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| Zone discussion, je discute donc (Tome IV) | |
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Auteur | Message |
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Hedoniste
Nombre de messages : 1370 Age : 36 Localisation : Dans le cimétière d'Echoriath, sur la tombe de Raziel Date d'inscription : 12/11/2008
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 8:11 | |
| En parlant de Baudelaire (et de la poésie en général), y en a-t-il que cela laisse totalement indifférent?
Car j'ai beau essayé d'en lire, de m'y intéresser... Bah ça le fait pas, j'arrive pas. Un peu comme si j'essayais de m'enfiler la compil' de Magic System d'un coup, encore que je pense pouvoir sortir indemne de la lecture d'un recueil de poésie alors que ne garder aucune séquelle de l'écoute de Magic System, ça risque d'être plus ardu. | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 9:52 | |
| Essaie Prévert... ça passe tout seul :p
"paroles" étant le seul recueil de "poésie" que j'ai jamais lu.
Mais je comprends tout à fait ton sentiment face à un genre qui me laisse moi-même de marbre. Est-ce dû à des habitudes de lecture que je n'ai jamais prise ? à une indifférence congénitale ? à une envie rebelle et farouche de ne pas tomber en pâmoison à l'instar d'ados cultivés et un brin bobo ?
Quoi qu'il en soit, depuis que je passe sur TA, j'en lis à peine un peu plus (c'ets peut être le tout petit plus qui me sauve de l'indifférence) mais je n'irai certes pas blâmer quelqu'un qui reste totalement hermétique à certaines formes d'art. Après tout ils sont des centaines de millions les gens hermétiques au style minimaliste américain et au cinéma expressionniste allemand (devinez lequel des deux m'inspire de l'admiration ^^). | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 10:37 | |
| Nous sommes un siècle qui ne connaît plus la poésie. Moi-même, je lui préfère de beaucoup la prose ; la bonne poésie est rare et l'on me touche difficilement avec des vers. Il me semble qu'il s'agit avant tout d'une question d'éducation : le goût, et particulièrement le goût littéraire, se cultive. Cela ne m'empêche pas d'admirer la perfection esthétique des vers de Lamartine, la puissance des images de Baudelaire, et pour en revenir à une écriture plus moderne, l'inspiration parfois un peu emphatique de Desnos ou de Bonnefoy, mais la liberté de la prose me séduit davantage, me semble une écriture moins chargée d'artifices, plus conforme au mouvement intuitif de la parole. | |
| | | Smirt Chromatique
Nombre de messages : 7821 Age : 35 Localisation : Dans ton dos avec un hamburger et un fusil. Date d'inscription : 01/03/2008
Personnages RP Pseudo: Vapor Pseudo : Smirtnoff/Gregovi Pseudo : George Abitbol
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 10:40 | |
| Je dirais la seconde option, dvb.
En passant, ton pseudo il ressemble vaguement à une mouche de face. Et District 9 je l'ai trouvé bien. | |
| | | Drystan Rôliste
Nombre de messages : 3758 Age : 31 Localisation : A l'Ombre du Chêne Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: L'Histoire Pseudo : Le Kaessendryn Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 16:34 | |
| Euh. Ben merci, Gold.
J'avais oublié qu'en tant que journaliste, tu avais accès aux parties cachés du chêne.
Quand à la poésie. Je n'arrive pas vraiment à m'intéresser à Apollinaire, Baudelaire, et les autres grands hommes du monde poétique. Victor Hugo (Rassurez moi, il a bien fait des poèmes, hein ? Faut pas que je me trompe, non plus, les contemplations, tout ça...) Jacques Prévert (Et oui) passent beaucoup mieux. Et encore. Je préfère les livres. Anticipations, Fantastique, historique... Je favorise l'histoire à la beauté de la chose. La poésie se contemple. Les livres se lisent. Enfin... Je dis des bêtises, là, mais mon avis est rarement logique.
Sinon, je me posais la question... (Loin de moi l'idée de vexer les mentors) Mais. Comment peut-on apprendre à écrire à quelqu'un ? Il n'y a pas plus de chances de lui apprendre à faire comme nous que de lui montrer sa véritable "voie" ? L'écriture a des principes (Pas de conjonctions de coordination à tout bout de champ, de répétitions, de phrases à rallonges, relecture obligatoire...). Mais après, ça donne quoi ? C'est plus du "J'aime", "J'aime pas" ? Le risque de critiquer par rapport à ses textes ne vient t-il pas ? Le ramener vers son travail ? Le faire écrire de la même façon que nous ? | |
| | | Halërbier
Nombre de messages : 274 Age : 36 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 17:38 | |
| Le seul poète m'ayant jusqu'à maintenant vraiment conquis est Gaston Couté, poète libertaire née en 1880 est mort une trentaine d'année plus tard. Une découverte liée à une rencontre, un homme connaissant bien le répertoire de ce tuberculeux, récitant les texte avec une parfaite diction et un air passionné, faisant ressortir toute la puissance de ces vers de patois emplis de noirceur. Difficile de ne pas rentrer dans l'œuvre avec ça... Et forcément après on est curieux, on en cherche un peu plus et on découvre plus en profondeur l'artiste... Encore que je suis encore loin d'en avoir tout dégusté.
L'intérêt pour une activité, un art, un artiste, que ce soit pour la poésie ou autre chose, vient souvent d'un passionné qui a su nous subjuguer et guider notre intérêt vers la chose... La suite n'est que basse curiositée et envis d'approfondir le sujet.
cher hayarn, pourrais tu éclairer ma lanterne, je ne sais ce qu'est une conjonction de coordination.Et pour te répondre, relecture obligatoire, c'est le plus important. | |
| | | Drystan Rôliste
Nombre de messages : 3758 Age : 31 Localisation : A l'Ombre du Chêne Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: L'Histoire Pseudo : Le Kaessendryn Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 17:45 | |
| Soit je me suis trompé de termes, soit tu ne sais vraiment pas ce que c'est. Mais où est donc Ornicar ? Viens ici Ornicar. Ça c'est le mémo. Les conjonctions sont : Mais, Ou, Et, Donc, Or, Ni, Car. Je me trompe ?
Ma véritable question, Hal', est : Quel est le rôle du mentor ? Ou sont ses limites ? [...]
Fais gaffe à tes fautes, d'ailleurs, il n'est jamais bon d'avoir un Youéf qui édite tes posts X) | |
| | | Halërbier
Nombre de messages : 274 Age : 36 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 18:09 | |
| Tu ne t'es pas trompé de terme ^^ Le mémo je m'en souviens oui, les vieux souvenirs remontes...
Le rôle d'un mentor? Déjà, des critiques franches: si le mentor ne critique pas, qui le fera? Ensuite, être là pour répondre aux questions, aider à chercher les réponses, essayer de donner de bonnes bases et de faire éviter les plus gros écueils. Mais après, on ne peut pas faire les choses a la place de la personne... Enfin voilà, moi c'est la vision que j'aurai tendance a m'en faire.
Un youéf? UF? | |
| | | Edea Laureat du PhraséVisuel
Nombre de messages : 1379 Age : 37 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 20/12/2007
Personnages RP Pseudo: Edea - Eryn Dramaever Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Mer 16 Sep - 18:48 | |
| - Uranium Fuchsia a écrit:
Sinon, voilà le truc qui m'a le plus fait rire depuis un certain temps > ceci. Je vais me précipiter sur le prochain album (le 21 du mois) comme le pauvre fan de base que je suis. Elle sort un nouvelle album??!! Mais va falloir que je me le choppe aussi!!!! Edit : Deezer est mon amiiiiiiiii!!! | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 11:44 | |
| - Drystan Hayarn a écrit:
- Euh.
Ben merci, Gold.
J'avais oublié qu'en tant que journaliste, tu avais accès aux parties cachés du chêne.
Quand à la poésie. Je n'arrive pas vraiment à m'intéresser à Apollinaire, Baudelaire, et les autres grands hommes du monde poétique. Victor Hugo (Rassurez moi, il a bien fait des poèmes, hein ? Faut pas que je me trompe, non plus, les contemplations, tout ça...) Jacques Prévert (Et oui) passent beaucoup mieux. Et encore. Je préfère les livres. Anticipations, Fantastique, historique... Je favorise l'histoire à la beauté de la chose. La poésie se contemple. Les livres se lisent. Enfin... Je dis des bêtises, là, mais mon avis est rarement logique. Aristote, dans sa Poétique, ne dit pas autre chose - encore qu'il fait peut-être preuve d'un peu plus de modération que toi. C'était il y a longtemps, et moi je ne suis pas d'accord. Le linguiste Jakobson a dressé un schémas aujourd'hui célèbre de la communication : en gros, il énonce plusieurs fonctions différentes que peut recouvrir le langage, ce qui l'amène par exemple à distinguer la fonction expressive (le message est centré sur celui qui parle), de la fonction conative (le message est centré sur le destinataire, on cherche à le faire réagir) ou encore de la fonction poétique du langage. Qu'est-ce que la fonction poétique selon Jakobson ? Il s'agit d'un message centré sur lui-même ; le discours se retourne, se contemple, s'interroge ; un intérêt tout particulier est apporté à l'esthétique de la langue. Voilà de mon point de vue ce qu'est la poésie, et plus largement, ce qu'est la littérature. Un intérêt tout particulier apporté à la matérialité de la langue. Dans cette optique, l'objet du discours - ce dont on parle - est moins important que la manière dont on l'exprime. Maurice Blanchot ne dit pas autre chose, je le cite : "La littérature est une manière de dire qui dit par la manière". Et je pourrais citer encore les mots de Flaubert dans cette analyse tout à fait fine : "Il n'y a ni beau ni vilain sujet, le style étant à lui tout seule une manière absolue de voir les choses". C'est du reste cette idée, très exactement, dont j'ai cherché à rendre compte lors de mon dernier Duel à mot, en choisissant pour thème d'un défi poétique d'écrire sur une planche. Qu'est-ce qui différencie un compte rendu de réunion, un livre d'histoire, une recette de cuisine d'une oeuvre littéraire ? Certainement pas son contenu, les innovations littéraires de ces deux derniers siècles l'ont assez prouvé, mais la manière dont ce sujet est abordé. Si le sujet t'intéresse, je te renvoie au défi en question :
- Spoiler:
- Cassiopée a écrit:
désireux de s'emparer du Trophée Verlaine, Chikoun a défié Goldmund
Ils devaient écrire une poésie sur le thème de la planche.
Ils avaint pour contrainte d'écrire un texte en prose.
Goldmund sort grand vainqueur de la bataille avec une moyenne de 8/10 pour le texte n°1. - Citation :
- La planche
Le soleil en se levant inondait de ses lueurs pâles la vie délicate du petit jardin. Chatouillés par ses rayons, quelques brins d’herbe mouillés haussaient timidement leur tête végétale, un chêne au tronc noueux que colorait l’aube déployait - superbe - ses branches vigoureuses tandis que les tulipes, en formation serrée, se doraient l’étamine sous un ciel melliflu. Enfin, tout n’aurait été qu’ordre et beauté dans le petit jardin, s’il n’y avait eu la planche.
A demi ensevelie dans un coin sombre, la planche attendait. Les visiteurs ne manquaient de louer le propriétaire sur le soin qu’il prenait à l’entretien des bégonias, à la taille des arbustes, à la vie simple et rangée des géraniums. On lui reconnaissait la main verte et l’oeil sûr pour juger de l’exacte symétrie des plantations. Et cependant, il n’était pas rare que leurs regards se perdent un instant vers le coin le plus sombre du jardin, avec une fixité étonnante. En proie à un malaise qui ne durait que quelques secondes, confusément, ils devinaient quelque chose qu’ils ne pouvaient voir, avec l’attention d’un homme qui aurait oublié ce qu’il cherche. Le propriétaire ne semblait pas remarquer ce manège, ce qui ne l’empêchait, chaque matin, de rajouter une pelletée de terre sur la planche, par habitude. Cet automatisme remontait à si loin dans sa mémoire, qu’il ne pouvait avec la meilleure volonté du monde se rappeler du jour où, pour la première fois, il s’était retrouvé confronté à la planche. Elle avait toujours été là, enfin, il lui semblait: ce n’est pas comme si les planches pouvaient voyager d’elles mêmes. Il supposait donc que sa venue remontait à des temps anciens, peut-être avait-elle servi à quelque travail de rénovation avant qu’il n’emménage, peut-être l’avait-on oubliée, comme cela arrive couramment. C’est vraisemblable. Plus il y pensait, et plus l’affaire lui semblait mystérieuse. Il se faisait un jeu, tous les midis, d’élaborer de nouvelles hypothèses, et ne sortait de tables satisfait, qu’après avoir bien pesé le pour et le contre. Il y réfléchissait avec tout le soin et l’application dont il était capable, c’est-à-dire faiblement, à l’heure de la digestion. C’est vraisemblable, répétait-il, sans grande conviction. Souvent il était ébloui devant l’immensité de la tache qu’il s’était proposé d’accomplir, mais il lui arrivait aussi de se demander si la planche existait vraiment, s’il n’avait pas fini par l’inventer, en un mot, il se demandait si la planche était un piège. Il croyait alors ouvrir grands les yeux pour la première fois - cela se produisait tous les matins, à heure fixe, juste avant que le soleil ne se lève. Il prenait sa pelle, et dans le noir il retrouvait facilement l’endroit où gisait la planche, à moitié enterrée, là où il l’avait laissée la veille. Il versait un peu de terre avec une délicatesse extrême, comme on inhume un vieil ami, mais jamais plus d’une pelletée. D’ailleurs il savait que le vent la découvrirait avant la fin du jour. Bizarrement, cette idée avait quelque chose de rassurant...
Hier, en musardant entre les mots, au détour d’une consonance verbale et d’une tentative de correction, je me suis retrouvé dans le jardin. Je constate que la planche n’est pas au même endroit que dans mon récit et que le propriétaire me regarde. Comme je n’ai pas encore écrit ce qu’il doit faire, il reste là, perplexe, indécis. Soutenant du regard et la planche et mon livre. Une curieuse sensation exsude entre les lignes. J’ai beau tenter de supprimer la planche de mon récit, l’idée de la planche me toise goguenarde. Elle s’insinue dans l’herbe jaunie, glisse entre les branches mortes, contourne les mots, s’extirpe de la syntaxe, bouscule le raisonnement, brise la cohérence, pour s’imposer enfin victorieuse, souveraine, insolente; Elle, l’ ”idée”, l’unique réalité. Chikoun reste étendu les bras en croix sans pour autant être trainé dans la boue avec une moyenne de 4,5/10 pour le texte n°2. - Citation :
- Ses pieds lèchent la planche vibrant sur le bois glissant au contact des chausses blanches la planche grince sa joie ployant sous le poids du fou dansant jours et nuits l'enchanteur s'élance dans un bal infernal frappant la planche vibrant en harmonie son éternelle compagne projette hors de lui ses gémissements exquis sa folie créatrice s'enflamme dans un frôlement indécent embrassant son amant
Danse. Qui viendra très rapidement défier Goldmund sur ce terrain qui n'est habituellement pas le sien ? Qui viendra le faire à nouveau souffrir ? - Citation :
- Sinon, je me posais la question... (Loin de moi l'idée de vexer les mentors) Mais. Comment peut-on apprendre à écrire à quelqu'un ? Il n'y a pas plus de chances de lui apprendre à faire comme nous que de lui montrer sa véritable "voie" ? L'écriture a des principes (Pas de conjonctions de coordination à tout bout de champ, de répétitions, de phrases à rallonges, relecture obligatoire...). Mais après, ça donne quoi ? C'est plus du "J'aime", "J'aime pas" ? Le risque de critiquer par rapport à ses textes ne vient t-il pas ? Le ramener vers son travail ? Le faire écrire de la même façon que nous ?
Commentaire pertinent. Je l'ai déjà dit, le goût littéraire se cultive, ce qui veut aussi dire que la sensibilité littéraire, jusqu'à un certain degré, peut "s'apprendre". Il s'agit d'un certain nombre de codes rhytmiques, phoniques, lexicaux, orthographiques, syntaxiques qui forment lorsqu'on les met bout à bout - et de façon tout à fait arbitraire - ce que l'on conviendra d'appeler "le beau" en écriture. Cette conception du beau évolue au fil des époques, elle n'est pas la même d'une civilisation à une autre. Je crois que les meilleures plumes de ce forum ont quelque chose à apprendre aux autres : ils ne leur apprendront pas à "écrire", mais ils les sensibiliseront peut-être à une "manière d'écrire". Je reste profondément convaincu que la meilleure façon de travailler son écriture, c'est de lire de bons livres. Il faut maintenant relativiser la portée d'une telle démarche. J'ai toujours été très hostile au cadre "scolaire" qui était celui de l'Académie de littérature, avec ses mentors et ses élèves. Il s'agit-là d'une héritage d'Aeringor dont, aujourd'hui, nous avons fini. L'Académie n'existe plus, à sa place se dressent les Espaces littéraires. Zone d'échange, d'écriture à plusieurs mains. Notre ambition n'est pas, n'est plus d'enseigner l'écriture, mais plutôt de la pratiquer, dans le cadre d'activités qui seront les plus variées possibles. Plus de mentors pour prêcher la bonne écriture, mais des animateurs, dont le rôle est plutôt d'assurer la cohésion d'un groupe d'écriture ou de recherche sur un sujet précis. Si tu veux en savoir plus, je te renvoie à la Présentation des Espaces littéraires. Et je profite de l'occasion pour signaler ici qu'il reste des places dans le projet "Cadavres exquis", animé par Walkman. Allez donc y jeter un oeil. | |
| | | Aligby Héliaste
Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 12:03 | |
| Ca m'étonne d'ailleurs qu'il y ait si peu de gens pour le projet de Walk : c'est un cadavre exquis que beaucoup devraient apprécier. Si j'avais un peu de temps, je m'y plongerais assurément. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 12:18 | |
| Je n'ai rédigé aucun tuto sur la nature des mots ? Je ne sais plus, mais si ça n'a pas été fait, c'est à faire.
Dans le système de la langue française, on distingue - pour faire très simple - deux types de mots. Certains sont porteurs d'une information lexicale, c'est-à-dire qu'ils réfèrent à quelque chose (le mot "arbre" renvoie à l'arbre), d'autres possèdent un rôle purement grammatical, ils ne possèdent pas de référent, c'est le cas des conjonctions et des prépositions (le mot "et" ne réfère à rien de particulier, son rôle se limite à assembler deux éléments de la phrase).
La conjonction (du latin "con", qui signifie avec, et "jungere", joindre) est un mot-outil qui a pour but de relier deux propositions. Il existe deux façons de joindre des propositions : - en plaçant ces deux propositions sur un pied d'égalité (j'ai mangé et je suis parti), il s'agit alors d'une conjonction de coordination, Drystan t'en a donné la liste presque complète (mais, ou, et, donc, or, ni, car, puis) ; - en subordonnant, c'est-à-dire en plaçant l'une de ces propositions dans un rapport de dépendance vis à vis de l'autre (je veux que tu partes), il s'agit ici d'une conjonction de subordination (je ne t'en donne pas la liste complète, il y en a vraiment beaucoup, mais les plus courantes sont : que, quand, si, comme, lorsque, puisque, ...)
Les propositions indépendantes sont reliées entre elles par des conjonctions de coordination, les propositions principales et subordonnées (qu'elles soient relatives, conjonctives ou circonstancielles) sont reliées par des conjonctions de subordination. Ca fait beaucoup de mots un peu barbares, mais la grammaire est une discipline extrêmement logique, les appellations sont toujours plus ou moins transparentes. | |
| | | Mido Chromatique
Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 17:18 | |
| - Aligby a écrit:
Ca m'étonne d'ailleurs qu'il y ait si peu de gens pour le projet de Walk : c'est un cadavre exquis que beaucoup devraient apprécier. Si j'avais un peu de temps, je m'y plongerais assurément. Qu'il commence par accepter les volontaires.
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| | | Nicolas
Nombre de messages : 1504 Age : 38 Localisation : Tentaka Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Murène de Virtù Pseudo : Andy de Falque Pseudo : Antoine
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 17:20 | |
| Compilé d'égocentrisme discutionnel. Walk, il m'a piqué mon idée d'avec Cassi et Smirt d'toute façon. P'têt' je vais y participer d'ailleurs, maintenant que j'ai presque fini le truc pour le Phrasévisuel (tsss, Chikoun dis-moi où t'en es quoi !). Au passage, Hallebarde, le Youèf, c'est oim', un nom commun avec une majuscule (comme en allemand - ça devrait te parler), et ça sonne arabe, même que je romps le jeûne à base de pâte d'amande par kilos (même que je l'avais pas commencé)(style le mec qui mamalgame Arabes et musulmans)(et qui multiplie les édifiantes parenthèses, style)(anecdote : la boulangerie où j'allais petit a été remplacée par une autre qui s'appelle les Délices de Yassine, et c'est comme une boulangerie sauf qu'en plus ils font des kebabs et des panini - ça pue un peu de bon matin, faut avouer - et que la dernière fois, le type a demandé par réflexe à une meuf qui achetait une baguette "Salade, tomates, oignons ?"). Aaah, la grammaire, qu'est-ce que c'est bien ! C'est ce que je préfère quand j'apprends une langue (et ça m'arrive pas tous les jours) ; c'est tellement la même chose que les mathématiques que je ne comprendrais jamais cette dualité/rivalité entre les chiffres & les lettres, comment exceller dans l'un sans même apprivoiser l'autre (mais je ne saurais toujours pas dire si la grammaire, c'est les mathématiques du langage ou si les mathématiques sont la grammaire du monde - vas-y, mets ça dans tes dissert', c'est libre de droit).
Émilie Simon est sur Deezer ! Tel que me connaissant, le mettre en boucle ne me lassera pas avant plusieurs semaines. Alors même que cette garce nous en a fait des infidélités, à passer son temps à fricoter avec une Amérique qui l'aime tellement qu'ils ont complètement modifié sa B.O. pour la Marche de l'Empereur (juste le meilleur truc du film, sales yankees !!!) Si y'a pas au moins une chanson dans la langue de Molière, je la renie. Pour l'instant, j'en suis à la seconde et c'est mal parti...
Mon cousin, celui qui fait des courts-métrages, là, est plus malin que moi ; il a compris que quand le méchant nazi dit "et maintenant, revenons-en à une langue qui m'est plus familière si vous le voulez bien : l'anglais", tout comme la dernière phrase du film ( "je crois que c'est mon chef-d'œuvre"), hé ben c'est Tarantino qui parle. "Aaaaah ouais ! T'as lu ça quelque part ?" "Nan, ça m'a semblé évident..." ( "ouais ben va te faire foutre"). Sinon, si, comme moi, vous voulez absolument avoir l'air d'un con dans les transports en commun, précipitez-vous chez votre libraire habituel. Sortie du quatre-centième numéro de Fluide Glacial, numéro aux proportions épiques (50x36 cm, putain !), soit le double de d'habitude (soit quatre fois plus de papier - oui, vous êtes pas cons : il s'agit bien d'un format en deux dimensions ; vous pourriez faire de la grammaire). Transports en commun, t't'à l'heure, contrôleurs, un Black fait semblant de pas retrouver son ticket et va jusqu'à fouiller à l'intérieur de ses baskets, "non mais, monsieur, vous vous foutez de notre gueule, là, en fait ?". Transports en commun, toujours : le métro parisien est en phase de devenir à mes yeux le lieu le plus fantastique de l'univers, détrônant la butte qui jouxte les pistes d'Orly. Y passer deux heures suffit pour en avoir vingt à raconter, un lieu où les gens passent et font semblant de ne pas exister pour les autres, transformant leur passage en une mécanique qu'ils veulent expéditive, et c'est là qu'on observe le mieux l'humanité, dans ce camouflage souterrain de la vie urbaine. J'aime le métro. En deux ans, j'y ai vu la population SDF se multiplier par deux, aussi. Aujourd'hui, une femme à qui j'aurais donné la trentaine, agenouillée dans un couloir, position à l'aspect tout à fait inconfortable, la tête recouverte d'un foulard et tournée vers le sol, sa main gauche soutenait son coude droit et c'est cette autre main qu'elle tournait vers le ciel (le plafond) pour mendier ; cette prostration implorante mais fière, ça valait tout le Michelangelo du monde. Si j'avais été seul, j'aurais pris une photo mais les regards des machines autour me soufflaient qu'elles s'offusqueraient d'indécence (oui, je lui ai donnée une pièce, quand même). Les musiciens et chanteurs se multiplient aussi (celui qui s'obstine à chanter toi, l'Auvergnat comme un manche dans sa vieille veste élimée me donne envie de pleurer par pathétique empathie). Ah tiens, elle a dit quelques mots en français, sur The Big Machine, l'autre cruche... Pour les photos commentées de l'IRL, sachez que ça va viendre à grande vitesse ; manquent plus que celle de Maniacode et je m'y mets (ahh, l'excuse facile de la non-exhaustivité du support !) [ EDIT] Ah ! Un MP me signale qu'il faut que je m'y mette de suite, en fait... Au passage, si vous comptiez faire la même erreur que moi (aller voir Ultimate Game au cinéma juste pour Michaël C. Hall et parce que Chronic'art a surnoté le film), passez votre tour. En plus, la rentrée du cinéma, c'est fini ! Prions pour que les chroniques de dvb en suivent le chemin ( ).
Sinon la vie est bien cool ces temps derniers quand même, je trouve. Le ciel passe du gris au bleu.
PS : la mienne de signature aussi, elle est trop grande. Mais y'a une astuce que je recommande à tous : ne la faites pas s'afficher automatiquement - ça rend le forum bien plus facile à explorer. Personnellement, je ne m'en sers que pour parapher les messages consistants. Celui-ci, par exemple. [EDIT] : Et dire qu'emporté par mon élan, j'allais oublier l'essentiel, c'est-à-dire de parler de ce qui faisait le lien parfait entre la poésie et les vagabonds du métro parisien, soit une très belle introduction (de lui-même) à une partie de son recueil des Grands Chaos, par Édouard Glissant, présentement le poète qui trône sur ma table de chevet, maître du rythme impair dont l'exotisme se joue de la grammaire avec une gourmandise qui me fascine (comme quoi, tout était lié). Et en fait, non, juste voilà. - Citation :
PRÉSENTATION
Pas loin de Seine, sur l'aire mélancolique de la Place Furstenberg et du marché de Buci à Paris, les mages de détresse que sont les sans-abri, tombés de l'horizon. N'infliger aucun romantisme à leur dénuement, mais concevoir qu'ils manifestent le monde. On les désigne ici, où ils tâchent de marauder avec quelque efficace. Partout une hantise de légumes et de mangeaille. Ceux qu'Histoire a débattus et jetés là. Mais aussi la parole déroulée de leur errance. Ils détournent la raison suffisante de ces langages dont ils usent, et c'est par des contraires de l'ode ou de l'harmonie : des désodes. Ils comprennent d'instinct le chaos-monde. Même quand ils affectent, jusqu'à la parodie, les mots de l'Autre. Leurs dialogues sont d'allégorie. Folles préciosités, science non sue, idiomes baroques de ces Grands Chaos. Venus de partout, ils décentrent le connu. Errants et offensés, ils enseignent. Quelles voix débattent là, qui annoncent toutes les langues qu'il se pourra ?
PS2 : je vous ai mis des images. Pour ceux qui n'aiment pas lire.
PS3 : à partir de 239€ (running gag)
[Man this joke is wrong, even if it's a long term one]
Dernière édition par Uranium Fuchsia le Jeu 17 Sep - 23:05, édité 14 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 18:08 | |
| Ouais, Mido - et aussi notre copain ressuscité Bzh - si j'ai eu un instant de doute, c'est parce que j'ai déjà eu des collaborations avec vous, qui se sont toutes finies... Sans se finir. Ceci étant, je préjuge et je renie mon vœu de non sélectivité ce faisant, aussi je te - vous - demande d'excuser un réflexe protecteur surjoué et de passer outre. Si vous en voulez encore, je vous y convie sans broncher.
Ah, et j'en profite, monsieur Youèf qui tend à aimer s'attribuer des paternalités dans tous les sens, que l'idée à germer dans mon propre cerveau malade - ce qui te fera déduire que j'ai jamais lu vos élucubrations et tu auras autant raison que moi j'ai tort, si elles existent - et qu'elle s'est vu confirmer sans te consulter - t'avais qu'à lire, grand couillon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 19:02 | |
| Les inscriptions seront closes demain à 18h. Si vous voulez en être, je vous attend. Genre, par là |
| | | Drystan Rôliste
Nombre de messages : 3758 Age : 31 Localisation : A l'Ombre du Chêne Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: L'Histoire Pseudo : Le Kaessendryn Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 20:49 | |
| Vindieu. Que répondre à ça ? Le sujet m'intéresse, en effet. Sinon je n'aurais touché au thème. Excuse moi si je vulgarise quelque peu tes dires (J'ai parfois du mal à suivre l'ensemble de tes phrases), c'est plus pour moi même que pour les autres... Ce que tu veux me dire, c'est que la beauté du texte importe plus que tout le reste ? Il y a un an, j'aurai dit exactement le contraire. Remarquez, d'un coté, y a un an, je lisais Werber. Aujourd'hui, je me suis, en effet, rendu compte que le style importe tout autant que le récit. Un récit mal écrit est un mauvais récit. Ce que je veux dire, c'est que, dans ce dernier, l'histoire est gâchée par les répétions, les fautes, le manque de relecture. L'imagination de l'auteur est occulté par ses erreurs. T'ai je bien compris ? Si oui, j'abonde, en partie, dans ton sens. Je considère que l'histoire comme le style valent autant. Un ouvrage superbement bien écrit, avec un histoire médiocre, à tout autant d'intérêt que son opposé. Aucun. Soit dit en passant, j'ai lu ton texte. on y retrouve en effet la définition de Jakobson, ou, tout du moins, ce que j'en ai compris. Puis, sinon, j'aime beaucoup.
Pour la seconde partie. J'arrive à peine à percevoir ces "Rythmique" dont tu parles. Enfin. J'essaie déjà de travailler sur le rythmes de mes textes, ses consonances... Mais je suis encore loin d'un bon résultat. Mais, en effet, je trouve à présent que la suppression des mentors est une bonne chose. Je ne pense pas que l'on puisse apprendre l'écriture. On peut guider les gens sur la voie de l'écriture, mais il appartient à eux seuls de franchir le pas, afin de réussir à devenir de grands écrivains (Je ne dis pas auteurs, car j'ai déjà vu moult Best-Seller particulièrement mal écrits.). Sinon, la pratique ne compte t-elle pas un peu ?
Voila. J'espère ne pas voir dit trop de bêtises. Pour le projet de Goldmund, je parviens à peine à faire l'IRL en ce moment, alors, je ne pense pas pouvoir suivre. | |
| | | Dounette
Nombre de messages : 4122 Date d'inscription : 22/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 22:46 | |
| Mon dieu !!! Youef ... Youef ... Il... Mon dieu : Youef va bien !!!
Truc de ouf. Le ciel va nous tomber sur la tête. On va pouvoir se passer du fromage et du dessert. Noel va arriver en décembre, sûre à 80%. | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Jeu 17 Sep - 23:59 | |
| jÔr il aurait pas pu mettre les photos avant ?
ça m'aurait éviter de me taper cet espèce de pavey spawnesque multicolore (han l'insulte)
Et il aurait pas pu me dire s'il avait aimé mon exposé niveau 6ème sur la paléontologie ?
On parle de quoi au fait dans cette section ? | |
| | | Halërbier
Nombre de messages : 274 Age : 36 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 3:43 | |
| un peut de tout, surtout de rien. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 10:15 | |
| Puisque nous en venons à parler de tout et de rien, allez donc jeter un oeil à ma chose. | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 11:23 | |
| Bah tu vois après ta réflexion, j'ai envie de dire que le SMS c'ets le Novlangue moderne.
(D'ailleurs le mot Minefi c'ets du Novlangue !) | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 12:37 | |
| Je n'avais pas lu ton message, c'est bien ça Drystan. D'ailleurs, je dois dire que le rythme d'une phrase, d'un texte, est peut-être la chose à laquelle je suis le plus sensible : c'est un peu le même principe que pour le rap - si ce n'est que je n'aime pas le rap, souvent un beau tissu de lieux communs. | |
| | | Drystan Rôliste
Nombre de messages : 3758 Age : 31 Localisation : A l'Ombre du Chêne Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: L'Histoire Pseudo : Le Kaessendryn Pseudo :
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 16:48 | |
| En effet. J'ai failli m'évanouir sur la mi-phrase quand j'ai lu la référence au Rap. Le Rap - un monstre particulièrement hideux - est un ensembles d'idées constamment ressassé, usés jusqu'à la corde, avec une musique souvent bancale. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Zone discussion, je discute donc (Tome IV) Ven 18 Sep - 17:05 | |
| Ohoh, le mec qui en cale une de plus, d'idée ressassée. Le rap, comme le rock et aussi la classique, dépend entièrement de ce que mets dedans. Il y a de très beau morceaux de rap, qui contiennent une énergie surpassant même les plus grands hymnes rock. Le rap, oublie surtout pas que c'est Anglo-saxons, une langue avec des accents toniques et une fluidité que n'a pas le Français, français qui sont condamnés pour y palier à l'écriture virtuose - rares et d'autant plus cool à écouter. EDIT : Je suis décidémment un manchot des boutons de modérations, j'ai mangé ton message en voulant le citer, désolé Drystan. |
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