[Zone Discussion] Je discute, donc. (Tome V)

Au fait, que fais-tu Cordelia ? Etudiante ? Préparatiste ?

Heinch ? Préparatiste ? Ou vas-tu chercher ça ?

Je suis étudiante en troisième année de sociologie !

Personne n'est parfait.

Citation :

Ou vas-tu chercher ça ?

Pour travailler sur Tristes Tropiques il faut être ou étudiant, ou préparatiste, ou masochiste.




Message subliminal :

Fin de l'exercice commun de réécriture ce soir à minuit : magnez-vous.

Ce livre est un chef-d'oeuvre de la littérature française. Je prends mon pied à le lire... et ça arrive rarement !

Pourquoi as-tu supposé que j'étais préparatiste plutôt que masochiste ? ;-)

Parce qu'une jeune fille de 20 ans a plus de chances d'être étudiante ou préparatiste que masochiste.

Et d'ailleurs, quel rapport fais-tu entre les préparatiste et Levi-Strauss ??

(il n'y a pas d'âge pour le masochisme, il n'y a pas d'âge pour le plaisir )

Les préparatistes n'ont pas le droit d'étudier Levi-Strauss ? Trop de questions.

Suggestion excellente. Je vais relire Tristes tropiques " ... Avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre, n'aient fait oublier qu'on court le monde, d'abord, à la recherche de soi."

Drystan Hayarn a écrit:

Quand à la remarque de Goldmund, je ne peux qu'appuyer Cordelia (Vous permettez que je vous appelle par votre prénom, mademoiselle, ou dois-je dire Miss Melicerte ?). Ou as-tu vu que les étudiants n'étaient pas Masochistes ? La plupart d'entre nous sont en quête de nouvelles expériences (Comparé à d'autres je suis un 1ère année terriblement sain). C'est avec l'age que l'on se calme. [/size]

Je vous en prie, faites, faites.
Le fait que vous partagiez mon point de vue m'emplit de joie !

Il en faut peu pour t'emplir : petite nature. Ca me rappelle un poème de Baudelaire.

Goldmund a écrit:

Il en faut peu pour t'emplir : petite nature. Ca me rappelle un poème de Baudelaire.

C'est le secret de mon bonheur.

Quel poème ? Ça m'intéresse !

Hum... On peut commencer à se tutoyer alors ?
C'est que ça fait très bizarre, de voir quelqu'un me vouvoyer.
Habituellement, c'est le contraire.

C'toi qu'a commencé !

16 ans et en première année d'études ? Quelles études d'ailleurs ?

Et afin que mon intervention ne serve pas qu'à faire la discussion, je vous laisse avec cette phrase de Levi-Strauss, dans Tristes Topiques :

Claude Levi-Strauss a écrit:

Ce n'est donc pas de façon métaphorique qu'on a le droit de comparer - comme on l'a si souvent fait - une ville à une symphonie ou à un poème ; ce sont des objets de même nature. Plus précieuse peut-être encore, la ville se situe au confluent de la nature et de l'artifice. Congrégation d'animaux qui enferment leur histoire biologique dans ses limites et qui la modèlent en même temps de toutes leurs intentions d'êtres pensants, par sa genèse et par sa forme la ville relève simultanément de la procréation biologique, de l'évolution organique et la création esthétique. Elle est à la fois objet de nature et sujet de culture ; individu et groupe ; vécue et rêvée : la chose humaine par excellence.

Oh oui, oh oui, oh OUi !!! DES MATHS !!! (chuis en manque...)

Drystan Hayarn a écrit:

STS (Sciences Technologies Santé).

Oh tiens donc? On en trouve partout alors!

Drystan Hayarn a écrit:

(On oubliera les flèches, les puissances, les surélevés et toussa. je sais pas les faire sur un AZERTY.)

Moment d'une force = OB vectorielle F = (OByFz - OBzFy)i + (OBzFx - OBxFz)j + (OBxFy - OByFX)k.

Ça y est, je jouis ! Ceci dit, tu aurais pu choisir de VRAIES mathématiques et pas une stupide formule de physique !

Par exemple (on va faire super simple, hein !) :

Soit z dans C tel que z = x + iy et t son conjugué tel que t = x - iy, alors z*t = x² + y²

Drystan Hayarn a écrit:

Dayto a écrit:

dites, il y a pas moyen de d'inventer un nouvelle race, dans le roleplay qui se prépare, si ?

Tu parles bien de l'aventure, là, Dayto ?
Hum... Le problème des races à déjà été abordé, maintes et maintes fois qui plus est.
Le résultat à toujours été le même. Je te fais le topo :
"Pauvres conteurs que nous sommes, avec nos rhumatismes, nos courbatures, et notre fainéantise chronique, l'on ne peut se permettre de créer une nouvelle race... Imagine le travail !"

En gros, nous sommes les pires carpettes d'Aelis. En particulier les mecs. Des loques. Moins on en fait, mieux l'on se porte. Si l'égalité des sexes règne sur le reste de notre pays, Adalerin, à l'instar de son équipement, est resté au XVII siècle. Le "mâle" philosophe, le femme trime.

Quand à la remarque de Goldmund, je ne peux qu'appuyer Cordelia (Vous permettez que je vous appelle par votre prénom, mademoiselle, ou dois-je dire Miss Melicerte ?). Ou as-tu vu que les étudiants n'étaient pas Masochistes ? La plupart d'entre nous sont en quête de nouvelles expériences (Comparé à d'autres je suis un 1ère année terriblement sain). C'est avec l'age que l'on se calme.

Ma question précise était plutôt : est-ce que j'aurais le droit d'inventer une nouvelle race ?

Huhu.

Cordelia Melicerte a écrit:

Quel poème ? Ça m'intéresse !

Il s'agit d'emplir bien sûr : les "Métamorphoses du vampire", poème interdit, retiré par décision de Justice des Fleurs du mal pour son caractère sulfureux.


La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
- " Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi ! "
Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermais les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de mon sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cris d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.


Je suis un garçon basique : je préfère parler cul que mathématique.