeux dorés qui reflétaient la moindre lumière. Un grondement s'échappa de sa gorge, vite réprimé.
Je suis heureuse que ce soit ce soir. Sa voix qui auparavant semblait douce et liquide avait du mal à sortir de ses cordes vocales en mutation. Depuis notre rencontre, ce n'est que provocation entre nous. J'aime ça. Poussons les choses plus loin. C'est SA nuit. Il voudra ton sang. Je le retiendrais ce qu'il faut pour que ta vie ne soit pas en danger. Ce serait dommage de trop t'abîmer...
Malgré ses difficultés, le sous-entendu était percevable. Si Lui voulait planter ses dents dans la chair tendre de Hell pour en sentir le goût, elle cherchait autre chose.
Il est.. temps...
Ces derniers mots se transformèrent en un long hurlement. Il fallut quelques instants à Hell pour repérer la silhouette massive d'une louve noire aux yeux brillant dans la nuit. Dans un grondement sauvage, la Louve bondit sur l'homme, crocs en avant. | |
| | | Jarod Rôliste
Nombre de messages : 1230 Age : 39 Date d'inscription : 01/04/2009
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mer 10 Juin - 12:53 | |
| Hell esquissa un large sourire. Elle était amusante cette elfe. Sûre d'elle, bien dans ses bottes, tantôt provocatrice, tantôt fragile, toujours manipulatrice. Scrutateur, Hell attendait patiemment en riant doucement dans sa barbe. Elle ignorait tout de lui et en parlait pourtant comme s'il était un vermisseau prêt à être goulument becquetté tel un lombric sortant d'une pomme.
Dans un grondement sauvage, la Louve bondit sur lui, crocs en avant.
- Et c'est avec ce chiot que tu veux, comment disais tu déjà, m'abîmer?
Hell fit disparaitre sa main dans son dos pour en sortir son arme favorite. Malheureusement, le grenadine lui avait fait l'abandonner dans la taverne. Pas perturbé pour un sou, il attendit le bon moment et balança une mandale mémorable dans la mâchoire baveuse de la louve. Le choc interrompit l'élan du canidé qui alla s'écraser quelques centimètres plus loin, sans manquer de propulser du sol un large manteau de poussière brune.
- Alors? C'est tout ce que tu as? Je m'attendais à mieux. Non vraiment. Si tu veux, je peux te donner quelques leçons. Elles devraient te servir.
Te croyais-tu, surtout, la seule à pouvoir manipuler les autres? Comment vas tu réagir face à un tel affront, beauté fatale? se dit Hell intérieurement. Conscient de l'impact potentiel d'un tel camouflet, Hell resta pourtant figé. Droit comme un i, le bras tendu comme pour désigner son adversaire, il arborait un large et narquois sourire. Comme il n'était point de nature à "en rester là", Hell se mit à siffler joyeusement et à mimer quelques pas de danse. Inconscience?
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| | | Lùthien
Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008
| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Ven 12 Juin - 11:23 | |
| Le Loup émit un grondement qui pouvait passer pour un rire, découvrant ses canines pointues. L'esprit-démon possédant le corps de Lùthien était heureux de cette rencontre. Il allait pouvoir se défouler véritablement, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs lunes. Dans sa réflexion, restait tout de même le mécontentement de ne pouvoir utiliser entièrement l'essence de l'elfe. C'était un problème récurrent dans ses incarnations. Il préférait les humains, bien plus faibles et qu'il pouvait posséder totalement. Cependant il ne se plaignait pas vraiment de son hôte actuel. Le pacte qu'ils avaient passé lui laissait une certaine marge de manœuvre appréciable. Ce soir, les directives étaient simples : l'homme ne devait pas mourir et restait à peu près entier pour qu'il puisse servir aux intentions de la Chasseuse. Quelques livres de chair en moins passeraient.
Le Loup avait grossi. En vérité, il faisait maintenant deux fois sa taille première, le maximum qu'il pouvait atteindre avec les limitations imposées par l'elfe. Et encore. Elle lui en voudrait, devant se restaurer copieusement à la sortie de la transformation. Peut-être mangerait-elle l'homme? Une sorte de sourire étira les babines du Loup. Presque de la taille de l'homme, il se ramassa sur lui-même et fonça sur Hell, le percutant en pleine poitrine. Deux fois plus lourd, il n'en était pas moins deux fois plus rapide qu'avant. Le choc fut brutal, retour à l'envoyeur du coup de Hell. S'il ne tomba pas à la renverse, ce fut grâce au mur derrière lui, à quelques mètres, qui arrêta son élan. Le Loup ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits et chargea, cherchant à refermer sa gueule écumante dans la chair savoureuse de la cuisse gauche de l'homme. Il avait toute la nuit pour jouer et compter bien en profiter avant de devoir rendre son corps à l'elfe. | |
| | | Jarod Rôliste
Nombre de messages : 1230 Age : 39 Date d'inscription : 01/04/2009
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| Sujet: Re: Galvorn, les ruelles ... [zone publique] Mar 16 Juin - 16:57 | |
| La bataille se déroulait comme au ralenti. Hell s'était vu soudain reculer puis, brutalement, sa course s'interrompit. Lorsqu'il tenta de s'extirper de sa prison de rocaille, celle-ci s'effrita, laissant tomber, dans un savoureux crépitement, quelques débris. Il n'eus guère de temps pour éviter les crocs baveux du loup prêts à lui marquer la cuisse. Il esquiva sur la droite mais se retrouva aussitôt barré par un renforcement de la ruelle. Le loup avait encore la tête en face du mur et il lui fallait en profiter. Comme il n'était guère du genre à s'évader, Hell arma sa jambe, prêt à frapper de toutes ses forces l'estomac offert du canidé.
Ce ne devait être qu'un jeu mais celui-ci semblait prendre quelques proportions inquiétantes. Lùthien ne semblait guère avoir de contrôle sur sa forme animale. Ou alors, en tout état de cause, ses sentiments étaient exacerbés. Comme ses réflexes et sa force... Hell, lui, n'était après tout qu'un humain. Bien que disposant d'un arsenal de techniques secrètes, il ne viendrait pas à bout du loup en usant de sa simple puissance physique. Il fit donc ce qu'il savait faire de mieux, l'abruti.
- Alors mon toutou, tu veux un nonos? lança t'il en direction du loup. Allez viens chercher. Oh oui, c'est un joli toutou.
Puis, au lieu de le frapper, il prit appui sur le mur et tenta de sauter par dessus la sauvageonne. Malheureusement, au lieu d'atterir un bon mètre et demi plus loin, il chuta sur la queue du loup, trebucha et s'etala... Hilare, il chanta :
- Désolé ma poule, c'est pas ce que je voulais faire...
Et balança, souriant comme jamais, une seconde mandale au loup pour relancer, de plus belle, le combat. Il n'en demeurait pas moins conscient des risques.
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