[Divagation] Les courants d'air

Rappel

Les courants d'air sont destinés à recevoir des bouts de textes, des bribes de conscience, des chose que vous n'osez pas mettre dans les bibliothèques mais que vous ne voulez pas tout de même voir disparaître. Au vu de l'utilisation du topic, il serait de bon ton que les utilisateurs en reviennent aux règles initiales.

Ce sujet n'est pas un mur Facebook.

Prière au Dieu de Chair

Puisse ta bouche daigner descendre sur moi et poser sur mes lèvres le baiser du silence.
Puisse ton mutisme signer ton humanité et m'emplir de son vide sacré.
Puisse- tu prendre le risque.

Recroquevillée, les genoux contre la poitrine et ses bras maigres pour les enserrer.
Un cigarette qui se consume difficilement sous la violence d'un courant qu'elle ne sait pas apprivoiser ; Il n'est plus temps à présent de se perdre en conjectures.
Elle ne sait plus, et elle attend. Dans sa robe déchirée et souillée.
Elle regarde le temps défiler, un unique escarpin à ses pieds.

« J’ai besoin pour toi de ce temps et de mille fois plus que ce temps : de tout le temps qu’il peut y avoir au monde, celui de penser à toi, de respirer en toi, (…) de ce présent qui t’appartient.
Je ne sais ce que j’ai, je ne puis plus rien t’écrire de ce qui n’est pas ce qui nous concerne seuls, nous dans la cohue de ce monde. Tout ce qui est étranger à cela m’est étranger. (…) Ou le monde est bien petit, ou nous sommes gigantesques, en tout cas, nous le remplissons ». - Franz Kafka.

Le dieu de chair n’est rien en comparaison de celui qui
gouverne la pensée.

Seul ce dernier peut mener la chair vers ses extrémités et
percer les murailles du silence dans un baiser que le corps, impuissant, ne
pourra pas supporter.

Quelques lignes et je m’enflamme.
Quelques mots et je défaille.
Quelques lettres et je lui appartiens.
C’est tellement bon que c’est indécent.
C’est tellement bon que je reste dedans.
En plein délire schizophrénique,
Je gémis de désir et frémis de plaisir
Tandis que mon corps travaille, sans âme.
Faites que ça ne s’arrête jamais.
En jouir chaque jour, chaque heure, chaque instant.
Ils font naître des réactions dont je ne me savais capable,
Dont je pourrais être coupable
Mais il reste impalpable.
Bientôt.
Bientôt nos corps seront réunis comme le sont déjà nos âmes.
Et de ce feu qui nous anime, nous ferons un brasier encore plus éclatant,
Qui ne s’éteindra
Qu’avec Nous.

Regards échangés
Vouant son coeur en pâture
Moment spontané

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Regard fuyant, observant les cieux.
Ame pensante, fuyant vers le ciel.
Corps flottant, dans un Univers décalé.

Utopie d'un monde sans faille,
d'une mer de bonheur,
d'un plongeon vers cette source onirique.

Transportant corps et âme vers les plus profond désirs.

Rêves d'irréalités,
subconscient engloutis par les cataractes de bonheur
se déversant des cieux.

Les oiseaux bleus volent sous terre.

Il est le monde entier quand il gigote autour d'elle. Le savoir dans ce havre préserve la caravelle du naufrage. Naufrage affectif, Mister Nemo ? Aucun homme à la mer. Il est le tumulte des révolutions et le prêcheur de l'Adoration. Elle est si sauvage à côté, en phase avec son carcan. Son temps est spécial. Elle considère que les chutes de Janvier sont, en réalité, celles d'Avril. Il y a eux et l'Armée. Relève, relève en haut quand il faut tomber deux fois, deux fois vers le bas. Une goutte touche le bitûme et je suis sûre que tu ne saisis rien et toi non plus. Peut-être est-elle toutes ces journées qu'il va ignorer. Tend les bras et hurle. C'est trop tard, tu es aphone connard. Il ne fallait pas hurler quand je t'ai dis de le faire ; c'est bien connu ! Comment vas-tu faire maintenant ? Elle n'accepte pas les ombres qui suivent tes pas. Gratte-moi l'oeil, je finirai aveugle. C'est le feu du regard qui me fait ça. Elle aime la révolution et changer de narrateur.

"Alcmène […] n’a pas d’imagination, et peut-être pas d’intelligence. Mais il y a justement en elle quelque chose d’inattaquable et de borné qui doit être l’infini humain […] Déjeuner en face d’elle […], lui tendre le sel, le miel, les épices […] voilà à quoi je pense maintenant !"

Poser.
C'est du passé.
Exposer.

Passé.
Mais alors vraiment loin.
Trépassé ?

L'Homme a créé le théâtre pour jouer. Tombé de bas sur la planche il dramatise. C'est ni son genre, ni une raison de sexe. Et pourtant faudrait pas qu'on nous le vende comme untel. J'ai déjà essayé l'Homme et j'ai eu l'orgasme. Je ne l'ai pas consommé bien sûr. Faudrait-être con. Je l'ai rangé au sommet d'un poteau. Couleur chair même.

Oh, je m'aime. Si l'on m'avait dit que je serai aussi beau, j'aurais surement été très amoureux de moi. Hélas, dans cette pièce verte, il n'y a ni miroir, ni spectateur. Que de l'eau à l'amer. Il est des chevaux poivre et sel qui galopent le long de ma rizière, c'est insensé d'y galoper. Le ponton est fermé.

Tu connais la clef ? Cryptogramme pour les kilos funéraires.

Je me demande parfois si mon heure n'a pas sonné,
Si je ne devrai pas rendre mon tablier.

J'ai l'impression de ne plus servir à rien dans cette vaste contrée,
Bien que depuis trois mois j'y reste assidument connectée.

Est-ce une idée de passage?
Ma foi, j'en sais guère plus...
Mais mon entrain du trimestre dernier est en train de se diluer...

La tête du gamin lorsque je lui ai dit que le père noël n'existait pas. [Divagation] Les courants d'air - Page 13 809596

Mais c'était quoi ce public de star Ac' ?

En plus elle l'avait perdu la Star Ac' !! La pauvre Olivia, obligée de se taper un parterre de paraplégiques ignares et immobiles... j'ai jamais eu aussi honte d'être dans une salle de concert :-/

Deux vilaines choses et une stressée.

"Nicolas - Oh mais j't'ai pas raconté !
Moi - Oui ?
Nico - Le mec qui puait la transpiration ?
Moi - Non (rires)
Nico - Quelle horrrrrreur ! Il sentait la vieille transpiration c'était horrible, horriiiiible ! Le chien mouillé. Je me rappelle, j'étais entré dans la salle sauf qu'il y avait un coup de vent en fermant la porte. J'peux te dire que je l'ai senti. J'étais à deux doigts de tourner de l'oeil.
Moi - (rires)
Nico - Du coup, Laure te l'a chopé ! (rires) J'aurais jamais osé lui dire ça comme ça.
Moi - En même temps, c'est Laure.
Nico - Oui, c'est vrai. Elle lui fait :"Bon, euh, faut faire quelque chose pour l'odeur, c'est plus possible. Tu empestes tout."
Moi - (rires) Et il a répondu quoi ?
Nico - Oh ! Il a répondu :"Oui mais je suis pas le seul..."
Moi - Quand même.
Nico - [Censuré, la décence me l'interdit]
Moi - (rires) Heureusement que j'empeste pas, comment tu parlerais de moi...
Nico - Non toi t'es agréable !
Moi - C'est bien que tu l'avoues, je suis gentille aussi.
Nico - Owi, t'es miiiignoonne.
Moi - (rires)
Nico - Bon, on va voir Cédric. Il va te raconter pour Dominique, la stressée."

"Cédric - Euphytose, c'est bien pour se calmer.
Domi - C'est efficace ?
Cédric - Sinon, tu prends de la cocaine.
Domi - Oh non ! Je touche pas à ça, hors de question.
Nico - Mais on rigole.
Moi - Vous êtes horribles (rires).
Cédric - : ) LSD.
Nico - On va te faire une ordonnance sur un post-it. Tu stresses trop, c'est plus possible.
Domi - :Neutral "

Edea a écrit:: Je me demande parfois si mon heure n'a pas sonné,
Si je ne devrai pas rendre mon tablier.

J'ai l'impression de ne plus servir à rien dans cette vaste contrée,
Bien que depuis trois mois j'y reste assidument connectée.

Est-ce une idée de passage?
Ma foi, j'en sais guère plus...
Mais mon entrain du trimestre dernier est en train de se diluer...

Je me demande parfois si mon réveil n'a pas sonné,
S'il n'est pas temps d'aller bosser.

J'ai l'impression que ce matin j'arriverai encore le dernier,
Oh ! Misère de moi ! Que va dire madame Lainé ?

Shit ! la vie n'est qu'une vaste bouilloir
Qui crache l'eau chaude comme un urinoir
Dans ma tête ou déjà le sucre est en train de se diluer...

J'intitule ce poème : Ode aux gens malheureux, et qui ont bien raison de l'être.

Paroles d'un certain Gainsbourg.

Exercice en forme de Z.

"Zazie
A sa visite au zoo
Zazie suçant son zan
S'amusait d'un vers luisant
D'isidore Isou
Quand zut ! Un vent blizzard
Fusant de son falzar
Voici zigzaguant dans les airs
Zazie et son Blazer

L'oiseau
Des îles est pris au zoom
Par un paparazzi
Zigouilleur visionnaire
De scherzi de Mozart
Drôle de zigoto
Zieuteur du genre blasé
Mateur de photos osées

Zazie
Sur les vents alizés
S'éclate dans l'azur
Aussi légère que bulle d'Alka Selzer
Elle visionne le zoo
Survolant chimpanzés
Gazelles lézards zébus buses et grizzlis d'Asie

L'oiseau
Des îles est pris au zoom
Par l'autre zèbre, bonne zigue
Zazie le fusillant d'un bisou
Lui fait voir son bazar
Son zip et son Zippo
Fendu de jusqu'à Zo"

Five easy pisseuses.

"De mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
Ouais pour toi Samantha j'ai balancé mes cinq ex
Tes petites socks
Me mettent en erex
Elles sont si sex-
Y de mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
Un dancing avec des synthés où suintait un sax
Tes petites socks
Me mettent en erex
J'sens ça si sex

De mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
C'était la plus noire de peau, de loin la plus lascive
Ses petites socks blanches
Me mettent en erex
Jusqu'à l'intox
De mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
Premier contact, dans son dos mon ongle dessine un x
Ses petites socks
Me mettent en erex
J'oublie mes ex

De mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
Je sais pourtant que Samantha a des délires annexes
Ses petites socks
Me mettent en erex
Elle me suck
De mes cinq petites pisseuses j'ai préféré la six
J'les avais limées limées limite jusqu'à l'intox
Ses petites socks
Me mettent en erex
Et je la fuck."

Can you read my mind ?

- Obviously, you can't.

Invité

"I am a jerk who's using a dumby rabbit face as signature when I post." Dear lord, this is embarassing. I mean, how'em I supposed to tell him the truth without getting him upset or something. No way. I ain't joking. Shit.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Et toujours c'est comme ça à la fin d'un week-end: à bientôt, au revoir... C'est tout, si peu, et trois semaines nous séparent... Ah non, pour une fois y'en à qu'une!

Pour une fois!

Et un an de plus aujourd'hui

Prends-moi dans tes draps
Donne-moi la main
Ne viens plus ce soir
Dis, je m'égare

Dis-moi d'où je viens
Ne dis rien, je pars
Rejoue-moi ta mort
Je m'évapore

Des mots sur nos rêves
Déposer mes doutes
Et sur les blessures
Point de sutures

Vole mon amour
Refais-moi l'amor
Confusion des pages
Je fais naufrage...

... Coeur

"Point de suture" - Mylène Farmer

Flot incessant, tumultueux.
Encombrant l'esprit de nombre pensées,
alors qu'il a besoin de place pour faire de l'anglais.

Douceur amère, d'impératif à faire.
S'enfouir, s'enfermer plus encore.
Dresser devant soi l'insondable et l'insondée.
Ce monde onirique sans fin dans lequel on se perd.

Attente incessante d'être entouré de gens,
vivement ce week end, voous revoir tous.
Puis vivement ce jour de l'an, ou l'on sera de nouveau ensemble.
Ce week après mes partiels, revoir de vieux amis, non aperçut depuis longtemps.
Et puis la suite, tout aussi palpitante.
Que de bonheur à la fois si proche et si loin.
Y être enfouie à jamais.

Il est mort.

Crise de somnambulisme, il est tombé dans les escaliers.

Mon second papa est mort...

C'est dur quand certaines envies
Ne peuvent être assouvies à la minute,
A la seconde...

L'envie de ses lèvres...
De ses bras...
De son corps contre le mien...

Ou tout simplement de chocolat.

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