La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

[quote="Cassiopée"]
Elle s’approcha du comptoir où Smirtnoff achevait sa vodka, le contact de la créature la refroidit brutalement, elle sentit son corps échauffé reprendre un semblant de naturel :

Bonjour Smirtnoff, je suis ravie de te voir. Voici déjà un moment que je voulais te féliciter pour tes dernières créations graphiques. Tu as beaucoup évolué en peu de temps je trouve.
quote]

Smirtnoff avait terminée sa vodka depuis longtemps. Il eu tôt fait d'apercevoir la jeune femme en approche, mais malgré la réaction sensorielle, il n'y a aucune réaction musculaire.
Le duo de femmes (de femmes? ce sont des femmes, seulement?) sur la piste, d'une sensualité digne des muses de l'enfer, le pétrifie sur place.
La vision est simplement innomable. Il y a pas de mot pour décrire un tel noeud d'harmonies suaves.
-... What the Hell is going on????? OO

Il s'abstient de commentaire. (et d'expression) Son visage est vide au possible. A la limite, sa face serait tombée par terre, comme un masque, que ça nous aurait pas surpris.

La femme plus prochelui a ensuite adressé la parole. Au fur et à mesure les mots entrent avec plus de netteté dans sa tête, au point qu'il s'en détache du spectacle. Malgré les pulsions sonores de la musique qui résonnent dans les chairs, il a discerné chaque syllabe avec précision.
Tournant le visage vers Cassiopée, posément, il pose les yeux sur les siens. On a eu le temps d'y lire une sorte de...De douceur.
Ces paroles lui auraient-elles apporté un peu de bien?
En tout cas, comme il la regarde à cet instant, c'est avec de la quiétude sous les paupières, et les anneaux de glace de son iris sont devenus des ruisseaux d'eau douce.

Il se contente de s'oublier un peu et d'observer avec attention le visage et les pupilles qui se trouvent en face de lui.
L'aimable entrée en matière de Cassiopée reste donc sans réponse. Audible, du moins.

Quand Cassiopée adressa la parole à Smirtnoff, celui-ci ne daigna pas répondre, il semblait ne pas être en bien grande forme. Elle l’avait déjà vu plus alerte.

Aussi, Cassiopée plongea ses yeux d’un bleu profond vers ceux d’un noir sanguin, exorbités, de son interlocuteur. Le vampire semblait être hypnotisé par la danse brûlante de Scharff et Ju.

Elle perçut un sursaut de vie sur le visage gris de l’être de la nuit. Cassiopée s’empressa d’émettre quelques rayons lunaires adoucis de brume afin de ne pas l’éblouir ; et sans savoir ce qui la poussait à commettre une telle folie et sans même l’envisager comme telle, elle attrapa sa main :

Viens Smirtnoff, viens danser avec moi…

- Eh bien ma chérie, tu as vraiment le rythme dans la peau!

Schaft sourit d'un air gené.

*Et encore, je veille a ne pas etre "possedée" par Musio, cette curieuse particularité des promises de la deesse ...*

-C'est ... une des particularité de mon peuple a ce que je me souviens de mon passé. Je n'ai aucun merite.

Schaft etait rouge. Elle savait qu'elle dansait bien, elle en etais tres fiere. Mais il etait rare qu'on le lui fasse remarquer, et chaque fois cela la touchait.

Jetant un regard vers les hommes restés au bar, elle constata avec amertume qu'ils ne la regardaient meme pas.
Or, qui voila qui pouvais faire une cible potentielle, appat chanceux des deux predatrices ? VAINE ! Quelle vaine alors ! (désolée, fallait la faire ...)

Schaft lanca un regard equivoque a Juliette et les deux femmes se mirents a encerclé Vaine qui n'e demandait pas tant.
Tandis qu'elle se tremoussait tres pres du jeune homme, Schaft lancait des regards de defi vers Home et Aillas. Son message etait clair : Venez me rejoindre si vous osez.

La nuit se faisait plus sombre, les étoiles ne semblaient pas vraiment éclairer le chemin de la belle. Elle errait sans but précis ce soir là plongée dans divers pensées. Quelque chose la perturbait, un son s'élevait quelque part par delà la rue sombre dans la quelle elle déambulait. Il lui semblait que de la musique et des cries joyeux s'envoler d'une bâtisse. Réajustant son bustier en train de glisser, Kyara continuait d'avancer en prenant soin de ne pas se faire trop remarquer. Puis enfin elle arriva devant deux portes entrouvertes, c'était bien ici. L'enfant leva la tête et vit ce qu'elle voulait savoir, bien que deux lettres semblait avoir disparut, elle pouvait voir "L* P*lace". Son soupire aurait pu fendre une pierre, mais faisant violence, ses pieds franchirent le pas de la porte.

L'ambiance était terrible, ce qui lui arracha un sourire. Les endroits comme cela existait donc encore ? Tant mieux. Soulevant légèrement sa jupe de volant orangé et doré pour ne pas marcher dessus, ses pas la menèrent à une table à la quelle elle prit place. en lançant des regards timides à la foule avoisinant.

- Euh... Bonsoir...

Personne ne sembla entendre, la musique était certainement trop forte. Un bruit guttural signe qu'elle cherchait à attirer l'attention sortit de sa gorge, mais toujours rien. Puis elle pris un souffle et se mit à crier.

- Bonsoir !!!

Le joli minois de la jeune amnésique prit une teinte pourpre. Cette fois c'était certainement trop fort.

Cassiopée a écrit:: et sans savoir ce qui la poussait à commettre une telle folie et sans même l’envisager comme telle, elle attrapa sa main :

Viens Smirtnoff, viens danser avec moi…

Quel contact étrange.
Il est surpris se sentir une main contre la sienne. Les doigts de Cassiopée lui paraissent remplis d'eau bouillante, glissant sur sa peau de pierre froide.

Il penche le regard sur sa main restée ouverte, où les doigts fins de la jeunes femme sont accrochés. Comme ça fait un peu extraterrestre que de garder la main grande ouverte, (et qu'il voudrait pas passer pour un extraterrestre) il ferme les doigts sur les siens et profite de cette petite source de chaleur bien agréable.

Danser?...
Il ignaure les paroles, encore une fois, et détourne la tête. Arf, pourquoi faut-il qu'elle me propose de danser? Encore un dilemme. Si je continue à lui laisser des vents, elle va laisser tomber.

Smirtnoff il aime pas parler. Ni danser. Pourquoi c'est tellement compliqué, de relationner avec les gens?
Son regard s'est terni et un pli s'est creusé sur son front. Il regarde vers Cassiopée, attendant de discerner quelque réaction de vexation, et de voir si la main s'en va rejoindre des contrées plus tempérées.
Pas de sourire sur son visage, à en croire que ses joues ont gelé.

-Il fait pas un peu...étouffant, ici?

Attiré par les conseils (et un peu les obligations) avisées de sa fille, Astriel réussit à se trouver un petit créneau pour se rendre dans la cité mal famée et aller dans le fameux bar, ou non, la bonne et nouvele taverne L*P*lace. Et puis, comme ça il verrait surement plein de monde, y compris sa scafhton, sortirait un peu, et irait dans une taverne. Chose rare depuis le début de cette année il est vrai, et cela lui manquait. Une bonne pinte d'hydromelait, yavait que ça de vrai pour se redonner des forces.

Il entra donc dans la taverne, forte animé, Cassiopée se trouvait être en compagnie d'un jeune homme qu'Astriel n'avait vu que brièvement dans les rues d'Atalante. Sa professeuse, Juliette, discutait avec sa fille. Il fit à peine quelques pas qu'un courant sonore traversa son crâne tout habitué au calme de son bureau. Ce fut comme si un raz de marée lui lessivait le cerveau dans un rouleau destabilisant.

Il perdit l'équilibre et fit un roulé boulé sur une table qui se renversa, heureusement personne n'y était encore attablé et aucun verre ne trainait..sans cela...puis l'ange se retrouva par terre, sur les fesses, un peu sonné, et surtout perdu, voir étonné, non surprit plutôt.

- Késkisépassé ? @.@ st'ékoi ? rien vu venir. paf mé tombé dessus comme ça.

Néanmoins une fraction de secondesp lus tard lui permit de deviné une voie familière, trop familière en tout cas pour passer inaperçu à son esprit, bien qu'un peu perturbé sur le coup.

- Syl...ah non, heu...Kyara ? comme Kyaaaaa \o/ s'écria-t-i, tu m'as fait peur Oo quelle voie ! joliment aiguisée dis moi

Il fait pas un peu...étouffant, ici?

Cassiopée était un peu déboussolée, Smirtnoff semblait contrarié, pourtant il avait refermé sa main sur ses doigts ; c’est donc qu’il acceptait son contact.
Devant ce succès si peu attendu, elle décida de tenter le tout pour le tout, elle ne savait pas pourquoi, mais cet être devait bouger, elle ne devait pas l’abandonner dans son état.
Sa mère l’avait souvent prévenu qu’il ne fallait pas porter secours à n’importe qui, n’importe où… Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’apporter de l’aide à un vampire pour une femme saine, ce n’était pas anodin. Mais comme à son habitude, Cassiopée n’écouta que son cœur.

Elle insista :

Viens Smirtnoff ! Viens !

Elle était sûre de maîtriser son propre rayonnement, elle ne pouvait le blesser… Aussi prit-elle la ferme décision de le soulever.
Comme Smirtnoff restait de marbre, Cassiopée se pencha plus près et passa son bras libre autour des épaules du vampire. Son corps suintait la mort. Cassiopée eut un sursaut de dégoût qu’elle rejeta ; ce n’était pas le moment d’abandonner… Il lui semblait qu’il avait besoin d’aide. Elle avait la sensation d’être appelée ; pourtant le froid de ce corps la glaçait.

Elle descendit doucement sa main dans le creux de ses reins et d’un coup vigoureux souleva le vampire. Elle fut étrangement surprise, l’être était d’une incroyable légèreté. Elle le serra contre son propre corps et entreprit de le mener tel un pantin vers la piste de danse, quand, alors qu’un grand cri traversait la taverne, elle sentit une réaction de la part de son partenaire…

La jeune femme fixa Astriel le pourpre aux joues. Décidément sa maladresse ne pouvait passer inaperçue. Kyara se redressa brutalement en renversant sa chaise qu'elle s'empressa de remettre en place.

- Grand frère, tu n'as rien ? Ohh je suis navrée, je voulais juste saluer les gens ici mais avec la musique et cette bonne ambiance j'avais peur de passer pour un être invisible...

Aussitôt la jeune femme interpella quelqu'un du service. " Un hydromelait et un thé vert." Puis elle aida le "Chatange" à s'épousseter tout en proférant mille et une excuse.

- Pour me faire pardonner c'est moi qui paye.

La jeune et innocente personne repris son sourire naïf en observant son très cher frère et ses cheveux en bataille. Alors elle s'approcha et les lui remit en place. Puis dans un petit rire elle ajouta.

- Finalement rien a changé, tu ne prends pas soin de ta chevelure. Comme avant ...

Ses mots restèrent en suspend. Pourquoi comme avant ? Elle fixa l'ange dans un grand état de perplexité.

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 28 Date d'inscription : 23/12/2007

Corruption regardait Cassiopée entrainer le "pauvre" Smirtnoff avec un grand sourire aux lèvres. Il lui trouvait de la poigne à cette demoiselle... Pourtant le vampire n'aurait pas du être du genre à se laisser faire.

- Les vampires tombent-ils amoureux? pensa-t-il à haute voix

Rigolant un peu, Corruption entreprit de vider son verre avant de recentrer son attention sur l'âme damnée qui avait vraiment un gros verre dans le nez

Nombre de messages : 221 Age : 33 Date d'inscription : 23/11/2007

Enveloppé dans une grande cape noire pour se fondre dans la masse, Nylrem fait sa petite promenade de santé dans les ruelles de Galvorn. Après avoir remis à sa place quelques brigands qui s'étaient mis en tête de le soulager de sa bourse, il tombe nez à nez avec une façade encore inconnue.
Cela fait un petit moment qu'il ne s'était plus aventuré du coté du port...
Il s'approche prudemment, la main négligemment posée sur le pommeau de son épée, d'une des fenêtres.
A l'intérieur, l'ambiance lui paraît chaleureuse et fait ressurgir en lui de lointains souvenirs... Immédiatement, il se souvient de la Joyeuse Enseigne.
Il hésite. Puis il perçoit, doucement, enveloppée dans le brouhaha, la voix douce de Schaft.
A ce moment, ses yeux s'écarquillent et un sourire imperceptible se dessine sur son visage.
Sans attendre une seconde, il abaisse sa capuche sur ses épaules et pose la main sur la poignée pour ouvrir la porte.

*ahem* Salut à tous.

Voyant le rouge monter aux joues de son amie, Juliette sourit. Elle l'aida un peu à torturer légèrement Vaine, puis fatiguée elle retourna s'asseoir quelques instants au bar.

- Pfiouuuuu, il faut VRAIMENT chaud. Est-ce que je pourrais avoir un verre d'eau? Histoire de me rafraichir un peu.

Elle regarda autour d'elle. La jeune Atlante remarqua alors son élève Astriel en pleine conversation avec une fort jolie demoiselle. Ne voulant pas les déranger, elle tourna la tête vers son autre élève, Cassiopée, qui semblait porter un vampire vers la piste de danse.
Soudain, la jeune femme entendit une petite voix.

- Alors, tu t'amuses? C'est pas que je m'ennuie, maiiiis...
- Ah oui, c'est vrai. Je t'avais oublié toi. Tu veux sortir?
- Oui, s'il te plait. Juste quelques minutes, pas longtemps...

Elle remit alors sa toge, torsada ses longs cheveux blonds en un chignon maintenu par un fusain et sortit devant la porte de la taverne, histoire de souffler un peu. On entendait encore la musique en fond sonore, bien que seules les basses étaient véritablement perceptibles. Elle s'adossa alors contre le mur et respira l'air frais de la nuit, comme avant.

Schaft continuait a torturer Vaine sans Juliette qui etait parti prendre un repos bien merité quand, tournant la tete, elle se figea soudain. Ce fut pour elle comme si la musique c'etait stopé. Elle avait appercut son pere.

Descendant dans la piste avec un vague mot d'excuse a Vaine, elle se precipita tout droit vers Astriel pour le decouvrir en grande conversation avec sa tante Kyara.

Soudain, elle s'arreta. Elle n'avait toujours pas montré a Astriel le tatouage qu'elle s'etait fait faire. Elle reflechit quelques secondes, plantée au milieu de la taverne, jetant autour d'elle des regards anxieux. Puis elle croisa celui de Henri qui lui fit un signe de tete vers Astriel.

*Vas dont le voir ton pere* articula t'il suffisement pour que Schaft puisse lire sur ses levres.

Henri s'inquietait souvant que Schaft ne visse pas frequement Astriel, alors maintenant qu'il etait au meme endroit qu'elle, il comptait bien les pousser a se parler.

Pendant que le barman bourru au coeur tendre servait un nouveau pichet d'hydromelait, que Schaft lui avait dit d'avoir toujours en stock pour les venues d'Astriel, la dame de pique se dirigea vers Kyara et le chatange en grande discution. Dame Koneko comptait nerveusement les pas. Elle n'aimait pas deranger les gens en pleine conversation et aurait bien choisie la facilitée de retourner taquiner/dragouiller Aillas.

Enfin, elle arriva a leur endroit au meme moment que le pichet d'Henri.

- Tenez seigneur Astriel.

-Met ca sur ma note Henri.

Schaft avait posé sur le comptoir la somme qui servait a payé la boisson de son pere.

-Bonjour papa. Bonjour tante Kyara. Ravie de vous voir dans ces murs.

Elle fit d'abord la bise a son pere puis se tourna pour dire bonjour a Kyara, laissant a Astriel tout le loisir de decouvrir que sa fille avait un tatouage sur la cuisse droite.

Tirant une dernière fois sur la cigarette, Aillas écrasa son mégot et se leva, abandonnant sa chaude chaise et une coupe vide encore une fois. Il avait suffisamment bu, il était paintenant temps d'aller faire un tour dehors pour prendre l'air et laisser s'échapper les vapeurs, certes agréables, de l'alcool.
Sur le pas de la porte se tenait justement un Nylrem à l'air ahuri et penaud, un peu têche et perdu dans le décor.

-Et bien Nylou! Tu t'es perdu? Il s'approcha et lui murmura à l'oreille. Ou alors tu es venu draguer les jeunes filles sans défense de cette ville de débauche et de perdition?

Il souria de toutes ses dents et continua sa route vers l'extérieur salvateur, non sans poser un dernier coup d'oeil derrière lui pour voir ce que Schaft magouillait. Lorsqu'il fut au dehors, ce fut la brise fraiche et légère qui le frappèrent de plein fouet, remplaçant facilement l'air fumeux et chaud de la taverne. Juste sur le côté, il vit Juliette, Cheftaine du Collège des arts graphiques, et décida de s'adosser comme elle au mur et soufflant un grand coup.

-Et bien, quelle soirée n'est ce pas? Je n'ai pas souvent l'occasion de me permettre des sorties de ce genre, tu sais à quel point les élèves sont exigeants et demandent une constante surveillance, mais je dois avouer que ça a son charme. Il la regarda avec un léger sourire. Un charme certain.

Alors j'ai entendu dire que les corrections de la première session n'étaient pas encore achevée? ça ne fais pas très professionnel, devriez prendre exemple sur l'Académie de temps en temps... Voilà un beau modèle qui allie efficacité et droiture!

Relancer les débat entre le Collège et l'Académie, toujours. Cette querelle de paysans était vieille comme le monde, enfin presque.

Juliette pivota, histoire de se retrouver face à face avec le sourire charmeur de son ancien élève.

- Pas - De - Boulot - Ce - Soir!

Articula-t-elle lentement, créant ainsi de petits nuages de vapeur dans le froid qui les environnait. On pouvait voir une petite lueur de malice briller dans ses yeux, alors qu'elle se replaçait dos au mur, tout en continuant de s'adresser au jeune homme.

- Surtout que tu nous as lâchés, petit ingrat. Enfin, j't'en veux pas. Disons... Pas trop.

Elle sourit, puis leva les yeux vers le ciel.

- Tout est si... Grand. Je sais pas, je me sens un peu perdue ici. Enfin bon, réflexion faite je me sens perdue partout où il n'y a ni élèves à torturer ni devoirs à corriger. Mais pourquoi j'te raconte tout ça?

La jeune femme se tut puis se laissa glisser le long de la paroi jusqu'à terminer assise par terre, entrant ainsi en contact avec les froides dalles de marbre.

Aillas se laissa glisser à son tour, profitant de la position assise pour déposer le sac en bandouillère qu'il avait et en retirer un thermos de thé. Dénichant deux petites tasses il servit la boisson chaude, sans sucre pour la demoiselle. Puis il rangea le thermos et tendit la tasse à Juliette qui la prit sans mot dire. Il porta sa propre tasse à ses lèvres et en sirota le contenu lentement.

-Hmmm, j'adore prendre un bon thé, surtout que cela dissipe quelque peu les vapeurs de l'alcool. Il reprit une gorgée. Je n'ai jamais été ton élève Juliette, c'est ta douce et gentille amie qui me tient par le collier, pas toi que je sache!

Elle regardait le ciel, un peu partie, un peu présente. Aussi il leva les yeux à son tour, malgré les lumières de la ville on voyait assez bien les étoiles se dégager des nuages de temps à autres. Le sol était sec à présent et la voute célèste était bien belle.

Oh et bien il y a toujours de belles soirées pour se perdre dans le ciel. Je me rappelerais toujours des différents ciels qui ont marqué ma vie. A chaque fois il y avait comme une féérie dans l'air. Enfin, hum, je m'égare...

Aillas s'éclaircit alors la gorge et se remit à siroter son thé. Juste là a partager avec quelqu'un... C'était déjà bien. Pas de bataille ni de combat, juste une infusion et une amie. Bonheur.

Juliette accepta bien volontiers la tasse offerte par le jeune homme.

- Tous les élèves du Collège sont un peu comme "mes" élèves, tout comme j'aime à dire "mon" Collège sans qu'il n'y ait un quelconque sentiment de possession, ni quoi que ce soit.

Elle se retourna vers son compagnon et sourit, puis laissa son regard se diriger naturellement vers le ciel où commençaient à apparaitre les toutes premières lueurs de l'aube.

- Peut être que c'est l'alcool, ce doit même forcément être l'alcool, mais... Je sais pas, je trouve ça tellement magique. Le ciel je veux dire... Enfin tu vois.

La jeune femme se mit à rire.

- Ouuuuh, c'est confus ce que je raconte. T'es sûr? Il n'y a que du thé dans cette tasse?

Cassiopée a écrit:: Elle descendit doucement sa main dans le creux de ses reins et d’un coup vigoureux souleva le vampire. Elle fut étrangement surprise, l’être était d’une incroyable légèreté. Elle le serra contre son propre corps et entreprit de le mener tel un pantin vers la piste de danse, quand, alors qu’un grand cri traversait la taverne, elle sentit une réaction de la part de son partenaire… [/font]

Celle-là il ne l'avait pas venue venir. Depuis quand se permette-on de le soulever de cette façon? NAMEEOOO
Il ouvre de gros yeux de suprise. Décidément très étonnante, cette femme célèste. Pleine de la force des éléments, elle le transporte comme de rien vers la piste de danse.

Les vampires tombent-ils amoureux?

Il jette un regard courroucé à Corruption, tout en se décoinçant des bras de façon à se retrouver face à face avec la belle, à niveau de vue plus ordinaire. Ses yeux de mer et sa chevelure d'étoiles le surprennent une fois de plus. On s'y perd comme du haut d'un univers. (est-ce que ce point de vue est bien commun, en fait? j'ai l'impression d'être la tête à l'en-bas)
Bien sûr que ça ne tombe pas amoureux, un vampire. Avec quel coeur pour battre, d'abord? Et qu'est-ce que cette petite pluie de sel de lune venait se verser le long de son dos? Quand on était près d'elle, la lourdeur de la pièce n'étouffait plus. On était dehors, quelque part dans les cieux, entre les mains vaporeuses de la nuit, sous son souffle colorée de poussières d'étoiles.

-T'as dit quoi, docteur Evil?
Il s'adresse de dos à Corruption, sans quitter des yeux celle qui l'étreint. Il fait une moue de travers et vacille comme si il était bourré et se recule en reprenant sa main, d'une façon à la limite d'être qualifiée de "précieuse", en la ramenant près de sa tête. Et assez drôle, en fait.
Il garde la main en l'air en ouvrant les doigts, un regard soupçonneux sur Cassiopée, puis range ses bras derrière lui.
C'est que ça nous ferait un peu peur, les sentiments?
Il pointe subitement un doigt sur la fille du ciel:

-Madame... (réflexion) ...J'ai besoin de prendre un peu l'air. (vu comment ça prend le temps pour réflechir, oui ça doit pas être faut)

Il tente alors une esquive tortionnée vers la sortie, parce que les manières d'un gentleman ça lui connait pas trop.

Madame... (Réflexion) ...J'ai besoin de prendre un peu l'air. (Vu comment ça prend le temps pour réfléchir, oui ça doit pas être faut)

En entendant le vampire souhaiter s’en aller, Cassiopée se sent complètement perdue tout d’un coup… Prendre l’air ! Prendre l’air ! Mais il n’en est pas question ! Il ne va quand même pas l’abandonner toute seule sur la piste de danse…
Cassiopée s’interroge sur les événements étranges de cette soirée ; elle se demande ce qu’elle fait ici dans cet espèce de bouge en compagnie du pire des méchants qui soit.
Elle se sent tout à coup complètement esseulée, vidée de son énergie… Ce smirtnoff est en dessous de tout…

Le rouge commence à lui monter au front, aussi d’un mouvement brusque elle tente de virevolter pour fuir cette situation désastreuse…Quand sa robe s’accroche dans la garde de l’épée de Smirtnoff qui reste là, les yeux exorbités, « raide comme une statue, blanc comme un cierge de pâques et qui balbutie, qui a l’oeil qui divague…* » et qui en position tortionnée instable s’affale et s’écrase au sol emmêlé dans le tissu de la robe de Cassiopée.

*(Brel)

- Grand frère, tu n'as rien ? Ohh je suis navrée, je voulais juste saluer les gens ici mais avec la musique et cette bonne ambiance j'avais peur de passer pour un être invisible...

Se relevant sans trop de mal, il remit la table sur pied, ainsi que la chaise qu'il venait malencontreusement de renverser. Tout sourire et à la limite du rire, il poursuivit :

- Oh mais ne t'inquiète pas voyons, ce n'est pas grand chose, j'ai vécu pire, (m'enfin ça surprend quand même là, encore les oreilles qui sifflent un doux chant mélodieux). Mais non tu ne passe pas inaperçu, la preuve, hum ? il éclata de rire. Et pi, une si jolie demoiselle que toi ne peux apparaître inaperçu, lui-dit-il d'un clin d'oeil..

Aussitôt la jeune femme interpella quelqu'un du service. " Un hydromelait et un thé vert." Puis elle aida le "Chatange" à s'épousseter tout en proférant mille et une excuse.

- Pour me faire pardonner c'est moi qui paye.
- Oh c'est gentil.

Sa petite soeur le regarda alors d'un regard posé, un peu lointain, l'ange se demandait à quoi elle pensait puis se retrouver les cheveux un peu plus présentables, moins en batailles, arrangés par Kyara.

- Finalement rien a changé, tu ne prends pas soin de ta chevelure. Comme avant ...
- Ah heu non, répondit-il d'un ton un peu géner, mais je ferais des efforts pendant les vacances.

Le barman arriva et lui tendit son verre d'hydromelait, et proposa également le thé vert comander par la jeune femme. Puis, sa fille vint à sa rencontre avec son beau sourire de féline.

- Bonjour papa. Bonjour tante Kyara. Ravie de vous voir dans ces murs.
- Chalut ma fille, tu vas bien ? lui demanda-son père en lui faire un ronron paternel (xD j'imagine trop :p)

Quelques instants passèrent, et deux neurones se connectèrent enfin, alertés par une image peu commune certes, disont insoupçonnée jusqu'alors. ce fut alors le brânle-bas-de-combat dans sa boîte cranienne, tout ce messages électriques fusnt en tout sens dans un affoler certain. Mais, réciproquement, l'information réussit à passer les portes de sa conscience. Il réalisa enfin.

* Mnyu ? *

- Oh Oo

Il fit une longue pause, pour poursuivre.

- Il est joli ton tatouage, pourquoi tu me l'avais pas dit vil coquine ! Un as de pic hum, ça te ressemble bien, mais, pourquoi pas un coeur ? ou un carreau ou encore un trèfle ? (ou les quatre ? )

* ces jeunes, y savent plus quoi inventer pour se faire remarquer, enfin ptet que plutard me ferait un tatouage de phoenix *_* ouais ça c'est trop classe *

Il secoua la tête frénétiquement pour sortir de ses pensées, puois prit un vers d'eau, pour entendre un "bom" caractéristique d'une personne qui s'écroule au sol, il tourna tête dans la direction du bruit.

Vaine était planté la, au milieu de la piste de danse, tout seul, comme un perdant, après que les deux jeunes demoiselles qui dansaient avec lui l'aient lâchement abandonné...
Il était encore dans le choque, essayant de réaliser ce qui venait de lui passer sous le nez (surtout qu'il n'avez pas eu le temps de réagir quand les demoiselles se trémoussaient autour de lui), le regard vide, fixé dans le vague en direction d'une Cassiopé soulevant un vampire qu'il ne connaissait que de nom...

Quand soudain, un grand "BOUM" arriva de la direction de son regard, il se réveilla et retomba sous le choque, instantanément.

*hageu... heu... il se passe quoi la maintenant dans cette taverne?? oO*

Schaft etait un peu confuse mais sourit quand meme. Son pere n'avait pas l'air faché.

-Oh ! Tu sais que j'adore les jeux de hazard et que ma carte fetiche est la dame de pique, en hommage a l'opera du meme nom. Je me suis fait ce tatouage pour mettre fins aux harcelements des canailles ivrgnes de Galvorn.

Schaft jeta un regard assassin a l'arriere de la salle ou se prelasser un echantillon des vermines de la cité.

-Ils regardent en premier les jambes et si elle leur plaisent, ils ne vont aps plus haut. Pourtant ils savent qu'il ne vaut mieux pas m'approcher. Maintenant ils n'essaient plus, il reconnaissent la Dame de Pique.

Elle ponctua sa phrase en bombant le torse, fiere d'elle. Elle prouvait ainsi sa vertue aupres de son papastriminou adoré.

Puis elle se tourna vers sa tante.

-Kyara, tu pourras aller me rejoindre a l'agence de voyage d'Aelis pour organiser l'enterrement de vie de jeune Aelisienne de Grendelor s'il te plait ? Discretion totale hein ! Faut pas que ca s'ebruite.
Papa, j'ai confiance en toi.

Elle colla une bise sur la joue de son chatange et pere puis chercha autour d'elle.Enfin son regard se dirigea vers les sillouettes qu'on distinguait a la sortie.

-Je reviens, faut que 'jaille voir ma cherie Ju a moi, pour la meme raison que pour toi ma chere tante.

D'un signe ravie de la main, Dame Koneko sortie de la taverne. Subtilisant la tasse de the d'Aillas avec un clin d'oeil coquin, elle lui passa devant en articulant une phrase pour que lui seul comprenne

-Je vous la paierais d'une autre facon ...

Puis, l'air de rien, elle s'assit aupres de Juliette en sirrotant la tasse volée.

-Ju' ma cherie ... Pardon de te deranger mais j'aurais besoin de toi, pour 'maider dans la procedure pour l'enter' ... Schaft jeta un coup d'oeil a Aillas. Pour tu sais quoi. Delicieux votre thé mon cher ! Vous m'en resservirez bien une tasse !

Laissant Aillas avec un sourire guoguenard, Schaft se tourna de nouveau vers Juliette, avec un air parodique de jeune fille triste.

-Je me rejouie d'avoir Grendy comme nouvelle tante, cependant je n'ai plus de maitresse desormais ...

Elle appuya sa phrase d'un regard entendue a Juliette, et un clin d'oeil discret a l'adresse d'Aillas. C'est fou comme elle aimait le provoquer.

Nombre de messages : 284 Age : 33 Date d'inscription : 08/04/2008

A peine L3 Hunt3r était il arrivé en Ter Aelis qu'une fort joli jeune femme lui avait proposé de la retrouvé à L Place.

Lui ayant promit, il vint donc en ces lieux, afin de tenir sa parole.
Entrant dans la place, il entendit des brides de conversations ("Piques"... "Jambes"..."Tantes"...) mais il ne comprennait rien à tout cela.

Trouvant inutile de chercher plus longtemps une quelconque explication qu'il savait introuvable en solitaire dès le départ, il s'assit à une table encore innocupée, et attendit qu'une servante passe prendre commande, espérant que cette dernière aurait une petite Vodka à lui proposer...

-[HRP]-

ça va être dur de faire du RP si je ne sais pas à quoi ressemble les perso... :s
Y a pas un récapitulatif ?

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La jeune femme sortit de sa torpeur en la présence de sa nièce. Mais quelque chose continuer de trotter dans sa tête.

- Bien le bonjour Mademoiselle Schaft. J'espère que tu vas bien. La douce enfant se mit à sourire joyeusement puis inclina légèrement la tête pour observer un signe noir des plus élégants sur la cuisse de la ravissante jeune femme. Oh, je vois que tu t'es faite plaisir. Tu as bien raison, il faut en profiter, mais j'aurais bien vu de quelque chose de plus gros, comme un dragon recouvrant entièrement le dos et dont la tête finirait le cou avec la gueule grande ouverte... Pourquoi je dis ça moi ?! Bref, cela te vas fort bien.

Puis la jeune femme s'adressa à elle.

-Kyara, tu pourras aller me rejoindre a l'agence de voyage d'Aelis pour organiser l'enterrement de vie de jeune Aelisienne de Grendelor s'il te plaît ? Discrétion totale hein ! Faut pas que ça s'ébruite.
Papa, j'ai confiance en toi.

La jeune femme hocha la tête.

-Je reviens, faut qu'jaille voir ma chérie Ju a moi, pour la même raison que pour toi ma chère tante.

Dans un clin d'oeil elle offrit sa réponse.

- Eh bien file comme le vent jeune fille, je serais vraiment ravie d'aider de mon mieux.

Sa nièce s'éclipsa pour embêter Aillas qu'elle salua de loin puis se retourna vers l'ange.

- Cher grand frère je dois te quitter, comme tu l'as entendu ta douce enfant à besoin de mon aide. Elle pris une gorgée de thé et laissa l'argent sur la table. Prends soin de toi.

Telle la brise son pas léger l'amena près d'Astriel à qui elle déposa un baisser délicat sur le front et sortit en toute discrétion de cette endroit dans le quel elle reviendrait volontiers.

Cassiopée a écrit:: Le rouge commence à lui monter au front, aussi d’un mouvement brusque elle tente de virevolter pour fuir cette situation désastreuse…Quand sa robe s’accroche dans la garde de l’épée de Smirtnoff qui reste là, les yeux exorbités, « raide comme une statue, blanc comme un cierge de pâques et qui balbutie, qui a l’oeil qui divague…* » et qui en position tortionnée instable s’affale et s’écrase au sol emmêlé dans le tissu de la robe de Cassiopée.
*(Brel)

La tentative de fuite avait lamentablement échouée. Choqué

La belle s'était vexée, elle avait sans doute voulu faire demi-tour et puis...Et puis là il a senti le fourreau d'une de ses deux épées lui faire un croche-patte, un grand morceau de robe de ciel lui envelopper la tête et -POW-, gros plan sur le sol de la taverne.
Il se trouve tout à coup dans un noeud de jupe longue, de bottes et de jambes... Carrément rien compris.
-hein?

Mais la situation ne semble pas le déranger d'avantage. D'un geste nonchalant il se débarrase du manteau qui lui encombre la vue, découvrant Cassiopée étalée fort près de lui, et emmêlée tout autant.
N'étant pas disposés à danser dans cette posture, (OUF!) le vampire change de réaction.
Apparement, comme ça par terre, la situation ne lui déplaît pas. Les jambes toujours coincées dans les pans de tissu, il se redresse sur un coude et, penché vers Cassiopée, esquisse un sourire grinçant.

-Vous avez quelques dons de sorcellerie pour me faire culbuter sur votre personne de cette façon...? Il me semble être sous l'emprise d'un curieux maléfice.

Aillas était sur le point de répondre à la gardienne des arts lorsque déboula Schaft, toujours sautillante et virevoltante, lui dérobant sa tasse de thé et allant se poser avec eux tout en discutant. Il ressortit le thermos, une nouvelle tasse, grommela, sortit le sucre, servit Schaft, ronchonna, se servit, ajouta le sucre, rangea ses affaires et se tourna légèrement vers Juliette pour dire:

-Et bien, je crois que notre discussion s'achève ici. Dommage, j'avais aimé ce moment.

Il but une petite gorgée, regarda de loin L3 Hunt3r qui apparaissait pour aller s'attabler à l'intérieur, Aillas le salua d'un geste de la main. Son regard se posa une nouvelle fois sur le sol de la cour, l'oeil vide, il siffla d'un trait le reste de sa tasse et se leva. Il fit la bise aux deux belles demoiselles.

-Je crois qu'il est temps que je prenne un peu l'air... Je ne sais pas. Je vous souhaites en tout cas une bonne fin de soirée, j'ai bien peur que le moral n'y soit plus. Il regarda Schaft. Pas contre toi.

Ouvrant la porte, Aillas pénétra dans la taverne, sans s'attarder il alla jusqu'au comptoir où était accoudé Home, qu'il gratifia d'une petite tape sur l'épaule.

-Je t'attends en Adalerin dès que tu seras prêt. Face au regard interrogatif du félin, Aillas se sentit obligé de s'expliquer. Je reviendrais.

Il se retourna vivement, et sortit de manière à ne pas voir les gens et ne pas regarder derrière lui.

*Je reviendrais, je reviendrais... Ou pas.*

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