[Zone Discussion] Je discute, donc. (Tome V)

Haaan, mais nan quoi ! Je connaissais pas ! Enfin, je ne savais pas qu'elle s'appelait Cordy. On vire ce diminutif immédiatement ! Nan mais oh !

Xupinette a écrit:

Félicitation à LaY Lay alors, déja que sa bann était sympa ^^

merci =)
je peux tout a fait refaire la bann en marquant cordy au lieu de cordelia aussi hein :p

Laylay a écrit:

je peux tout a fait refaire la bann en marquant cordy au lieu de cordelia aussi hein :p

Fais donc ce que tu veux, je ne la porterai pas, Na !

Hi hi, moi je la kiffe, Annie Faut dire qu'elle est belch', aussi ^^

Je voudrais bien... mais je peux point... =P

Moi aussi j"aime bien!

Cordelia tu fais aussi du cinema! ^^

Et en vous lisant, c'est moi le fou...

Proposition de discussion :

Est-ce qu'on lisse le réel en le décrivant ?

On ne le lisse pas, on le réalise, on le pense.
Le réel n'existe pas en dehors des mots, de la pensée.
Qu'est ce que la réalité après tout?

Je préfère la réponse de Smirty.

Essayez, décrivez de l'intensité sans décupler les adjectifs, les adverbes, les adjuvants.

"Lundi dernier. Chez elle. Cigarette jetée dans le jardin. Cinéma, anxiété du départ. Mardi, 19h."

Et dessinez vos os sur vos mains.

Miam, ça, ça le ferait carrément...



Bon, en attendant, faaaaac...

Mouarf Mouarf Mouarf Mouarf Mouarf Mouarf !!!

Pour ceux qui ne connaitraient pas encore la Bande Pas Dessinée (un "Pas Concept"), je vous conseille ce blog très fortement.

Excellent ^^

Walkman :

Citation :

Est-ce qu'on lisse le réel en le décrivant ?

Lisser le réel…
Quelle drôle d’idée. Lisse-t-on le réel en le polissant pour le rendre doux au toucher, pour que nos doigts, notre toucher, puissent le caresser avec plaisir ? Alors, le réel deviendrait plaisir. Lisse-t-on le réel pour s’en faire un outil à la manière des hommes préhistoriques ? Alors le réel deviendrait une arme si fine et tranchante que je pourrais tuer.

Je peux en effet lisser le réel avec ces deux finalités : m’armer et me ravir.

Mais ici, il faut le décrire pour ainsi agir. Le conter.
On peut aussi le rendre plus rugueux en le décrivant. Le lissage n’est pas une obligation. Nous avons le choix de nos choix.

Le réel est si relatif. De quel réel parle t-on : Celui qu’on a vécu ? Celui qu’on a perçu ? Celui de l’autre ?

Trop d’éléments sont incertains pour y répondre autrement que par une longue réfléxion.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Cassi, cependant :

Citation :

Nous avons le choix de nos choix.

Cette affirmation aussi nécessiterait une longue réflexion. Ne crois tu pas ?

En fouinant dans mes vieux fichiers word, j'ai trouvé ça :

Citation :

Toute écriture est une matière : une matière graphique – c’est un dessin –, une matière musicale – c’est une harmonie -, une manière sémantique – c’est une pensée faite mot. Ces trois volets n’en forment qu’un en réalité : la matière première si l’on veut, ou conformément à son étymologie, la matière poétique. L’art de l’écrivain consiste à les conjuguer de toutes les façons possibles, et avec virtuosité encore, c’est-à-dire de créer des associations arbitraires : que la forme se fasse sens, que la musique devienne idée, et que l’idée elle-même ne soit plus qu’une esthétique pure, une beauté pure, au-delà de toute définition. Le mot doit être arraché au dictionnaire, expurgé de tout langage ; ce n’est qu’à ce prix qu’il peut être poésie.

Je dis des choses vachement intelligentes parfois

Et si nous faisions un essai ici ? Prenons un fait réel et décrivons le jusqu'à le lisser...
Qu'en dites-vous ?

Une scène quotidienne? Un évènement heureux? dramatique?

Quand je parle de lisser, je parle d'expurger le détails et la complexité du récit. Abroger la spécificité du fait, il se raccroche à des clichés, des images, du déjà-vu.

Je crois que je pense à ça aussi quand j'observe les avatars. Une version non seulement factice - ne nous masquons pas - mais aussi lissée.

bref.

Somme toute Walkman, tu voudrais repartir quelque peu d'une approche de la littérature et du récit suivant le Discours de la Méthode : s'émanciper de tout ce qu'on peut lire, de ce qu'on a lu et qu'invariablement, on recrache dans notre manière d'écrire.

D'arriver à aplanir l'écriture. La lisser : en enlever toutes les prospérités, les granulosités de doxologiques.