La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

" C'est toujours...comme ça, ici ? Enfin, je veux dire...Les personnes sont toujours aussi...comment dire cela...Sont-elles toujours aussi hors du commun ? "

Oui, parait-il, je ne fréquente que peu ces lieux.

Ses yeux toujours plongés dans ceux de sa désirée, avançant lentement sa main jusqu'à étreindre celle de sa bien-aimée. Puis, comme envouté par le charme de la jeune femme, si approcha son visage du sien avant de déposer un doux baiser sur les lèvres de sa fiancée, un doux frémissement de plaisir envahissant son corps.
Eloignant peu à peu ses lèvres, il replongea ses yeux marrons dans l'océan azur des yeux de sa promise.

Je t'aime.

Puis, le tieffelin se leva de façon à être clairement vu, regarda tout autour de lui, un air menaçant, jusqu'à ce que le silence soit roi.
A cet instant, le géant contourna la table, mit un genoux à terre, puis sortit de sa besace une petite boite qu'il ouvrît, laissant apparaître une bague aux reflets multiples et aux pierres scintillantes.

Veux-tu m'épouser ?

Le cœur de Dyraa battait tellement fort qu'on aurait presque pu l'entendre. Le stress était à son apogée. Mais la volonté du semi-démon faisait comme un barrage pour retenir toute cette pression.
Mais cette volonté ne fût guère suffisante quand la réponse d'Angelus vînt.

" Oui, je le veux."

Une larme chemina le long de la joue, perle étincelante, concentré de bonheur.
Puis sa bien-aimée l'enlaça avant de lui livrer un langoureux baiser, cette longue communion, paroxysme du plaisir. Un moment inoubliable désormais gravé dans les tréfonds de l'âme du tieffelin.

Autour d'eux, les Aelissiens présents les regardaient, applaudissant.

Puis détachant ses lèvres de son aimée, Dyraa prononça quelques mots à mi voix, tel un murmure s'envolant parmi les songes.

Je t'aime et je ne voudrais jamais te quitter, vilain bougre que je suis.

- Ah ca!

J'ai tout vu. Tout. Dans un kaléidoscope embrasé par ces vapeurs de génépi. Il est fort, ce génépi. Temple, il me glace, tantôt me réchauffe. Je n'en ai pas bu d'aussi divin. Et ce tenancier qui me sourit presque, alors que mon ardoise s'étend considérablement. J'ai trop bu, j'en souffre.

- Comprenez-moi, je suis continuellement perdu, et je vois ces... promis s'enlacer. C'est sûr, c'est beau.

Même enivré par l'allégresse, je parviens à contenir mon débit de paroles. Airet, bavard devant l'Eternel. ECRIRE pour endiguer ce flot discontinu. Nul besoin de discours. L'amour vaut vraiment la peine (même si ces demoiselles compliquent tout).

Hilare, je m'effondre. Les étoiles m'accueillent. Nuit.

Et puis une main me secoue. Une douleur appuie contre mon crâne. Ouch
Il fleure une odeur apaisante de thé vert. Je me souviens.

- Vous êtes Kyara. Je vous reconnais. Vous avez... (se montre la tête) des troubles la-dedans. Un peu comme moi. Je vais prendre un thé aussi. Un bon thé bien chaud, pour purger tout ça. Ah mon histoire, le génépi, les montagnes... Je veux bien en conter une partie. Si vous... Toi conviendra?

Le tutoiement, ca rapproche, s'il est amical. La fillette aux ailes dorées ne semble pas contrariée.

- Si toi ta mémoire te fuit, moi, elle me heurte avec violence. Je note tout, de peur d'en perdre, mais tout compte fait, je retiens beaucoup. Mythes, civilisations. J'essaie de dresser un plan, tu vois. Oh, ce n'est pas compliqué. Mais il me faut de l'essence des herbes de montagnes. Cet alcool divin me confère de bien vilains tours, je te l'accorde, accorte demoiselle, mais en retour, c'est l'illumination. Avec un peu de foi. C'est dans la taverne que j'apprends le plus. Mais je vais essayer de ne pas trop boire, ma foi. Un thé ne me fera pas de mal, il me réhydratera les espaces synaptiques et m'ôtera ce vilain mal de tête.

A vrai dire l'ivresse d'un endroit si enchanteur devrait me suffire. Cette Kyara semble généreuse. Sans méfiance, je me laisse aller à lui narrer l'une ou l'autre des anecdotes contenues dans ma besace.

- J'en perds souvent, de ces rouleaux. Mais les plus précieux sont au fond. Ils ne tombent jamais. Et puis ce moustique, c'est l'un de mes amis. I-NO-FFEN-SSIF. Je le laisse me piquer de temps à autre. Il aime cet arrière goût fleuri dans mon sang. Moi, ca me dérange pas, j'aime bien me gratter. Un jour, s'il te considère en grande estime, peut-être aura t-il la joie de te goûter. Qui sait? Je n'ose le laisser hors de son bocal, de peur qu'il demeure incompris (et vienne orner une belle tapisserie de ses éclaboussures stigmatisées). Les gens s'en méfient. C'est comme une fée vampire, en fin de compte. Oui, c'est une femelle.

Quelle tirade. Je me calme, pour ne pas assommer l'enfant de paroles. Espérons que sa curiosité l'emporte. Le thé m'apaise. L'assurance me guette.

Home restait perplexe... une famille, le terme même lui semblait inconnue... tant il vivait en solitaire depuis ses dernières années. les choses changeaient, Schaft provoquait dans son quotidien un ouragan de nouveauté et d'imprévu...

- un arbre généalogique... je sais pas, si tu désire le publier fais le.

prenant un instant de réflexion...

- j'ai déjà compris que Astriel t'avais adopté... cela veut dire que tes parents biologiques te sont inconnue?

il alluma une cigarette au moment ou l'inconnue au cheveux en bataille jeta une cacahuète sur henry. il regard le barman l'espace d'un instant, mais celui si calma les ardeur de l'homme chat d'un simple geste de la main.

buvant son verre, l'homme chat s'adressa a Ramrod

- il est rare de voir traîner ici une âme damnée... qu'es qui vous à permis de trouver la direction cette Taverne?

Home tira sur sa cigarette...
laissant s'écouler la fumée...

- quand je suis arrivé en Ter Aelis, je ne savais pas ou aller. j'ai donc suivit une belle jeune femme qui me proposait son hospitalité...

il fit un clin d'œil à Schaft...
puis souriant à Ramrod

- puis qui dit eau dit poisson... et puis ici on ne me pose pas de question sur ton passé, c'est l'avantage de travailler avec des pirates ou autres rebuts...

Une main féminine se posa sur l'épaule de Home+ au moment où celui ci ouvrait la bouche, inspirant une immense goulée d'air, signe tout à fait caractéristique de l'imminence d'une longue narration.

"Plus tard, le chat, je dois causer avec le patron. Non pas toi Henri. L'autre patron." insista Dounette, en plantant ses yeux dans ceux, un peu plus bas, de son compagnon, légèrement tassé sur sa chaise.

"Tu ne t'y habitueras donc jamais hein, au coup de la télépathie. Espionnage instantané et interactif", ajouta t elle a l'attention du chat." Très pratique quand on a pour compagnon une feignasse orange."

Puis, avec un sourire espiègle, Dounette murmura :
"Tu ne voudrais pas que je le refasse...Cela ne t'avait pas trop plu la dernière fois, si je me souviens bien...
Ca chatouille légèrement, hein, mourir de la main de celle qu'on aime...."

"Ah oui, au fait, si tu voulais bien ramasser le truc que tu as laissé à l'entrée...ça fait désordre..."

Schaft balancait la tete de haut en bas, regardant tour a tour arriere grand maman Dou' et futur arriere grand papa Ram, si ce dernier survivait jusqu'au mariage.

D'un geste assez discret, apris au cours de sa fuite loin d'ancien bourreau, Schaft sortie de son sac de survie a l'usage de la gente feminine un petit flacon contenant un melange de tous les jus de fruits connus et repertoriés d'Aelis. Sans alcool bien sur. Certaines experriences au Palace lui avait appris qu'il valait mieux en avoir sur soit, pour garantir sa propre survie. Certes elle n'avait rien fait pour enerver Dou, mais deux mots la terrifiaient : dommages collateraux.

L'air tout a fait calme et detendu, dame Koneko posa la bouteille sur la table, bien en evidence, et sortie un verre orange incrusté de rubis, portant le logos d'Aelis (derniere mode dans les boutiques "tout pour la maison" de Bethil !).

-Ahem .... Pardon de t'interrompre, mais il serait mal venu que je ne dise pas bonjour, n'est ce pas ? Comment va tu ma chere ame damnée, toi la plus belle de ces lieux ? Si si, regarde le joli titre que tu doit exhiber jour et nuit ? Miss Ter Aelis, ce n'est pas rien !

C'est rare de te voir venir jusqu'a la, pour ma part ce n'est que la deuxieme fois que je t'y appercoit. Un verre ? Sans alcool et du plus grand des raffinements !

Sans attendre la reponse, la Dame de Pique servit l'ame damnée feminine. Elle avait par le passé deja remarqué qu'elle ete assoiffée quand elle ete en colere. Elle allait surement acceptée. Et puis sauvé la vie de Ramrod a l'interrieur de la taverne n'etait pas un mal. Ca empecherait Henri de raler.

Depuis maintenant quelques minutes, l'entropiste restait là, rêveur à contempler sa muse, sa déesse, son aimée. Il s'émerveillait toujours autant devant ces longs cheveux blonds cascadant sur ses épaules frêles, devant ses yeux tels des pierres précieuses.

Dans sa main, il y avait la sienne et dans son cœur, il y avait son sourire, éternel bonheur à son regard.
Dyraa se pencha de nouveau afin de déposer délicatement un doux baiser sur ses lèvres. S'approchant, le doux parfum d'Angelus l'enivrait pendant qu'un léger frisson d'excitation parcourait son corps au contact de cette chair si pure. Son cœur se soulevant dans sa poitrine.

Puis, dans un instant tout aussi éternel qu' éphémère, il ferma les yeux, savourant au possible cet instant magique où deux êtres aimés communie, où leurs deux âmes se joignent dans un amour si puissant. Sa main était remontée le long de son bras avant de caresser la peau soyeuse de la joue de sa fiancée. Puis, rouvrant les yeux, le tieffelin fût envouté par ceux de cet ange.

Désires tu quelque chose ? Ou préfères tu que nous sortions pour davantage d'intimité ?

Bien que les ruelles de Galvorn n'était pas le lieu le plus romantique existant, sa taverne n'était guère plus appropriée pour une demande en mariage.
Autour d'eux, le bruit était revenu, les piliers de comptoir avaient repris leurs places et parmi eux, Ramrod, l'Âme Damnée, étrange endroit pour cette haute société. Mais ce dernier semblait au prise avec sa future épouse, Dounette. Ils ne les avaient pas remarqués et cela ne déplaisait guère au semi-démon.

Ramrod soutenait le regard faussement agacé de sa compagne, juste par jeu.
Il lui sourit d'ailleurs en retour, essayant même de faire passer quelque ardeur amoureuse dans son regard.
Hm. Peine perdue. Fâchée, elle est, fâchée, elle reste ...

Pimpante Schaft, jamais à court de stratagèmes, avait dégainée la boisson de la réconciliation, afin de détourner l'attention du prédateur. Mais cela n'avait qu'à peine intéréssée l'âme damnée ...

Mon ange ... Voyons, tu sais comme moi que ce genre de pauses-là, on ne se les accorde pas assez souvent.
Allez, fais sisite sur les zenoux à Tonton Ram', fit-il en tapotant ses cuisses gaiement.

Mais là, Ramrod marqua un temps d'arrêt, sembla se rendre compte d'une chose, et pivota du buste pour regarder derrière lui : les vibrations coutumières ne l'avaient point trompé, Dyraa était dans la salle.
A quelques tables de là, le géant entropiste semblait fondre face à la pétulante Angelus.
Et le joli anneau qui se trouvait entre eux deux ne laissait guère présager autre chose que ...
Ils vont se marier ? Fichu Graal, Dou, tu étais au courant ? Tu sais toujours tout, toi ...'Pourront jamais mettre les pieds dans une église, comment veux-tu ? Dyraa va nous faire bouillir l'eau bénite, sans parler des invocations éventuelles qui se présenteraient dans un cas pareil. Oulàààà ...
'Enfin ...
Schaft ... Nouvelles oreilles, non ? J'aime beaucoup le pointu biseauté au bout. Classe.
Home, ton passé, donc ?

Fier (comme un gamin qui a calé un seau d'eau sur le haut d'une porte entr'ouverte) de sa relance diversionniste,
Ramrod vida son verre, et se cala sur son siège un peu plus encore.
Ou ça dure comme ça, ou je cours vers la sortie avant de m'en prendre une, ou je traverse la pièce sur les tibias. Au choix. Mais j'attends de voir ça, tout de même.

Mariage ....


Cet unique mot resonna dans la tete de Schaft, la faisant changer de couleur.

*Encore un mariage ! Mais c'est pas possible ca ! Et mia alors ? Quand c'est que papa me conduira a la noce ? Pi c'est bon les dragées, c'est toujours les mariées qu'en ont le plus ! Pi moi aussi je veux jouer au scrabble ! D'ailleurs pourquoi au scrabble ? Je vais demander a Dounette, elle sait tout, elle doit savoir*

Aussi, avec son sourire le plus inocent (car, pour une fois, Schaft etait d'une inocence absolue), la demoiselle aux orreilles pointues se tourna vers son arriere grand maman cherie adorée.

-Dis Dou', pourquoi on joue au Scrabble lors de la nuit de noces ?

Puis, se tournant toute fiere vers le reste de l'assemblée.

-C'est mon cousin Darky qui m'a dit que les mariés jouer au scrabble quand je lui ai demandé pourquoi tout le monde ricanait en parlant de la nuit de noces. Bisarre hein, comme un jeu de societe peut amuser les gens ! N'empeche, j'adore ce jeu ! J'ai hate de me marier !

Avec toute sa candeur, Schaft toisa les gens autour de la table.

-Ba quoi ? Vous semblez bisarre d'un coup ? Fait chaud n'est ce pas ? C'est ca hein ? Un peu de jus de fruit ?

" Mmmh... Oui je veux bien sortir, le bruit me rend un brin...tarée, tu vois de quoi je parle, nan ? Avec ta chèvre là...peu après mon arrivée. "

Ne t'en fais pas pour cela, c'est cette touche de folie que nous partageons qui te rend si unique à mes yeux, si belle et joviale.

Pas à pas, le plancher croulant sous leurs pieds, ils s'approchaient de la sortie, bras entrelacés, avant de franchir ensembles le seuil de la porte, afin de se rendre dans les sombres ruelles sinueuses de Galvorn.

Home éclata alors d'un rire nerveux en voyant le pauvre Ramrod s'évertuer à feinter la belle mais néanmoins tortionnaire Dounette.

- mon passé l'ami? laissons le là ou il est... est ce que tu me vois parler d'Aeringor et des évènements qui ont découlé de sa chute...

il posa son verre, a la vue de la réaction de Schaft... il savait que voir ses amis se mariés bien que paradoxalement lui provoquant une grande joie, la faisait souffrir tout autant.

il ralluma donc une cigarette, replongeant dans ses pensées...

C'est mon cousin Darky qui
m'a dit que les mariés jouer au Scrabble quand je lui ai demandé
pourquoi tout le monde ricanait en parlant de la nuit de noces. Bizarre
hein, comme un jeu de société peut amuser les gens ! N'empêche, j'adore
ce jeu ! J'ai hâte de me marier !

Home manqua de s'étouffer en entendant la remarque de Schaft... reprenant son souffle il l'observa un instant...

- en fait pendant la nuit de noce les époux se livrent normalement l'un à l'autre... je parle physiquement parlant...

il pris la bouteille de rhum et se resservit un verre...

- heureusement que je ne me marie pas à chaque fois...

il laissa aller un ricanement, repensant à toutes ses serveuses et autres femmes de Galvorn. Peut être l'alcool commençait elle a faire son effet...

-QUOI ?

Schaft n'en revenais pas de la reponse que lui fournissait son colocataire. La dame avait beau etre fanfaronne, elle ne "s'etait livrée physiquement" qu'une seule fois et n'en gardais pas un souvenir heureux.

-Et ... C'est obligé ?

*Remarque, si j'aime le gars, parait qu'il vaut mieux que je veuille ....*

-Mais va falloir que je le dise a Darky le pauvre ! Il va etre drolement surpris le jour ou il va se marier alors ! Et decu aussi ....

Schaft se replongea dans ses meditations de mariage. Allait elle ou non devenir ENCORE demoiselle d'honneur ? Elle devait deja se commander une robe pour le mariage d'arriere grand maman Dou' et futur arriere grand papa Ram'. Et aussi pour celui de grand papa Sephi et de tantinette Idri.... Bisarre mais bon, Schaft s'y faisait. D'un certain point de vue, son propre cousin etait son oncle alors ...

-Ba Hominou, on pourras jouer au Scrabble plus souvent si on est pas obligé d'etre marié pour ca !

Le scrabble, il en a de bonne lui le Dark' ! Sacré farceur ! En meme temps Schaft voyait difficilement Dounette etre obligée d'occuper sa soirée entiere a jouer au scrable, toute la nuit, apres s'etre occupée d'un mariage et torturé quelques vilains qui auraient voulu le gacher. Ca lui faisait penser ....


-Ram', Dou' ? Vous avez dressé une liste de cadeaux pour le mariage ?

* Chuuut ! Ca va pas non? Tu vas me faire rougir !*
* Et alors ? l'avantage de la grivoiserie télépathique, c'est que personne nous entend.*

Dounette, génée, se tortilla un instant sur sa chaise.

"Schatounette, une union damnée...autre...enfin, autre que ... voilà ... enfin, ça va pas être pour tout de suite, tout de suite, non parce que j'en connais, un surtout, une sorte de fantôme sur Aelis, un ours qui n'aime pas le miel, à ce qui parait, que ça ferait beaucoup rire..."

*Ours qui n'aime pas le miel, ca doit etre comme Scrabble ca .... BEEEEEEERK ! Je veux meme pas savoir ce que les ames damnées font avec du miel !*

A cette pensée plus que tordue, le regard de Schaft changea a l'encontre des ames damnées, qui eux meme devait un peu se demander ce qui se passait dans le cerveau de la jeune dame.

*Puis vu le regard de Ram, il doit penser au miel ... Ba pour son anniversaire, je lui ofrirait du miel et un jeu de Scrabble. Ca leur fera plaisir j'en suis sure !*

Avec un sourire cajoleur de petite fille docile, Schaft s'adressa aux ames damnées.

-Dites, on fetera les anniversaires d'Aelis ? J'ai ... deja prevu des cadeaux !

Ba Hominou, on pourras jouer au Scrabble plus souvent si on est pas obligé d'etre marié pour ca !

Home recracha sa boisson. Avait elle bien compris ce que l’homme chat avait insinuer… en tous cas il restait muet et à moitié mort étouffer toussotant sur le bar.
Puis la conversation repris son court…
Encore des mariages… A quand une bonne guerre sanglante.
Home se surprit a penser cela, sûrement encore une invective de son double maléfique.
Il resta un instant sans rien dire, replongeant dans son carcan.

Il souriait intérieurement à l'idée de "L'Ours" n'aimant pas le miel (ni aucun fruit d'ailleurs ...), rêvassant légèrement entre la décoration hétéroclite de la Taverne et les yeux ambrés de sa belle, lorsque une pique de conscience rationnelle le fouetta en plein front.
Oups .. Heu ..
AHEM.
Ramrod se leva un peu vite, vida son deuxième verre encore bien frais et fit glisser une main vers la joue de sa damnée.
" J'y vais ma belle, la route est longue jusqu'à Belthil. Je dois récupérer le ... ce que j'ai laissé dehors avant que ..."
Maiiiiiiis la nuit tombe, et les couche-tôts aussi ... Schaft, Home, je dois vous laisser.
Non pas que je doive horizontaliser, mais j'ai quelques dossiers à assassiner avant demain matin. Très heureux d'avoir partagé un moment à liquides avec vous, il faudra réitérer. Je vous laisse Dou en otage, vendez-là un bon prix mais attention à la date de péremption, tout de même.

Il salua de la main, et se dirigea vers la sortie, rajustant ses habits.
Une fois la lourde porte passée, on le vit stopper net sur le perron qui donnait sur la rue mal pavée.
Il leva les bras au ciel, maugréant envers quelquechose, mais ses paroles étaient entrecoupées des échos de la Taverne.
Non mais ... ramené là ? ...
... Sage quand même ... pas Malin ...
Courrier ? ... et Julius ?
...
HEIN ?? ... Faut rendre ...
... Foutu Graal ...
MAINTENANT !! .. vu en colère ?

Quelques cris bizarres, un impact sourd, et des pas de course. Puis ... plus rien.
L Place reprit son cours tortueux.

Schaft se leva a son tour, avec un doux sourire a Home.

-Nous aussi on va y aller hein ! Rentre pas trop tard Hominou, le marchand de lait ne repasse que la semaine prochaine. Bisous ma chere Dou', te perd dans tous les sens du terme, ici ! Sinon au pire, donne moi la liste des coupables, Home et moi on reglera ca proprement !

Conciente que c'etait le genre d'humour bourrin qu'aimait son collocataire, elle le gratifia d'un clin d'oeil et se dirigea vers son Coin-coin pour le choper.

-Coin-coin, viens tresor on va rentrer. Ils annoncent un peu de pluie aujourd'hui, je veux pas me tremper les orreilles.

-Coiiiiiiiiiiiiiinc.
Schaft fronca les sourcils. Elle n'avait pas l'habitude que son canartoon fasse des caprices. Il devait encore avoir fait les yeux de canard mort d'amour a Henri pour avoir des boissons que Schaft lui refusait.

-Pas de Coinc qui tienne, on rentre j'ai dit.

L'agitation commencait a monter, surtout que le canartoon s'accrochait au chemisier de sa maitresse en pleurnichant qu'il etait encore tot et "encore quelques minutes s'il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit".

Enuyée, Schaft chercha une quelconque aide du regard. Et plutot qu'une aide, elle croisa le regard de Aillas, assis desormais seul a sa table, lui faisant un signe amical de la main.

Taraudée entre deux solutions, Schaft lanca un dernier regard a son canartoon.

-Bon, quelques minutes hein !

-COIN !

-Henri, donne lui de l'eau, de la menthe a l'eau, de la grenadine avec de l'eau. Et du lait aussi un peu.

Laissant un canartoon grisé ruminé sa detresse d'aquacondamné, Schaft, souriante et fiere de son effet sur son canard, se dirigea d'un pas nonchalent vers la table du mister Ter Aelis en date.

Tirant une chaise, Schaft s'assit avec elegance mais, pour une fois, sans calculer ses gestes. A cette heure si et apres le scandale du canard, pas besoin de manieres. Il allait voir qui elle etait et, peut etre, la reciproque serait vraie. A Galvorn elle etait chez elle. A Galvorn, elle etait ELLE.

-Bonsoir. Vous souhaitiez me voir ? Permettez que je me serve un verre ....