La Taverne L* P*lace ... [zone publique]

La douche froide, ah beh...On l'avait sentie venir. Un femme de la mer comme Cassiopée ne pouvait pas brandir d'autre remède. Le choc de température ne fait pas de mal au vampire, même, il reste un petit peu, reprend possession de ses membres et ramène les mains dans l'eau pour les rinces, s'extirpe de ses gants salopés, se rince le visage.
Il prend son temps. Quelle agréable fraîcheur. Il fait décidément trop chaud pour lui dans cette taverne, cette atmosphère d'humains étouffante nuit à son bon fonctionnement. C'est du moins la conclusion qu'il se fait en ce moment.
Il se relève après un temps, le visage trempé et tout le reste un peu aussi, laissant l'eau dégouliner sur son cou et dans sa nuque, qui lave ce qu'il reste de sa blessure (pas grand chose).
Le parfum de vent marin lui revient aux narines, ce qui lui ferme les yeux tendrement. Il capte cependant l'inquiétude de sa nymphe, il renifle aussi une odeur déplaisante.

« Voici ce que chaque nain utilise pour réveiller son semblable et lui jouer des tours à son réveil. Il n'y a rien de plus bénéfique pour les soulards. Sauriez vous m'indiquer la Taverne la plus proche gante demoiselle? »

Plissant les yeux sous l'eau qui lui recouvre les paupières il regarde en coin le personnage qui s'est approché. Il détecte sur cette personne l'odeur d'Angel Kaname, en conclue que c'est cette odeur qui provoque chez lui ce sentiment d'appréhension, ce personnage qu'il n'apprécie guère.
En général, trouver la cause de la peur permet de l'extraire, mais... Curieux mélange. L'alcool lui a brumé le regard. Après courte réflexion, il rejette la cause de son appréhenssion sur cette situation d'insécurité qui lui inflige cette beuverie et la présence simultané de nombreuses personnes inconnues.
Ensuite non.
Se tenant très droit maintenant et raide, immobile comme une pierre, son appareil auditif au maximum de sa capacité, le nez, l'instinct, il guète. Il aurait voulu que la brume se dissipe tout de suite de ses yeux. De ces derniers, il balaye les lieux très rapidement et sans faire un mouvement du visage. Il discerne Cassiopée de façon presque physique, sa position dans l'air, le rythme de sa respiration, qu'il entend de façon exacerbée.
Il essaie de se rappeler en quelles occasions son demi-instinct vampirique a pu se tendre de cette façon autrefois, ce qui pourrait provoquer cette peur moite. Il ne sait même pas si c'est bien de la peur ou si c'est autant de l'excitation. Soudainement il est fébrile. Fébrile dans l'immobilité. Silence. Il n'y a que le contenu de l'abreuvoir gouttant à terre qui émette du bruit.

-Smirtnoff, je t’en prie ! Vas-tu mieux ?

-...Oui....Ça va.

Il était décidément ivre, ce soir. Ivre d'alcool, ivre de l'attrait qu'il a pour cette femme et qui ressuscite subitement au simple son de sa voie vers lui, ivre encore de cette peur, angoisse qu'il n'identifie pas. Se rapprochant de Cassiopée il se penche, la retient (ou se retient, on ne sait pas trop) par un bras, chuchote sans pouvoir retenir un sourire décalé:
-Dites-moi, ma nymphe... Sauriez-vous, au juste, de quel côté nous vient le vent de la mer à cette heure? Le sauriez-vous?
Son gant trempé d'eau ne glissait plus. Tout en la regardant droit dans les yeux, l'air hagard, mais l'intérieur éveillé, il s'extirpe les mains de ce vêtement plus que gênant et qui l'empêche de se mouvoir, de respirer.
Il en était sûr à présent, ce dernier personnage qui les avait interpellé n'était pas la cause de son agitation.

Cloud était dans la taverne depuis un moment (cf. P.14), il avait réussi à se fondre dans le décor malgré l'ambiance mouvementée qui y règne.

Il laissa son verre d'eau tel qu'il l'avait eu, se leva et s'approcha de la porte de cet endroit. Il se retourna et chuchota :

"Bonne journée à tous, j'ai à faire.."

Puisque tout le monde était occupé, il ne pris la peine de se faire remarquer.
Il quitta la taverne et se retrouva ainsi dans les rues de Galvorn et fis pour rejoindre son véhicule

*Le mariage approche a grand pas ...*

Schaft était inquiète à la place de sa tante, en esperant qu'ainsi, peut etre qu'elle meme ne serait pas stressée. Bien qu'elle en doutais serieusement.

-Ca va Kyoukyouminette, tu t'amuses bien ? C'est ta fête, il faut que tu profite !

*C'est une bonne idée de l'appeler comme ca ? Je veux dire .... c'est un peu ... pas Kyara ...*

Haussant les épaules, dame Koneko claqua des doigts, usant de son pouvoir pour faire raisonner le son et le porter au dessus de la musique.

Presque instantanement, une armada de tout ce qu'Aelis compte de beaux males avec vocations de serveurs vinrent entourés la dame chatte, Juliette et Kyara, leur proposant differents types de boissons, pour la plupart alcolisées, avec des sourires de playboy.

-Quelqu'un a une petite soif ? Ils savent danser aussi !

Tumulte.

Voilà bien encore un de ces lieux de débauche où s'agite le quidam moyen dans une quête de beuveries sans fin. Personnellement, je préfère le lait. On m'accusera d'être une femmelette, je répondrai que j'ai une constitution sans nul doute plus solide que n'importe lequel de ces malandrins.

Je ne sais pas ce que je fais ici. Mon esprit a dû s'égarer un bref instant, et mes pas me mener jusqu'ici. Foule bruyante et malodorante que je ne puis m'empêcher d'écouter. Un bon moyen, peut être, de mieux appréhender la population errant en ces lieux.

Ceci étant, je n'apprécie que moyennement de voir ces paysans se presser pour quelques gouttes d'alcool. Dieux, que ces insignifiants mortels sont pénibles !

Un ancien et deux nouveaux : trois nouveaux dans la taverne ! Ca méritait une tournée, ça... Mais, non. A la place, Sephiroth préféra s'approcher discrètement d'eux, sans faire trop de bruit. Il s'assit à côté des deux nouveaux arrivants, et commanda un hydromelait léger.
Il tourna ensuite le dos au comptoir, regardant la taverne. Il était presque sûr qu'elle était venue ici : son parfum flottait encore dans l'air. Mais c'était du passé. C'était peut-être plus pour cette raison que ses pas ne l'avaient plus porté par ici...Il chercha des yeux la patronne du bar, la demoiselle féline qui l'avait invité toute à l'heure.
Attendant qu'elle vienne à la rencontre de Dame 'Christa et Sire Aidan, il se tourna vers ces derniers en disant :

- Que voilà des personnes songeuses dans ce lieu si animé... Pour votre arrivée ici, je vous propose de vous offrir les boissons, après tout, vous n'avez pas encore eu le loisir de vous installer, et il est normal que quelqu'un veille à votre bien-être d'ici là. Si vous voulez, vous pouvez même dormir chez moi... La maison était prévue pour une grande famille, mais je vis seul désormais, et je ne suis plus souvent chez moi, je préfère la belle étoile accompagné de mon vieux loup, le plus fidèle compagnon que j'aie pu avoir depuis des lustres.

Il afficha un sourire franc, et but son premier verre à leur santé.

Songeurs, il n'allait pas le rester bien longtemps.

Schaft les repera de loin et fonca a leur rencontre, un beau serveur la suivant a la trace.

-Coucou vous trois ! C'est gentil d'etre venus ! Vous buvez quelque chose ? Allez y, servez vous, tout ce que vous voulez, meme quelque chose de non alcolisé ! Faut pas se fier aux apparences, on a de ca aussi. La seul chose qu'on a pas, c'est de la biere orcque.

Regard appuyer sur Sephiroth.

-Henri, tu mettras leur commandes sur ma note surtout !

Puis elle prit 'Christa par une main, et Aidan par une autre.

-Allez, venez vous amusez ! On faite le mariage de ma tante Kyara ! Venez ! Vous allez bien vous amusez ! Et comme ca je vous presenterais !

N'ayant pas 3 mains, dame Koneko ne put qu'inviter Sephiroth a les suivre d'un clin d'oeil.

Schaft ferma les yeux et se laissa entrainer dans l'univers de la fete.

*Le calme, enfin !*

Ce qui etais assez relatif comme jugement. Il n'y avait bien qu'elle pour trouver quelque semblant de paix dans ce tumulte digne des grandes années du Moulin Rouge.

-Vous etes nouveaux ici, pas vrai ? Je m'appelle Schaft, je suis la maitresse des lieux. L'imperatrice du Palace comme dirait Henri.
Faites pas attention au bruits des travaux, on construit une nouvelle salle pour une attraction. Je fais ce que je peux pour refrener le bruit mais tant que je ne danse pas ou que je ne chante pas, je ne peux rien faire.

Aussitot sur la piste de danse, en effet, elle executa quelque mouvement et le bruit des marteaux s'attenua.

-Ca fonctionne, mais c'est hyper crevant ! Alors, vous vous plaisez ici ? Qu'est ce qui vous ferez plaisir pour votre premiere soirée dans mon humble etablissement ?

-Tu peux dire demeure ! Tu y est tout le temps fourrée ! T'as pas un chez toi ? Si ton pere apprenait ca !

Schaft haussa les epaules a la remarque d'Henri.

-Mes tantes sont là, elles ne disent rien. Il n'y a personne chez moi, c'est d'un ennuie mortel !

Elle gratifia les nouveaux d'un clin d'oeil.

-Et personne ne souhaiterait que je meurs d'ennuie, j'en suis sure !

La fatigue avait eu raison d'elle. Toute l'agitation de la taverne ne l'avait pas dérangé. Elle ne discernait aucune paroles cohérentes dans tout ce brouhaha et ses sens la trahissaient. Si bien, qu'à force de piquer du nez au-dessus de la table, elle sombra. Le confort relatif que lui offrait la table, qui faisait alors office d'oreiller, ne l'empêcha pas de s'assoupir un bon moment. Elle était peut-être trempée mais la chaleur ambiante de la taverne aidait.
Néanmoins, un nouvel individu pénétra dans la taverne. Celui-ci mit du temps à entrer et fermer la porte à tel point que l'air froid et humide du dehors vint s'insinuer dans la taverne jusqu'à l'elfe. Celle-ci fut parcourue d'un frisson et se réveilla. Idrial releva lentement la tête, reprenant peu à peu ses esprits. La sensation de froid l'envahissant de nouveau, l'elfe quitta doucement sa chaise pour aller se caler dans un fauteuil au coin du feu. L'homme s'était installé à côté mais elle n'y prêtait pas attention. Elle continuait de somnoler en observant les flammes qui crépitaient dans la cheminée.

Ahem. Monsieur? Vous êtes...?

*Froid...*

Aillas... Voyons Henri...

*Hum...Tiens ! Connais cette voix moi...*

L'elfe était encore bien trop somnolente pour réaliser quoique ce soit. D'ailleurs, elle entendait plus qu'elle n'écoutait l'échange entre l'inconnu et le tavernier.

Oula, mon bon m'sieur. Semblez bien mal en point, y vous faut quelque chose?

*Hum...Chut, y'en a qui se reposeuuuh...*

Encore fallait-il le dire à haute voix...

Oh oui...Une couverture si possible et une pinte tiède.

*Hein ?*

Heu... Henri? Peux tu rapporter des cigarettes aussi? Et une bassine d'eau chaude avec des linges propres?

Ses oreilles d'elfe ne la trahissaient pas. Idrial jeta un coup d'œil au fauteuil en face et reconnu son mentor...Dans un état pitoyable...
Doucement alors, elle se leva et alla à sa rencontre. Elle eut mal au cœur de le voir dans cet état. L'elfe s'agenouilla à ses côtés et passa délicatement une main sur sa joue. Il leva la tête lorsqu'elle l'effleura du bout des doigts et leurs regards se croisèrent.

*Qu'est-ce que tu as fait ?*

Henri était à peine revenu que l'elfe lui ôta la couverture des mains et la passa autour d'Aillas; le laissant déposer le reste à côté.

Qu'est-ce qui t'es arrivé ? demanda-t-elle doucement

Schaft entrainait ses invités dans les méandres de la fiesta quand elle vit Henri sous le coup d'une sorte de panique, transportant un necessaire de soin dans toute la taverne, cherchant vraissemblablement autre chose.

-Veuillez m'excusez un instant ...
La dame feline attrappa Henri au vol et lui prit le coffret des mains.

-Qui ?

-Ne t'enerve pas ma belle, on ne sait pas ce qui est arrivée. Et une de tes tantes y est deja.

-QUI ?

Le barman baissa la tete.

-Le seigneur Aillas est revenu en bien mauvais état, sale et tremblant.

Il avait a peine finit sa phrase que Schaft etait deja aupres de sa tante, les yeux pleins d'inquietude, toisant le Gardien du Hazard.

-Seigneur Aillas ... Par les dieux, vous avez le chic pour vous mettre dans des situations ... Ne bougez pas, je vais penser vos plaies ... Euh ... Ca risque d'etre un peu douloureux.

Elle remarqua enfin qu'Idrial etait la, elle aussi.

-Ah oui, une de mes tantes ... Bien sur ...

Mais toute impulsive qu'elle etait, Schaft savait reconnaitre quand elle avaiot autre chose a faire que d'etre jalouse.

-Idrichoute, va voir dans le tirroir bleu vif d'Henri. Fais pas attention a ce qu'il y a dedans, rapporte juste la bouteille de wisky. Je ne suis pas suffisement douée pour faire cicatrisé des plaies sans douleur pour le patient ...Va falloir de l'anesthesie.

Schaft se mit a chantonner, tout en essuyant le sang qui perlait un peu partout, detournant le regard du visage d'Aillas, de peur d'y voir une trop grande souffrance qui la ferait s'arreter.

*Et ensuite nous trouverons qui a fait ça, et lui aussi souffrira, je peux vous l'assurer*

Otalimar poussa la porte de la taverne. Le brouhaha était tellement intense qu'il resta immobile quelques instants, jusqu'à ce qu'un poivrot le pousse sans ménagement pour passer. Il voulut lui apprendre les bonnes manières mais il avait disparu dans la foule. Résolument, tâchant d'éviter les ennuis, il se dirigea tant bien que mal vers le bar, évitant un nombre de rixes assez important au vu de la distance parcourue, mais il y avait du monde, et pas vraiment aimable. Il trouva une petite place au comptoir et demanda une chope de bière.
-T'es nouveau ici?
L'homme grassouillet qui lui adressait a parole empestait l'alcool.
-Je viens de Wilwarin.
-Ah! T'es une femmelette alors!
Otalimar lui colla son poing en travers du visage, et aidé par une alcoolémie prononcée mis son adversaire au tapis, sans attirer l'attention des gens autour, qui avaient bien assez à faire.

Quand Aillas deboutonna sa chemise, Schaft détourna pudiquement la tête, esperant mentalement que sa tante ferait de même, en particulier parce que Famietta, la serveuse preferée des hommes en mal de femme, gardait les yeux rivés sur le bléssé.

Enfin, quand la torche rousse qui lui servait d'employée repartit travailler, Dame Koneko osa un regard.
Aillas a peut pres revetu faisait le recit de son "accident" puis attrappa une biere.

Ce qui fit grimacer Schaft.

-Je comprend que vous ne vouliez pas etre soigner, mais jamais je ne laisserait un ami boire une biere aussi immonde chez moi ! Commandez ce qui vous plaira pour vous remettre.

Nan merci j'ai déjà commandé.

Une chope de bière se glissa entre eux deux.

Voilà ! Santé !