La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

Home sentit la main sur son épaule. Elle apaisa la voie, doucement et calmement, même si avant de s'éteindre il cria dans les tréfonds sa rage...

-Salut mon chaton. Pas trop
dur le travail aujourd'hui ? Il se met a faire beau, vous devez mourir
de chaleur sur les docks non ? Remarque l'air de Galvorn est clément
avec les chéris de la cité.

il la regarda elle et son ami, plutôt embarrasser par la présence de l'homme chat... esquisse d'un sourire entre deux bouffées sur sa cigarette.

- T'as vu, Henri m'as donné la carte de la Dame de pique avec le nom dessus.

le félin comme souvent après une transe sentait les sentiments des gens, amour, amitié, espoir, anxiété. la salle était remplit de sensation qui convergeait vers le félidés.

comprenant l'attente de sa colocatrice, il acquiesça de la tête.

- si Astriel est ton père adoptif, alors Henri est ton parrain...

il accompagna sa remarque d'un clin d'œil au barman... puis se releva, reprenant ses esprits, sortant de son brouillard colérique lentement.

- jeune homme je suis Home humble docker, excuser mon impolitesse, mais certaines journée son plus longue que d'autres...

dit lui un quelque chose...

- c'est vrai Schaft, il fait chaud...

quel talent...

- c'est vrai Schaft, il fait chaud...

Schaft resta un instant interdite. Ba, au moins il avait dit quelque chose. Allez, a toi, repond.

-Ba dis mon amtou, si tu t'etais pas enfilé trois verres sans moi, tu serais peut etre un peu moins echauffé. Je precise bien le sans moi hein ! C'est inadmissible ca hein, tu trouves pas ? Henri, une autre tournée. Ce que tu veux, un truc que j'aime s'il te plait ! Prevois une bouteille de vin aussi, Aillas est revenu et m'est avis que si il passe, il aura soif ! Nylou assied toi voyons ! Je suis fatigué rien qu'a te regarder ! Tu bois quoi ?

La elle avait bien parler la.

-Coink.

Ah ba non, pas assez.

-Et un morito pour Coin-coin s'il te plait Henri.

Voila, la elle avait bien parler.

Schaft prit mieux ses aises sur la chaises afin de savourer les retrouvailles avec son collocataire et la presence de son ami Nylrem.
Totalement a l'aise, elle ronronna doucement et commenca une conversation d'un ton mondain et detaché.

-Aillas et moi avons convaincu Noxa de se mettre au service de Grendelor. Le raffinement de notre jeune mariée lui convient parfaitement apparamment ! Et tu connait la minette, les chevaliers elle a toujours reée d'en voir un en vrai alors ! Mais si Home, tu te souviens, Noxa, la fille d'Isis !

Schaft et Home etait habitué de la gente feline et frequentait parfois la famille des Roichats dont Noxa et Isis etaient issus. Mais pour Nylrem, cela devait etre assez compliqué. Aussi Dame Koneko dans sa grande bonté eu l'idée d'expliquer.

-J'ai offert a Grendelor et Nichiren leur amimal de compagnie en la personne de Noxa, une chatte magicienne controlant la telekinesie et aux manieres des plus nobles et feminines. Les mariés et la chatte semble heureux.

Schaft sourit a la remarque de Nylrem en tatant ses propres orreilles.

-Oui, d'ailleurs tu as deux beaux specimenes de bizarre de felidés communs. Avec des habitudes de chats et des plus humains egalement. En parlant d'habitudes .... Hominou ... Je sais que les bateaux chargés de lait arrivent pas tous les jours mais si t'en vois un demain, tu pourras acheter des bouteilles s'il te plait ? Tu comprend tu n'est pas rentré hier soir et il y avait se programme trop stupide a la tele ....

Elle n'avait pas besoin d'en dire plus pour qu'il comprenne. Quand Home rentrait tard, Schaft l'attendait en se blotissant sur le canapé. Et quand elle avait une petite soif, elle prenait une bouteille de lait dans la capsule de laquelle en plantait une paille. Elle tetait sans s'en rendre compte son laitage devant les programmes tele, parfois jusqu'a vider la bouteille, et finissait par s'endormir, la tele allumé. Quand Home rentrait tot, il pouvait empeché qu'elle siffle la bouteille. Quand il ne rentrait pas trop tard, il allait la couché sans la reveillée. Ce matin, c'etait Coin-coin qui avait reveillé Schaft, toujours blottie dans son canapé. Resultats, y a plus de lait chez les chats.

- Sinon ba j'irais voir Papa pour lui demandé si il a pas du lait. Quel parent laisserait sans enfant sans lait, hein ?

Du coin de l'oeil, Schaft vit Henri hausser les yeux au ciel.

le monde des chats... Home captait des bribes de la conversations, il était présent mais son âme regardait spectatrice... à quel monde j'appartiens, qui de moi ou de lui prendra le dessus...

il était si facile pour l'homme chat de replongé dans ses pensées...

tu pourras acheter des
bouteilles s'il te plaît ? Tu comprend tu n'est pas rentré hier soir et
il y avait se programme trop stupide a la télé ....

le félidés sortit de sa torpeur pour sourire à Schaft,

- désoler, je me suis encore attardé... je ferais le nécessaire pour le lait... je manque aux lois de la colocations...le frigo toujours tu approvisionneras..

puis redescendant un autre verre, ce qui par ailleurs ne semblait pas plus que cela le toucher, home se retourna vers ses deux convives...

- du coup avec mes sorties nocturnes tu ne m'as pas raconter comment s'était les mariages de tes amis.

Schaft avait entrapercu Aillas arrivé. Elle eu un faible espoir qu'il l'aurait rejoint a sa table. Il sembla d'ailleurs tout d'abord s'y diriger pour ... finalement s'arreter sans la voir a la table de Dame Idrial, promise a devenir la grand mere par alliance de Schaft.

La jeune chatte en eu les orreilles qui fretillent de jalousie et de deception (comprenait la, l'homme qu'elle "chasse" qui va faire le joli coeur aupres de sa future grand mere, y en a qui crisent pour moins que ca !) mais prefera ne rien dire. Juste un signe en direction de Henri, designant mister Ter Aelis. Elle vit le barman aquiesser et se detendit un peu. Mais pas trop. Dans le jeu qu'elle lancait avec Aillas, Schaft n'etais jamais pleinement detendue. Constament sur ses gardes, son esprit cherchant chaque pique, chaque douceur a dire a tous moment. Elle adorait ca. Enfin un adversaire qui se defendait. Tout ce qu'elle aimait. L'amour la terrifiant, plus le jeu de la seduction durait, plus elle appreciait. Peut etre ne l'arreterait elle jamais, par peur. Elle ne se le demandait pas.

Elle se reconcentra enfin sur la conversation, fixant Home dans les yeux pour mieux l'ecouter, elle pu voir qu'il avait remarqué son manege. Il savait qu'elle n'etait pas du genre chatte de salon. Elle aimait le luxe et le faste, elle adoraitqu'on s'occupe d'elle mais elle aimait aussi particulierement la chasse et le jeu.

-Le mariage ? Oh merveilleusement bien ! J'ai un nouvelle tante maintenant ! Tiens, pendant qu'on y est, faudra les inviter a diner a la maison un de ses quatres, qu'en pense tu ?

Au loin, elle entendit Henri s'approcher d'Aillas.

-Dame Koneko vous fait porter cette bouteille. Le meilleur cru de la taverne. Alors les compliment du Palace monsieur Aillas.

Home regarda du coin de l’œil Schaft qui convoitait Aillas… il leva les yeux au ciel, et se resservit un verre de rhum pour finalement le boire de suite. Il le reposa, sur le bar, et fouilla compulsivement ses poches pour en sortir un vieux paquets de cigarettes, aplaties.
Il en alluma une, et tira dessus doucement laissant s’échapper la fumer au dessus de lui… Henri lui déposa un cendrier sur le bord de la table, le ponctuant d’un clin d’œil qui voulait dire, écrase encore ton mégots sur le bar et je t’éventre…
Home ne releva pas et lentement déposa sa cendre dans le dit objet prévu à cet effet.

-Le mariage ? Oh merveilleusement bien ! J'ai un nouvelle tante maintenant ! Tiens, pendant qu'on y est, faudra les inviter à dîner a la maison un de ses quatre, qu'en pense tu ?

sans même la regarder, l’homme chat repris son air mutin, et son état semi-catatonique… en ce moment son humeur était irascible.

- se sera sans moi, je ne suis pas de bonnes compagnies… préviens moi et je m’éclipserais…

il savait qu’il l’avait sûrement blesser, il ne la regardait pas de peur de ce rendre compte à quel point il pouvait être désagréable parfois.
Continuellement instable et associable, tantôt prévenant tantôt blessant…
Regarder Schaft, serait l’avouer et cela l’homme chat ne pouvait si confronter.

Il repris un verre sentant les effets du rhum lui parvenir, il eu la désagréable impression que ce n’était pas ce souhaiter…
Il se rappela de ce jeune homme rencontrer il y a longtemps dans ses errance qui lui avait dit : quand l’ame est torturer le sake a mauvais goûts, cela était peut être valable pour le rhum ?

Enfin. Je trouve cette taverne. Forcément, je ne regardais pas au meilleur des endroits. Finalement, je suis surpris par la salubrité de l'endroit. Où est donc le tapis de copeaux pour absorber toutes ces substances régurgitées. Décidément, je suis loin de mes tribals renvois.

- Hum.

On me demande ce que je veux boire. C'est sûr. Y'a t-il une place de libre? Oui, contre le mur. Pourquoi cette méfiance? Il me faut un endroit pour observer. Non pas épier. Observer. O-bser-ver. Etudier quelques coutumes. Mes doigts cherchent ce carnet de notes (de voyage?). L'encre gracieusement offerte, les quelques plumes prêtes à absorber de l'encre et à entamer leur folle danse.

- A oui. Ce que je voudrais boire. Sommes-nous dans une taverne au moins?

(Oui).

- B... Bien.

Bafouillements. Pas banal, ni idéal pour se faire accepter.

- De l'armoise, si vous avez. Une bouteille. Pour commencer. Du génépi, tout bêtement. Je vous règlerai de courtois recueils. Voyez-vous, ma muse est une plante.

Schaft observa Nylrem partir avec une moue decue mais ne dit rien, jusqu'a ce qu'il soit presque a la sortie.

-La noyade vous sied si mal seigneur Nylrem. Depuis que vous etez remonté, vous avez changé etrangement. Le Nylrem que j'ai connu serait entré tres facilement dans la conversation. A votre guise de nous quitter, sachez que cela me chagrine.....

Le magicien s'en fut tout de meme, ce qui eut pour effet d'accentuer la moue de la belle. Elle reprit tout de meme un air mondain pour repondre au signe de tete d'Aillas. Puis elle le vit ouvir la bouteille et, la delaissant elle totalement, en servir une autre. A la fois vexée et son esprit joueur ravivé, elle se tourna de maniere a pouvoir etre parfaitement observée d'Aillas sans jamais le regarder. Face a Home, elle plongea ses yeux dans les siens (a lui les siens, sinon c'est plus compliqué).

-Nous voila donc seuls tous les deux mon cher collocataire. Oh et pour finir notre conversation, je te ficelerais s'il le faut mais je tiens a ce que tu sois la quand nous avons des invités. J'insiste.

Tendre, elle lui prit une main.

-Jamais je ne voudrais te savoir seul ... Je serais toujours la ...

C'etait tout a fait vrai. Schaft ne savait pas pourquoi, mais elle avait connaissance de l'existance d'une souffrance interrieure chez l'homme-chat. Ne serait ce que dans la froideur du voyage du retour le jour ou il avait tenté de l'embrasser. Et puis, quand on vit avec quelqu'un on finit par le connaitre.

Schaft, qui tenait toujours la main d'Home, equiessa une moue. Elle aimait bien trainer en societé, surtout dans le calme rassurant du Palace de Galvorn. Elle prefera changer la conversation plutot que de consentir a rentrer. D'un signe de tete, elle designa Idrial.

-Tu sais, je suis tout de meme un peu chagriner. Tu vois cette belle plante la bas ?

Elle vit sur le visage de son collocataire qu'il s'attendait a ce que la dame feline parte dans un discours emprunt de jalousie. Mais c'est une tout autre lamentation qui s'ensuivit.

-Figure toi que je trace l'arbre genealogique de ma famille, je veux dire depuis que je suis la fille d'Astriel. Et bien cette femme la bas, qui semble m'ignorer royalement, est la promise de Sephiroth. Mon grand pere. Je suis ignorée par ma propre future grand mere, rends toi compte ! Quand je dis ignoré, ce n'est pas le manque de bonjour ou autre chose dans ses eaux la. Je veux dire que .... Je pense que Dam Idrial, malgrè qu'elle semble m'apprecier autant que je l'adore moi meme .... Je ne pense pas qu'elle sache qu'elle est promise a etre ma grand mere.

Schaft jeta un regard triste sur la jolie elfe assise en face d'Aillas.

-Tu crois que je devrais publier l'arbre genealogique de la famille ?

Coin-coin etait accoudé au comptoir, sirotant un morito. Au comptoir oui. Valait mieux quand Schaft etait en presence de sa proie du moment. c'etait plus sur de pas se trouver a proximité. Sait on jamais. Toon pas fou.

Le canard sorti de sa poche toonesque une liste. Dessus il y avait ecrit des noms d'hommes, tous rayés. Sauf le dernier. Aillas. Coin-coin soupira.


*Pauvre garcon. Combien de temps avant que je le raye ? Qu'est ce qu'il va lui arriver a celui ci ? Elle va le lacher des qu'il aura dit oui ? Il va deplaire a Astriel ou a Caramel ? Ou a Kyara peut etre ? Il va avoir un accident ? Remarque, Nylrem il avait fait fort niveau malediction. Noyé carrement. Manqué plus que ca. Enfin ca pourrait etre pire. Il aurait pu epouser Schaft. Pauvre garcon.*

Coin-coin songea a son bazooka dissimulé dans sa poche. Il toisa enfin Aillas avec un regard mi-carnassier, mi-compatissant. Enfin un regard compatissant venant d'un personnage de cartoon quoi !

*Si il veut, je peux le rayer tout de suite .... englué dans du chewing gum ... Ca aussi c'est original ! Y en a pas un seul qui l'a fait encore ca !*


Le canartoon sirota son morito pour masquer son fou rire naissant, pensant qu'il aurait des choses a raconter a Piou-piou, Le Fondateur et Darkfire quand il les verrait. Aillas dans du chewing gum. Super sujet de discution.

L'enfant soupira. Si son fiancé apprenait qu'elle était venue ici sans la moindre escorte il le lui ferait remarquer et s'inquièterait. Galvorn était apparemment dangereux pour elle. Elle soupira, encore. Elle venait de moins en moins pour se désaltérer, préférant se joindre à son amant pendant les deux jours de sa présence. Il y avait du monde, mais ne voulant déranger aucun d'eux, elle se précipita à la table du nouveau qu'elle avait accueilli un peu violemment. Épuisée d'avoir parcouru une si longue distance, elle se posa sur chaise en fixant le liquide au reflet ambré.

- Vous devriez éviter d'en boire trop, ce n'est qu'un digestif, vous allez vous rendre malade.

Marquant une pause, la demoiselle commanda un thé vert menthe à l'ami de sa nièce d'amour. Puis posant son coude sur la table, elle laissa son lourd crâne s'y poser avec douceur. Ses iris bicolores fixaient l'étrange personnage assis en face d'elle sans vraiment le voir. Elle semblait totalement ailleurs. Puis elle réalisa.

- Excusez moi, je ne vous ai même pas demandé si je vous dérangeais ou pas. Je suis un peu maladroite.

Kyara était gênée. Son regard erra un instant sur Schaft, puis Aillas et Idrial. Elle regarda sa tasse arriver et secoua la tête pour revenir dans ce monde si et quitter celui des souvenirs qui lui causait bien des soucies.

- Puis-je me permettre d'être un peu curieuse ? D'où venez-vous ? Que faites-vous ? Votre moustique est dangereux ? Pourquoi vous buvez autant de Génépi ? Euhhh... Je vous embête ?

Sa dernière question était hésitante car si inutile. Sa main frêle vint saisir la cuillère pour la tourner dans un mouvement presque mécanique.

Dyraa entra dans la taverne, très joliment accompagné par sa future épouse Angelus, Puis, à mesure de ses pas grinçant sur le parquet, il se dirigea vers le comptoir, sans quitter des yeux sa promise, quitte à bousculer quelques ivrognes tenant encore debout par un quelconque miracle.
Puis le couple s'assit paisiblement, attendant d'être pris en charge par un employé du bar.

Dyraa quitta quelques instants son aimée des yeux afin de voir qui était présent dans l'établissement, tiens, un canard accoudé au comptoir ... Le semi-démon n'avait pourtant pas encore bu et était encore lucide, mais qu'est-ce donc que cet accoutrement ridicule ? En plus, le canard en question avait une énorme tête pour un petit corps, cette bestiole était pour le moins curieuse, mais quand on côtoyait une petite succube et un Carnicureuil, on n'était plus impressionné par grand chose. Bien que ... Quoi ! Cet animal était même en train de boire un morito ... étrange.

Madame ? Monsieur ?

Le barman était enfin arrivé, extrayant Dyraa à ses songes.

Que puis-je pour vous ?

Que voulez vous ma chère ? demanda l'entropiste avec un sourire ravie par la vision de cette sublime femme. Pour moi, ca sera simplement un hydromelait.