La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

Tandis quelle regardait Aillas partir, le sourire de Schaft mourrut sur ses douces levres.
Elle posa sa tasse nouvellement servie a terre, ou Coin-coin s'en saisit et la vida d'un trait.

-Pu soif ... Je te verrais a 'lagence Ju'.

Elle posa une main sur l'epaule de son amie et retourna s'assoir a la taverne. Son collier se mit a luir faiblement et elle le serra dans sa main pour s'empecher d'etre trop triste.

*Malgre ce qu'il dit, c'est ma faute, je le sais.*

Elle s'assit aupres de son pere et, sans mot dire, posa sa tete contre l'epaule de ce dernier.

-Je suis une torande ambulante, une peste et une calamité papa.

Henri lui tendit une bouteille de J&B et s'en alla chercher un verre. Quand il revint, Schaft reposait bouteille vide sur le comptoir.

Henri pris Schaft par le col et la fusilla du regard.

-Va bosser toi

Schaft eu un pale sourire et quitta la taverne pour se diriger vers la TATR. Elle avait a faire et comme le savait Henri, quand elle etait occupée a travailer, elle oubliait pour un tant ses malheurs.

Cassiopée tente de démêler son corps. Le tissu brumeux de sa robe s’est entirbouchonné autours de son torse, emprisonnant son bras droit quelle ne réussit pas à décoincer. Elle sent la chair froide de Smirtnoff contre ses hanches et n’ose pas trop se contortionner de peur de provoquer une quelconque nouvelle réaction de la part du vampire qui rapproche son visage bien près du sien pour lui murmurer de sa voix d’outre-tombe :

Vous avez quelques dons de sorcellerie pour me faire culbuter sur votre personne de cette façon...? Il me semble être sous l'emprise d'un curieux maléfice.

De quel maléfice cet être morbide lui parle t-il donc ? Comme si, elle, fille des étoiles, pouvait faire preuve de maléfice ! C’est bien la dernière chose qu’elle pouvait faire !

Elle recule son torse afin d’éloigner d’elle l’individu qui commence à lui faire un peu peur…
D’un petit mouvement de torsion qui lui permet enfin d’extraire son bras prisonnier, elle se place en position pour s’accouder face à lui.
Smirtnoff, la regarde un sourire grinçant aux lèvres, alors que ses yeux semblent exprimer le contentement. Elle est ravie d’avoir au moins encouragé un semblant de vie dans le corps de cet individu si étrange !
Reprenant ses esprits mais oubliant complètement le monde autour d’eux, Cassiopée sourit à Smirtnoff et par son sourire ses yeux émettent la lumière des astres :

Il me semble mon cher Smirtnoff apercevoir une étincelle de vie dans votre personne !

Tàranis était un peu perdue dans le pays. Elle était restée à errer de ville en ville, sans se fixer ni s'arrêter, les yeux dans les étoiles, appuyée sur son baton et la besace remplie de livre.
Nolëwen ne l'avait pas abandonnée, trottinant toujours d'un pas alerte tout autours d'elle, chassant de temps en temps, mais jamais trop loin.

Ils étaient tout deux fatigués de leur marche de la journée. S'étant levée tôt ce matin là, après s'être contentée d'un lit d'herbe pour la nuit, l'elfe rêvait d'un bon lit et de la chaleur d'un feu. Dans ses pérégrinations, elle avait entendu parlé d'une taverne fort agréable et s'y dirigeait avec entrain. A défaut du lit, elle aurait le feu et le repas.

Le visage dissimulé dans l'ombre de sa capuche, elle traversa des ruelles sombres où quelques ivrognes déliraient, pour arriver devant la porte de la taverne. au dessus de celle ci des lettres écaillées indiquait le nom barbarisé de l'établissement, L* P*lace.
Elle les observa quelques secondes, les yeux levés et les bras ballants, avant de se décider à pousser la porte. Là, elle aperçu différentes personnes, plus ou moins connues fut un temps, vacants à leurs occupations solitaires ou par deux.

Elle se dirigea vers le bar, le grand renard blanc sur ses talons lançant des regards méfiants aux alentours, près à défendre sa maîtresse si l'un de ces êtres se risquaient à être désagréable.
Tàranis, une fois le bar atteint, y appuya son bâton et s'installa sur l'un des hauts tabourets. Elle quémanda de quoi manger au barman qui s'était approchée, et tandis qu'il s'afférait à la servir, elle retira sa capuche pour mieux observer les lieux, révélant son fin visage encadré d'une chevelure chatain.
Ses yeux bruns étaient pleins de sa curiosité. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'était pas allée en ville.

Chromatique Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007

Galvorn n’était pas forcement le meilleur endroit pour se promener seul la nuit. Dans le froid d’un printemps tardif, Mido, le gardien sur le retour, avançait à grands pas sur les pavés inégaux des ruelles du port mal famé. Il était tout de noir vêtu, cachant son visage elfique derrière une grande capuche en velours qui recouvrait son minois totalement.

Il était dans cette ville, que d’habitude il ne fréquentait guère, pour visiter la nouvelle taverne officielle du pays dont il avait entendu parler il y a de cela quelques temps, lorsqu’il avait du s’absenter. On n’en disait que du bien, et il espérait voir là bas quelques têtes amicales qui lui manquaient.

Il tournait dans le souk depuis déjà une heure quand il aperçu enfin l’endroit qu’il cherchait : La taverne ! Il accéléra encore un peu pour se dresser devant la porte, qu’il poussa d’un geste bref. La première chose qu’il vit dans cet endroit fut une jeune femme avec un loup blanc, assis au bar, en train de manger. Il reconnu Taranis, la jeune femme qu’il avait croisé dans sa taverne préfabriquée et sur la digue de St Adobe. Il s’approcha doucement et lui murmura à l’oreille de sa voix la plus chaleureuse :

- Comme on se retrouve, belle Taranis …

Il me semble mon cher Smirtnoff apercevoir une étincelle de vie dans votre personne !

Elle s'était dépêtrée de l'affaire et se trouvait sur les coudes, face à lui. Ses cheveux d'or célèste reposaient le long de ses joues avec grâce, et ce malgré les rougeurs causées par la bousculade. Quelle créature merveilleuse.
Elle est une alégorie. L'âme et le souffle des cieux. Sa peau sent la poudre de nuage et ses yeux semblent contenir l'océan tout entier. Chaque regard est un repli de mer, une vague qui vient tantôt frapper la côte et tantôt la caresser de son écume cotonneuse.
Une sirène d'éther...
Est-ce que c'est cela un ange?
Etrange comme les êtres de terre sont aspirés par ce qui peut les illuminer. Le vampire, créature de mort, tout droit sorti des entrailles de la terre, de la pierre froide, d'une peau de pourritures et de déchets compressés par les millénaires et qui, une fois brisée, produit quelques éclats étonnants, si on surprend le soleil à poser ses yeux dessus.
Les créatures de l'ombre ont une quête enfouie.
Celle de rejoindre la lumière d'en haut.

Et Smirtnoff est perplexe devant la belle Cassiopée. Leurs rapports dans le noir et le blanc est un peu particulier.
Le vampire observe la fille des étoiles avec attention. Et mélancolie. Il ne sourit pas. Mais son regard s'est adouci, comme un morceau de piano qui surgit et ordonne le silence sur les autres isntruments de l'orchestre, qui met fin à l'infernale symphonie.
La vie? Est-il bien question de vie?

On a compris que c'était pas dans ses habitudes d'ouvrir la bouche. Il s'empare d'une main de la sculpteuse, qu'il caresse entre ses doigts d'un air vide. Il y pose un petit baiser gelé puis la lui rend.
Il dit après un long moment:

-Pardonnez ma maladresse. Votre regard m'a changé en une poignée de neige. Et vous me voyez m'éparpiller tout autour de vous.

Nombre de messages : 99 Age : 49 Date d'inscription : 13/04/2008

- Bon sang mais c'est trop chouette! Alors si j'appuie là ... *Plouf* Et puis on revient par là ... *Plaf* Avec un peux de chance...

Dans les rues sombres et mystérieuses du port...

- Hé t'as vu c'est trop fort ce truc !

... La nuit était tombée depuis un bon moment, les ...

- Non mais sérieux il est trop l'patron ! Ce gadget il est ...

... gens avaient rejoins leur lit ou bien celui d'une ...

- ... vraiment bon ! *Zuif* Hé je vole !

Bon d'accord, certains ne dorment pas et au lieu de faire leur boulot et bien ils s'amusent avec un espèce de mini ordinateur comme des gamins !

- Le vieux ? Tu parles de moi ?! Hé t'es méchant d'abord ! tu veux que je chante ?! *Zuip*

Bon j'abandonne ... Je vous quitte, je supporterais pas d'entendre sa voix encore une seconde plus.

- Mais non reviens ! Fais pas ton caractériel ! Promis je vais le faire mon boulot. *Plop*

Je reviens à une condition ... Que tu arrêtes de jouer avec le télétransporteur de Ramrod ! J'en peux plus des "plop" ,et des "zuif" et des autres "plouf" !

- D'accord, d'accord, mais déstresse ! Et raconte leur mes mouvements sinon ils vont rien comprendre les gens.

Bon, si l'on est d'accord la dessus... Un homme d'une trentaine d'année avec un équipement technologique pour le moins singulier fit irruption dans la taverne en scrutant un petit écran tout rond tenant dans sa paume. Puis il prit une profonde inspiration. Et sans prévenir il laissa éclater une voix à vous en faire pleurer un caillou.

- Hé les jeunes et les vieux ! C'est pas que mais si vous avez envie de retrouver vos corps du monde réel dans une rencontre IRL il serait bien que ceux qui ont pas encore dit où il crèche qu'il magne leur joli derrière ! Et à ce lieu : Sous le divan. Vous savez, l'endroit où il se passe des trucs...

Bon sur ces mots chers amis, je vais faire taire le crieur car je ne l'ai encore jamais entendu avoir une extinction de voix -_-.

Lorsque Smirtnoff prend sa main, Cassiopée ressent le sombre relent de la mort la parcourir alors que son corps entier vibre d’un frisson grisant. Quel est donc cet être issu des abysses pour l’émouvoir ainsi ? Elle sent son énergie défaillir et tente vainement de recomposer le feu qui l’anime, quand elle entend sa sourde voix exprimer :

Pardonnez ma maladresse. Votre regard m'a changé en une poignée de neige. Et vous me voyez m'éparpiller tout autour de vous.

Il s’agit bien d’être éparpillée ! Elle n’a jamais été aussi dispersée qu’à cet instant… Une poignée de neige disséminée face à son rayonnement disloqué…
Le contact des lèvres froides de Smirtnoff sur sa peau lui fait l’effet d’une tornade glacée. Son regard ne peut plus quitter ses yeux qui l’aspirent dans les tréfonds des profondeurs de la Terre. Aussi, quand il lui lâche la main, elle se raccroche à lui, avide et totalement enivrée.

Smirtnoff répond à ce vif mouvement de retour en rattrapant la main et la tient presqu'à niveau du poignet.
Sans avoir modifié la direction de son regard d'un seul cil (c'est drôle comme il oublie de cligner des yeux, des fois...), il esquisse un sourire étrangement assuré.
La neige s'étant reformée dans sa face, son masque de givre se reconstitue avec un contraste déconcertant.

Il se redresse sur un genoux et se relève, en tirant la belle vers les hauteurs de la pièce, les ramenant tous deux parmi la foule des vivants.

Discernant son état qui a fait écho au sien, d'il y a quelques secondes, il se penche contre elle en lui entourant l'épaule d'un bras (même si passablement distant et froid dans l'allure) et murmure quelque chose que les autres personnes n'ont pas pu entendre.

(...)

Il l'emmène ensuite vers la sortie de la taverne, en la tirant par une main, d'une liaison toute fluide qui se faufile entre les gens.

Cassiopée n’assume plus complètement ses actes, elle semble happée par l’antre de la Terre, envoûtée par l’être qui lui fait à présent face. Son sang paraît bouillir tandis que ses mains sont gelées. Elle hume avec passion les odeurs de putréfaction qui émanent de Smirtnoff sans plus rien y comprendre. Quand il la relève, elle suit son mouvement souple comme emportée par un souffle et lorsqu’il lui murmure avec une poésie insoupçonnée :

"La nuit manque de vos douces éblouissances, ne trouvez-vous pas?"

Elle chavire littéralement et se laisse emportée telle un navire en perdition.
Elle se sent emmenée, glissant comme une ombre parmi les ombres…

Au passage du seuil de la Taverne, une bouffée d’air froid l’assaille et ravive suffisamment sa conscience pour percevoir un ciel d’un bleu sombre et lumineux. La présence des étoiles dans la nuit la rassure ; dans un soupir, elle appelle leur soutien et pourtant jamais ses yeux n’ont autant brillé…

Le vampire emmène la belle dans les ruelles humides de la ville. La pluie précédente a laissé un parfum de chagrin sur le sol et les murs, la lune et les étoiles s'y reflètent en petits esprits blancs. Les flaques luisent. Leurs pas claquent, éclaboussent les bords étroits d'une rue sombre.
Smirtnoff tire toujours Cassiopée, de plus en plus loin de la chaleur des foules et des haleines alcoolisées. Sous les toîts serrés, la lumière des astres ne leur parvient presque plus, un noir silencieux les enveloppe jusqu'à ce que la main serre avec plus de force et... Le vampire tire à lui Cassiopée et puis la pousse devant lui dans un mouvement qui tenait un peu de la valse, en plus rude.
La fille des étoiles est lancée sur une petite place en balcon, brusquement caressée par les yeux clos du ciel de nuit. Un trou dans l'espace. D'un seul coup elle est hors des entrailles oppressantes des bas-quartiers, perchée devant la mer ronflante et sereine, l'étendue du paysage vu de haut.
Plus bas dans le lointain, on peut distinguer les lueurs du port, la chevelure des toits qui redescend à gauche et à droite, à la façon d'une boucle et enfin, la colonne sinueuse et changeante du reflet de la lune sur l'océan.

Smirtnoff est resté dans l'ombre de la ruelle.
Il s'avance avec précaution, laissant les pâles rayons blancs venir couler sur son nez et son front, laissant dans l'ombre ses orbites noires. Ses yeux sont deux gouttes d'eau froide sur l'encre, qu'elles diluent dans le bleu de sa glace intérieure.
Le pas est souple et lent, comme un félin.
La faible lumière lui fait cligner des yeux lorsqu'elle dépasse la limite de son arcade sourcilière, et ses pupilles se rétractent encore un peu plus. Puis il lève le regard vers Cassiopée, en hésitant à s'approcher.
Sans doute observe-t'il le tableau que son inspiration a composé, de la belle au milieu de son élément, habillée d'une robe nocturne et d'un voile de lune.

[HRP, si c'est possible, c'est aussi préférable de nous déplacer dans un autre topic rp de Galvorn, puisqu'on ne se trouve plus dans la taverne.
Merci aux gardiens. ]

Toute à son assiette de crudités, Tàranis n'avait pas senti s'approcher le jeune gardien. Elle sursauta lorsqu'il s'adressa à elle et sa main envoya valser l'assiette quand dans son mouvement pour se retourner, au grand damn du pauvre barman qui s'empressa de nettoyer.
Le renard réagit lui aussi au quart de tour. Couché aux pieds du tabouret, il s'était relevé d'un bond, l'échine hérissée dans un grognement menacant.

Quand elle reconnu enfin Mido, elle porta la main à son coeur battant la chamade et calma Nolëwen de la voix. Celui ci s'assit, l'oeil méfiant ne quittant pas le jeune homme.
Tàranis poussa un léger soupir avant de s'adresser à lui.

Oh toutes mes excuses, cela fait bien longtemps que je ne parle qu'à mon renard. L'errance ne me va pas si bien.

Elle éclata d'un grand rire, vaine tentative de dissiper sa gêne.

Et bien, qu'est ce qui vous amène par ici?

Elle attrapa d'un main encore tremblante un verre d'eau qu'elle avala d'un trait. Elle était décidement trop émotive.

Il y a des soirs ou l'on ne supporte ni le noir ni la solitude qui rappelle bien trop des périodes sombres enfouies au fin fond des coeurs. Parfois même la compagnie de trop de voix nous rappelle des souvenirs heureux à jamais disparus. Mais que faire quand ce sentiment vous sert l'âme comme un étau alors qu'aucune partie de mémoire n'est présente dans un être ? Probablement aurait-elle voulu disparaître dans les entrailles de cette mère qu'est la Terre. Mais le goût exquis d'un baiser ne cessait de porter son âme bien au delà des cieux. Les mains de son amant était encore posés sur ses hanches. Son corps de femme en frissonne encore.

C'est plongée dans ces rêveries qu'elle vint à pénétrer pour la seconde fois dans la taverne de sa nièce. Robe rouge et fine glissant le long de ses formes. Soie contre soie. Pieds nues comme une de ces danseuses de rues du port. Mais cette fois l'enfant n'était pas vraiment seule, son bras était venue s'emparer timidement de celui de Green. Celui-ci lui avait gentilement proposé d'aller boire un thé. Elle était gelée alors autant accepter. Mais au moment ou elle passa le pas de la porte, la vision de ce même ange à la chevelure de jais baignant dans une marre de sang. Elle s'arrêta quelques instant.

* Silissia ...*

Ce prénom avait résonné comme une mélopée. Pourquoi cela lui semblait si proche et si lointain ? C'était bien joli. C'était donc cet ange... Sans qu'elle sache vraiment pourquoi, une larme roula le long de sa joue pour venir mourir sur le sol froid. Elle ressentait un picotement dans ses homoplates.

Green n'était jamais venu au Place. Rarement de passage à Galvorn, d'ailleurs, il affectionnait plutôt la Belle Enora, taverne celte à proximité du port de commerce. Mais avec le temps, L Place était devenu une taverne en vogue, réputée. Et comme la majorité des gens qu'il croisait à l'Académie de littérature, ou dans la capitale lorsqu'il s'y rendait, venaient se détendre ici, il avait finit par venir y jeter un coup d'oeil. Il faut dire aussi qu'il passait le moment en compagnie de son aimée, et qu'il préférait l'amener dans une taverne qu'elle connaissait, plutôt que dans l'atmosphère spéciale de la Belle Enora, où il se pût que la demoiselle ne se plaise pas.
Ils étaient donc tous les deux, l'un contre l'autre, au pas de la porte de la taverne. Le ciel était grisâtre, comme à son habitude dans la zone de Galvorn. Son opacité terrifiante, et son teint uni donnaient l'impression qu'une grande cape de fer avait été disposée au dessus de la cité. Green poussa la porte du bout du bras, et fit respectueusement signe à sa princesse d'entrer. Il retira sa casquette d'aviateur, en saluant la barmaid. Il était étonnant de constater à quel point tout deux contrastaient énormément. Lui avait la silhouette athlétique, grand et mince, avec un pantalon ample, et une large veste de cuir. Au contraire, elle était petite, fluette, sa longue et fine robe cerise venant épouser ses formes, et surtout elle était pieds nus.
Green s'avança vers le comptoir pour commander leurs thés. Mais ne sentant plus la douce pression sur son bras de son aimée, il fit volte-face. Elle était au milieu de la taverne, comme figée...

- Kya ?

La voix de Green ne l'avait pas atteinte. L'ange restait là, le visage tourné vers les étoiles. Le sang continuait de couler... Une ombre se profilait sur un mur un peu plus loin. Était-ce l'assassin ? il lui semblait qu'il tenait entre ses mains quelque chose, une espèce de cristal. qu'est ce que cela pouvait-être ? Mais un soupir vint appeler son attention vers le cadavre. C'est étrange mais elle ne l'avait pas remarqué avant se coeur encore chaud battant à côté du corps de l'ange. C'était écoeurant. C'était digne d'un acte des plus ignoble !

Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle s'écroula. Son dos commença à la brûler. Une multitude de sentiments se mêlèrent. Elle avait mal au crâne, du front jusqu'à la nuque. Sa respiration devint haletante. A genoux elle ne voyait plus que celle que l'on appelait Silissia. Un meurtre, elle avait assisté au meurtre d'un ange.

- Silissia...

Elle aurait voulu en savoir plus. Kyara maintenait ses mains sur ses genoux, agrippant le fin tissu pourpre. Les larmes perlaient de plus en plus au coin de ses yeux. Pourquoi est-ce qu'elle voyait toutes ces choses ? D'un coup toutes les images disparurent. Green venait de réapparaître dans son champs de vision. Il semblait ne plus comprendre la situation, mais que devait-elle ressentir alors ? Il fallait qu'elle se calme.

- Green, s'il te plaît aide moi à me relever.

Elle sanglotait, jamais elle n'avait vécu de pareille peine. Mais elle s'arrêta. Le picotement avait évolué en douleur, elle avait envie de crier. Mais le hurlement ne put sortir de sa gorge. Cependant une énergie spectaculaire se développa dans son dos, d'une telle force qu'elle était visible à l'oeil nu. Cette chose était incroyablement douloureuse. Petit à petit le flux prit une forme distincte. De grandes ailes de papillon avait prit place sur le corps de l'enfant. Les couleurs étaient à la fois chatoyantes et irisées, changeante. Petit à petit toutes les sensations désagréables se dissipèrent. Sa main chercha celle de son amant. Elle ne comprenait plus rien à la situation. Mais elle remarqua que la taverne était presque vide et qu'avec un peu de chance personne n'avait vu cette scène.

Green était complètement étourdi. La scène qui s'était jouée devant ses yeux l'avait complètement perdu. Il se voyait là, accroupis à coté de sa belle, l'air inquiet, tandis qu'elle se contorsionnait sur le sol comme prise d'une crise de folie.
Et d'un moment à l'autre elle s'était relevée, dans une expression d'intense douleur, et il lui avait poussé ces superbes ailes de papillons, dans le dos. Superbes, mais ô combien intriguantes et surprenantes ! Elle semblait sonnée, tandis que lui, lui serrait doucement le poignet pour faire cesser ses contorsions, à moitié abasourdi, et à la fois presque amusé par la situation.

- Eh bien, si je ne m'attendais, dit-il spontanément, dans un rire discret.

Subitement, il lui fit faire un quart de tour sur elle-même, puis la saisit tendrement par les hanches, la serra contre lui. La taverne avait disparu, dans son esprit. Ils auraient pu être dans une immense foule, peu lui importait. La douleur semblait se dissiper peu à peu au fond du corps de son aimée, et son visage se recolorait lentement. Elle fit un léger mouvement d'aile, puis releva le visage vers lui. Dans une de ses réactions habituelles, il lui fit un sourire amoureux.

- Est-ce que ça va mieux ? J'ai comme l'impression qu'il s'agit là d'une chose que tu avais... oubliée...

S'approchant d'elle doucement, il lui murmura à l'oreille :

- Mais c'est très joli...

La jeune femme se releva encore un peu étourdie. C'était quoi ces ailes dans son dos ? Était-ce réellement une réminiscence ? Sa main vint effleurer l'une d'elle, la matière était douce. Mais quelle elle remmena ses doigts jusqu'à pouvoir les voir, une poudre aux divers reflets s'y été déposé. Puis elle dirigea son regard vers son amant.

- Est-ce que ça va mieux ? J'ai comme l'impression qu'il s'agit là d'une chose que tu avais... oubliée...

Il s'approcha de son oreille pour lui murmurer quelques mots.

- Mais c'est très joli...

Un frisson lui parcourut la moelle épinière. C'était doux ce qu'elle ressentait. Le calme commença à la gagner un peu et une pâle lueur enveloppa les ailes et celles ci disparurent pour ne laisser qu'un tatouage multicolore s'emparant visiblement de tout son dos. Sa robé était drôlement amochée, mais qu'importe.

- Je ... je suis désolée je n'y comprends rien.

Les bras de Green l'enlassaient tendrement. Elle commença à repenser à l'ange.

- Dis Green, si je te le demandais, tu m'aiderais à retrouver certains éléments de ma mémoire ? Il y a un prénom dont je me souviens, une personne qui hante mon esprit. Et puis...

Elle marqua une courte pose.

- Et j'aimerais savoir de quoi je suis capable. J'aimerais testé des choses, comme la manipulation d'arme, ou essayer de jouer de la musique pour voir si je savait le faire ou des activités de ce genres... Dis, tu serais d'accord ?

L'enfant se mit à rougir, gênée de poser une telle question.

Elle n'y pouvait decidement rien, Schaft revenait toujours a la taverne d'Aelis. Elle etait en train d'etablir l'arbre genealogique de sa famille, ce qui representait beaucoup de travail et d'embrouilles. Ausi dame Koneko etait elle sortie s'aherer l'esprit, et ses pas l'avaient naturellement guidée a L Place.

Schaft entra sous les habituels regards gourmands de ses messieurs, crapules en tout genre qui refreinaient leurs envies d'approcher a la vue de son tatouage. La Dame de Pique, on regarde mais on ne touche pas, ne serait ce que pour eviter le coup de fusil d'Henri, le bazooka de Coin-coin, les tortures legendraires de Schaft et ses copines, les represailles d'Home et celles de sa famille. Waou ca fait beaucoup !

Schaft s'accouda au comptoir et, aussitot, Henri lui carra sous le menton un vere d'americano avec un sourire chaleureux.

-Ton pere est parti depuis, mais ta tante est la ... Pallas.

Schaft lui jeta un regard interrogateur et Henri tira de sa poche la carte de la dame de pique, une de ces cartes avec le nom de la tete d'ecrit a coté. La tendant a Schaft, la belle pu y lire le nom.

-Pallas Athena ...

Dame Koneko cajolait la carte du bout des doigts avec un sourire reveur. Athena avait toujours ete sa deesse grecque preferée.

-Tu es vraiment faite pour etre la deesse de séan belle dame Koneko.

Schaft sourit ironiquement et commenca a sirroter sa boisson fetiche, attendant que quelqu'un vienne a sa rencontre.

Green, toujours tenant sa belle dans ses bras, l'observa avec curiosité. Il semblait planer lentement dans une autre dimension, tandis qu'ils étaient enlacés au milieu de la taverne, et qui plus est, qu'elle était désormais dans une robe déchirée de part en part. N'importe quel client d'L Place qui aurait poussé la porte à ce moment aurait trouvé la scène drôlement amusant... ou grotesque... ou bien extraordinaire. Approchant son visage de celui de la Princesse, il lui murmura doucement, ses yeux verts plongés dans les siens.

- Je ferais tout ce qui peut te rendre un sourire, ma douce. Fouillons ta mémoire, puisse-tu y trouver ton passé, avec mon aide.

Il reflechit un instant, le regard dans le vague, ou dans les vagues, plutôt, fixant peut-être un bateau lointain, qui quitterait le port. Puis une étrange expression lui passa sur le visage. Il eut un petit rire. Se tournant à nouveau vers elle, il sourit, ajouta :

- Je suis certain qu'une grande âme se cache en toi, peut-être une grande Princesse du désert, ou alors, une sirène, ou plutôt... une fée ! J'espère que je pourrais t'aider à révéler cela. Pour la manipulation d'arme, les seules que je cotoie chaque jour sont les deux mitrailleuses de mon avion. Mais je n'ai aucune formation en escrime, ou bien en arme à feu. Je ne te serai d'aucun secours en ces deux domaines, hélas. En revanche, ajouta-t-il dans un clin d'oeil complice, j'ai joué du violon dans ma jeunesse, et du whistle également. Voila un art que je maîtrise, dit-il en bombant légèrement le torse.

Se reculant un peu, il caressa les hanches de la jeune fille, puis saisit ses mains.

Nombre de messages : 221 Age : 33 Date d'inscription : 23/11/2007

Cela faisait plusieurs jours que Nylrem voyageait à travers Ter Aelis, voguant sur les courants d'airs, se sentant plus libre que jamais sous sa forme aimale. Il ressentait la puissance du vent, la force de l'air, de tout son être, et surplombait les terres de son vol serein. Il ne savait jamais où aller, mais cela lui importait peu.
Il ne souhaitait qu'une chose, pouvoir encore voler. Chacun de ses battements d'ailes faisait naître en lui un sentiment de quiétude qui lui faisait oublier tous ses problèmes. Rien n'avait plus d'importance que sa communion avec les éléments. Alors qu'il survolait Galvorn, l'étrange ville de tous les larcins, il ressentit le besoin de descendre.

Sans réfléchir, uniquement mû par une volonté qui dépassait tout entendement et qui echappait à son contrôle, il fondit dans les airs, descendant sur la ville en piqué.
Le corbeau au plumage de nuit fendait les cieux, déterminé, comme un missile. Il redressa sa trajectoire très tard, arrivé seulement à quelques mètres au dessus des toits, et continua son vol, emporté par son élan.
Il ne s'arrêta que lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait.
L'oiseau se posa doucement, dans un bruissement d'ailes, sur une gouttière. Il observait de son oeil noir la porte d'une petite batisse, qui exhalait une odeur de fumée et d'alcool...
Nylrem sauta dans le vide, et reprit du même coup sa forme humaine. Il atterit avec grâce et vigueur sur les pavés, sa longue cape écarlate flottant derrière lui. D'un pas lent, il s'approcha de l'entrée de la taverne.
Lorsqu'il entra, personne ne prêta attention à lui. La nuit tombait déjà à l'extérieur.
Au comptoir, il aperçut une silhouette familière.

Il s'avança près du zinc et pris place sur le siège à côté de Schaft. Il laissa planer un court silence, puis lança, sans regarder sa voisine en particulier:

Alors, on vient décompresser dans les tavernes?

D'un geste, il indiqua au barman qu'il prendrait la même chose, et que les deux verres étaient pour lui.

Chromatique Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007

Les yeux écarquillés, les bras balans, Mido fixait le loup, l’elfe, et l’assiette, cette dernière ayant terminé sa courte vie, ainsi que le plat qu’elle contenait, derrière le comptoir du barman, qui s’affairait maintenant à tout nettoyer. Le loup grognait quand Taranis se décidé à réagir, et à calmer la bête.

- Oh toutes mes excuses, cela fait bien longtemps que je ne parle qu'à mon renard. L'errance ne me va pas si bien.

Mido rit doucement. Comment une aussi jolie jeune femme pouvait se résigner à vivre en ermite. L’elfe prit place aux côtés de la demoiselle, commandant au passage un hydromelait. Cela faisait bien longtemps qu’il n’en avait pas bu, son chaton favori ne faisant aucun effort pour le voir.

- Et bien, qu'est ce qui vous amène par ici?

La voix de la jeune femme était pincée. Etait-elle encore gênée par sa petite maladresse ? Le rouge qui colorait ses joues affirmait cette idée.

- Ce que je fais par ici ? Laissez moi réfléchir … Je crois bien que nous sommes dans une taverne, que nous sommes à Galvorn, avec une petite association d’idée on arrive très vite à alcool ! Mais après, vous n’étiez pas dans mes projets initiaux. Puis je partager avec vous votre repas ? Mon estomac est vide depuis déjà quelques heures.

Mido souri tendrement à Taranis. Il l’aimait bien, et c’était d’ailleurs bien dommage qu’il ne la voie pas plus souvent. Il avala d’une traite son hydromelait et commanda à la suite une vodka orange, double, car il fallait bien que sa compagne s’amuse, elle aussi.

que me veux tu?
tu le sais bien...

Home pestait sa tête ressemblait à un tambour en action. le voila le vrai soucis, faire un pas en avant reculer de deux... ses pensées l'engluaient, tandis qu'il pensait enfin en avoir finis. Mais cette assurance, cette facilité n'étais pas de lui, mais de lui...

au fond cacher il savait que l'un et l'autre se mélangeaient, fondant ensemble, chacun perdant leur personnalité peu a peu. Comme les graines de la discorde que l'on sèment une à une Home s'évaporait.

il poussa la porte de la taverne, ne sentant pas sa force, dans sa rage intérieur. La vieille porte alla claquer contre le mur, brisant le bruit des rires et des verres. L'homme chat au pelage noir, entra doucement le regard courroucé, dans un silence, malaise d'un instant qui s'échappa.

La taverne repris ses habitudes très vite...
il y a des journées comme ça...

ou tu as envie de tuer...
arrête... laisse moi...

se dirigent vers le bar, il remarqua Schaft, assise la mine triste en train de parler avec un homme.

envie d'en découdre?
tu racontes n'importe quoi...

pensée torturer dans cet enveloppe maudite... Elle et lui ne se croisait plus en ce moment. Il travaillait et elle... depuis l'épisode de la digue, pas un mot, le silence sur le navire du retour... Avec ce mariage qui se prépare il la savait perturbée...

mariage, débauche de bon sentiment...
silence !

que pourrais t'il lui dire? lui même en proie au désarroi le plus total...

arrivant près du bar, ce plaçant en solitaire, il commanda trois verres. qu'il bu d'une seule traite...

même le rhum ne le calme plus...

il alluma une cigarette, souffla légèrement la fumée qui disparu dans l'obscurité de la salle... image de son espoir de devenir ou de redevenir ce qu'il était...

Schaft sourit a Nylrem, son ex petit ami noyé. Qui va ma foi mieux apparement.

-Oui en effet, si tu savais comme ma famille est compliqué ! Pas besoin de depenser des milles et des cents en alcool pour avoir la tete qui tourne, je puis te l'assurer mon ami !

Puis Schaft entrapercu Home entrer dans la taverne. Avant meme qu'elle puisse lui faire le moindre signe de la main, elle le vit se mettre a l'ecart sur une autre table. Les orreilles poilues de la dame s'abaisserent, confuse. Elle n'avait su quoi lui dire depuis qu'ils etaient rentré de la Digue St Adobe. Elle y avait achtée de nouvelles tenues et ses cadeaux pour les mariés mais ces sujets lui avait sur le coup parru bien futils a exposé a un homme qui avait tenté de l'embrasser.

*Peste de toi Schaft, si tu n'etais pas aussi instable ! Puisque je te dis qu'il T'AIME ! Tu sais ce que ca veux dire ? Il t'aime, c'est different de il te desire tu sais ? Comme ce pauvre Nylrem. Non, ne me dis pas qu'il s'est noyé et que c'est pour ca que tu l'as delaissé ! A t'on jamais vu excuse aussi deplorable ? Le pauvre garcon non seulement s'est noyé et ca devrait etre de sa faute ?*

Schaft eu un mouvement de la main pour faire taire sa concience, mouvement qu'elle rendit normal aux yeux de Nylrem (du moins le cru t'elle), en le terminant en dirrection d'Home.

-Je vais souhaiter le bonjour a mon collocataire, tu viens ? Cela fait un bout de temps que nous ne faisons que nous croiser. Triste hein, pour des collocataires !

Prenant son courage a deux mains, la Dame de Pique se dirigea vers l'homme chat qui venait de finir de siffler trois verre pleins. En voila un qui faisait bien marché le commerce de Henri.

Dame Koneko lui mit une main sur l'epaule en s'asseyant a ses cotés, histoire de se donner de la contenance et montrer qu'elle n'etais pas faché du fait qu'il lui avait temoigner de l'affection.

-Salut mon chaton. Pas trop dur le travail aujourd'hui ? Il se met a faire beau, vous devez mourir de chaleur sur les docs non ? Remarque l'air de Galvorn est clement avec les cheris de la cité.

Elle parlait de mondanité, elle le savait bien. Mais elle voyait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. La veille il n'aait meme pas remarqué qu'elle avait sorti des nouveaux DVD pour qu'ils se fassent une soirée devant le poste de television.

- T'as vu, Henri m'as donné la carte de la Dame de pique avec le nom dessus.

Dame Koneko sortit la carte de Pallas et la placa devant son collocataire, anxieuse.

Nombre de messages : 221 Age : 33 Date d'inscription : 23/11/2007

L'arrivée de Home dans la taverne avait rendu Nylrem nerveux. Il se dégageait de lui quelque chose qui le troublait, qu'il n'aimait pas. Il fixa un moment l'homme chat, et se rendit compte que sa main gauche avait instinctivement glissé vers le pommeau de son épée... Nylrem la retira, ne voulant pas qu'un conflit éclate. La voix de Schaft le ramena rapidement à la réalité.

-Je vais souhaiter le bonjour a mon colocataire, tu viens ? Cela fait un bout de temps que nous ne faisons que nous croiser. Triste hein, pour des colocataires !

Nylrem suivit Schaft, un peu malgré lui, et tous deux se dirigèrent vers Home. Nylrem restait en retrait, pas vraiment concerné par la suite de la conversation. Il sirota tranquillement son verre, ne pouvant s'empêcher de regarder les deux colocataires discuter....

-Salut mon chaton. Pas trop dur le travail aujourd'hui ?...

Le reste de la conversation fondit dans le néant. Nylrem vida son verre d'un trait et en commanda un autre. Il ferma les yeux avec force, comme pour raisonner son propre esprit, et detourna le regard, se plaçant face au bar. Il échangea un regard gêné avec le barman, et se replongea dans sa boisson.

La pauvre enfant fixa son amant et resta suspendu à ses mots. Alors il voulait bien l'aider... Son sourire s'illumina et elle finit d'écouter ce qu'il avait à dire.

- Je suis certain qu'une grande âme se cache en toi, peut-être une grande Princesse du désert, ou alors, une sirène, ou plutôt... une fée ! J'espère que je pourrais t'aider à révéler cela. Pour la manipulation d'arme, les seules que je côtoie chaque jour sont les deux mitrailleuses de mon avion. Mais je n'ai aucune formation en escrime, ou bien en arme à feu. Je ne te serai d'aucun secours en ces deux domaines, hélas. En revanche, ajouta-t-il dans un clin d'œil complice, j'ai joué du violon dans ma jeunesse, et du whistle également. Voila un art que je maîtrise, dit-il en bombant légèrement le torse.

A peine eut-il finit qu'il retrouva la demoiselle suspendu à son cou en train de lui voler un tendre baiser. Puis elle réalisa et gênée d'avoir pu faire un tel geste se recula.

- Excuse moi... je ... je suis vraiment confuse.

Elle essaya de changer de sujet. Vite, elle repensa aux dernières paroles de son aviateur.

- Eh bien je ne me vois pas Princesse, je n'ai pas la carrure pour cela. Sirène ? Je ne sais pas nager. Et fée... pourquoi pas mais ce n'est pas une chose qu'y m'est familière, j'ai l'impression que c'ets nouveau. Pour les armes j'irai vois mes frères. Mais pour la musique je serais ravie de t'entendre jouer. Tu serais d'accord pour me le faire écouter un de ces jours ?

Son regard noisette brilla et elle osa de nouveau s'approcher un peu de son amant. Sa tenue déchirée la mettait mal à l'aise, il était temps de partir.

- Dis Green, tu serais d'accord pour me raccompagner jusqu'à Sul-Nâr chez Nichi et Grendi ? C'ets un peu loin pour que j'y aille seule tu ne crois pas ?

C'est avec joie que Tàranis accepta la compagnie du gardien pour son repas.
Elle allait recommander une assiette similaire à celle qui avait fini sur le sol quelques minutes auparavant quand Mido prit l'initiative. C'est ainsi qu'elle se retrouva avec un verre de vodka orange devant le nez. Cela faisait un sacré bout de temps qu'elle n'avait pas bu de cette boisson, comptant pourtant dans ses favorites.

Elle avala le contenu du verre d'une traite avant d'adresser un sourire de remerciement au jeune homme.
Henri le barman leur apporta ensuite des assiettes pleines. Elle se tourna vers son voisin, rassérénée par son ton jovial et la boisson.

Et bien je vous souhaite un bon appétit, et je vous propose de manger tout ça avant que ça ne s'envole!

Son rire s'étrangla dans sa gorge quand elle réalisa la nullité de sa blague. Elle baissa le regard vers son assiette.

Hum, excusez moi...

Elle opta pour la solution la plus simple, manger, après avoir adressé un léger sourire au gardien.

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