[Divagation] Les courants d'air

Aime moi, je ne t'en haïrait que plus
Honnit moi, j'en souffrirais moins
Aime le, je ne le haïrait que plus
Aime moi, je ne t'en aimerait que plus.

A la réflexion, c'est très nul.

Il n'est pas question de faiblesse, ou de culpabilité. Plutôt d'un dernier acte de douceur.
Je leur ai donné leur fin, celle qu'ils méritaient tous les deux, qu'ils ont attendue si longtemps.

Pourquoi rapprocher ceux que je voulais séparer?
Pourquoi me déchirer pour mieux les enlacer?
Comment aimer ceux qui me séparent?
Comment oublier ce goût amer qui signifie "départ".

Une des fonctions du langage est celle de se sentir mieux. On se sent mal, on a l'humeur irritable, on est sous-merde pour un jour. Mais sitôt l'on décide de parler ou d'écrire sur ce sentiment, le mal se dissipe, l'humeur redevient bonne, des rayons percent le nuage de crotte ! On appelle cette utilité, la fonction thérapeutique du langage. Pratiquer l'écriture ou la parole, mettre en oeuvre une synchronisation parfaite du corps qui se mêle à l'expression, faire vibrer ses cordes vocales, déposer des voyelles et des consonnes sur un souffle, tout ça fait un bien fou. Le corps et les mots se compénétrent et donnent naissance à un "Je". On recherche, je crois, cette vertu dans ce topique de "divagations" : personne se répond, mais tout le monde est susceptible d'écouter. La dernière chose est suffisante pour décharger ses pensées, car finalement, on rêve tous secrètement, même si on ne parle pour ne rien dire ou pour soi-même, qu'un autre (autre que moi), me lise ou m'entende : un sourd, un aveugle, Dieu, qu'importe ! Tant qu'il est patient. Je crois avoir chasser pour un temps de mauvais sentiments.

Aillas est Starsky.
Franz est Hutch.

Vive les mégas dérapages sur le verglas. Qu'en plus on était mort de rire après.
Pour peu, Aillas a failli dégommer une jolie Mini. Chat Kahupeur

Vous inquiétez pas, je porte un chapelet.

Le compte de Ju, ça roxxe !

Signé : Greenou.

La vérité n'est ni la pensée, ni le réel. C'est le contact, la manière de s'y prendre avec quelque chose = X.

Vous voulez une blague à deux balles ?

PAN ! PAN !

J'ai prêté ma voiture à Starky..... et en plus Hutch lui bande les yeux !! Malheur !! Chapelet ! petit Chapelet! ait pitié d'eux!

Enfermé, entre 4 murs.
Avec le besoin d'avancer.

La solution est pourtant simple, fracturer l'un de ces murs.

LE tout étant de choisir le bon.

Ça y est, ça me reprend. Plus de mots, juste une boule de lumière posée sur mon diaphragmme. Elle me brûle. Je plains ceux qui croiseront mon chemin : je risque de les aimer trop fort.

Crissement
geste suspendu
grand ébranlement des choses
- l'acte poétique.

Je laisse les mots venir et voilà ce que ça donne...

Je veux. Je sens. Je mens. Je tape encore et encore et me voilà nue. Nue sous leurs doigts de glace ils me prêtent. M'apprêtent. Je suis belle, n'est-ce pas ? Seule dans leurs bras et voilà. Petit trot vers l'infini bleu et gris et je meurs. Encore, ça m'arrive tellement souvent. De mourir. On croirait une revenante. Sauf que je ne reviens pas. Si je pars c'est pour toujours. Sinon, je reste. Et quand je reste, je reste pour toujours. Mes mots me font mal : je dois les dire, pas les écrire. Je dois les offrir. Dur dur de les présenter à leur juste valeur : ni trop exaltés ni trop diminués. Et seule je ne peux pas dire. Je ne parle pas aux miroirs. Juste aux hommes. Et aux chats, mais ça c'est parce que je suis idiote. Ou folle. Ou amoureuse. Ou rêveuse. Ou tout ça à la fois. Voilà. J'écris parce que je ne peux pas parler – pour le moment. Je me suis tendu des pièges, impossible de cracher le morceau sinon. Trop peureuse, trop triste la fille ! Trop folle. Tout ça pour pas grand chose. Presque rien au regard de l'univers. Presque rien à vos yeux non plus. Moi, j'en fais une tragédie, un drame, un roman, un sacrifice. Alors que je devrais rire. Oh, mais je ris aussi ! Il ne faut pas croire. Je me marre darre. Et je vous bouffe. Voilà. Écrire c'est fun, sauf quand on voudrait parler. Tralala. Je me noie dans mes yeux bleus, solitaires devant le miroir. Solidaires devant ma mélancolie. Trop de gens à qui parler. Trop de portes. Trop ? Laisse-moi rire et arrête de te plaindre !

Perso je suis assez pour l'idée de donner des droits de modérateurs au compte à John Doe (nan c'ets vrai quoi... ça vous démange pas des fois de modérer les MC ?)

Soirée de merde...

J'aime quand tu viens prendre la commande des clients et pendant qu'on leur demande ce qu'ils veulent bouffer ils parlent entre eux et ne t'écoutent pas...

J'aime quand un client va directement se servir au buffet alors qu'il n'a pas encore commander... et qu'une fois que t'as lancer sa foutue commande en préparation depuis un quart d'heure, Monsieur vient se plaindre en disant qu'il ne mangera pas ici car le service est trop long... A croire qu'il doit passer avant les autres!!! Mais il se croit où celui là, BORDEL!!!!

J'aime aussi quand je pars de chez moi à 10h30 pour revenir qu'à minuit, sans pouvoir rentrer chez moi avec ces foutues fêtes de fin d'année et ce monde de fou furieux qu'il y a à Auchan... Et qu'on me sorte qu'il faudrait que je fasse ci ou ça... A croire que je suis une machine, qui n'a pas le droit de se reposer un tant soit peu...

Vie de merde...

Pourquoi y'a pas d'emploi dans ma branche... Ca me saoule vraiment..

J'aimerai retrouver une vie normale. Avoir mes week end, une paie bien meilleure... Bref retrouver un minimum une vie sociale.

J'aimerai pouvoir retourner une fois par mois voir mes potes à Grenoble et pouvoir refaire du GN. Marre de ne plus pouvoir sortir... Marre de ne plus voir personne...

Et pourquoi faut-il qu'IL habite si loin? Sa présence à mes cotés soulagerai tous les maux dit au-dessus...

Raz le bol général...

Et plouf un pissenlit !

2h du matin, Ter Aelis s'éveille, et Teysa poste des Courants d'Air particulièrement incompréhensibles. Coeur

c'est l'instinct c'est pas ma faute il fallait que je l'écrive c'était la volonté divine

[Edit Sephi 4*4] : Dis et redis, pas de discussions dans les courants d'air ...

My hand's hurting.

Nombre de messages : 5651 Date d'inscription : 22/11/2007

AAAAAH.
C'est la seule syllabe ou pensée distincte que j'aie à formuler.
Ou sinon une grosse et belle injure.

A peine le temps de passer sur TA...

Je ne me passionne pas pour le temps, c'est plutôt le temps qui s'intéresse à moi...

"Les choses se passent"

Preuve qu'on ne me parle pas encore assez.

Cordelia Melicerte a écrit:: Je laisse les mots venir et voilà ce que ça donne...

Je veux. Je sens. Je mens. Je tape encore et encore et me voilà nue. Nue sous leurs doigts de glace ils me prêtent. M'apprêtent. Je suis belle, n'est-ce pas ? Seule dans leurs bras et voilà. Petit trot vers l'infini bleu et gris et je meurs. Encore, ça m'arrive tellement souvent. De mourir. On croirait une revenante. Sauf que je ne reviens pas. Si je pars c'est pour toujours. Sinon, je reste. Et quand je reste, je reste pour toujours. Mes mots me font mal : je dois les dire, pas les écrire. Je dois les offrir. Dur dur de les présenter à leur juste valeur : ni trop exaltés ni trop diminués. Et seule je ne peux pas dire. Je ne parle pas aux miroirs. Juste aux hommes. Et aux chats, mais ça c'est parce que je suis idiote. Ou folle. Ou amoureuse. Ou rêveuse. Ou tout ça à la fois. Voilà. J'écris parce que je ne peux pas parler – pour le moment. Je me suis tendu des pièges, impossible de cracher le morceau sinon. Trop peureuse, trop triste la fille ! Trop folle. Tout ça pour pas grand chose. Presque rien au regard de l'univers. Presque rien à vos yeux non plus. Moi, j'en fais une tragédie, un drame, un roman, un sacrifice. Alors que je devrais rire. Oh, mais je ris aussi ! Il ne faut pas croire. Je me marre darre. Et je vous bouffe. Voilà. Écrire c'est fun, sauf quand on voudrait parler. Tralala. Je me noie dans mes yeux bleus, solitaires devant le miroir. Solidaires devant ma mélancolie. Trop de gens à qui parler. Trop de portes. Trop ? Laisse-moi rire et arrête de te plaindre !

Ca, ça me fait un peu penser à l'écologie, et à toutes ces choses qu'on nous reproche dans notre quotidien : écrire sans trop penser, sans trop réfléchir sur l'acte d'écrire, écrire comme verbe intransitif, c'est un peu comme laisser le robinet couler. Du moins, c'est ce qu'on voudrait. Il y a cette envie de répandre les mots, et en même temps, on voit bien qu'on butte. Il y a des coupures, un tâtonnement, des vides. La phrase gratte avec une pioche des tunnels sous la terre, et prend une pause quand elle n'a plus la force de continuer ; parfois elle n'est pas phrase du tout, elle n'est que son émis par un locuteur fantôme. Pourtant, dans cet appel des mots, sans prétention, on observe une forme qui veut s'imposer, subrepticement depuis le début, de manière pugnace vers la fin. Et cela, malgré celui qui tient la plume.

Bref, ma divagation => Ma sensibilité se résume aux brosses négligées d'un balai à chiottes ! Voilà, vous savez tout !

Aujourd'hui, rendez-vous à la Médecine du Travail...

**prise de ma tension artérielle**
"Vous avez combien de tension habituellement?
- Euh je sais pas trop...
- Car elle est un peu élevée.
- Ah..."
**reprise de tension**
"14/8. Le deuxième chiffre est normal mais le premier est limite. C'est à surveiller. Ca va au boulot, Pas trop stresser ou quoi que ce soit?
- Le boulot, y'a du monde, c'est le rush, mais ça peut aller. C'est plus d'ordre personnel.
- Pas d'idées noires au moins?
- Non, non. Rien de ça. Juste mon compagnon qui habite à 400 bornes..."

Maintenant, je comprends mieux pourquoi je pète facilement un câble en ce moment... Et que le seul moyen que j'ai trouvé pour évacuer cette tension, c'est de pleurer...

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